Sarrancolin

commune française du département des Hautes-Pyrénées

Sarrancolin est une commune française située dans l'est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Sarrancolin
Sarrancolin
Le village de Sarrancolin.
Blason de Sarrancolin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes Aure Louron
Maire
Mandat
Yann Helary
2020-2026
Code postal 65410
Code commune 65408
Démographie
Gentilé Sarrancolinois
Population
municipale
552 hab. (2021 en diminution de 3,16 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 58′ 03″ nord, 0° 22′ 41″ est
Altitude 630 m
Min. 600 m
Max. 1 890 m
Superficie 32,10 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Neste, Aure et Louron
Législatives Première circonscription
Localisation
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Sarrancolin
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Sarrancolin
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Sarrancolin
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Sarrancolin
Liens
Site web Le site de la mairie

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Neste, le canal de la Neste, le ruisseau de Nistos, le ruisseau de baricave, le ruisseau de Beyrède et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et quatorze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Sarrancolin est une commune rurale qui compte 552 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 492 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Sarrancolinois ou Sarrancolinoises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Représentations cartographiques de la commune
 
  La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune de Sarrancolin se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 38 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 21 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 16 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Ilhet (0,5 km), Beyrède-Jumet (0,9 km), Camous (2,4 km), Fréchet-Aure (4,0 km), Aspin-Aure (4,8 km), Ardengost (5,1 km), Hèches (5,6 km), Pailhac (6,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Sarrancolin fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].

Communes limitrophes de Sarrancolin[6]
Hèches Nistos
Beyrède-Jumet-Camous   Ferrère
Ilhet Beyrède-Jumet-Camous Ardengost

Géologie et relief modifier

 
Le canal de la Neste dans Sarrancolin.

Son territoire s'étend de part et d'autre de la vallée, et entoure complètement vers l'est celui d'Ilhet ; il atteint ainsi le pic du mont Aspet (1 849 m) qui domine la Barousse ; une petite station de ski dite de Nistos-Cap Nestès a été aménagée sur cette partie orientale du territoire de Sarrancolin, mais son accès se fait par Nistos. La commune de Beyrède-Jumet, qui a eu 650 hab. en 1831 mais se dépeuple encore (-18 hab. de 1999 à 2004), s'étend vers l'ouest et héberge la troisième route en direction de Bagnères par le col de Beyrède, un peu plus bas que l'Aspin (1 417 m). Au-dessus s'élève le signal de Bassia (1 921 m), d'où l'on a une vue étendue, au nord vers les Baronnies, au sud sur la haute chaîne pyrénéenne.

Hydrographie modifier

 
Le pont au-dessus de la Neste.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Neste, le canal de la Neste, le ruisseau de Nistos, le ruisseau de baricave, le ruisseau de Beyrède, L'Arrieu, le ravin de l'Oule, ravin de rieulong, le ruisseau Coume de Castet, le ruisseau d'Arbiesse, le ruisseau d'Arbiesse, le ruisseau d'Artala, le ruisseau de Hournadets, le ruisseau de la Cuneille, et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 38 km de longueur totale[8],[Carte 1].

La Neste, d'une longueur totale de 73,1 km, prend sa source dans la commune d'Aragnouet et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Montréjeau, après avoir traversé 34 communes[9].

Le canal de la Neste, d'une longueur totale de 28,8 km, prend sa source dans la commune de Beyrède-Jumet-Camous et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le canal du Bouès à Capvern, après avoir traversé 9 communes[10].

Le ruisseau de Nistos, d'une longueur totale de 18,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Neste à Mazères-de-Neste, après avoir traversé 8 communes[11].

Climat modifier

Le climat de Sarrancolin est semi-continental. En effet, ce climat peut se retrouver ailleurs que dans l'Est du Pays. L'hiver est modérément froid, et les moyennes sont comparables à des villes comme Besançon, Dijon, Mulhouse ou encore Strasbourg, avec du gel la nuit, et des températures positives en journée. L'été quant à lui est chaud et un peu plus sec.

Relevés climatiques d'Arreau, ville voisine de Sarrancolin
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −3,1 −2,5 −0,1 2 5,8 9,1 11,5 11,1 7,9 4,7 0,3 −2,2 3,7
Température moyenne (°C) 2 3,5 6,1 7,9 11,7 15 17,6 17,3 14,4 11 5,7 2,5 9,6
Température maximale moyenne (°C) 7 9,4 12,3 13,8 17,6 21 23,6 23,5 20,8 17,2 11 7,1 15,4
Record de froid (°C) −19 −23 −20 −8,2 −5 −2 1 0 −3 −7,5 −15,8 −20 −23
Record de chaleur (°C) 19 27,5 27 29 36 37 38,5 38 35 30,5 25,2 22,5 38,5
Précipitations (mm) 90 60,9 70,2 84,6 88,2 66,7 59,4 61,2 62,4 70,9 93,2 87,1 894,8


Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[13], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Huit ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[15] :

  • les « Chaînon calcaire de la Bouche de Campan et soulane du Signal de Bassia » (2 055 ha), couvrant 6 communes du département[16] ;
  • les « forêts du Nistos et pic de Mont Aspet » (2 169 ha), couvrant 6 communes du département[17] ;
  • le « massif de la Barousse » (6 802 ha), couvrant 12 communes dont deux dans la Haute-Garonne et dix dans les Hautes-Pyrénées[18] ;
  • le « massif de Lhéris, Hautes-Baronnies » (5 455 ha), couvrant 9 communes du département[19] ;
  • la « Neste moyenne et aval » (283 ha), couvrant 25 communes dont une dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-Pyrénées[20] ;
  • « Payolle » (3 600 ha), couvrant 6 communes du département[21] ;
  • les « Relief karstique, milieux montagnards et forestiers de Camous au Mont Mérag » (1 648 ha), couvrant 5 communes du département[22] ;
  • les « vallons forestiers et milieux subalpins en rive droite du bas Louron » (6 635 ha), couvrant 17 communes dont deux dans la Haute-Garonne et 15 dans les Hautes-Pyrénées[23] ;

et six ZNIEFF de type 2[Note 4],[15] :

  • les « Baronnies » (20 367 ha), couvrant 43 communes du département[24] ;
  • le « bassin du Haut Adour » (27 303 ha), couvrant 18 communes du département[25] ;
  • les « Garonne amont, Pique et Neste » (1 788 ha), couvrant 112 communes dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-Pyrénées[26];
  • le « massif de la Barousse et chaînon du sommet d´Antenac au cap de Pouy de Hourmigué » (15 691 ha), couvrant 33 communes dont 18 dans la Haute-Garonne et 15 dans les Hautes-Pyrénées[27];
  • le « piémont calcaire, forestier et montagnard du Nistos en rive droite de la Neste » (15 195 ha), couvrant 26 communes dont une dans la Haute-Garonne et 25 dans les Hautes-Pyrénées[28];
  • la « vallée du Louron » (16 472 ha), couvrant 30 communes dont six dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-Pyrénées[29];

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Sarrancolin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[30],[I 2],[31]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,8 %), prairies (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), zones urbanisées (1,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)[32].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports modifier

 
L'ancienne gare de Sarrancolin sur la ligne de Lannemezan à Arreau - Cadéac en 2015.

Cette commune est desservie par la route départementale D 929.

Ancienne ligne ferroviaire reliant Lannemezan à Arreau - Cadéac.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Sarrancolin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Neste, le canal de la Neste et le ruisseau de Nistos. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[35]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001, 2009, 2013, 2015 et 2022 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2015[36],[33].

Sarrancolin est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[37]

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sarrancolin.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[38].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 8,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 344 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 17 sont en aléa moyen ou fort, soit 5 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[33].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[41],[42].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[43].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[45].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sarrancolin est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[46].

Toponymie modifier

 
 
Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Sarrancolin.

Le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[47] rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Nom occitan : Sarrancolin.

Histoire modifier

Sarrancolin, bourg médiéval et fortifié, a été longtemps réputé pour son marbre. Sarrancolin s'est développée autour d'un prieuré bénédictin, dont l'existence est attestée dès le XIe siècle par un acte de donation d'Arnaud, comte d'Aure. Le prieuré dépendait de l'abbaye de Simorre, et était le siège de lieutenance royale et a longtemps donné à la ville le privilège d'être la capitale des Quatre-Vallées (Aure, Neste, Barousse, Magnoac). L'église paroissiale Saint-Ébons, des XIe et XIIe siècles, est contiguë aux vestiges du prieuré dont il reste quelques éléments à l'extérieur.

Contrairement à ce qui a pu être dit, la vallée d'Aure n'a jamais été une voie empruntée par les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle en suivant cette fameuse mais bien hypothétique Ténarèze dont il est depuis longtemps prouvé qu'elle n'a jamais existé[réf. nécessaire].

La tradition industrielle de la ville remonte à la période d'extraction des marbres, au XVIIe siècle. Sur les gisements Beyrède, Ilhet et Sarrancolin. Ces marbres, déjà exploités par les Romains, furent utilisés par Mansart et le duc d'Antin pour la décoration du Petit Trianon du château de Versailles, des châteaux de la Loire, de l'Opéra Garnier à Paris, des hôtels particuliers, et plus récemment, dans les années 1930, de l'entrée de l'Empire State Building de New York.

De cette première période industrielle, a fait suite l'implantation de verreries, de fabriques de chapelets avec le buis des vallées adjacentes, de nombreux métiers liés au fil de l'eau, moulins, scieries, filatures.

La configuration géologique de la vallée d'Aure et son verrou glaciaire ont rendu possible, dans les années 1860, la prise d'eau du canal de la Neste qui permet d'alimenter les rivières de Gascogne qui prennent naissance sur le plateau de Lannemezan. Plus récemment encore, en 1890, la vallée se dote d'un chemin de fer (abandonné depuis les années 1995 au bénéfice du transport par camion), ligne de Lannemezan à Arreau - Cadéac et gare de Sarrancolin, en direction d'Arreau, grâce aux équipements hydroélectriques du fond de vallées, permettant l'installation d'unités industrielles métallurgiques. Ainsi, au début du XXe siècle, apparaissait la fabrication d'abrasifs de corindon, qui se poursuit actuellement à Beyrède, et qui a influencé considérablement le développement de Sarrancolin et des villages environnants.

Cet impact se retrouve encore en observant l'architecture du bâti tout au long de la traversée de la ville.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

 
La mairie en 2015.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 2014 Robert Marquie PS Médecin, conseiller général du canton d'Arreau (1992-2011)
mars 2014   Francis Bossuat    
2015 2020 Albert Bazerque    
mars 2020 en cours Yann Hélary    

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Historique administratif modifier

Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée d'Aure, canton de Sarrancolin (1790), d'Arreau (depuis 1801)[48].

Intercommunalité modifier

Sarrancolin appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au et qui réunit 47 communes.

Services publics modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51]. En 2021, la commune comptait 552 habitants[Note 7], en diminution de 3,16 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6648219291 4921 1141 0911 0791 1131 086
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 016968959896884774733733624
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
530576564785751832733836888
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 0131 008868772684689660655590
2015 2020 2021 - - - - - -
570560552------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune a eu deux pics de population, l'un vers 1 500 hab. en 1820, l'autre à 1 000 dans les années 1960 ; elle perd quelques habitants depuis (-30 entre 1999 et 2005).

Enseignement modifier

 
L'école élémentaire en 2021.

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2019[54].

Manifestations culturelles et festivités modifier

Santé modifier

Groupe médical, pharmacie, infirmières, ambulances.

Sports et Loisirs modifier

 
Le stade de football Marius-Voyron en 2021.

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 296 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 562 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 460 [I 5] (20 420  dans le département[I 6]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 7,9 % 6,7 % 5,3 %
Département[I 8] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 325 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (69,3 % ayant un emploi et 5,3 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 176 emplois en 2018, contre 187 en 2013 et 186 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 228, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,5 %[I 11].

Sur ces 228 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 9,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités modifier

Le principal employeur est l'usine Alcan de Beyrède, spécialisée dans les produits abrasifs (corindon) et réfractaires, qui emploie un peu plus de 100 personnes dans une usine créée en 1906.

Artisanat modifier

Sarrancolin possède l'une des dernières filatures artisanales du département des Hautes-Pyrénées. On y trouve également deux scieries de type traditionnel fermées depuis 10 ans.

Extraction marbrière modifier

Arrêtées au milieu du XXe siècle, les marbrières de Beyrède et d'Ilhet sont en activité[55] en 2017 et se situent de part et d’autre de la Neste.

Culture locale et patrimoine modifier

 
L'église de Sarrancolin avant son dégagement, vers 1900.
 
La chapelle d'Esplantats.

Lieux et monuments modifier

  • L'église Saint-Ébons du plus pur style roman date des XIe et XIIe siècles.
  • La chapelle d'Esplantats, au nord de la ville, fut construite au Xe siècle. Devenue bien national en 1789, l'ouverture de la route impériale nécessita sa démolition. Sa reconstruction date de 1877. Son nom viendrait du fait que lors d'une bataille les morts furent si nombreux que les corps ont été enterrés « debout » (Esplantats = Les Plantés).
  • La porte Sainte-Quitterie, au sud de la ville, est une tour carrée dont une voûte en plein cintre offre le passage. Elle supporte le blason de France et une date : 1530, à peine lisible, martelée à la Révolution.
  • La prise d'eau du canal de la Neste se fait à Sarrancolin. C'est le point de départ de tout le système Neste, qui alimente les 17 rivières des coteaux de Gascogne.
  • Lavoir.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

 
Autre blason de Sarrancolin.
  Blasonnement :
D'or à 3 fleurs de lis d'argent[56].
Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

Images modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées - Michel Grosclaude, Jean-François Le Nail intégrant les travaux de Jacques Boisgontier - Conseil général des Hautes-Pyrénées - Mission culture occitane - 4e trimestre 2000
  • Les Sobriquets des villages aurois - Frantz-E. Petiteau - Éditions Lacour - Cercle François Marsan - 3e trimestre 2003
  • Les Vieilles Inscriptions de la vallée d'Aure - Abbé François Marsan - Éditions Lacour

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[44].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Sarrancolin » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Sarrancolin » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Sarrancolin » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sarrancolin » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sarrancolin » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Stephan Georg, « Distance entre Sarrancolin et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Sarrancolin et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Sarrancolin et Capvern », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Sarrancolin », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 281-282.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Sarrancolin », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  9. Sandre, « la Neste »
  10. Sandre, « le canal de la Neste »
  11. Sandre, « le ruisseau de Nistos »
  12. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  13. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Sarrancolin », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « site Natura 2000 FR7301822 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Sarrancolin », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF les « Chaînon calcaire de la Bouche de Campan et soulane du Signal de Bassia » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF les « forêts du Nistos et pic de Mont Aspet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF le « massif de la Barousse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF le « massif de Lhéris, Hautes-Baronnies » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  21. « ZNIEFF « Payolle » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF les « Relief karstique, milieux montagnards et forestiers de Camous au Mont Mérag » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF les « vallons forestiers et milieux subalpins en rive droite du bas Louron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  25. « ZNIEFF le « bassin du Haut Adour » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF les « Garonne amont, Pique et Neste » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « ZNIEFF le « massif de la Barousse et chaînon du sommet d´Antenac au cap de Pouy de Hourmigué » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « ZNIEFF le « piémont calcaire, forestier et montagnard du Nistos en rive droite de la Neste » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « ZNIEFF la « vallée du Louron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  32. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  33. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Sarrancolin », sur Géorisques (consulté le ).
  34. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
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  40. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Sarrancolin », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
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  44. Article R214-112 du code de l’environnement
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  46. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  47. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, BNF 37213307)..
  48. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
  49. « Liste des juridictions compétentes pour Sarrancolin », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
  50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  54. « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  55. P. C., « Ces marbres sont le trésor des Pyrénées », La Dépêche du midi,‎ (lire en ligne).
  56. Passion Bigorre