Sandbostel

commune allemande
Sandbostel
Nom officiel
(de) SandbostelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom local
(de) SandbostelVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Land
Arrondissement
Samtgemeinde
Baigné par
Superficie
31,58 km2 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Altitude
8 m, 9 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
796 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
25,2 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Municipalité non-urbaine d'Allemagne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Code postal
27446Voir et modifier les données sur Wikidata
Indicatif téléphonique
04284, 04764Voir et modifier les données sur Wikidata
Immatriculation
ROWVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Carte

Sandbostel est une municipalité de l'arrondissement de Rotenburg (Wümme) en Basse-Saxe.

Sandbostel est situé à 9 km au sud de Bremervörde, à 17 km au nord de Zeven, à 43 kilomètres au nord-est de Brême et à 60 km à l'ouest de Hambourg. Ses districts sont Sandbostel, Mintenburg, Haute Ochtenhausen et Heinrichsdorf.

Histoire modifier

De 1939 à 1945, Sandbostel est un camp de prisonniers de guerre et camp de concentration, le stalag XB. Des milliers de prisonniers y moururent de faim, d’épidémies, de fatigue. Les prisonniers de guerre soviétiques furent particulièrement touchés pendant l’hiver 1941-1942. Les cas de cannibalisme y étaient fréquents[1], bien que punis de la peine de mort[2]. Devenu "mouroir" de Neuengamme à partir du , le camp est libéré le [3].

Le , les prisonniers du camp sont libérés par les troupes britanniques. La libération a été précédée par de violents combats contre les soldats de la 15e Panzer Grenadier Division.

15 000 prisonniers de guerre et 8 000 prisonniers des camps de concentration se trouvaient dans ce camp ce jour-là. Le commandant suprême des forces britanniques en Allemagne du Nord-Ouest, le général Brian Horrocks ordonne des secours immédiats et réquisitionne les civils allemands pour enterrer les centaines de morts de faim et de typhus[4].

En , la « Fondation Sandbostel » a été créée avec la mission « de construire sur le site de l'ancien camp de prisonniers de guerre Stalag X-B à Sandbostel un centre de documentation et un mémorial[5]. »

De 1952 à 1960, l'ancien camp de prisonniers de guerre a été utilisé comme un camp de réfugiés (camp de transit) pour les réfugiés est-allemands (à l'exception des jeunes hommes). Le camp de réfugiés pour les femmes était à Westertimke[6].

Notes et références modifier

  1. Témoignage rédigé par Pierre Fertil, le 18 mars 2007 extrait de « Cauchemars d'un déporté de Neuengamme », Cahier des Archives départementales du Calvados - n° 34 – 2007.
  2. « Enseigner la mémoire ? - Histoire et mémoire de la déportation - Témoignage de Raymond Gourlin mis en ligne par Jean-Pierre Husson », sur www.cndp.fr (consulté le )
  3. Livre-mémorial des déportés de France arrêtés par mesure de répression et dans certains cas par mesure de persécution 1940-1945") Tome 1 page 219
  4. « stiftung-lager-sandbostel.de/s… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  5. http://www.stiftung-lager-sandbostel.de/pdf-dateien/flyer/sandbostel_infoflyer_x_franz_zoll.pdf
  6. (de) « Veranstaltungshinweise », sur Gedenkstätte Lager Sandbostel (consulté le ).