Sanctuaire Notre-Dame de Beauraing

sanctuaire catholique présent dans le village de Beauraing (Belgique)

Sanctuaire Notre-Dame de Beauraing
Le sanctuaire marial, à Beauraing
Le sanctuaire marial, à Beauraing
Présentation
Nom local Sanctuaire de la Vierge au cœur d'Or
Culte catholique
Type Sanctuaire marial
Rattachement Diocèse de Namur
Début de la construction 1947
Fin des travaux 1968
Site web www.sanctuairesdebeauraing.be
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Province de Namur
Ville Beauraing
Coordonnées 50° 06′ 33″ nord, 4° 57′ 37″ est

Carte

Le sanctuaire Notre-Dame de Beauraing, également connu sous le nom de sanctuaire de la Vierge au cœur d'Or, est un édifice religieux catholique de style néo-roman qui est le sanctuaire marial construit après les apparitions de la Vierge Marie à cinq enfants, entre 1932 et 1933, dans la petite ville de Beauraing, en Belgique.

La construction de la première chapelle de ce sanctuaire marial débute en 1947, peu de temps avant la reconnaissance officielle des apparitions par Mgr Charue, évêque de Namur. Cette chapelle est consacrée en 1954. D'autres lieux de culte sont construits dans les années suivantes (la crypte, l'église supérieure), le site est progressivement aménagé, des bâtiments proches sont achetés par les responsables du sanctuaire pour accueillir et héberger les pèlerins. Le site s'étend et se développe jusqu'à la fin du XXe siècle. Ensuite vient le temps des rénovations et opérations d’entretien liées au vieillissement des installations.

En visite pastorale en Belgique (1985), le pape Jean-Paul II visite le sanctuaire en pèlerin et y célèbre la messe. En 2013, l'église du sanctuaire est élevée au rang de basilique mineure par le Saint-Siège.

Même si de nombreuses activités et retraites sont organisées, depuis une dizaine d'années, la fréquentation du sanctuaire diminue passant de 150 000 à 85 000 pèlerins par an.

Localisation modifier

Le sanctuaire est situé dans la petite ville de Beauraing, en Belgique, proche de la frontière française. La ville compte aujourd'hui 10 000 habitants[1].

Historique modifier

Apparitions mariales de Beauraing modifier

 
Azulejos représentant l'apparition (Ponte da Barca, Portugal).

Du au , cinq enfants de Beauraing sont témoins d'une trentaine d'apparitions mariales[2],[3].

Ces événements entraînent durant, et après « les apparitions », une forte polémique dans la population entre les tenants de « la véracité des déclarations des voyants » et leurs opposants. Cette polémique a lieu à l'intérieur de l'Église catholique et en dehors. Après plusieurs enquêtes canoniques, l'autorité diocésaine décide de reconnaître les apparitions. Le culte à la Vierge est autorisé en 1943, et le caractère surnaturel des événements est officiellement reconnu en 1949. Avant même la reconnaissance officielle, des pèlerins se rendent sur le site des apparitions[3],[4],[5].

Construction du sanctuaire modifier

 
La chapelle mariale (architecte Michel Claes).

La construction de la première chapelle fait suite à une demande qu'aurait faite la Vierge le aux voyants. Ce n'est qu'après la reconnaissance du culte en 1943, puis la fin de la Seconde Guerre mondiale que les travaux de construction de la « Chapelle Votive », vont pouvoir être entrepris. Ces travaux débutent en 1947 et sont terminés en 1954. La chapelle est bénie les 21 et par Mgr Charles-Marie Himmer, évêque de Tournai (et ancien vicaire de Beauraing)[3].

Cette première chapelle est construite en pierres calcaires provenant de la région[3]. Elle est l'œuvre de l'architecte Michel Claes (Namur, 1913 - Beauraing, 1995)[6]. Passionné par l’architecture romane et l'harmonie des proportions basée sur le nombre d'or, Michel Claes (ancien assistant de Henry Lacoste, avec lequel il avait réalisé un premier projet pour le sanctuaire de Beauraing) a lu attentivement et annoté tous les ouvrages relatifs aux apparitions afin d'inscrire le message marial dans la construction.

Le jardin des apparitions est l'objet de multiples aménagements. Une statue, œuvre d'Aurélien Pierroux (le secrétaire du comité Pro Maria) remplace, en 1946, les représentations antérieurement mises en place[6].

 
Podium et Vierge de l'Aubépine.

En 1946, l’œuvre « Pro Maria » (gestionnaire du sanctuaire) fait l'acquisition de la moitié de l'ancienne propriété des Ducs d'Ossuna, pour 8 250 000 francs belges. Cette acquisition comprend le château[N 1] et un parc de 33 ha. Dans le cadre des activités du sanctuaire, l'association le « Castel-Sainte-Marie » y organise des retraites pour adultes et pour des groupes de jeunes ainsi des rencontres diverses[3].

Lorsque les sœurs de la doctrine chrétienne quittent leurs bâtiments pour s'installer près de la rue de Rochefort (au tournant de 1950), elles libèrent les bâtiments de l'école qui sont récupérés par le Sanctuaire pour y organiser un accueil des malades.

En 1953, un carillon est placé au sommet de la tour de Hainaut. Le carillon est réalisé grâce à la générosité et à la compétence de l'abbé Molitor : vingt-neuf cloches fondues par la fonderie Michiels de Tournai. Elles sont bénies par Mgr Martin, archevêque de Rouen et Mgr André-Marie Charue, évêque de Namur.

La « crypte Saint-Jean » est construite à proximité de la chapelle, et un podium est construit au-dessus de ce lieu de culte.

 
L'intérieur du sanctuaire, réalisation de l'architecte Roger Bastin.

L'église supérieure est construite de 1964 à 1968, et elle est consacrée à la Mère de Dieu. Ce grand bâtiment en béton est construit sur la colline selon les plans de l'architecte Roger Bastin (et G. Van Oost, collaborateur), au-dessus d'une crypte[6].

L'année 2007 a été marquée par d'importants travaux de restauration du Castel-Sainte-Marie et de la tour Charles-Quint.

En 2020, des failles dans le béton du podium, situé au-dessus de la crypte Saint-Jean, et des soucis d’étanchéité sont décelés. Un ingénieur, mandaté pour étude constate que la structure est endommagée, « le plafond est en très mauvais état ». Devenu dangereux, l'accès à la crypte est fermé, en attendant les travaux[7].

Grands événements dans le sanctuaire modifier

  • En 1982, à l'occasion du cinquantenaire des apparitions, le jésuite Camille-Jean Joset réalise une série de cinq dossiers historiques sur les faits :
  1. Thomas-Louis Heylen, 26e évêque de Namur (1899–1941), président du comité permanent des Congrès Eucharistiques Internationaux (1901–1941) confronté aux apparitions de Beauraing ;
  2. André-Marie Charue, 27e évêque de Namur (1941–1974), reconnaît les apparitions ;
  3. Au rendez-vous de Notre-Dame, message d'un demi-siècle 1932–1982 ;
  4. Sources et documents primitifs inédits antérieurs à la mi- ;
  5. Enquêtes officielles 1933–1951.
 
Plaque mémorielle en souvenir du pèlerinage de Jean-Paul II.
  • Le , le pape Jean-Paul II se rend en pèlerinage sur le lieu des apparitions[2]. Il s'arrête au jardin des apparitions et rencontre les voyants et leurs familles, puis il célèbre une messe en plein air.
  • À l'occasion du 75e anniversaire des apparitions, de multiples événements ont été organisés, dont une messe télévisée en Eurovision le . Un livre mémorial a été écrit par le recteur des sanctuaires et le président du séminaire de Namur[8].
  • Le sont lancées officiellement un ensemble de 19 routes de pèlerinages[N 2], permettant de rejoindre le sanctuaire à pied ou à vélo, depuis toute la Belgique[9].
  • Le , l'église du sanctuaire est élevée au rang de basilique mineure par le pape[10],[11], lors de la messe de clôture des festivités du jubilé du 80e anniversaire des apparitions.
  • Le ont lieu dans le sanctuaire les funéraille de Gilberte Degeimbre, la dernière des 5 voyants de Beauraing[12],[13].

Recteurs des sanctuaires modifier

Liste des Recteurs du sanctuaire depuis sa fondation :

  1. 1943–1972 : chanoine Henri Massart
  2. 1972–1989 : abbé Albert Chenot
  3. 1989–1996 : chanoine Louis Son
  4. 1996–2007 : abbé Jacques Gilon
  5. 2008–2019 : abbé Claude Bastin
  6. 2019-ajd. : chanoine Joël Rochette (Vicaire général du Diocèse de Namur)

Description modifier

Présentation générale modifier

Le sanctuaire est composé d'un ensemble de bâtiments construits progressivement, ou achetés et agrégés à l'ensemble. À l'entrée se trouve un édifice de style néo-roman en calcaire bâti de 1947 à 1954 par l'architecte Michel Claes. Il s'agit de la première chapelle construite sur le site. Au-delà, se trouve une esplanade en pente dominée au fond par « l'église supérieure », elle-même construite sur la « grande crypte », et couverte d'une importante structure en béton étagée sur la pente du terrain[6].

À gauche de l'entrée, se trouve « l'enclos de la Vierge à l'Aubépine »[N 3]. Ce lieu est un espace de recueillement dallé et ombragé par quelques grands arbres. Cet espace est délimité sur deux côtés par un auvent en voiles de béton (également réalisé par R. Bastin)[6].

« L'Hospitalité » et « l'Accueil » du sanctuaire sont installés dans l'ancien bâtiment de l'Institut des sœurs de la doctrine chrétienne. Ces bâtiments ont été aménagés (et récemment rénovés) pour accueillir des groupes de malades et accompagnants venant de Belgique et de l'étranger[3].

La chapelle modifier

Ce bâtiment en pierres taillées est l’œuvre de l'architecte Michel Claes. Conçu dans un style néo-roman, bâti en pierres de taille, dans du calcaire de la région, l'architecte a souhaité inscrire le message marial dans la construction et la symbolique des éléments. Ainsi :

  • Les trois claveaux des fenêtres de l'abside évoquent la Trinité et le dernier jour des apparitions, le
  • Les cinq ouvertures vers le lieu des apparitions symbolisent les cinq enfants, que l'on retrouve dans la loge des voyants, où les deux ouvertures représentent les deux sœurs Degeimbre et les trois lobes les trois enfants Voisin.
  • L'ensemble est surmonté d'une rosace stylisant une fleur d'aubépine (arbrisseau auprès duquel la Vierge est apparue)
  • les sept claveaux surmontant la chaire de vérité appellent sur le prédicateur les sept dons du Saint-Esprit
  • les sept rainures - sources de vie coulant sous le vitrail de la Vierge - figurent les sacrements
  • Les quinze pierres surmontant les baies du clocher de la pénitencerie sont un écho aux mystères du Rosaire cités lors du chapelet quotidien
  • Les dix-sept claveaux de l'arcade d'entrée rappellent que c'est un que la Vierge a demandé une chapelle
  • Les vingt-et-un triangles surmontant la fenêtre mariale commémorent le jour de décembre où la Vierge s'est manifestée comme « Vierge immaculée ».

Cette symbolique des nombres, omniprésente dans les éléments architecturaux, s'allie à une parfaite maîtrise technique. Ainsi l'entrée est asymétrique : à gauche, cinq piliers surmontés de cinq arcs qui se fondent progressivement en un seul évoquent les voix des cinq enfants qui s'unissaient quand apparaissait la Vierge. Mais cette entrée asymétrique est également ainsi conçue pour faciliter une sortie plus rapide des pèlerins les jours de grande affluence. L'architecte a dessiné chaque élément pierre par pierre, réalisant des centaines de plans, des milliers de dessins et de gabarits en zinc à l'usage des tailleurs de pierre.

Si le bâtiment est riche en symboles religieux, il est aujourd'hui mal adapté aux célébrations selon le concile Vatican II. Mais il favorise l'adoration qui y est possible chaque jour, car les murs épais du bâtiment, évoquant la force de la mère du Christ, isolent du bruit et du monde extérieur, et favorisent le recueillement.

Dernièrement, de gros travaux ont été réalisés dans cette chapelle[7].

Le jardin des apparitions modifier

À gauche de l'entrée, se trouve « l'enclos de la Vierge à l'Aubépine »[N 3]. Ce lieu est un espace de recueillement dallé, et ombragé par quelques grands arbres. Cet espace est délimité sur deux côtés par un auvent en voiles de béton (également réalisé par de R. Bastin)[6].

Un réaménagement du jardin est en cours de réflexion (en 2020)[7].

L'église supérieure modifier

Construite de 1964 à 1968, l'église est consacrée à « Marie Mère de Dieu » en 1968. Il s'agit d'un grand bâtiment en béton construit sur la colline selon les plans de l'architecte Roger Bastin et G. Van Oost (son collaborateur). Ce bâtiment permet d'accueillir jusqu'à 5 000 pèlerins. L'ensemble est couvert d'une importante structure en béton étagée, suivant la pente du terrain[6],[3].

Ce bâtiment est construit au-dessus de « la grande crypte » qui supporte cette église. Au début des années 2000, la restauration des bétons, victimes d'un défaut ou d'une maladie inconnue à l'époque, a coûté un million d'euros au sanctuaire.

L'église est décorée d'un chemin de croix en céramique réalisé par Max Van der Linden[6],[N 4].

La crypte modifier

La crypte Saint-Jean, aussi appelée « église du Rosaire », peut contenir 700 personnes[3]. Elle est située sous l'église supérieure. La crypte accueille chaque jour des pèlerins de passage, ainsi que des célébrations en hiver et la « récitation du chapelet »[7].

Dans la crypte se trouve une relique de saint Jean-Paul II (venu en visite à Beauraing en ). Cette relique est placée dans un tabernacle de la chapelle votive[7].

En 2020, la découverte de fissures et de fuites dans le béton oblige à fermer temporairement la crypte, afin de sécuriser le site en attendant de réaliser les travaux nécessaires. Des étançons sont mêmes posés pour éviter que l’autel de 12 tonnes, placé sur le podium juste au-dessus de la crypte, ne vienne à tomber[7].

Le musée modifier

Un musée a été constitué pour permettre « la sauvegarde des souvenirs des apparitions ». Celui-ci a ouvert ses portes le dans les locaux de l'actuelle Salle de l'Amitié. Il a ensuite été transféré en face de l'église. Aujourd'hui, le musée jouxte le magasin Pro Maria, rue de l'Aubépine.

Ce musée contient plus de 800 reproductions de statues de la « Vierge de Beauraing » provenant de tous les pays[3].

Les hébergements modifier

 
Statue de la Vierge au cœur d'Or dans le jardin.

« L'Hospitalité » et « l'Accueil » du sanctuaire sont installés dans l'ancien bâtiment de l'Institut des sœurs de la doctrine chrétienne. Ces bâtiments ont été aménagés (et récemment rénovés) pour accueillir durant 3 jours des groupes de malades et accompagnants venant de Belgique, Hollande, France. Ce sont plus de 30 « triduums » qui sont organisés chaque année pour ces pèlerins[3].

Divers bâtiments et dépendances du château des Ducs d'Ossuna (comme les chapelles de la tour Charles-Quint et de la tour de Hainaut), ont été aménagés pour accueillir et héberger des pèlerins. Ces différents lieux, ayant chacun leur vocation propre, sont dénommés « maisons de l'Épi », Jéricho ou Bethléem[3].

Une réplique de la statue d'Aurélien Pierroux se dresse dans le parc du château sur le socle anciennement occupé par la comtesse Françoise de Beaufort-Spontin, duchesse d'Osuna.

Le carillon modifier

Un carillon a été placé au sommet de la tour de Hainaut. Construit grâce à la générosité et à la compétence de l'abbé Molitor, vingt-neuf cloches fondues par la fonderie Michiels de Tournai sont bénies en 1953 par Mgr Martin, archevêque de Rouen et Mgr André-Marie Charue, évêque de Namur. Les cinq plus grosses cloches ont pour parrain et marraines les cinq voyants.

Cet instrument possède un clavier et un pédalier, en plus d'un mécanisme automatique. Après quelques années, le carillon s'est tu. À l'occasion du 50e anniversaire des apparitions, il a été décidé par l'AG de l'ASBL Pro Maria (le ) de moderniser et électrifier le carillon. Les « Ets Demlenne et fils » ont été chargés des travaux, avec une demande de mise en fonction pour le . Depuis cette date, vingt chants automatiques sont possibles sur le carillon[14].

Activités et événements modifier

Événements modifier

Jusqu’en 2007, le sanctuaire a été le lieu de sessions du Renouveau charismatique[1].

Dans le cadre des activités du sanctuaire, l'association le « Castel-Sainte-Marie » organise des retraites pour adultes et pour des groupes de jeunes ainsi des rencontres diverses. Des retraites de 3 jours sont régulièrement organisées (plus de 30 « triduums » par an), ou des groupes de malades et accompagnants venant de Belgique et de l'étranger, se retrouvent pour prier et faire une retraite dans le sanctuaire, bénéficiant des hébergements du site[3],[1].

Tout au long de l’année, en plus des randonneurs qui suivent les 19 routes de pèlerinages[N 2] menant au sanctuaire, Beauraing accueille les « sessions famille » de la communauté de l'Emmanuel[1]. Plus spécifiquement, des pèlerinages pédestres rejoignent Beauraing tous les 1er samedis (jour de récollection) et les 2e et 3e dimanches de chaque mois.

Le calendrier est parsemé de « grandes dates » faisant l'objet de célébrations particulières[10],[1],[3] :

  • le 15 août : avec l'hommage des enfants Marie (fête de l'Immaculée Conception)
  • les 21 et 22 août avec la veillée et le pèlerinage international des fêtes du Cœur immaculé de Marie)
  • 1er dimanche d'octobre : le rassemblement diocésain
  • , le jour anniversaire de la première apparition

En , les responsables du sanctuaire organisent une « bénédiction des téléphones et tablettes », lors d'une cérémonie religieuse, dans le cadre d'une journée consacrée à la place des médias dans l’Église[15].

En 2018, une pièce de théâtre relatant les apparitions de Beauraing est montée dans le sanctuaire. Au dire des organisateurs, la pièce « connaît un succès » et elle est rééditée les deux années suivantes. Une douzaine de représentations ont été données. Les responsables du lieu indiquent que « la pièce est fidèle au contexte de l’époque, dans lequel plonge littéralement le spectateur dès le tout début grâce aux costumes »[16].

Au cours de la dernière décennie, le site connaît une forte baisse de sa fréquentation, ainsi, si les responsables attendaient encore 2 000 participants pour le grand pèlerinage annuel en 2019, la fréquentation du site sur l'année est passée de 150 000 pèlerins en 2006 à 85 000 en 2018[17].

La pandémie de Covid-19 en 2020, et les règles de restriction sanitaire ont amené les responsables du sanctuaire à réorganiser leurs activités en déployant de nouveaux services sur le net, même si des pèlerins continuent de se rendre sur le sanctuaire pour y prier[2].

Dans la nuit du 19 et , le sanctuaire, tout comme la ville de Beauraing, est frappé par une mini-tornade, causant de nombreux dégâts matériels. La statue de la Vierge est miraculeusement intacte bien que l'aubépine soit endommagé[18].

Publications modifier

Une revue bimestrielle fait l'écho des activités du sanctuaire, il s'agit de La Voix de Beauraing[3]. Cette revue paraît depuis 1933 et a vu le jour sous le nom de l'Officiel de Beauraing, titre qui parut trop pompeux pour les autorités ecclésiastiques de l'époque.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Une source indique la date de 1945 (au lieu de 1946) pour l'achat du château. Voir Le Patrimoine monumental de la Belgique, p. 124.
  2. a et b L'article d'Alteia de 2013 indique un projet de vingt-cinq chemins de pèlerinage, celui de la Croix, en 2020 en indique 19.
  3. a et b Il s'agit du lieu des apparitions.
  4. Un article de presse (journal Avenir) indique que ce chemin de croix serait plutôt installé dans la crypte. Les sources ne sont pas très claires.

Références modifier

  1. a b c d et e Raphaëlle d’Yvoire, « Beauraing, cœur spirituel de la Belgique, fête les 80 ans des apparitions », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b et c Adélaïde Patrignani, « À Beauraing, traverser l’épreuve de la pandémie guidé par la Vierge au Cœur d’or », Vatican News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b c d e f g h i j k l m et n « Sanctuaires de Beauraing (Notre-Dame de Beauraing) », Egliseinfo.be (consulté le ).
  4. Yves Chiron, Enquête sur les apparitions de la Vierge, Perrin, , 427 p. (ISBN 978-2-262-02832-9), p. 257-262.
  5. Philippe MARQUE, « À Beauraing, Gilberte a vu 33 fois la Vierge ! », Le républicain Lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a b c d e f g et h Le Patrimoine monumental de la Belgique : Province de Namur, arrondissement de Dinant, Belgique, vol. I, Éditions Mardaga, , 1413 p. (ISBN 9782870096369, lire en ligne), p. 123.
  7. a b c d e et f « Sanctuaires de Beauraing: le béton sous le podium menace de s’effondrer », L'Avenir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. J. Gilon et J. Rochette, Beauraing, la vierge au cœur d'or, 75e anniversaire des apparitions, Bruyères-le-Châtel, .
  9. « Les 80 ans des apparitions de la Vierge à Beauraing », Alteia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. a et b « Belgique : l'église de Beauraing élevée au rang de basilique », Zénit,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « L'église des Sanctuaires à Beauraing a été élevée au rang de basilique », RTL Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Belgique : décès de Gilberte Degeimbre, voyante de Beauraing », Zénit,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Le dernier témoin des apparitions de Beauraing est décédé », La Libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. Hebdo 2000, .
  15. « Belgique : des téléphones portables et des tablettes bénis à Beauraing », France 3,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Tous les évènements pour Sanctuaire de Beauraing: pièce de théâtre «Les apparitions de Marie à Beauraing» », sur evechedeliege.be, (consulté le ).
  17. B. Brone, « Beauraing : le culte de la Vierge Marie en perte de vitesse », RTBF,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. Anne-Françoise de Beaudrap, « Tornade à Beauraing: la Vierge a résisté mais les dégâts sont importants », sur cathobel.be, (consulté le ).

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier

  • Eric Hennaut et Liliane Liesens, Henry Lacoste : architecte 1885-1968 - un imaginaire art déco, Bruxelle, Archives d'architecture moderne, , 63 p. (ISBN 9782871431398).
  • H. Massart, Beauraing : visite guidée du sanctuaire, Beauraing, .
  • A. Lanotte, Les églises de Roger Bastin, vol. 11, , p. 458-465.
  • F. Toussain et C.J. Joset, Beauraing, les apparitions : Le livre du cinquantenaire (1932-1982), Bruges, .