Sallaumines

commune française du département du Pas-de-Calais

Sallaumines
Sallaumines
La mairie.
Logo de la ville de Sallaumines
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Lens
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Lens-Liévin
Maire
Mandat
Christian Pedowski
2020-2026
Code postal 62430
Code commune 62771
Démographie
Gentilé Sallauminois
Population
municipale
9 650 hab. (2021 en diminution de 3,6 % par rapport à 2015)
Densité 2 526 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 13″ nord, 2° 51′ 47″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 54 m
Superficie 3,82 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Lens - Liévin
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Avion
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sallaumines
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Sallaumines
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Sallaumines
Liens
Site web ville-sallaumines.fr

Sallaumines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.

La commune a été de la fin du XIXe siècle jusqu'à la fin des années 1980 un grand centre minier, puisque la Compagnie des mines de Courrières y a ouvert ses fosses nos 4 - 11, 5 - 12 et 13 - 18. Une avaleresse no 5 a même été tentée sans succès.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 3,82 km2 ; son altitude varie de 27 à 54 mètres[1].

Hydrographie modifier

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par le canal de Lens, d'une longueur de 9,41 km, qui prend sa source dans la commune de Lens et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Courrières[3].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 16 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Sallaumines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[13] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (92,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (89,3 %), prairies (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), terres arables (2,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Salleia en 972, Salau en 1070, Saleu en 1310, Sallaut en 1518[19], Sallau en 1793, Salan en 1801, Sallau en 1897[1], Sallaumines en 1902 (ann. du P.-de-C.)[19].

L'ascendance minière transparait dans la toponymie communale.

Histoire modifier

 
Le monument aux morts de la catastrophe de Courrières, après l'attaque de la ville par l'armée allemande en 1914.

Sallau était un petit village agricole de l'Artois, sur les bords de la Souchez, avant la découverte du charbon, qui a provoqué une industrialisation et une poussée démographique subites.

Le 22 septembre 1616, sont données au château de Terbureren, des lettres de chevalerie pour Charles de Coupigny, seigneur de Sallau, et Loccon, qui a servi depuis sa jeunesse à ses frais et dépens dans les dernières guerres de France, encore en service en qualité de lieutenant. Il est fils de feu Jean de Coupigny, seigneur du lieu, lieutenant-gouverneur des ville et château de Béthune, et de Jacqueline de Héricourt. Plusieurs de ses ancêtres ont été honorés du titre de chevalier[20].[pertinence contestée]

L'histoire de la région reste marquée par la catastrophe minière dite Catastrophe de Courrières qui fit 1 099 morts le sur les territoires de Billy-Montigny, Méricourt et Sallaumines, puis par la Première Guerre mondiale qui a ravagé une grande partie de la région (classée zone rouge lors de la reconstruction).

Exploitation minière modifier

La ville de Sallaumines se situe entièrement sur la concession des mines de Courrières. Cette compagnie y a exploité trois fosses, Fosse 4, Fosse 5 et Fosse 13.

Les travaux du puits no 4 ont commencé en à Sallaumines. La fosse est terminée à la fin de 1867. Le diamètre du puits est de quatre mètres. La houille contient 34 à 40 % de matières volatiles. Le puits no 11 est ajouté à partir de 1898, et est fonctionnel en 1901. La fosse est touchée en 1906 par la Catastrophe de Courrières, dont le souvenir est encore marqué aujourd'hui, notamment par plusieurs odonymes dans les communes concernées (cf. Dix-Mars  ).

Une seconde catastrophe se produit le lundi , une explosion a lieu dans le puits 11. Les installations du jour sont endommagées à cause de l'effet de souffle, la cage est coincée dans le chevalement. Cette catastrophe provoque la mort de seize personnes, et en blesse grièvement 33.

Après que l'exploitation du gisement a été concentrée sur la fosse n°3/15 en 1954, la fosse cesse son activité, le puits no 11, profond de 531 mètres, est remblayé et sa machine d'extraction installée au puits no 24 à Estevelles. Les chevalements ont été abattus en 1962, date à laquelle le puits n°4 est remblayé. Le carreau a ensuite servi de parc à bois central pour le Groupe d'Hénin-Liétard jusqu'à l'arrêt du dernier siège du Groupe, en 1990/91, date à laquelle les derniers bâtiments de la fosse sont détruits. Une voie rapide a été aménagée et coupe la fosse en deux parties. En 2011, l'ancien carreau de mine est réhabilité avec la construction de nouveaux logements.

Un premier puits, dit avaleresse no 5, est tout d'abord creusé sur le site, à Sallaumines, mais il est abandonné à la profondeur de 24 mètres. Un second puits, dit fosse no 5, a été ouvert à cinquante mètres du premier, à l'aide d'une tour en tôle que l'on a descendu jusqu'à 35 mètres du sol. On épuise jusqu'à 1 300 mètres cubes d'eau à l'heure, au moyen de trois pompes, dont deux de 55 centimètres et une d'un mètre de diamètre, marchant avec une course de trois mètres. Le diamètre du puits est de 4,50 mètres. Le siège est ouvert à partir du . Il porte le nom de Constant Mathieu, directeur de la Compagnie. Le puits no 12 est ajouté en 1905.

Les puits no 5 et 12, respectivement profonds de 676 et 823 mètres, ont été remblayés en . Les principales installations ont été démolies en 1990. Subsistent encore de nos jours, les bains douches et la lampisterie, occupés par les services techniques de la ville de Sallaumines, les magasins de stockage, la salle de paye et le logement de concierge sont encore visibles mais abandonnés et vandalisés. L'ancien site minier est en cours de réhabilitation est intégré à la Zone Industrielle de la Galance.

Immigration polonaise modifier

Sallaumines a accueilli, comme de nombreux autres communes du reste du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.

Seconde guerre mondiale modifier

C'est un enfant de Sallaumines qui fut un des leaders de la Résistance et de la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941, Julien Lhommet, évadé en 1940 de la prison de Cuincy (Nord)[21], avec Auguste Lecoeur, aussi épaulé par Nestor Calonne et Gustave Lecointe.

C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[22]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[23], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités modifier

La commune est membre du communauté d'agglomération de Lens-Liévin, créé en 2000.

Circonscriptions administratives modifier

La commune faisait partie de 1793 à 1904 du canton de Lens, année où il est scindé et elle intègrée au canton de Lens-Est[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Avion.

Circonscriptions électorales modifier

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires modifier

Élections municipales 2020 modifier

  • Maire sortant : Christian Pedowski (PCF)
  • 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 9 715 habitants)
  • 3 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Lens-Liévin)
Résultats des municipales de 2020 à Sallaumines
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % CM CC
Christian Pedowski[24] PCF 1 693 69,22 25 3
Éric Guisgand RN 557 22,77 3 0
Jean-Michel Humez[25] 196 8,01 1 0
Inscrits 6 624 100,00
Abstentions 4 092 61,78
Votants 2 532 38,22
Blancs et nuls 86 1,29
Exprimés 2 446 36,93

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[26],[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1912 mai 1925 Constant Delplanque[27] SFIO puis PCF Houilleur
mai 1925 mai 1935 Jacques Louart[28],[29] SFIO Ouvrier mineur, ancien adjoint
Député du Pas-de-Calais (2e circ. de Béthune) (1928 → 1936)
Conseiller d'arrondissement (1920 → 1928)
mai 1935 1939 Francis Jiolat[30] PCF Ouvrier mineur
Les données manquantes sont à compléter.
1944 octobre 1949 Francis Jiolat[30] PCF Ouvrier mineur
Conseiller général de Lens-Est (1945 → 1949)
Décédé en fonction
octobre 1949 mai 1953 Henri Fache[31] PCF  
mai 1953 1986 Jules Tell[32] PCF Conducteur de travaux, ancien résistant FTPF
Conseiller général de Lens-Est (1966 → 1988)
Démissionnaire
1986 mai 2010[33] Gilbert Rolos[34] PCF Instituteur et directeur d'école, maire honoraire
Conseiller régional (1999 → 2010)
Vice-président de la CA de Lens-Liévin[Quand ?]
Démissionnaire
mai 2010 En cours
(au 5 avril 2022)
Christian Pedowski PCF Formateur dans l’enseignement professionnel
Vice-président de la CA de Lens-Liévin
Réélu pour le mandat 2014-2020[35],[36],[37],[38]
Réélu pour le mandat 2020-2026[39],[40]

Jumelages modifier

La commune est jumelée avec :

 
Jumelages et partenariats de Sallaumines. 
Jumelages et partenariats de Sallaumines. 
VillePaysPériode
 Lugau/Erzgeb.[41] Allemagnedepuis
 Tchystiakove[41] Ukrainedepuis
 Trbovlje[41] Slovéniedepuis
 Wodzisław Śląski[41] Polognedepuis

Équipements et services publics modifier

Justice, sécurité, secours et défense modifier

Sécurité modifier

Une zone de sécurité prioritaire a été classée le à Lens-Sallaumines et dans le quartier la Grande Résidence, posant la question de la délinquance, de l'économie souterraine et de la hausse des cambriolages [42], réclamée par les syndicats de police.

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[43],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 9 650 habitants[Note 4], en diminution de 3,6 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
125132148183191182186173190
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1893434955407651 3391 6502 0572 767
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 4974 9948 2153 56514 04914 74912 48813 10214 541
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
15 33514 76812 97112 08111 03610 67710 4139 6499 799
2021 - - - - - - - -
9 650--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 620 hommes pour 5 034 femmes, soit un taux de 52,14 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,5 
4,5 
75-89 ans
9,1 
15,7 
60-74 ans
16,9 
17,6 
45-59 ans
17,6 
19,8 
30-44 ans
17,3 
18,9 
15-29 ans
17,9 
23,4 
0-14 ans
19,7 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Cultes modifier

Les catholiques de Sallaumines dépendent de la paroisse Bienheureux Marcel-Callo-en-Mines du doyenné de Lens-Liévin du diocèse d'Arras[47] qui regroupe également les clochers de Saint-Vaast de Loison-sous-Lens, Saint-Martin de Méricourt, Sainte-Barbe de Méricourt, et Saint-Amand de Noyelles-sous-Lens.

Économie modifier

Statistiques de l'emploi modifier

Les statistiques de l'INSEE montrent un emploi toujours fortement ouvrier et une activité économique orientée vers l'automobile.

Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2011 Nombre %

Ensemble
Agriculteurs exploitants
Artisans, commerçants, chefs entreprise
Cadres et professions intellectuelles supérieures
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers

2 117
0
112
170
501
546
788

100,0
0,0
5,3
8,0
23,7
25,8
37,2

Source : Insee, RP2011 exploitation complémentaire lieu de travail

Établissements actifs par secteur d'activité au Total % 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus

Ensemble
Agriculture, sylviculture et pêche
Industrie
Construction
Commerce, transports, services divers
dont commerce et réparation automobile
Administration publique, enseignement, santé, action sociale

356
2
18
33
246
117
57

100,0
0,6
5,1
9,3
69,1
32,9
16,0

240
2
9
18
178
81
33

91
0
7
12
59
32
13

13
0
0
2
3
2
8

5
0
1
0
4
2
0

7
0
1
1
2
0
3

Source : Insee, CLAP, 2013

Postes salariés par secteur d'activité au Total % 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 à 99 salariés 100 salariés ou plus

Ensemble
Agriculture, sylviculture et pêche
Industrie
Construction
Commerce, transports, services divers
dont commerce et réparation automobile
Administration publique, enseignement, santé, action sociale

1 748
0
377
218
637
182
516

100,0
0
21,6
12,5
36,4
10,4
29,5

302
0
36
29
183
110
54

175
0
0
34
32
22
13

127
0
21
0
106
50
0

139
0
0
0
0
0
139

1005
0
320
155
316
0
214

Source : Insee, CLAP, 2013

Entreprise connue modifier

Sallaumines est le siège et le principal établissement de la Société Durisotti qui fut fondée le à Sallaumines par deux frères, Bruno et Louis Durisotti après leur apprentissage dans la carrosserie paternelle à Amiens. Après s'être spécialisée dans la réparation des autocars, l'entreprise se tourne à partir de 1968 vers la transformation et à l'aménagement des véhicules utilitaires légers des grands constructeurs automobiles. À la même époque, les mines commencent à fermer, le textile accentue son déclin et le parc des autocars consacrés notamment au transport des ouvriers vers les mines ou les grandes usines diminue fortement. Pour sa reconversion, Durisotti achète l'ancien carreau de la fosse 13, soit 10 hectares de friche industrielle. Six mois plus tard, un premier bâtiment de 3 000 m2 est construit et Durisotti commence, avec l'accord du constructeur, l'allongement en empattement et en porte à faux du fourgon J7 Peugeot qui rencontre un grand succès et lance définitivement Durisotti sur le marché de la transformation des véhicules utilitaires légers.

En trente ans, la friche minière est devenue le plus important site industriel français pour la transformation de véhicules utilitaires légers, avec 28 000 m2 de bâtiments sur 13 hectares et 410 salariés.

L'entreprise Durisotti poursuit son activité à ce jour et, bien qu'ayant fondé des succursales ailleurs, reste le premier employeur de la commune.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine mondial modifier

Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 56 de Sallaumines est constitué de la cité pavillonnaire Deblock et de maisons d'ingénieurs dans cette même cité, construites pour la fosse nos 5 - 12 des mines de Courrières[48],[49].

Autres lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

d'azur au terril de sable, au puits de mine de gueules, ajouré d'argent, senestré d’une cheminée d'usine du même, le tout brochant sur le terril, surmonté d'une colombe essorante d'argent tenant en son bec un rameau du même.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Lens (E3010750) » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  7. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  33. Maxime Pruvost, « Gilbert Rolos va transmettre l'écharpe majorale après 24 ans : Gilbert Rolos a pour la dernière fois animé la cérémonie en tant que maire même s'il sera encore au conseil muncipa », L'Avenir de l'Artois,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Tout en restant membre du conseil municipal, j'ai décidé de remettre à celui-ci mon mandat de maire. Comme dans une course de relais, je passerai le témoin à un autre membre de l'équipe, et il n'est pas impossible qu'il y ait un léger changement au sein du bureau municipal. Il appartiendra au conseil municipal d'élire une nouvelle équipe. » L'homme sait de quoi il parle : il a lui-même succédé à Jules Tell dans de telles circonstances : « Rien de nouveau sous le soleil sallauminois (...) C'est l'occasion pour moi de me remémorer ce que me répondait Jules Tell quand je lui faisais remarquer qu'il était prématuré qu'il s'en aille, je cite "profite du fait que je suis encore lucide très lucide pour passer intelligemment le relais, contrairement à d'autres élus qui s'accrochent à leur poste jusqu'à ce que la sénilité ou leur décès les en privent ».
  34. Yves Portelli, « De Lens à Sallaumines, Gilbert Rolos tire sa révérence publique et mesure le long chemin parcouru : résident en exercice de Mission Bassin minier, ancien maire de Sallaumines, ex-président du groupe communiste à la Communauté d’agglomération, longtemps conseiller régional, instituteur à la retraite... Gilbert Rolos a décidé de quitter la scène publique, définitivement. « Il y a un temps pour tout » dit-il... notamment pour raconter quelques belles histoires », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Pauline Drouet, « Bilan de Christian Pedowski, maire de Sallaumines: « Accompagner les habitants de la naissance jusqu’au quatrième âge » : Date symbolique s’il en est, le 1er mai 2010, Christian Pedowski s’asseyait dans le fauteuil de maire occupé par Gilbert Rolos, édile 24 ans durant. À quelques mois des municipales, nous faisons le bilan de ce mandat, dans la droite ligne d’un héritage de gauche », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. H. N., « Sallaumines: Christian Pedowski officiellement installé dans le fauteuil de maire : Une affaire rondement menée. Samedi après-midi, Christian Pedowski a été élu maire au terme du premier conseil municipal de la mandature. Au soir du premier tour, sa liste « Ensemble pour Sallaumines » avait obtenu 62,76 % des suffrages (soit 24 sièges), loin devant celle de Joël Bernard (Front national, 31,79 %, 5 élus), et de Vanessa Kebbas (qui représentait Europe-Ecologie Les Verts, 5,44 %) », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Liste des communes et des maires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  38. Yves Portelli, « À Sallaumines, pour Christian Pedowski: « Penser la ville de demain, une priorité immédiate » : Comment faire quand « sa » ville dispose de moins de ressources que la plupart des villes de sa strate de population ? C’est l’équation que doit résoudre en permanence Christian Pedowski. Il assume le pari du fond d’art contemporain à sa disposition et confirme sa volonté d’être à l’écoute. Explications », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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