Saison 21 de New York, unité spéciale

saison de série télévisée

Saison 21 de New York, unité spéciale
Description de l'image New York, unité spéciale.jpg.

Série New York, unité spéciale
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Chaîne d'origine NBC
Diff. originale
Nb. d'épisodes 20

Chronologie

Cet article, présente la vingt et unième saison de New York, unité spéciale, ou La Loi et l'Ordre : Crimes sexuels au Québec, (Law and Order: Special Victims Unit) qui est une série télévisée américaine.

Distribution modifier

Acteurs principaux modifier

Acteurs récurrents modifier

Membres de l'Unité spéciale modifier

Bureau des Affaires Internes modifier

Avocats de la défense modifier

  • Jenna Stern : avocate de la défense Elana Barth (épisodes 1, 11 et 20)
  • Michael Kostroff : avocat de la défense Evan Braun (épisode 2)
  • Marisa Brau-Reyes : avocate de la défense Edwina Myerson (épisodes 2 et 5)
  • Joseph Lyle Taylor : avocat de la défense Mickey D'Angelo (épisode 3)
  • Kathleen Chloe : avocate de la défense Julie Kang (épisode 3)
  • Peter Hermann : avocat de la défense Trevor Langan (épisode 4)
  • Ben Davis : avocat de la défense Paul Davies (épisodes 5, 10 et 20)
  • Erin Anderson : avocate de la défense April Andrews (épisodes 5, 14 et 19)
  • Jeremy Russial : avocat de la défense Robert Kluger (épisodes 5, 13 et 19)
  • Paige Barr : avocate de la défense Lisa Turner (épisodes 5 et 15)
  • Lou Martini, Jr : avocat de la défense Ron Freddo (épisodes 6 et 16)
  • Wentworth Miller : avocat de la défense Isaiah Holmes (épisode 6)
  • Jasmin Walker : avocate de la défense Marame Toussaint (épisode 13)
  • Delaney Williams : avocat de la défense John Buchanan (épisode 14)
  • Paige Barr : avocate de la défense Lisa Turner (épisode 15)
  • Mouzam Makkar : avocate de la défense Dara Miglani (épisodes 11 et 15)
  • Jeffrey Schecter : avocat de la défense Art Blumfeld (épisodes 7 et 15)
  • Michael Tow : avocat de la défense Josh Wang (épisodes 7 et 15)
  • Jackson Mercado : avocat de la défense Efrain Hernandez (épisode 19)

Juges modifier

NYPD modifier

Infirmiers modifier

Psychologue modifier

  • Bill Irwin : docteur Peter Lindstrom (épisode 12)

Entourage de l'Unité spéciale modifier

  • Ryan Buggle : Noah Porter-Benson (épisodes 3, 4, 5, 10, 11 et 16)
  • Michael Weston : Simon Marsden, demi-frère de Benson (épisode 6)

Production modifier

En mars 2019, la série est renouvelée pour une vingt et unième saison ce qui fait d'elle la série la plus longue en prime-time[1].

La saison comporte 20 épisodes, elle est diffusée du au sur NBC.

Initialement composée de vingt-quatre épisodes, la saison est finalement réduite à vingt épisodes en raison de la pandémie de Covid-19[2].

En France, la série est diffusée du 25 août 2020 au 5 janvier 2022, sur TF1 à intervalle irrégulier.

Tamara Tunie et Raul Esparza sont apparus dans plusieurs épisodes de cette saison.

Dominick Carisi Jr, devient le nouveau substitut du procureur; il est remplacé à l'unité spéciale par Jamie Gray Hyder qui interprète l'officier Katriana Azar Tamin à partir du troisième épisode.

Liste des épisodes modifier

Épisode 1 : #Balance ton prod modifier

Titre original
I'm Going To Make You a Star (trad. litt. : « Je vais faire de toi une star »)
Numéro de production
459 (21-01)
Code de production
2101
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Audiences
Invités
Résumé détaillé
Au moment où l'unité spéciale fête la promotion de l'ancien inspecteur Carisi, devenu substitut du procureur, une jeune actrice vénézuélienne en herbe, Pilar Reyes, passe une audition dans le bureau d'un célèbre président d'une plateforme de streaming, Sir Tobias Moore. Le jour suivant, elle se rend à l'unité spéciale et l'accuse d'agression sexuelle. Puissant et fortuné, le suspect bénéficie des meilleurs avocats, de contacts à la mairie de New York ainsi que le soutien discret de la boss de Carisi, la cheffe du bureau du procureur. De plus, ses précédentes victimes refusent de le dénoncer car elles ont peur de lui et car qu'elles ont signé une clause de confidentialité pour éviter d'avoir des ennuis judiciaires. Intouchable, avec son ancienne assistante qui collabore avec eux pour éviter la prison car elle a éliminé des preuves du viol de Pilar, le lieutenant Benson et son équipe décident donc de lui tendre un piège en engageant une flic des mœurs, Katrina Tamin, pour qu'elle se fasse passer pour une débutante dans le monde du cinéma à ses côtés dans une chambre d'hôtel. Agressif, Moore l'étrangle tout en ignorant sa réelle identité et l'unité spéciale intervient à temps pour la sauver et arrêter Moore. Face aux caméras de surveillance, menotté, Moore signale aux médias qu'il est innocent et que Benson lui a tendu un piège pour l'incriminer. Pour avoir encouragé ce traquenard, le chef-adjoint de l'unité Dodds est relégué aux trafics et à la sécurité routière par sa haute hiérarchie. Émue par son départ, Benson apprend qu'elle est désormais capitaine car il a réussi à convaincre leurs supérieurs qu'elle était la seule à pouvoir le remplacer.

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Épisode 2 : Une course chère payée modifier

Titre original
The Darkest Journey Home (trad. litt. : « Le plus sombre des chemins de retour »)
Numéro de production
460 (21-02)
Code de production
2102
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Audiences
Invités

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Épisode 3 : Faux témoignage modifier

Titre original
Down Low in Hell's Kitchen (trad. litt. : « À terre à Hell's Kitchen »)
Numéro de production
461 (21-03)
Code de production
2103
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Monet Hurst-Mendoza (en) et Brendan Feeney
Audiences
Invités

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Épisode 4 : Nul ne peut ignorer la loi modifier

Titre original
The Burden of Our Choices (trad. litt. : « Le fardeau de nos choix »)
Numéro de production
462 (21-04)
Code de production
2104
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Julie Martin et Micharne Cloughley
Audiences
Invités
Résumé détaillé
À la suite de l'arrestation du producteur et prédateur sexuel Tobias Moore, dans laquelle elle a joué le rôle d'une fausse actrice naïve qui tombe dans ses griffes pour mieux prouver sa culpabilité, l'officier Katriona Tamin est engagée dans l'unité spéciale. Alors que Rollins baptise son nouveau-né avec ses collègues et leurs proches, une adolescente de 13 ans issue d'une famille chrétienne fondamentaliste, Evangeline Miller, s'enfuit de l'Ohio pour rejoindre New York. Aperçue en train de faire la manche dans la rue par Tamin, après un malaise, elle est aussitôt amenée à l'hôpital où Benson apprend qu'elle a subi un viol et qu'elle est enceinte de quelques semaines. La jeune fille lui fait comprendre qu'elle est venue à New York pour avorter car elle ne peut pas le faire dans l'Ohio. Pourtant, ses parents et leur prêtre, également avocat, débarquent à l'unité spéciale et réclament Evangeline afin de la ramener dans leur État. Ils veulent également l'empêcher de mettre un terme à sa grossesse. Lors de l'audience aux affaires familiales pour savoir si Evangeline peut s'émanciper de sa famille, celle-ci refuse de la rejoindre et accuse son beau-père, James, de l'avoir violée et mise enceinte. Ses proches refusent de la croire y compris sa propre mère qui protège son époux. Dès lors, alors que ce dernier refuse de donner son ADN, une lutte juridique s'engage entre Carisi, qui défend le droit de l'adolescente à disposer librement de son corps et de son enfant issu d'un inceste, et un substitut anti-avortement de l'Ohio ainsi que la mère d'Evangeline, qui veulent l'empêcher d'avorter car ils pensent qu'elle va commettre un meurtre aux yeux de Dieu...

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Épisode 5 : L'Horloge tourne modifier

Titre original
At Midnight in Manhattan (trad. litt. : « A minuit dans Manhattan »)
Numéro de production
463 (21-05)
Code de production
2105
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Kathy Dobie et Micharne Cloughley
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Un vendredi soir, avant minuit, alors qu'ils sont sur le point de partir en week-end, les enquêteurs de l'unité spéciale sont appelés d'urgence sur plusieurs scènes de crime. Durant deux jours, de vendredi minuit au dimanche soir, trois affaires d'agressions sexuelles s'enchaînent et se suivent.

D'abord, une mère de famille, Joelle Fuller, est tabassée et violée par son ex-conjoint sous les yeux de son fils qui appelle aussitôt la police. Aussitôt retrouvé par Fin, il est aussitôt mis en cellule et nie les faits tandis que Joelle veut éviter de faire un kit de viol pour l’incriminer. Influencée par sa sœur policière, bien qu'elle a failli cette fois-ci décéder sous les coups de son ex, Joelle refuse de porter plainte contre lui malgré la sollicitation de Benson pour qu'elle le fasse...

Pendant ce temps, une prostituée sans-abri transgenre, Lakira Beca, est également battue et violée dans une voiture de luxe par un homme qui s'avère à la fois dégoûté et excité par elle et ses collègues. Amie de Lakira, Tamin est déterminée à retrouver le coupable qui fréquente ce lieu de prostitution et ce dernier s'avère être un avocat réputé, Paul Davies. Alors que d'autres collègues transgenres de Lakira avoue à la nouvelle recrue de l'unité spéciale qu'elles ont déjà eu affaire à lui, Davies lui exprime la haine qui le ronge pour les trans et, aidé par son avocate, les accuse de comploter contre lui pour usurper son argent...

Enfin, après avoir passé la soirée dans un bar ,une jeune fille, Chloe Cooper, est agressée sexuellement par un chauffeur d'Uber alors qu'il la ramenait chez elle. Un premier suspect de confession musulmane est aussitôt arrêté par Rollins et la victime l'identifie comme son agresseur. Cependant, sa tablette de travail démontre qu'il était sur une autre course et qu'il n'a jamais croisé sa route... Filmé par les caméras du bar, un autre homme, d'origine indienne, est retrouvé et inculpé pour agression sexuelle alors que les chaussures de Chloe, qu'elle avait perdues, sont dans sa voiture maquillée en Uber. En fait, alcoolisée le vendredi soir, Chloe a cru rentrer à son domicile avec le vrai chauffeur, qu'elle a sélectionné sur son portable, alors qu'il s'agissait du second qui cherchait une proie avec son faux Uber... En effet, ce dernier a voulu piéger une jeune fille pour la violer dans le but de son venger son père qui a perdu son travail de chauffeur de taxi depuis l'apparition des Uber...

Alors que Benson et ses hommes s'épuisent à pousser les victimes à témoigner contre leurs bourreaux et à résoudre les affaires avant le dimanche soir, le substitut Carisi stresse et panique parce qu'il doit plaider pour ces trois affaires dont deux d'entre elles s'avère compliquées parce que Joelle Fuller et Lakira ne veulent plus témoigner contre leurs agresseurs. D'autant plus qu'il entre en conflit avec Rollins qui lui reproche violemment de l'avoir abandonnée pour réaliser son rêve, devenir substitut du procureur...

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Épisode 6 : Témoin auriculaire modifier

Titre original
Murdered at a Bad Address (trad. litt. : « Assassiné à une mauvaise adresse »)
Numéro de production
464 (21-06)
Code de production
2106
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Denis Hamill
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Après ses cours, en rentrant chez elle où l'attend sa petite sœur, une jeune Hispanique, Lupe, est violée dans la cage d'escalier de son immeuble. Vigilant et futé, son agresseur a coupé l'électricité et les caméras de surveillance, ce qui pousse l'Unité spéciale à se focaliser sur le témoignage fragile de la victime. Traumatisée et hospitalisée, celle-ci raconte à la nouvelle recrue Tamin qu'elle n'a pas vu son visage parce qu'il l'a agressée par derrière et, pour la maîtriser, qu'il l'a étranglée avec les écouteurs de son portable. Cependant, comme elle s'est concentrée sur ses autres sens pour se souvenir partiellement de son assaillant, elle lui précise que l'odeur de ses mains était boisée et, surtout, qu'elle a été marquée par sa voix grave parce qu'il lui a tenu des propos à la fois obscènes et racistes. Dès lors, jugeant ses détails crédibles notamment le premier concernant la senteur de son corps, le capitaine Benson, ses coéquipiers et le substitut du procureur Carisi déduisent qu'il doit probablement être agent d'entretien et qu'il connait bien la famille de Lupe. En effet, elle explique à Tamin qu'il l'a menacée de s'en prendre à sa cadette pour abuser d'elle sexuellement à son tour quand leur mère s'absentera pour aller travailler. Rapidement, cette affaire s'accélère quand Rollins informe ses collègues que la police scientifique a décelé des empreintes intactes sur le casque audio de Lupe. En revanche, leurs investigations se compliquent car elles ont aussi été détectées sur une scène de crime datant de 2003, plus précisément le double homicide d'une femme mûre d'origine ibérique qu'il a tuée en l'étouffant après avoir molesté son adolescente. Or, leurs meurtres ont été expéditivement résolus quand l'un des deux tueurs, Ricardo, a trahi son complice à l'époque, Carlos, lors d'un interrogatoire avec un inspecteur, un certain Monte. Conséquemment, l'Unité spéciale est perturbée par le nouvel ADN qui n'appartient ni à l'un ni à l'autre, ce qui pousse les détectives à penser qu'ils ont agi avec un complice dans le passé. En questionnant Carlos qui purge la perpétuité en prison, celui-ci réitère son innocence à Carisi et Fin en leur certifiant qu'il n'a pas martyrisé les membres de sa propre famille, les Hernandez, tout en défendant son ami Ricardo. D'ailleurs, pris de remords quand il l'a livré, son copain lui a envoyé une lettre pour s'excuser auprès de lui en lui confiant que le policier Monte l'a influencé pour qu'il le balance dans le but de résoudre sans tarder la mort de ses proches. Perplexes face à cette probable erreur judiciaire, Carisi et Fin lui exigent un alibi pour prouver qu'il n'est pas responsable de leur disparition mais, étrangement, Carlos refuse de leur révéler son activité qui s'est déroulée lors leur massacre parallèlement. D'après lui, sûr de sa théorie, Ricardo a été manipulé par Monte pour boucler un criminel crédible à la va-vite. Quant à Ricardo, désormais libre après avoir obtenu une peine moins lourde que son acolyte, il est décédé du SIDA qu'il a attrapé derrière les barreaux où des prisonniers l'ont transformé en esclave sexuel au fil de son incarcération. Toutefois, l'une de ses connaissances guident pareillement Rollins et Tamin vers l'officier Monte qu'elle suspecte d'avoir bâclé son enquête parce qu'il est raciste et corrompu. Pour s'en rendre compte, Rollins et Carisi lui rendent visite à son domicile où, aujourd'hui à la retraite, Monte est surpris d'apprendre qu'ils sont certains qu'ils ont un dernier compère qui rôderait toujours dans les parages où Lupe a été attaquée. Pour les aider, il les guide vers d'autres viols non classés depuis 2003, dont l'auteur n'a jamais été identifié et appréhendé, qui se sont déroulés hors de sa juridiction quand il était en activé. En inspectant ces cas, Benson et ses hommes lèvent le voile sur au moins deux fillettes, de provenance étrangère comme Lupe ou les Hernandez, qui ont été assaillies de la même façon que Lupe, c'est-à-dire le cou noué par une cordelette et de dos pour qu'elles ne puissent pas le regarder dans ses yeux. Dans le dessein de dresser une liste de coupables idéaux, l'Unité spéciale récupèrent les fiches de plusieurs nettoyeurs qui travaillaient dans leur secteur avant de se déplacer dans les alentours où réside Lupe puis, déterminé à coincer le bon, Carisi les encourage à collaborer avec eux pour obtenir leur salive en vue de les écarter ou non de leurs recherches. Néanmoins, l'un d'entre eux, Tim Stanton, refuse de coopérer avec Fin et Carisi même s'il semble être désolé pour Lupe. Une fois parti de son poste, Fin isole en douce une vis qu'il a oubliée pour écarter ses traces. En définitive, elles matchent avec celles observées sur l'appareil de Lupe et aussi celles isolées sous les ongles des Hernandez. En d'autres mots, il est bien leur bourreau mais les inspecteurs ont besoin de preuves beaucoup plus solides contre lui. Même si toutes ses proies n'ont pas vu son apparence, un tapissage est organisé pour permettre à Lupe de reconnaître oralement son tortionnaire qui, comme attendu, n'est d'autre que Stanton. Dès lors, de son côté, depuis 20 ans, totalement irréprochable, Hernandez croupit en cellule à sa place. Malheureusement, en raison d'une absence de sperme de Stanton, les flics s'aperçoivent qu'il est beaucoup plus facile de le condamner pour ces infractions meurtrières que pour les viols de Lupe et de ces précédentes martyres car elles sont avant tout des témoins auriculaires et, bien sûr, l'avocat de sa défense risque de les malmener ou les discréditer lors de son audience devant la Cour. Prioritairement, dans l'intention de leur rendre justice coûte que coûte, Carisi souhaite blanchir Carlos Hernandez une fois pour toutes et s'associe avec le substitut Isaiah Holmes du Queens, arrondissement où il a été intercepté avec son camarade, pour faire reconnaître l'égarement de son procureur, Patrick Keane, qui a donné son accord à Monte pour le mettre sous les verrous après leur instruction expédiée précipitamment et sans conviction, souillée en 2003 par l'analyse non réalisée de l'ADN de Stanton que les Hernandez ont gardé sous leur peau. Une faute juridique impardonnable et honteuse que Carisi a du mal à réparer car, sévèrement touché par la démence, Keane n'est pas pressé de signer sa demande de libération et de révision de son dossier saboté par Monte et lui-même...

Pendant ce temps, en sortant du cours de danse de son fils, Benson et Noah sont accostés en ville par son demi-frère , Simon Marsden, qu'elle n'a plus revu depuis des années, plus précisément au moment où elle a appris qu'il était toxicomane et qu'il a eu des démêlés judiciaires avec sa compagne d'antan, Tracy. Désirant renouer avec des liens et faire connaissance avec son neveu dont il ignorait l'existence au même prix que la maternité de Benson, Simon lui fait part de son envie de dîner avec eux pour recoller les morceaux de leur famille chaotique. Convaincue qu'il est toujours drogué, il lui promet qu'il est enfin clean et, pour la convaincre qu'il s'est remis sur le bon chemin, que sa conjointe l'a plaqué pour un autre. Par pitié et sans doute par amour pour lui, d'abord hésitante parce qu'elle a peur que son fils soit confronté à un oncle troublé et instable psychologiquement, Benson l'autorise à réserver une table dans un restaurant pour eux trois. Malencontreusement, le jour venu, à la terrasse d'un café avec Noah, elle note qu'il est absent et, finalement, qu'il ne se présente pas du tout au rendez-vous comme prévu. Furieuse et agacée, se sentant bafouée par ses promesses non tenues, Benson lui laisse un message vocal sur sa messagerie pour lui déclarer qu'elle coupe les ponts avec lui définitivement sans se douter un instant du sort funeste de Simon...
Commentaires
Dernière apparition du demi-frère d'Olivia Benson, Simon Marsden, incarné par Michael Weston.

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Épisode 7 : Le Rêve ne se réalisera pas modifier

Titre original
Counselor, It's Chinatown (trad. litt. : « Maître, c’est Chinatown »)
Numéro de production
465 (21-07)
Code de production
2107
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Kathy Dobie et Lisa Takeuchi Cullen
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Avec la collaboration du sergent Joe Chin d'une brigade de lutte contre la traite des êtres humains, l'Unité spéciale s'épanche de près sur un réseau de salons de massage à Chinatown qu'elle soupçonne d'esclavage sexuel. En effet, ces spas embauchent des jeunes femmes d'origine asiatique et sans papiers, poussées à se prostituer à la fois pour enrichir leur directrice, Evelyn Lee, et rembourser leur dette contractée lors de leur venue illégale sur le sol américain auprès de leurs passeurs qui menacent de s'en prendre à leurs familles si elles ne leur versent pas la moitié de leur salaire. Grâce à un travail accompli sur plusieurs semaines, le capitaine Benson et son équipe ont la preuve que Lee envoie ses employées dans les différents établissements de bien-être de son quartier et qu'elles sont souvent entourées de leur garde du corps armé, Charlie, qui veille sur elles pour qu'elles ne s'échappent pas. Dès lors, l'opération "Chasse au dragon" est activée et, pour les prendre sur le vif, l'officier Fin se fait passer pour un client dans la boutique orchestrée par Lee, "Sweet Joy", et il convie l'une de ses filles pour avoir un rapport sexuel avec une masseuse. Tout compte fait, en se rendant compte qu'ils ne font pas fausse route, l'équipe de Benson organise une descente au même moment et arrête les clients, Lee et Charlie tandis que les prostituées sont prises en charge par une assistance en matière d'immigration, à la fois juridique et médicale, avant d'être accompagnées psychologiquement par des services sociaux. Cependant, aux yeux de Benson, ce démantèlement doit déboucher sur l'arrestation de ceux ou celles qui sont à la tête de ce vaste trafic d'esclaves et seule la circulation de l'argent peut permettre à l'escouade de les démasquer. Malheureusement, les auxiliaires de Lee sont peu coopératives car elles ont peur que leur entourage ne soit victime de représailles si elles leur font des révélations à propos du fonctionnement de cette chaine perverse. Toutefois, l'une des leurs, Lily, confie à Tamin que Lee s'accapare leur gros cachet pour son propre compte et qu'elle le divise pour en envoyer une partie au propriétaire des bordels, tous carrelés par des SARL. Quant à une autre de ses collègues, Mei Mei, elle jure à Rollins qu'elle n'offre pas son corps et, paradoxalement, lui proclame que son frère vit à San Francisco, qu'elle couve financièrement pour éviter que ses créanciers ne lui fassent du mal, et qu'elle lui camoufle son actuel métier. De son côté, dans une salle d'interrogatoire, Benson met la pression à Lee pour qu'elle avoue qu'elle est bien leur maquerelle comme le démontrent ses dizaine d'arrestations pour exploitation d'autrui. Froide, la criminelle lui rétorque qu'il n'y a jamais eu de poursuite judiciaire contre elle et, en plus de lui conférer que son business est légal et irréprochable, qu'elle prend soin de ses poulains. En somme, personne n'ose la dénoncer sauf son sbire Charlie qui, comme il pense qu'il sera renvoyé dans son pays à la suite de ses précédents démêlés avec la justice américaine comme l'interdiction de porter une arme à feu illicite, insinue à Fin et Carisi que Lee les espionne lors de leur relaxation suivie d'ébats avec les habitués de son commerce. Conséquemment, en fouillant son magasin, Chin et Fin mettent la main sur des caméras de surveillance dissimulées derrière des détecteurs de fumée et, en visionnant les bandes, constatent qu'elles ont enregistré les paiements, les parties de jambes en l'air consenties par la force de Lee et, surtout, la plupart du temps, des viols notamment celui de Mei Mei par un Américain dont elle ne connait pas le prénom. Désormais, Lee est non seulement la cible d'une enquête portée sur sa maison close, "Sweet Joy", qui est donc le plus gros poisson de tous situés à Chinatown mais également pour complicité d'agression sexuelle. Au sujet de son violeur, Mei Mei explique à Rollins et Carisi qu'il ne vient que les dimanches, qu'il est chômeur et qu'il est libre de faire ce qu'il lui veut, ce que confirme Lily à Tamin en lui ajoutant qu'il se vante d'avoir des connections supérieures à Lee, c'est-à-dire des gens fortunés aux commandes de cette combine clandestine, et qu'il n'a jamais payé leur boss. Pendant ce temps, faute de preuves matérielles contre Lee qui refuse à balancer sa hiérarchie sans visage pour l'instant, l'Unité spéciale est obligée de libérer leur proxénète tout en profitant de la réouverture de "Sweet Joy" pour appréhender l'agresseur de Mei Mei le dernier jour de la semaine. Une fois au commissariat, ce dernier, un certain Theo Pappas, assure à Fin qu'elles couchent volontairement avec lui et qu'une de ses connaissances, qu'il ne nomme pas, lui permet d'avoir accès gratuitement à ces filles de joie puis, conscient de ses confessions, réclame un avocat comme l'a fait Lee avant lui. Face à cet omerta, Benson et Carisi sont certains que son copain n'est d'autre que la bailleur de toutes ces claques et que les témoignages de Mei ou de Lily, voire les deux, envers Theo pourront lui faire peur au point de trahir son acolyte. Contrainte de revenir à son activité salariale auprès de Lee pour préserver la protection de son aîné, logeant actuellement dans un refuge où elle ne sent pas à l'aise car elle a vécu gracieusement auprès de Lee comme ses associées travailleuses du sexe, Lily renonce à parler contre Theo tandis que Lily, beaucoup plus optimiste et déterminée à retrouver sa liberté que sa consœur, adhère à la sollicitation de Tamin pour le blâmer, ainsi que Lee, face à la Cour pour terrifier l'hydre qui gère leur affaire hors-la-loi. Malheureusement, quelques minutes avant l'audience de Theo, heureuse de pouvoir donner un coup de pied dans cette fourmilière, Lily s'isole dans les toilettes du tribunal et se défenestre mortellement. Chargée de son escorte, inquiète du temps qu'elle prend pour faire ses besoins, Tamin arrive trop tard et, émue par son geste brutal, s'aperçoit qu'il ne s'agit pas d'un suicide prémédité de longue date. Par le fait, sur son téléphone portable, elle découvre une photo de sa mère retenue en otage par quelqu'un hors-champ. En d'autres mots, en réponse à un chantage de ses contrebandiers angoissés à l'idée qu'elle les livre à leur tour, Lily a pris la décision de se taire et de se donner la mort pour sauver la vie de sa maman. Alors que l'Unité spéciale était sur le point de faire frémir les hauts dirigeants de cette puissante toile d'araignée où des immigrées sont jetées dans l'enfer de la prostitution pour qu'elle fasse fonctionner un circuit de blanchiment d'argent contrôlé par Lee pour le compte des actionnaires qui détiennent ces boxons à Chinatown, l'Unité spéciale ne peut que se rapprocher de Lily pour inculper Theo ou Lee pour mieux remonter vers ces capitalistes véreux.

Lors de l'enterrement de Lily, chagrinée par sa perte, Mei Mei leur confesse que Charlie et sa copine de feu s'apprêtaient à abandonner Lee pour fuir ensemble et, après avoir effacé la dette de celle-ci, disparaître ensemble dans la nature pour repartir à zéro. Anéanti par la disparition de son amoureuse, en prison, Charlie prend le choix de seconder Carisi et Fin dans leur mission d'anéantir ce réseau de prostitution en leur communiquant que Lee l'utilisait aussi pour rencontrer un Américain dans le but de lui payer les loyers des maisons closes de Chinatown. Petit à petit, lentement mais redoutablement, l'Unité spéciale lève le voile sur l'organisation de ce trafic sexuel. Du coup, à la faveur de Charlie, le sergent Chin se fait passer pour son complice et, comme prévu, rencontre son contact pour la transaction du paiement. Interpellé et épaulé par son avocat, courtier pour son père richissime, cet individu, Rick Olin, sous-entend aux détectives qu'il se moque de tout de ces bordels et des viols commis par son pote Theo car, selon lui, il n'est au courant de rien du tout. En revanche, son sbire n'hésite pas à le vendre en révélant aux flics qu'il est corrompu et qu'il l'a encouragé à profiter de ces filles soumises quitte à les brutaliser ou abuser d'elles sexuellement, ce qui influence sa défense à organiser un rendez-vous entre Benson, Carisi et le patriarche Olin qui administre le business de Lee pour mieux coopérer et assurer sa fin définitive...

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Épisode 8 : Les Elfes mécaniques modifier

Titre original
We Dream Of Machine Elves (trad. litt. : « Nous rêvons des elfes mécaniques »)
Numéro de production
466 (21-08)
Code de production
2108
Première diffusion
Réalisation
Jonathan Herron
Scénario
Brendan Feeney et Monet Hurst-Mendoza (en)
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Venue à New York pour un enterrement de jeune fille, Meghan perd de vue les deux amies avec qui elle se trouvait. Dans la rue, elle croise la route d'une femme de son âge, Anais, qui lui propose de l'aider à les retrouver en traversant la ville sur un pousse-pousse. Influencée par Anais, Meghan accepte de boire l'eau que lui propose le conducteur et décide de la suivre chez elle car la batterie de son portable est vide. Une fois à son domicile, sa vue se brouille alors qu'elle assiste à un cours d'un homme âgé dont elle ne peut voir le visage en raison des effets de la drogue versée dans la bouteille d'eau. Puis, ligotée sur un lit et placée sous oxygène, elle se réveille dans une chambre où elle subit des hallucinations. Le lendemain, dans un parc, elle est retrouvée vêtue d'un simple drap par l'unité spéciale. Prise de panique, paranoïaque et hystérique, elle raconte à Rollins que des elfes mécaniques l'ont forcée à creuser une tombe avant d'être emmenée à l'hôpital. Interrogée, placée sous calmants en raison de son comportement délirant et agressif, elle rapporte à Benson et Rollins qu'elle a été violée par ces derniers alors qu'un faucon survolait son viol et elle se souvient également d'un magicien portant une barbe blanche...

Très vite, leur enquête se complique lorsqu'une autre fille, une étudiante suédoise, Freja, est à son tour retrouvée dans un parc et elle tient également des propos incohérents. Celle-ci leur débite qu'elle a été violée par des trolls. Dans le sang de ses victimes qui perdent tout notion de réalité s'y trouve du DMT, un stupéfiant puissant interdit sur le marché. Or, elles ont subi une overdose qui leur ont fait perdre la raison comme si elle avaient quitté notre monde pour un univers alternatif. Dès lors, l'unité spéciale pense avoir affaire à un gourou qui drogue ses victimes, que lui ramène une certaine Anais, avant de laisser d'autres hommes les violer. Toujours traumatisée, l'étudiante accepte d'aider Benson à localiser l'endroit où elle a été agressée sexuellement. Il s'agit d'une maison de thérapie radicale où de jeunes gens dépressifs trouvent refuge auprès du docteur Adler, un psychiatre connu pour son rejet de la médecine et des médicaments luttant contre la dépression. Alors qu'elle réconforte Freja devant son domicile parce qu'elle a pris peur, Benson le remarque en train de les espionner à travers les stores de sa fenêtre... Fascinée par ce dernier lors de son passage à Quantico pour donner des cours sur la psychiatrie quand elle était plus jeune, afin de savoir s'il procure du DMT à ses nouvelles proies avant de laisser ses disciples les violer, Rollins propose à Benson de s'infiltrer dans ce foyer en se faisant passer pour une étudiante pour le piéger ainsi que sa fille qui n'est d'autre que Anais...

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Épisode 9 : Séances photos modifier

Titre original
Can't Be Held Accountable (trad. litt. : « Je ne serai pas responsable »)
Numéro de production
467 (21-09)
Code de production
2109
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Brianna Yellen
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Dans un parc, une adolescente de 15 ans, Ivy, est accostée par une inconnue qui se permet de lui dire qu'elle est très jolie et lui propose de faire des essais pour une séance photo organisée par le célèbre milliardaire Steve Getz. Curieuse et touchée par sa proposition, la jeune fille accepte et elle est aussitôt approchée par Getz qui lui avoue qu'elle serait parfaite pour être la nouvelle égérie de sa marque de fitness. Recrutée comme mannequin, elle est désormais au premier plan, invitée à toutes les soirées promotionnelles, présentée à tous les contacts richissimes de Getz et elle est couverte de cadeaux luxueux. Peu à peu, leurs shooting dégénèrent : en lui prétextant qu'elle peut devenir fortunée, il la convient de se dénuder entièrement. Contrainte, elle accepte puis Getz en profite pour la violer et la force à coucher avec d'autres hommes de la haute société. Un soir, sa dénicheuse de talents, Granya, demande à Ivy d'amener sa petite sœur de 12 ans, Milly, à leur prochaine fête où d'autres adolescentes mineures s'y rendent. D'abord déconcertée, elle lui obéit et la présente donc à Getz. Moins naïve, celle-ci raconte leur sortie à leur père Danny Bucci, un ancien détective à la retraite et séparée de leur mère, qui ignorait tout de la carrière professionnelle d'Ivy.... Alors qu'elle est en séance de thérapie avec le docteur Hanover, où elle lui confie qu'elle en veut à Carisi pour l'avoir abandonnée pour devenir substitut et que son père cherche à renouer le contact avec elle après de longues années d'absence, Rollins est appelée de toute urgence à l'unité spéciale. Nerveux et en colère, remarquant le changement de comportement d'Ivy qui s'est enrichie du jour au lendemain et cache des pilules contraceptives, Bucci la sollicite, elle et les autres enquêteurs, pour qu'ils arrêtent Getz car il le suspecte d'avoir violé ses enfants. Or, celles-ci continuent à le fréquenter et refuse de le considérer comme un violeur. De son côté, désobéissant aux ordres de sa supérieure Benson, et munie d'une caméra cachée pour filmer discrètement Getz et Granya lors d'une séance photo, Tamin approche Ivy et la menace de leur dire qu'elle les a balancés à la police, donc de mettre fin à ses rêves de mannequinat, si elle ne lui parle pas du viol qu'elle a subi. Surveillée par Fin et Rollins, leur nouvelle recrue est aussitôt accostée par Granya et elle en profite pour se faire passer pour la tante d'Ivy. Convaincante, elle lui fait croire qu'elle est au courant de leur réseau de prostitution infantile et qu'elle veut sa part du gâteau ou, sinon, elle les dénonce à son faux frère, le détective Bucci.

Pourtant, leur affaire s'envenime. De plus en plus furieux de la lenteur de leur enquête, Bucci met en garde l'unité spéciale. Si elle ne parvient pas à emprisonner Getz pour le viol de ses filles, il se vengera. Lors d'une soirée où Tamin est invitée par Granya chez Getz pour lui faire visiter son manoir où il travaille, crédule, sa complice achète son silence tout en lui ordonnant de ne plus venir chez lui. Déterminée à être convaincante dans sa mission sous couvertures, elle lui prétend qu'elle est également assistance sociale et qu'elle peut leur fournir des mineures démunies pour leur réseau. Séduite, Granya lui donne son numéro de portable. Interrogé au poste de police pour proxénétisme, viol et pédophilie, défendu par son avocat Peter Abrams, Getz nie les faits et nargue Benson en lui insinuant qu'il gâte ses victimes, en leur payant les études ou en leur offrant des vêtements de luxe, et leurs parents pour qu'ils se taisent et ne le dénoncent pas. Rusé, il s'avère être un pédophile intouchable car ses victimes, dont Ivy, profite de son argent pour persévérer dans son agence. Désormais mannequins pour lui, elles ne veulent pas prendre le risque de voir leur carrière s'effondrer car, selon elles, elles lui doivent tout même s'il a abusé sexuellement d'elles. Comme les enquêteurs n'ont aucune preuve contre lui, que ce soit des témoignages ou des pièces à conviction, il peut partir libre. De plus, l'infiltration de Tamin le met en danger. En voiture avec Milly, ce dernier est aussitôt agressé par des hommes cagoulés qui lui ordonnent de demander à sa sœur, en l’occurrence Tamin qui se fait passer pour elle, de s'éloigner de Getz. Hospitalisé, Bucci explose de rage car il n'était pas au courant de la prise de risques de Tamin. Impatient et agressif, Bucci met la pression à Rollins et ses collègues pour qu'ils ne le lâchent pas... De son côté, sa cadette Milly explique à Rollins que sa mère est également au courant de la prostitution de sa fille Ivy mais elle ne cherche pas à mettre fin à sa relation avec Getz. D'abord sous son emprise, puis raisonnée par Benson qui lui rappelle que Getz n'est qu'un violeur qui manipule ses proies, Ivy voit son père perd pied et, pour le calmer lors de crise de nerfs à l'hôpital où il réclame son arme à feu, l'apaise en lui assurant qu'elle témoignera finalement contre son bourreau...
Commentaires
Interprété par Nicholas Turturro, l'ancien inspecteur Danny Bucci est déjà apparu dans l'épisode 14, Quatre flics en colère, de la saison 20 de la série dans lequel il faisait brièvement connaissance avec Rollins dans une salle d'attente où ils devaient témoigner respectivement lors de deux procès différents. Il en a profité pour draguer Rollins, en vain. D'où leur proximité dans cet épisode et le suivant.

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Épisode 10 : À malin, malin et demi modifier

Titre original
Must Be Held Accountable (trad. litt. : « Ils doivent être tenus responsables »)
Numéro de production
468 (21-10)
Code de production
2110
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Brianna Yellen et Denis Hamill
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Finalement acquitté par le juge Joe Ellery, Getz fête sa libération avec son avocat, son assistante Granya ainsi que les deux filles de Bucci, Ivy et Milly, et leur mère Donna, sortie de sa cure de désintoxication, sur son immense yacht remplie de jeunes adolescentes mineures. Témoin de leur départ, Benson et Fin sont choqués de le voir en train d'assumer publiquement son penchant pédophile. Pendant ce temps, désespéré de voir ses enfants changer de camp et Getz en liberté, Bucci vole l'arme à feu à Rollins dans sa voiture et met fin à sa séance chez sa psy, le docteur Hanover. Aussitôt, il les prend en otage et les ligote avant d'exiger que Getz soit emprisonné une fois pour toutes. Alors que Benson s'apprêtait à rentrer chez elle pour rejoindre son fils, elle reçoit un appel en visio alarmant de Rollins qui tente de la rassurer sur sa situation avant que Bucci ne lui mette la pression pour qu'elle inculpe le photographe pour prostitution infantile et pédophile. Il la relâchera uniquement s'il est menotté à la télévision. Dès lors, une course contre la montre commence pour sauver Rollins d'autant plus que, toujours armé et sous alcool mélangé avec des calmants, Bucci s'enfuit avec elle uniquement dans la nature et brouille les pistes de l'unité spéciale en changeant de voiture ou de plaque d'immatriculation, en utilisant des portables jetables...

Mobilisée pour retrouver Rollins et mettre fin à la folie incontrôlable de Bucci, et après avoir vérifié que les enfants en bas âge de leur collègue sont sécurité avec leur nourrice, l'unité spéciale décide de chercher une faille dans l'affaire Getz pour l'arrêter définitivement et le condamner pour pédophilie, viols, ou encore proxénétisme infantile. Revenue de leur voyage maritime, les filles et l'ex-femme de Bucci sont interrogés séparément par l'unité spéciale pour savoir si elles connaissent la destination de l'ancien flic. Incrédule et fragile, cette dernière refuse de croire que Getz a violé ses filles et proclame qu'il l'a aidée à sortir de sa cure de désintoxication pour qu'elle rejoigne ses filles sur son bateau. Elle en profite également pour blâmer son ex-mari qu'elle accuse d'adultère et qu'il est devenu fou car, selon elle, il serait jaloux de la réussite de Getz sur le plan financier. De son côté, Ivy confie à Tamin qu'elle a refusé de témoigner contre Getz car il a acheté son silence et celui de sa sœur en leur donnant beaucoup d'argent. Puis elle lui sous-entend que, pendant la fête, une autre adolescente lui a raconté qu'elle couchait et dominait sexuellement avec un juge corrompu, celui qui a blanchi Getz et l'a traitée de prostituée lors de sa mise en accusation avortée. En fouillant dans les photographies pédopornographiques retrouvées dans le manoir du photographe, l'unité spéciale en décèle une où Ellery couche avec une mineure. De fait, en plus de tenter de localiser Bucci et son otage qui essaye de le raisonner pour qu'il ne la tue, Benson et ses hommes vont devoir collaborer avec lui pour démanteler le réseau pédophile et de prostitution de Getz pour resserrer l'étau autour de lui et le condamner lourdement...

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Épisode 11 : Affichage public modifier

Titre original
She Paints For Vengeance (trad. litt. : « Elle peint pour se venger »)
Numéro de production
469 (21-11)
Code de production
2111
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Kathy Dobie
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Alors qu'elle accompagne son fils Noah à l'école, tout au long de leur chemin, Benson remarque des affiches placardées sur lesquelles, à travers des dessins et des inscriptions, l'artiste en question dénonce son propre viol ainsi que le silence de la police qui n'aurait rien fait pour intercepter son violeur. Interpellée par un SOS illustré sur un gigantesque panneau d'affichage exhibé en pleine rue, le capitaine de l'Unité spéciale mobilise donc son équipe pour identifier rapidement l'accusatrice dans le but de l'interroger sérieusement sur son agression sexuelle. Comme la peintre n'a pas signé ses toiles parsemées d'indices sur son identité, les enquêteurs s'intéressent à des clubs de striptease pour l'alpaguer. Malheureusement, questionnés sur la sécurité de leurs effeuilleuses, la plupart des managers leur assurent que leurs travailleuses sont protégées par des videurs costauds mais, en revanche, dans l'un des bars, un danseuse sous-entend à Fin et Tamin que leur dessinatrice se prénomme Monica et qu'elle travaille désormais au Topaz, un lieu qu'elle considère dangereux pour les femmes surtout si elles s'isolent avec des clients fortunés. Cependant, en s'y rendant, persuadés qu'elle travaille bien ici d'autant plus que son vélo peint est similaire à celui cadenassé devant l'établissement, Rollins et Fin sont confrontés à un omerta général, qu'il s'agisse des collègues de Monica ou bien de leur garde du corps, Jared, dont le prénom apparaît pourtant sur ses croquis publics. Mis au parfum sur son passé de flic qui n'a jamais réussi à devenir sergent, ils déduisent qu'il a sollicité l'aide de ses anciens coéquipiers pour qu'ils étouffent la plainte de Monica avec pour objectif de protéger la réputation de sa boîte de nuit. Au commissariat où il a exercé quelques années plus tôt, soucieux du cri d'alarme de l'énigmatique Monica, Benson et Fin se rendent compte que celle-ci a également représenté un officier, Donahue, sur ses posters sous la forme d'un porc. En effet, en le surnommant Donnie, elle prétend qu'elle lui a fait part de son calvaire pour ouvrir une enquête sur son assaillant, sans succès car il ne l'a pas rappelée pour la tenir au courant des avancées de ses investigations. D'ailleurs, puisqu'il estime qu'elle n'était pas crédible, et après avoir pris contact avec son manager, Donahue leur confirme qu'il a bien abandonné ses poursuites au point d'avoir oublié son prénom. Choqués par son désintérêt pour une victime en détresse, le soupçonnant d'avoir agi de la sorte sous l'influence de Jared, Fin et Benson s'aperçoivent que son dossier n'existe plus et, pour la localiser, n'ont pas d'autre choix que de se reporter à un tatouage sur sa main qu'elle a retranscrit sur son portrait grandeur nature. Tout compte fait, recherchant activement une strip-tease molestée au Topaz par un habitué pervers dans un salon VIP, Fin et Carisi fréquentent le strip-club pour attirer l'attention d'une acolyte de Monica, Moet, qui, effectivement, leur signale qu'elle a quitté les lieux depuis un bout de temps et que, maintenant, elle gagne sa vie en tant que dominatrice dans un donjon sado-masochiste. Au moment où Benson et Rollins l'atteignent enfin, celle-ci, Monica Russo, leur indique qu'elle a inconsciemment assisté son bourreau dans une pièce privée pour avoir des extras et, écœurée par l'abandon de ses charges contre son gré, leur partage son haine à leur égard. Délaissée par ses associées, son employeur ou encore le gros bras Jared, elle a aussi perdu toute confiance dans les forces de l'ordre dès l'instant où Donahue a classé sa dénonciation sans suite. Quand Benson lui garantit qu'elle est prête à tout pour condamner son tortionnaire, cynique et froide, Monica la photographie sans son autorisation et, convaincue qu'elle ment, lui promet qu'elle la peignera sur sa prochaine œuvre qu'elle accrochera une nouvelle fois en ville. Face à son détachement, de manière à démasquer et punir son offenseur, Benson confie à Fin qu'ils doivent impérativement lui prouver qu'ils prennent ses accusations au sérieux et le pousse à glaner des informations sur l'activité des salariées du Topaz. Histoire de se racheter après avoir joint Donahue pour l'inciter à oublier la délation de Monica, Jared confesse à Fin qu'elles sont volontaires pour danser en solo pour des consommateurs plein aux as dont un en particulier qui leur offre des pourboires salés. Fâcheusement, en raison d'une clause de confidentialité, il ne peut pas lui souffler son nom au risque de perdre son emploi. Toutefois, lorsqu'il a rencontré Moet en présence de Carisi, Fin déballe à Rollins qu'il a croisé un athlète célèbre, Markeevious Ryan, qui s'est retranché avec l'une de ses filles dans un espace VIP. En réinterrogeant Moet pour connaitre son avis sur ce jeune sportif à la retraite, elle lui rétorque qu'il est génial et, selon ses dires, qu'il n'est pas intéressé pour violer une blanche qu'elle dénigre ouvertement. Dans l'atelier où elle tente de percer dans la peinture, dans l'espoir de la convaincre qu'elle et son escouade veulent que justice soit faite à sa façon en décrochant une lourde peine de prison, Benson aborde Monica pour l'avertir que l'Unité spéciale investigue actuellement sur le comportement de Ryan avec ses consœurs. Créatrice à ses heures perdues, Monica lui narre qu'elle est obligée de monter sur scène au Topaz pour se nourrir ou dormir sous son toit et, pour acquérir des bonus, qu'elle s'est confinée comme d'habitude avec Ryan dans un coin pour le satisfaire intimement avec une prestation coquine. Néanmoins, cette fois-ci, Ryan l'a influencée pour qu'elle couche avec lui, ce qu'elle a refusé. Humilié par son refus de s'envoyer en l'air en échange d'un cachet comme si elle se prostituait, Ryan l'a maîtrisée violemment et l'a pénétrée de force sans son consentement. Malgré ses cris et ses débattements, à cause de la musique, personne ne l'a entendue ou secourue et, avant de partir, Ryan l'a tout de même payée. Terrorisée, Monica avoue à Benson qu'elle a tout dévoilé à Jared qui, en retour, l'a contraint à se taire pour ne pas ternir l'image du Topaz dont Ryan est un invité de luxe pour leur enseigne. Rabaissée, dégoûtée par les sourires moqueurs de Ryan après son offense, Monica s'est rendue au commissariat où l'agent Donahue lui a fait la promesse qu'il enquêtera, en vain. Mortifiée et salie, elle a donc décidé de réagir en louant une publicité extérieure pour alerter les passants qu'elle n'est pas écoutée et, sans le nommer, que son oppresseur est inattaquable. Aujourd'hui à la tête d'un restaurant haut de gamme, sûr de lui et d'apparence charmeur, en plein divorce avec son épouse, Ryan atteste à Rollins et Fin qu'il lui a donné 800 dollars, qu'elle a divisé avec le responsable de Topaz, puis 200 de plus pour une relation sexuelle tarifiée et, surtout, consentie. Quant à sa future ex, elle leur affirme qu'il est réputé pour son attitude dominatrice et agressive avec des inconnues et, plus troublant, qu'elles l'ont souillé judiciairement en l'incriminant pour viol sans aboutir à un procès contre ce businessman. Désireuse de ne pas entacher sa fortune qu'elle a investie dans son restau, elle renonce à leur lever le voile sur leurs prénoms.

Pendant ce temps, en conséquence de la réouverture de l'enquête, Monica est définitivement renvoyée du Topaz et, au chômage et furieuse, lâche prise en exigeant à Benson de ne plus lui parler. Du fait de son impulsivité et sa frustration, et qu'il s'agisse aussi d'un cas de parole contre parole sans évidences matérielles, le substitut du procureur Carisi théorise à Benson et Rollins que, en cas de procès, son témoignage peut être discrédité vis-à-vis d'un juge par la défense de Ryan car ses crises vont la faire passer pour folle aux yeux du jury. Comme elle a du mal à se fier au système judiciaire, Benson lui jure qu'elle va l'apaiser pour qu'elle paraisse saine mais Rollins leur divulgue une vidéo en direct d'un happening où, secondée par son petit ami, Monica tague le mot "VIOLEUR" sur les vitres du bâtiment culinaire de Ryan et se menotte en face de la porte d'entrée pour ruiner son commerce. En dépit des efforts de Benson pour s'opposer à sa détention, elle est appréhendée et jetée en cellule où le capitaine de l'Unité spéciale lui amène une avocate, Dora Miglani, pour l'épauler à plaider non coupable pour vandalisme et diffamation. Avec l'aide de Carisi, elle est libérée sous caution jusqu'à ce qu'elle récidive avec un haut-parleur au seuil du poste de police où elle a porté plainte contre Ryan qui, pour se dédouaner, se victimise dans les médias. Témoin de cette énième provocation pour apostropher les passants sur son impunité et la lenteur des enquêteurs à inculper son violeur, Benson tombe de haut quand elle voit qu'elle a le soutien total de Miglani qui conduit ses autres victimes à sortir du silence pour que la voix de Monica soit plus forte que celle de son violeur... En regard de son agressivité justifiable et problématique qu'elle expose médiatiquement, Benson et ses hommes sont déboussolés par cette affaire en plein Mouvement #MeToo et, comme il doit démontrer qu'il est apte à remplacer Barba, Carisi doute en sa capacité de la défendre devant la Cour suprême...

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Épisode 12 : Une mort sur la conscience modifier

Titre original
The Longest Night of Rain (trad. litt. : « La plus longue nuit pluvieuse »)
Numéro de production
470 (21-12)
Code de production
2112
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Lors du pot de départ en retraite du capitaine Ed Tucker du Bureau des Affaires Internes, qui s'est régulièrement acharné sur l'Unité spéciale à l'occasion d'affaires épineuses concernant directement les inspecteurs de cette fraction, accompagnée de son équipe et du substitut du procureur Carisi, récemment promue au même grade que lui, Benson se rend compte que son ex a refait sa vie depuis qu'elle l'a plaqué après un séjour en amoureux à Paris. En effet, Tucker est désormais marié avec une dénommée Patty, présente à la fête, et il est aussi le beau-père des fils adolescents de celle-ci. Cependant, émue de le revoir, Benson reprend contact avec lui et Patty lui souffle qu'il lui parle souvent d'elle. Alors que Benson et Tucker communiquent avec sa nouvelle conjointe et son coéquipier de jadis, Gary Wald, une ancienne flic alcoolique, Rachel Wilson, se présente à eux et sous-entend que Tucker, qui nie savoir ce qu'elle leur raconte, ne l'a pas écoutée ni protégée quand elle a été violée par un collègue à l'époque où elle travaillait dans les Mœurs. Alors que Benson est déroutée par ses propos graves tout comme Tucker, sa conjointe et Wald, ivre et instable, Wilson éclabousse le visage de son supérieur d'antan avec un verre d'eau avant de s'enfuir rapidement. Quelques minutes après, au moment où la fête bat son plein et Benson échange tranquillement avec Tucker malgré cet incident inattendu et incompréhensible à leurs yeux d'autant plus qu'elle était sous l'effet de l'alcool, un coup de feu retentit à l'extérieur du bar où se déroulent les adieux. Dans sa voiture, isolée de tous, Wilson s'est tirée une balle en plein cœur. Anéantie par son geste brutal car elles ont débuté côte à côte dans la même académie dans les années 1990, Benson décide donc de présenter son psychiatre, le docteur Peter Lindstrom, à l'Unité spéciale pour qu'il puisse prendre en charge ses collègues traumatisés par la mort violente de Wilson. De fait, à la suite d'une épidémie de suicides dans les forces de l'ordre depuis un bout de temps, Benson craint que son acte libéré de s'ôter la vie encourage d'autres officiers déprimés ou épuisés de passer à l'acte comme elle. Dès lors, elle sollicite l'aide de Lindstrom pour suivre ceux et celles qui ont besoin de se confier ou d'évoquer leur malaise profond qui gangrène la police en général. Lorsqu'elle culpabilise d'avoir coupé les ponts avec Wilson dès l'instant où elle a été engagée dans la brigade de la lutte contre les crimes sexuels, à plus forte raison qu'elle n'a jamais pris de ses nouvelles, Benson est informée par Carisi qu'elle a enregistré un message vidéo sur son portable avant de retourner son arme à feu contre elle. En effet, en larmes face caméra, elle insinue une seconde fois qu'elle a été agressée sexuellement dans son service une quinzaine d'années plus tôt, celui des Mœurs plus précisément, et que Tucker a étouffé l'affaire en la victimisant pour ne pas salir les Affaires Internes. Hantée par son refus catégorique de l'écouter sérieusement et de punir son assaillant, elle a donc rendu son badge et elle a plongé dans l'enfer de l'alcool au point de s’inscrire aux Alcooliques Anonymes. Tout compte fait, angoissée à l'idée que Tucker ait pu couvrir l'un de ses associés violeur, Benson ouvre enfin les yeux sur l'unique justification du choix funeste de Wilson. Pour être certaine qu'elle dit vrai, Benson revoit Tucker dans sa résidence pour lui exiger des explications concernant ses rapports de travail avec Wilson. Or, à l'encontre de son attitude chaleureuse avec la disparue à sa soirée, ce dernier lui rétorque qu'il n'était pas proche d'elle et qu'il la connaissait à peine. Troublée par son mensonge imprévu et heurtée par le fait qu'il puisse lui mentir à cause de sa gêne apparente, Benson lui réplique qu'elle sent qu'il lui ment parce qu'elle a toujours su jusqu'ici qu'il a toujours été franc quand ils étaient en couple ou lors de ses investigations envers l'Unité spéciale. En conséquence, Benson doute de sa franchise et se demande si elle peut lui faire confiance car elle lève le voile sur un omerta touchant l'escouade où Wilson a exercé. En outre, parmi ses rares connaissances intimes, Rollins et Tamin rencontrent un pasteur qui l'a pris sous son aile et l'a accueillie dans un refuge pour la seconder dans sa guérison contre l'alcool. Au courant des abus sexuels qu'elle a traversés, il leur fait part du dégoût envers ses confrères qui l'ont tous abandonnée quand elle a évoqué son viol à Tucker. Malheureusement, elle ne lui a pas révélé le nom de son agresseur, ce qui incite les deux policières à questionner le sergent de Wilson en 2004, l'année où elle a été molestée donc. Ravi d'assister à la promotion de Tamin auprès de Beson car il l'a vue débuter plus tard dans la même division que celle de Wilson, Raphie Morris dévoile à Benson et son poulain d'antan que la défunte avait une mauvaise réputation car, contre son gré, elle coltinait une image d'allumeuse qui s'envoyait en l'air avec ses acolytes souvent fiancés. D'après lui, seul leur boss, un retraité répondant au nom de Gary Wald qui n'est d'autre que le meilleur ami de Tucker, l'a trainée dans la boue en commérant qu'elle était une femme facile accro au sexe. Cependant, conscient de l'avoir balancé, Morris conjure Benson et Tamin de pas lui dire qu'il les a menées vers lui. Dorénavant à la tête d'une boîte privée spécialisée dans la sécurité, allié de Tucker comme l'indique son speech pour lui souhaiter bon vent lors de sa collation, Wald confirme à Carisi et Fin qu'elle était entachée par une triste renommée connue de tous et qu'il a tenté de lui apporter son aide pour la remettre sur le bon chemin, en vain. Toutefois, lors de leur échange, Carisi est perturbé quand Wald leur glisse qu'il sait déjà que Benson a visité Tucker pour lui poser des questions sur les confessions de Wilson, démontrant que Tucker corrèle bien avec lui à propos de ce qu'elle a sans doute vécu. Devant Patty et ses beaux-fils, pour éviter une humiliation aggravée par le port des menottes, Tucker accepte de suivre volontairement Fin et Rollins au commissariat.

Réinterrogé cette fois-ci par Carisi et Fin sur le soutien qu'il a apporté ou non à Wilson quand elle lui a désigné Wald comme étant son violeur, Tucker semble souffrir de pertes de mémoires qui importunent son témoignage en dents de scie où il leur annonce qu'il avait du mal à se souvenir d'elle. En contrepartie, il leur accorde qu'il se remémore d'une plainte qu'il a déposée à l'encontre de Wald mais, par découragement à coup sûr, elle l'a retirée parce qu'elle ne s'est pas sentie soutenue par lui. Après avoir enquêté brièvement et attentivement sur l'agression sexuelle de Wilson, faute de preuves matérielles et comme elle était accablée par les dépositions de ses coéquipiers masculins avec qui elle a couché, Tucker a décidé de conclure ses investigations internes sur un non-lieu et, depuis ce jour, il se sent coupable de ne pas l'avoir épaulée dans ses démarches contre Wald. En écoutant son rapport avec Rollins, Benson lui confère qu'elle ne peut pas imaginer que son ex compagnon ait pu passer un viol sous silence. Leur enquête prend une tournure grave quand, ébranlée, Tamin leur avise que Morris s'est suicidé à son domicile. Devant leur logement entouré par les urgences, en pleurs et offensée par son suicide, son épouse reproche à Tamin et Benson de l'avoir bousculé car il était suicidaire et en plein burnout, harassé par son métier où il est confronté à la haine anti-flics des citoyens ou des politiques qui ne cessent de les rabaisser au quotidien. Peu de temps avant sa mort, il était hystérique et passait des coups de fil à plusieurs personnes tandis que, stressée, elle a appelé de son côté le 911 pour le calmer. Effectivement, il a délivré ses derniers mots au même psychiatre que Benson, Lindstrom, qu'il côtoyait dans son cabinet mais celui-ci refuse à sa patiente, le capitaine Benson donc, de lui mettre à jour ses révélations, qu'elle soupçonne d'être liées au viol de Wilson, quadrillées par le secret de la confidentialité qu'il doit professionnellement respecter...
Commentaires
Dernière apparition de Robert John Burker dans le rôle d'Ed Tucker, qui, pour abréger son cancer du cerveau, se suicide avec son arme de service à la fin de l'épisode.

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Épisode 13 : Les Poings serrés modifier

Titre original
Redemption in Her Corner (trad. litt. : « Rédemption dans son coin »)
Numéro de production
471 (21-13)
Code de production
2113
Première diffusion
Réalisation
Batán Silva
Scénario
Monet Hurst-Mendoza (en) et Brianna Yellen
Audiences
Invités
Synopsis

Déprimée depuis le suicide de son ex, le lieutenant Tucker des Affaires Internes, le capitaine Benson reçoit le soutien d'un ami cher à ses yeux, l'ancien substitut du procureur Rafael Barba qui, en visio, lui souhaite bon courage pour surmonter cette épreuve douloureuse. Anéantie, Benson oublie de rejoindre son équipe à un combat de boxe où sa nouvelle recrue, Tamin, se prépare à se battre contre une autre boxeuse, Val. Quelques heures avant le duel sur le ring, en débarquant précipitamment à la salle d'entrainement pour s'échauffer, Tamin se rend dans le bureau du directeur et coach, Romeo, dont la porte est fermée à clé. Alors qu'elle l'appelle pour qu'il la laisse entrer, une fille de 16 ans, Cami, la déverrouille et, étrangement, s'éclipse rapidement. Perturbée par leur isolement et la gêne de Cami, Tamin surprend ensuite Romeo en train de boutonner son pantalon qui lui signale qu'il l'a aidée à remettre son épaule déboîtée en place pour qu'elle puisse continuer à s'exercer. Désorbitée par son éclaircissement, Tamin est informée par ce dernier qu'il a remplacé sa rivale par une autre sportive, Esperanza, et, dans le but de la mettre KO, lui confère qu'elle a un point faible pour qu'elle lui administre un coup de poing puissant dans l'intention de gagner le match. Dans les vestiaires où elle recroise Cami, intriguée par cette histoire de déboitement, la détective se rencarde brièvement auprès de Cami qui semble ne pas comprendre sa question à propos de sa clavicule disloquée avant de lui confirmer subitement qu'il l'a refixée avec succès. Agacée par ses soupçons, l'adolescente lui réitère que tout va bien et, ironique, lui glisse qu'elle voit des prédateurs sexuels partout depuis son arrivée parmi l'Unité spéciale. Terrifiée à l'idée qu'elle soit agressée sexuellement par leur manager, encouragée par ses collègues Rollins, Fin et Carisi, Tamin décide pourtant de monter dans l'arène où, devant un public enflammé, elle parvient à résister d'abord à Esperanza et, brusquement, celle-ci l'assomme violemment jusqu'à remporter le duel. Le lendemain, le visage recouvert d'un bleu à l’œil, au poste de police, Tamin écourte les compliments de ses coéquipiers pour parler indépendamment à Benson. Troublée par la différence d'âge entre Romeo et Cami, soit le fait qu'elle soit mineure contrairement à lui, elle lui attribue ses suspicions sur son instructeur qu'elle imagine être un violeur et, pour canaliser ses doutes et ses peurs, Benson la pousse à suivre ses instincts à son sujet. Dès lors, afin de lui démontrer qu'elle doit faire confiance en eux, Benson la seconde pour visiter Cami chez sa grand-mère. Une nouvelle fois, la potentielle victime renouvelle à Tamin que Romeo l'a soignée et lui garantit qu'il est un homme bien suivi d'un meneur génial. Cependant, comme la veille, elle la fuit tandis que son aïeule argue aux enquêteurs que, tel un père de substitution, Romeo l'a prise sous son aile dès l'instant où sa papa a abandonné sa famille, que ce soit en la déposant devant leur maison la nuit tombée ou en l'influençant à devenir une championne. En revanche, questionnée sur sa blessure, elle est confuse et leur divulgue qu'elle fait des pompes quotidiennement pour s'entretenir physiquement. Désorientées par cette preuve que Cami leur ment, les policières lui remettent donc leur numéro pour qu'elle les contacte en cas de besoin. Persuadée qu'elle est paranoïaque à un tel niveau qu'elle croit que tous les hommes sont des pervers, Tamin est rassurée et encadrée par Benson qui lui remémore qu'ils doivent impérativement établir que Romeo est un délinquant sexuel attiré par Cami, en interrogeant notamment d'autres joueuses susceptibles d'avoir été abusées par cet individu louche. Approchée par Benson et Tamin, Esperanza leur assure que Romeo n'a rien d'un obsédé agressif et que son poste l'oblige à toucher ses habituées pour leur enseigner l'auto-défense. Doyenne de son gymnase, elle leur promet qu'elle est protectrice avec les abonnées plus jeunes qu'elle et, au passage, sous-entend à Tamin que Romeo lui a levé le voile sur sa faiblesse pour qu'elle la cogne rudement lors de leur affrontement. Conséquemment, manipulée par Romeo, Tamin déclare à Benson qu'il l'a piégée en lui manifestant un défaut de tactique de son adversaire pour qu'elle ne s'attende pas à une riposte à la fois inattendue et abrupte de sa part. En d'autres mots, en se focalisant sur son faux manque de vigueur, Tamin n'a pas vu arriver sa contre-offensive redoutablement sévère. Désormais, elle est certaine qu'il a voulu se venger d'elle parce qu'elle l'a surpris en mauvaise posture avec sa protégée Cami. Malheureusement, adoré par sa clientèle et ses poulains, récompensé par de nombreux prix et ne possédant aucun casier judiciaire, Romeo est pour l'instant irréprochable et aucune preuve concrète à son encontre n'illustre sa prétendu déviance. Quant à Tamin, en pleine incertitude, elle refuse d'admettre son erreur et persiste en évoquant sa magouille pour la faire taire en la doublant avec l'appui d'Esperanza. En somme, Carisi augure à l'Unité spéciale que leur dossier vide ne peut pas enclencher de poursuite judiciaire à moins qu'elle n'obtienne un témoignage accablant pour le discréditer. Par chance, soucieuse pour sa petite-fille, Mme Vega passe au commissariat avec Cami pour remettre aux inspecteurs des SMS obscènes de Romero qu'il a envoyés à l'ado. Néanmoins, trahie par ses fouilles dans son intimité, Cami rétorque à Benson qu'ils sont amoureux l'un de l'autre et qu'elle est consentante. De son côté, sa parente la contredit et lui jure que Romeo a commencé à coucher avec elle dès ses quatorze ans. Autrement dit, en profitant de sa vulnérabilité et de ses besoins affectifs, il s'est incrusté à ses côtés pour combler l'absence de sa figure paternelle pour mieux la tromper et assouvir ses désirs pédophiles. Naïve, consolée par sa présence chaleureuse, pas du tout avisée sur la définition du viol, Cami est tombée dans ses griffes sans remettre en question leur relation ambigüe qui l'incite à raisonner qu'ils sont secrètement en couple et, surtout, qu'il éprouve des sentiments forts pour elle. Grâce à leurs échanges privés sulfureux et interdits, au bonheur de Tamin dont la méfiance est finalement justifiée, Carisi autorise l'escouade de Benson à arrêter Roméo pour attentat à la pudeur et leur délivre des mandats pour perquisitionner ses portables et ses biens personnels.

Lorsque Fin et Tamin s'apprêtent à l'appréhender dans sa salle, avec d'autres boxeuses, ils assistent à la fin d'un terrible conflit entre Romeo et Esperanza qui le frappe férocement au visage, une frappe qui lui brise pratiquement la nuque. Pendant que Tamin calme sa concurrente, son partenaire assiste le blessé dans l'ambulance qui l'emmène à l'hôpital pour qu'il soit hospitalisé le plus vite possible. Lors du trajet, avant d'être placé sous respirateur, Romeo déballe à Fin qu'elle l'a provoqué sans tout de fois lui communiquer le motif de leur querelle et, cuisiné sur son idylle illégale avec Cami, lui prétend qu'il n'est pas attiré par les mineures jusqu'à affirmer que, malgré leurs messages graveleux, Cami n'est qu'une menteuse. Entretemps, entourée par Rollins et Benson car Tamin s'investit beaucoup trop dans cette affaire, Esperanza détaille à l'Unité spéciale qu'elle a eu des doutes sur Romeo depuis leur première rencontre où elle leur a pourtant fait la promesse qu'il était honnête. Quand elle a eu connaissance de leur discussion intime, elle a souhaité qu'il se défende sur son attirance malsaine et, inopinément, elle l'a quasiment tué en le boxant sans mettre au parfum les détectives sur la teneur exacte de leur altercation. Pour autant, elle leur proclame qu'elle n'a jamais voulu lui donner la mort mais, peu de temps après avoir eu sa lecture d'accusation sur son lit d'hôpital avec son avocat, un juge et Carisi, Romeo décède d'une hémorragie cérébrale, ce qui contraint les enquêteurs à l'inculper pour homicide involontaire au regret de Tamin qui risque sa carrière pour découvrir les raisons de son geste fatal...
Commentaires
Lors de la scène d'ouverture, l'avocat de la défense Rafael Barba, toujours incarné par Raúl Esparza de la saison 13 à 20, fait un caméo lors d'une discussion vidéo avec le capitaine Benson.

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Épisode 14 : Mariage blanc et carte verte modifier

Titre original
I Deserve Some Loving Too (trad. litt. : « Je mérite aussi de l'amour »)
Numéro de production
472 (21-14)
Code de production
2114
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Denis Hamill
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Un matin, dans le métro, des membres de l'Unité spéciale se faufilent dans la foule et parmi les passagers pour appréhender un frotteur, un individu qui se colle à des femmes pour les peloter sans leur consentement comme si de rien n'était. Conséquemment, le piège se referme sur lui et les enquêteurs tentent de l'arrêter dans un train blindé. Dès lors, ce pervers, Duane Varik, parvient à s'échapper et détruit son téléphone en le jetant sur des rails avant d'être finalement intercepté par les collègues du capitaine Benson. Malheureusement, au moment où il hurle qu'il s'agit d'une bavure policière et que la police se trompe de personne car il est noir, une troupe de citoyens encercle et lynche les inspecteurs tout en filmant l'arrestation de Varik tout en les accusant de racisme. Malgré les propos de Fin pour leur assurer qu'il s'agit d'un criminel, leur colère déclenche une émeute retranscrite ensuite à la télévision dans les journaux télévisés. Averti de ce faux scandale, le chef-adjoint Garland est informé par Benson qu'elle a organisé une opération avec le sergent Khaldun de l'Unité spéciale des transports pour surprendre des obsédés sexuels spécialisés dans le frotteurisme qui agissent uniquement dans des lieux à forte affluence. Comme il est difficile d'identifier toutes les proies qu'ils ont tripoté, pour faire peur aux prédateurs rôdant dans les rames, Benson propose d'en faire un exemple en jugeant trois quidams que ses hommes ont intercepté en plein flagrant délit. Même s'ils proclament que leurs attouchements étaient accidentels, deux d'entre eux risquent une peine lourde car le substitut du procureur Carisi est avisé par Benson que ce sont des récidivistes aux casiers lourds. Cependant, le dernier, Duane donc, se défend en supposant également à Rollins et Khaldun qu'il n'a pas fait exprès de toucher des inconnues et, pour l'instant, comme il a détruit des preuves photographiques ou vidéos en brisant son portable, il est considéré comme innocent faute d'évidences concrètes contre lui. S'il est en ce moment dans une salle d'interrogatoire, il s'agirait simplement d'une erreur sur la personne et, malin, Duane blâme les détectives en les soupçonnant de haine raciale envers lui. En vérifiant son profil, l'équipe de Garland remarque qu'il travaille pour l'ICE en tant qu'assistant d'un des patrons de cette agence gouvernementale, Rory O'Toole. Pour vérifier dans ses ordinateurs dans son bureau s'il répertorie des images obscènes qu'il prend discrètement de ses victimes, Benson propose à Carisi et Garland qu'elle rencontre O'Toole pour lui suggérer de collaborer avec elle pour ne pas faire de bruit médiatique au cas où elle est obligée de perquisitionner dans ses offices avec un mandat. Lorsque Benson et Fin lui rendent visite donc, O'Toole leur précise que son employé Duane l'aide à vérifier si les couples d'immigrants qu'il interroge en solo sont réellement mariés dans l'intention de lever le voile sur des unions arrangées. S'il s'avère qu'ils sont vraiment amoureux, honnêtes et fiables avec lui, il est capable de leur délivrer une carte verte pour séjourner librement sur le sol américain. Quant à Duane, paniqué que l'Unité spéciale fasse de la mauvaise publicité de son département s'il refuse de leur confier ses affaires informatiques, O'Toole accepte de les épauler pour leur donne l'accès à son historique et son PC. Tout compte fait, Duane est non seulement trahi par son boss mais aussi par ses mémoires numériques regorgeant de clichés salaces qu'il prend sous la jupe des jeunes filles dans les wagons. De plus, secondé par son avocat, il est mis au parfum par Fin et Rollins qu'il s'apprête à pourrir en prison de longues années car il les a téléchargés sur du matériel fédéral au travail. Dégoûté par la trahison d' O'Toole, son masque de voyeur tombe et, afin d'avoir moins une sentence plus légère, il souhaite coopérer avec eux pour tendre une machination pour faire déchoir son supérieur. Selon ses dires, ce dernier ferait du chantage sexuel à des étrangères vulnérables qu'il pousserait à coucher avec lui en échange d'un visa pour obtenir la nationalité américaine. Un jour, après avoir obtenu une relation consentie par la force et la manipulation avec l'une de ses rencontres dans son cabinet, O'Toole se serait vanté auprès de lui d'avoir du pouvoir sur ces demandeuses de droit de séjour qui ne peuvent que se soumettre à ses faveurs charnelles. En outre, pour leur certifier qu'il est franc, Duane leur remet quelques noms d'allogènes qu'il a violées et leur détaille qu'il les menace de déportation dans leur pays natal si elles renoncent à ses avances pressantes. Avec l'accord de Garland et Carisi pour valider ses accusations, Benson et ses trois coéquipiers abordent deux immigrées, Lina et Rosamie, qui dénient les faits et les repoussent en leur affirmant qu'elles ne veulent pas témoigner contre lui pour viol. De fait, apeurées et intimidées par les avertissements d'expulsion ou d'emprisonnement d' O'Toole, elles sont accablées à l'idée que leurs époux, qu'elles ont connus à l'étranger, ne les dévisagent et rejettent si elles leur révèlent qu'elles ont été obligées d'assouvir ses fantasmes pour rester à leur côté en Amérique. Soit un véritable mur du silence difficile à éclater, un cas de parole contre parole où, manipulateur, O'Toole exerce une pression sur elles pour qu'elles le rejoignent dans sa voiture pour un prétendu second entretien, un traquenard où il les presse à lui faire l'amour sur un matelas à l’arrière de son véhicule. En cas de refus, il met un terme à leur rêve américain et, puissant et sans pitié, les déporte soit sous les verrous, comme une dénommée Maggie qui a résisté à O'Toole qui lui a ensuite promis de rendre son mari apatride dans l'éventualité où elle le cafarde, ou dans leur État de naissance souvent en guerre. En somme, épouvantées à l'idée de perdre leur laissez-passer au prix de leur sacrifice, elles optent pour le mutisme total pour garantir un meilleur avenir pour leurs proches.

Toutefois, comme cette affaire est politiquement brûlante, délaissée par ces immigrées soumises à cet agent vicieux, l'Unité spéciale reste déterminé pour punir O'Tool de tous ces cas de harcèlement sexuel et de viols. En revanche, elle doit absolument agir et rendre justice à ces victimes avant que le FBI ne les éclipse pour le capturer comme il est au service du gouvernement. Pour remplacer les dépositions avortées des trois actuelles martyres de O'Toole, mais aussi pour les encourager à se manifester contre lui lors d'un procès, Benson conseille à Carisi et Garland de l'attraper en ouvrant une mission d'infiltration dans l'ICE pour lancer une procédure judiciaire à son égard pour agression et chantage sexuels. En définitive, dans le dessein de le berner, le détective Rollins se fait passer pour une conjointe mariée à un Musulman dont l'un des deux parents est de confession juive, soit le sergent Khaldun, et s'introduisent l'un après l'autre à O'Toole qui leur soumet le même questionnaire oral pour savoir s'ils sont bien en couple. Charmé par Rollins, sans se douter qu'elle est flic, O'Toole lui insinue qu'il a besoin de temps pour examiner leur mariage et dossier de près en vue de leur offrir un visa à tous les deux d'autant plus qu'il lui sous-entend qu'il a besoin de la revoir, cette fois-ci seule pour prolonger son entrevue avec elle. Incrédule, l'étau se resserre autour de lui et, en manque de sexe, O'Toole la recontacte pour qu'elle le retrouve dans son mini van où elle note immédiatement le matelas où il a violé les étrangères. Malencontreusement, alors qu'ils l'écoutent en train de mettre la pression sur Rollins pour qu'elle couche avec lui moyennant une carte verte, Benson, Fin et Tamin interagissent quand il annonce une phrase entendue par les précédentes femmes qu'il a abusées, "Je mérite un peu d'amour de votre part". Malencontreusement, ils l'ont menotté avant qu'il essaye de l'agresser sexuellement et, encore sans preuves solides, ce contretemps risque de jouer en la faveur d' O'Toole et de son avocat qui prétendent que, conscient de son imposture, il testait sa fidélité pour être sûr qu'elle n'avait pas arrangé un mariage blanc avec son compagnon...

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Épisode 15 : En eaux troubles modifier

Titre original
Swimming with the Sharks (trad. litt. : « Entourée de requins »)
Numéro de production
473 (21-15)
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Lisa Takeuchi Cullen
Audiences
Invités
Résumé détaillé

PDG d'une entreprise de bien-être très populaire, spécialisée dans la lingerie, les parfums ou bien les sex-toy, Luna Prasada prône l'émancipation des femmes à travers sa marque de plus en plus populaire. À l'occasion d'un gala médiatisé, devant un public de femmes conquises par ses valeurs, elle invite le capitaine Benson à faire une master class sur les traumatismes des femmes violées qui refusent de témoigner et l'importance d'une nouvelle ère qui commence, celle de la libération de la parole encouragée par le Mouvement #MeToo. Pourtant, à la fin de la soirée qu'elle a partagé avec ses collègues Tamin et Rollins, Benson reçoit un texto de la secrétaire de Prasada, Sequoia, lui demandant de la rejoindre immédiatement dans son appartement situé dans sa firme. Tétanisée, celle-ci confie à Benson qu'elle a été violée par le directeur financier de sa boîte, Bobby Frost. Hospitalisée, après avoir accepté de prélever un kit de viol, elle lui explique qu'il la rejoint et qu'elle l'a séduit pour l'empêcher de lui parler du gouffre financier dans lequel son entreprise est piégée alors qu'elle est censée introduire la Bourse. Puis ce dernier en aurait profité pour l'agresser sexuellement avant de fuir au moment où Sequoia l'a surpris en train de la violer. Interrogé, ce dernier affirme à l'unité spéciale que leur rapport était consenti car ils étaient amants et que Sequoia aurait mal interprété leur acte sexuel car elle couche également avec Prasada qui, selon lui, revendique sa pansexualité. De plus, il accuse la PDG d'avoir proposé des faveurs sexuelles à sa jeune employée en échange d'un poste plus gratifiant à ses côtés. De son côté, Sequoia confirme qu'elle a déjà fait l'amour avec sa patronne et que Frost est jaloux d'elle car elle est capable de lui donner du plaisir contrairement à lui. D'abord réticente pour porter plainte contre lui, par peur de mettre sa péril l'entrée de son entreprise sur le marché financier et d'assumer son viol auprès de ses nombreux fans dont elle revendiquent leur force, Prasada est convaincue par Benson que le monde a changé et que les victimes de viol peuvent parler librement de ce qu'elles ont subi. Alors qu'il dîne avec le responsable technique, Vinay, et la directrice de l'exploitation, Melanie, Frost est arrêté pour agression sexuelle et accuse Prasada de mentir contre lui pour dissimuler des fraudes et du blanchiment d'argent qu'il aurait découvert.

Au commissariat, entouré de son avocat, Frost raconte aux enquêteurs qu'il s'est aperçu qu'elle détournait discrètement de l'argent du budget de son entreprise à des fins personnelles et qu'il la rejoint dans sa suite pour exiger qu'elle rembourse tout pour éviter un scandale financier et médiatique. Selon lui, elle l'aurait draguée en lui faisant une fellation pour acheter son silence. Quand sa secrétaire est rentrée dans la pièce, elle aurait crié au viol pour le discriminer et le faire taire. Ahurie par ces accusations, Prasada nie les faits. Mais les relevés bancaires de son entreprise l'accablent car ils démontrent qu'elle a versé des sommes extravagantes vers des sociétés offshore ou écran tout en manipulant son responsable technique qui, naïvement, a signé les chèques sans lui poser de questions. En outre, sa directrice des opérations, Melanie, annonce aux inspecteurs que sa boss est l'actionnaire principale de la boîte et qu'elle a également dû approuver ces paiements versés pour une ancienne collègue, Tisa Chee. Après avoir démissionné, elle confesse à l'unité spéciale que Prasada l'a invitée dans son chalet lors d'un autre gala et, contre son gré, qu'elle l'a ligotée sur son lit pour la pénétrer avec des nouveaux jouets sexuels issus de sa marque pour les tester. Depuis, Prasada achète son silence en la payant plusieurs fois dans l'année en puisant dans la caisse de sa boîte pour éviter qu'elle ne porte plainte pour viol. Bouleversée, au commissariat avec son avocate, lorsque Benson lui montre un e-mail d'excuses qu'elle lui aurait envoyée et les nombreux versements qu'elle a effectués sur son compte, la présumée coupable crie au complot et proclame une nouvelle fois son innocence. Anéantie par ces preuves accablantes et sérieuses, Prasada est arrêtée pour détournement de fonds et viol en direct à la télévision puis placée en détention provisoire. Alors qu'elle perd la raison en prison tout en remettant en doute sa propre culpabilité dans les crimes qu'elle aurait commis, renvoyée de son poste de PDG, Benson et son équipe remarquent que ses collègues profitent de son inculpation pour reprendre les rênes de l'entreprise et pensent qu'elle est victime, comme elle l'a prétendue, d'un traquenard extrêmement bien fabriqué ...

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Épisode 16 : Corruption à tous les étages modifier

Titre original
Eternal Relief From Pain (trad. litt. : « Éternel soulagement de la douleur »)
Numéro de production
474 (21-16)
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Alors qu'elle se fait soigner une blessure à sa jambe chez un médecin, Amanda Rollins ignore un message de sa sœur bipolaire Kim qui lui demande de l’aide. Ses analyses toxicologiques auxquelles elle est soumise en tant qu’ancienne droguée et dans le cadre de sa liberté conditionnelle sont mauvaises. Elle redoute de retourner en prison et de perdre la garde de son fils. En écoutant son appel à l'aide, Rollins tombe des nues : elle ne savait pas que Kim avait un petit garçon âgé de 2 ans. Le temps qu’Amanda rappelle Kim, celle-ci a fait une overdose dans les toilettes d’un restaurant et elle est à l’hôpital tandis que son fils a été confié aux services d’aide à l’enfance. À son chevet, Rollins apprend qu'elle est retombée dans la drogue à sa sortie de prison et qu'elle a trompé son petit ami, son avocat, avec un inconnu qui lui a donné son enfant. Vivant désormais dans un foyer, elle a donc accouché et elle est devenue accro à un puissant antidouleur pour cicatriser sa césarienne mal pratiquée. Pourtant, terrifiée de perdre la garde de son garçon, Kim lui propose un marché. Pour récupérer sa garde, elle dénonce un médecin qu'elle consulte qui lui propose de coucher avec lui pour avoir sa dose d'analgésiques sur ordonnance illégale. Interrogée une seconde fois par Benson et Fin en détention, toujours dans le but de retirer son fils d'une famille d'accueil, Kim réitère ses accusations et leur raconte qu'elle s'est offerte à lui, un certain docteur Paul Capezio qui sous-loue un cabinet dans un établissement médical, pour se procurer sa drogue. Hallucinée par cette affaire, Rollins accepte de prendre rendez-vous chez lui tout en se présentant comme la sœur de Kim. Mettant en avant sa blessure au genou, elle lui propose qu'elle veut également coucher avec lui pour avoir le même médicament que Kim. Au moment il se pique le sexe pour avoir une forte érection, il est pris au vif par Fin et Tamin qui l'arrêtent aussitôt. Dénoncé par sa secrétaire et son agenda qui démontre que plusieurs de ses patientes ne l'ont pas payé, il est aussitôt emprisonné pour fraude médicale, viol et ordonnance illégale. Alors que Benson s'apprête à appeler les STUP pour enquêter sur ce trafic d'analgésique, le chef de bureau de l'unité spéciale, Hadid, lui suggère avec insistance qu'elle et ses hommes doivent plutôt vérifier si d'autres médecins pratiquent ce genre de chantage sexuel avec des toxicomanes comme Kim. Effectivement, acceptant de collaborer avec eux pour obtenir un accord avec le juge, Capezio les met sur la piste d'une de ses assistantes, une ancienne actrice porno, travaillant pour une firme de nouveaux médicaments expérimentaux contre la douleur qui séduit des docteurs avant de coucher avec eux pour qu'ils les achètent sans se soucier de leur fiabilité pharmaceutique. Cependant, Hadid prévient Benson qu'elle connaît le propriétaire et l'entrepreneur de cette entreprise et qu'elle ne pense pas qu'il soit impliqué dans cette corruption, une révélation qui complique l'intégration de l'unité spéciale...

Pendant que Tamin se fait passer pour la nouvelle secrétaire de Capezio pour que cet appât la présente à d'autres médecins portés sur le sexe lors d'une convention dédiée à un nouvel antidouleur surpuissant pour les personnes vulnérables, soutenu par Carisi dans sa démarche, Rollins fait tout son possible pour obtenir la garde de son neveu. En plus de devoir cohabiter avec Kim qu'elle n'a pas revue depuis des années, l'enquêtrice voit son père, Jim, revenir dans sa vie. Comme Kim, il est un junkie qui lui prétend ne plus l'être malgré les doutes de Rollins qui a coupé les ponts avec lui depuis des années. Il est également sur le point de se marier et désire rencontrer ses petits-enfant. Après avoir convaincu la juge des affaires familiales qu'elle est apte d'élever son neveu, elle parvient à le récupérer et le ramène chez elle avec Kim à condition qu'elle ne possède ni d'alcool ni drogues à son domicile. Malheureusement, à son retour avec Kim et son enfant, son père fait une overdose dans son salon...

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Épisode 17 : Danse, mensonges et vidéo modifier

Titre original
Dance, Lies and Videotape (trad. litt. : « Danse, mensonges et vidéo »)
Numéro de production
475 (21-17)
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Micharne Cloughley et Brendan Feeney
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Jeune ballerine classique venant d’être désignée première danseuse pour un nouveau ballet, dirigé par le chorégraphe Sascha Thomas et le professeur reconnu Alistair Woodford, Delia passe la nuit avec un des danseurs de la troupe, Brad, dans les coulisses de la scène sans savoir que leurs ébats sont filmés. En effet, leur vidéo se retrouve partout sur internet et, après avoir perdu son travail d'enseignante de danse à cause de celle-ci, elle décide d’aller voir l’unité spéciale par peur de voir sa carrière se briser alors qu'elle ne l'a pas encore commencée. Humiliée et ignorée par Brad, elle leur demande également de supprimer la sex-tape mais, comme elle est devenue virale et relayée sur plusieurs sites pornographiques, sa requête s'avère être difficile. Quant au danseur qui a couché avec elle, il informe Rollins et Tamin qu'il n'était pas au courant de la caméra cachée et que d'autres danseurs emmènent leurs partenaires féminins au même endroit pour faire l'amour. En se rendant sur place, Benson constate que quelqu'un l'a arrachée pour empêcher les enquêteurs d'accéder à d'autres vidéos compromettantes et, au courant des liaisons entre ses élèves, Woodford lui met la pression pour qu'elle soit discrète dans son enquête car un gala très important approche dans les prochains jours... De leur côté, dans les bureaux du site pornographique "Pornmonger" où elle a été postée en premier, Rollins et Carisi apprennent que l'effacer de leur réseau ne sert pas à grand chose car elle a déjà été piratée et republiée sur des sites concurrents... En recherchant celui qui l'a enregistrée sur "Pornmonger", l'unité spéciale parvient à remonter vers Brad et l'un de ses collègues, Jason, l'a ensuite téléchargée. Dégoûtée d'apprendre que Jason est responsable de la diffusion virale de la vidéo gênante et qu'il s'est vanté auprès d'autres danseurs d'avoir couché avec elle en partageant ses exploits, Delia reconnaît plusieurs danseuses avec eux dans d'autres sex-tape enregistrées dans l'école de danse qu'ils s'envoyaient via une messagerie de groupe. Interrogées, celles-ci nient avoir su qu'elles étaient enregistrées pendant qu'elles s'envoyaient en l'air avec eux. Seule l'une d'entre elles, Ashley, raconte à Benson qu'elle savaient qu'ils filmaient leurs ébats mais se félicite de ne pas être liée à cette affaire car sa vidéo n'a pas été mise en ligne. Accusé d'avoir installé la caméra par Jason et un autre danseur qui le câblent pour se sauver la peau alors qu'ils sont également mis en examen pour avoir filmé les ballerines à leur insu, Jason confesse aux enquêteurs qu'il l'a bien mise en place pour faire des sex-tapes, avant qu'ils ne les envoient entre eux, et que le chorégraphe était au courant de ses vidéos. Ce dernier faisait du chantage aux danseuses filmées sans le savoir pour obtenir des faveurs sexuelles. Si elles acceptaient de coucher avec lui, il empêchait leur diffusion en demandant aux danseurs de les supprimer et de ne pas les poster sur Internet.

Rapidement, grâce à Jason qui collabore avec l'unité spéciale pour éviter une peine lourde pour atteinte à la vie privée, diffusion illégale et harcèlement, l’équipe comprend que le chorégraphe et le directeur de l’académie de danse ont mis en place un système pervers leur permettant de prostituer les danseuses pour obtenir des subventions. En leur promettant une belle carrière si elles acceptent ces conditions, elles se laissent faire et n’osent pas les dénoncer. Dès lors, Benson et ses hommes font face à une véritable loi du silence dans le monde du ballet où les danseuses refusent de porter plainte contre viol, harcèlement sexuel et vengeance pornographique envers leurs collègues masculins, Thomas et Woodford car elles ont sacrifié tant d'années pour parvenir à se faire une place parmi les danseurs et réaliser leurs rêves de jeune fille...

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Épisode 18 : Baptême du feu modifier

Titre original
Garland's Baptism by Fire (trad. litt. : « Le Baptême du feu de Garland »)
Numéro de production
476 (21-18)
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Cheryl L. Davis et Micharne Cloughley
Audiences
Invités
Résumé détaillé
Alors que Benson fait connaissance avec l'entourage de son chef-adjoint Garland lors d'un dîner organisé chez lui, où elle rencontre aussi son conseiller spirituel et révérend Delman Chase ainsi que son épouse également pasteure Laura ou encore le représentant de leur église à Harlem, le substitut du procureur Carisi et Rollins sont contactés par la Federal Trade Commission car une femme arrêtée pour fraude, Sherry Blake, espère négocier avec eux. En effet, appréhendée pour malversation dans une paroisse où elle est comptable, secondée par son avocat, elle leur propose de blanchir son nom en échange de l'arrestation d'un puissant religieux qui, selon elle, violerait des mineures avant de les soudoyer avec les fonds de leur congrégation. Conséquemment, ils sont prévenus par celle-ci que ce dernier est un ami de longue date de leur supérieur, c'est-à-dire Chase. Dès lors, Rollins et Carisi se rendent discrètement à la soirée de Garland pour lui faire part des accusations graves de la trésorière de son proche, à la fois parrain de sa fillette et prêtre de son mariage. Choqué et surpris par cette incrimination inattendue d'autant plus qu'il le fréquente depuis des années, il n'a pas d'autre choix que de faire abstraction de leur amitié, se récuse de cette affaire et, avec regret, autorise l'Unité spéciale à enquêter sur ce prétendu prédateur sexuel qu'il pense innocent. Célèbre à New York car ses prêches sont diffusés en direct à la télévision dans tout le pays, en soutenant financièrement un internat pour jeunes filles défavorisées ou bien une troupe de danse interne dont les danseuses assurent le spectacle qui précèdent ses sermons, admiré par ses fidèles et à la tête de multiples organismes de bienfaisance sans but lucratif, Chase a créé un véritable empire médiatique et économique en l'espace de 20 ans avec sa conjointe. Cependant, en inspectant leur comptabilité de plus près, les enquêteurs notent que l'ecclésiastique a effectivement versé plusieurs chèques au montant élevé à des adolescentes à la vie chaotique qu'il a chaleureusement recueillies dans son école. Or, suspecté d'avoir acheté le silence de ses proies sélectionnées parmi elles, il s'est justifié auprès de sa facturière en lui garantissant qu'il aide matériellement les familles de ces enfants démunies pour leur offrir un avenir meilleur en, par exemple, payant leurs études. Peu convaincus par ses explications parce qu'il a notamment donné 250 000 dollars à l'une d'entre elles, Benson et son équipe doivent faire face à une omerta régnant dans sa maison de Dieu tandis que Garland ouvre lentement les yeux sur l'authentique visage de Chase...

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Épisode 19 : Traquer l'invisible modifier

Titre original
Solving For The Unknowns (trad. litt. : « Une résolution pour les inconnues »)
Numéro de production
477 (21-19)
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Brianna Yellen et Kathy Dobie
Audiences
Invités
Synopsis
Alors que Rollins est promue inspecteur de deuxième grade, l'Unité spéciale s'occupe d'une jeune femme, Jill, qui, lors de sa mise en accusation pour conduite en état d'ébriété, à la fois vaseuse et quasi amnésique, prétend au juge qu'elle a été violée avant son accident. En effet, le jour précédent, nébuleuse au volant, elle a embouti une voiture de police avec son camion à cupcakes. Pendant toute la durée de sa garde à vue, elle est complètement hagarde et endure un pénible blackout, jusqu'à son passage au tribunal donc où, après avoir plaidé non coupable, elle a soudainement des bribes de souvenirs, comme si elle se réveillait de sa profonde léthargie. Une fois calmée, elle affirme à Rollins et Tamin qu'elle est certaine qu'elle a été molestée par son rencard, Luke, rencontré sur une application pour trouver l'amour. Cependant, en leur garantissant qu'elle n'était pas ivre et qu'elle n'avait bu que quelques verres, remarquant que Luke l'a bloquée sur "True Heart", elle leur explique aussi qu'elle souffre de trous de mémoire qui l'empêchent de reconstituer parfaitement son rendez-vous avec lui et, surtout, leur jure qu'elle est convaincue qu'elle a été droguée par Luke dans l'intention qu'elle perde le contrôle de son corps et de son esprit, soit un moyen pour lui de profiter de sa vulnérabilité et abuser d'elle sans qu'elle puisse se défendre. En revanche, prise en charge par des médecins pour analyser la drogue dans son organisme, son test de dépistage est négatif. En d'autres mots, comme elle s'est évaporée en peu de temps, il n'y aucune preuve concrète pour consolider ses dénonciations et, dès lors, il est difficile de démontrer qu'elle a réellement subi un viol. Conséquemment, Benson et son équipe s'aperçoivent que le système judiciaire a beaucoup de mal à s'adapter aux nouvelles méthodes, plus tordues et indétectables, utilisées par les prédateurs sexuels pour s'attaquer à leurs cibles. En observant les vidéos de surveillance du bar où elle a fait connaissance avec Luke et des rues voisines, les détectives constatent qu'elle se comporte bien comme une zombie désorientée et inconsciente qui suit Luke à la lettre. Quant au barman free-lance qui les a servis, il divulgue aux enquêteurs qu'elle était très intéressée par lui, insinuant qu'elle était sous son charme. Interrogé chez lui, se désignant comme un soutien du Mouvement #MeToo, Luke avoue avoir couché avec elle mais clame fermement qu'elle était consentante. Agacé par les questions suspectes de Fin et Tamin, il se victimise en leur prétextant qu'il n'est qu'un gentleman jeté en pâture par une conquête paranoïaque. Dès l'instant où la plainte de Jill est discréditée par l'absence de substances illicites dans son sang, Rollins met la main sur celle classée par un non-lieu d'une dénommée Rebecca qui, à Brooklyn, a également accusé Luke de l'avoir intoxiquée puis agressée sexuellement sans pouvoir l'établir matériellement car, selon elle, il a endommagé sa fonction mémorielle avec un poison qu'il a renversé dans sa boisson forte au moment de leur date, par ailleurs organisé sur "True Heart" où il sélectionnerait ses proies...

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Épisode 20 : Tant de choses à perdre modifier

Titre original
The Things We Have To Lose (trad. litt. : « Les Choses que nous devons perdre »)
Numéro de production
478 (21-20)
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Audiences
Invités
Résumé détaillé

Lors d'un week-end tendu, l'Unité spéciale se mobilise pour mettre un terme à quatre enquêtes qu'elle a ouvertes quelque temps plus tôt. En plein mouvement #MeToo, le procès du magnat des médias Tobias Moore s'apprête à débuter et, stressé par ce dossier hors normes, Carisi sait que le Bureau du procureur l'a choisi tel un fusible pour qu'il soit sacrifié à leur place en cas de retombées négatives. Néanmoins, ses témoins, donc des jeunes filles qui ont subi un viol ou une agression sexuelle, sont en proie au doute d'autant plus que la défense de Moore tente de les décourager et les discréditer en fouinant dans leur vie privée. Après plusieurs faux départs, ralentie par la lenteur de la justice et les multiples reports obtenus par l'avocate de Moore, son audience fatidique est une nouvelle fois avortée par un énième problème cardiaque du présumé coupable qui échappe sans cesse à une sanction pénale... Simultanément, Fin annonce à Joelle Fuller que son conjoint Leon, qui a été condamné à un an d'emprisonnement pour l’avoir frappée six mois auparavant, bénéficie d’une libération conditionnelle et qu'il a toujours l'interdiction de l'approcher. Terrifié qu'il reprenne contact avec elle, certain que Leon va les retrouver, Fin confie discrètement un téléphone à leur fils André pour qu'il puisse l'appeler d'urgence s'il se sent en danger ou si sa mère l'est également...

À la suite de l’affaire Getz, qui s’est suicidé en prison, Ivy Bucci est sur une mauvaise pente : elle a beau n’avoir que 16 ans, elle sort tous les soirs, se drogue et fréquente des hommes beaucoup plus âgés qu’elle, au point que sa mère la juge ingérable. Impuissante face à son changement de comportement de plus en plus périlleux, celle-ci demande l'aide de Rollins pour l'appréhender. Consciente qu'elle essaye de cicatriser en s'oubliant dans la débauche, affligée par ses récidives malgré ses avertissements, Rollins la laisse croupir en détention pour une nuit...Enfin, de son côté, Tamin est interpellée par une prostituée transgenre, Lakira, qu'elle a soutenue quand elle a accusé Maître Paul Davies de l'avoir molestée et tabassée. Désormais, une autre travailleuse du sexe, Dakota, a vécu le même calvaire qu'elle à un tel niveau qu'elle est plongée dans le coma où elle succombe à ses blessures. Déterminée à coincer Davies, Tamin lutte pour démontrer qu'il est bien leur assaillant...
Commentaires
Cet épisode est l'un des rares à détenir plusieurs particularités. En effet, débutées tout au long de cette saison, quatre affaires distinctes trouvent ici leur conclusion : le procès Moore traité par le substitut du procureur Carisi qui a procédé à son arrestation dans l'épisode 1, l'affaire Fuller confiée à l'inspecteur Odafin Tutuola tandis que le détective Katriona Tamin s'accapare le cas de deux prostituées transgenres violées par un avocat, soit deux faits divers issus de l'épisode 5, et, enfin, Rollins prend en charge une rescapée mineure du scandale Steve Getz, traité dans les épisodes 9 et 10. Quant au capitaine Benson, elle oscille entre ces investigations pour épauler son équipe à fleur de peau.

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Notes et références modifier

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