Sainte Barbe (torpilleur)
La Sainte Barbe est une canonnière torpilleur française des années 1880, l’un des huit navires de classe Bombe. Elle est lancée le 10 octobre 1885 au chantier naval Claparède du Petit-Quevilly, et mise en service dans la Marine nationale française en 1890. Le navire a été rayé de la liste de la marine en 1911 et mis au rebut.
Sainte Barbe | |
![]() Vue latérale de la canonnière-torpilleur Bombe | |
Type | canonnière-torpilleur |
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Classe | classe Bombe |
Histoire | |
A servi dans | ![]() |
Constructeur | Claparède, Le Petit-Quevilly ![]() |
Quille posée | 1884 |
Lancement | 10 octobre 1885 |
Commission | 1890 |
Statut | Déclassé en 1911, mis au rebut |
Équipage | |
Équipage | 70 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 59,2 m |
Maître-bau | 5,97 m |
Tirant d'eau | 3,17 m |
Déplacement | 430 tonnes |
Propulsion | |
Puissance | 1800 ch |
Vitesse | 18-19 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | 13 mm |
Armement |
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Pavillon | France |
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Conception
modifierLes canonnières torpilleurs de classe Bombe ont été conçues comme de petits trois-mâts à cheminée unique (initialement gréés), avec des étraves en forme de bélier, des poupes saillantes et des côtés inclinés vers l’intérieur[1],[2]. La coque était en acier[3].
Le navire avait une longueur entre perpendiculaires de 59,2 mètres, une largeur de 5,97 mètres et un tirant d'eau de 3,17 mètres[1],[2]. Le déplacement était de 430 tonnes à charge normale[1],[3], [4],[5]. Le navire était propulsé par deux moteurs à vapeur verticaux d’une puissance totale de 1800 ch, auxquels la vapeur était fournie par quatre chaudières de locomotive[1],[2]. La vitesse maximale du navire à deux hélices était de 18 à 19 nœuds[1],[2]. Le navire transportait au maximum 108 tonnes de charbon[1],[2].
L’armement se composait initialement de deux canons Hotchkiss de 47 mm L/40 modèle 1885, à l’avant et à l’arrière, et de cinq canons-revolver de 37 mm L/20 modèle 1885[1],[2]. Le navire était équipé de deux tubes lance-torpilles simples de 350 mm situés au-dessus de l’eau[1],[2].
Le blindage ne concernait que la superstructure, et avait 13 mm d’épaisseur[1],[2].
L’équipage se composait de 70 officiers, officiers mariniers et matelots[1],[2],[4],[5].
Carrière
modifierLa Sainte Barbe a été construite au chantier naval Claparède[1],[2]. La quille du navire a été posée en 1884 et il a été lancé le 10 octobre 1885[2],[6].
La Sainte Barbe est commissionnée dans la Marine nationale en 1890[1],[2]. Dans les années 1890, les chaudières de locomotives problématiques sont remplacées par des chaudières Guyot-du Temple[1],[2]. L’armement du navire a également été modernisé, des canons de 47 millimètres étant montés sur des affûts à la place de deux canons-revolvers de 37 mm[1]. Le navire a été désarmé en 1911 et mis au rebut[1],[6]. Le Sainte Barbe est vendu à Brest le 20 juillet 1911 à M. Guilhaumon de Lorient pour 24.703,00 Francs. Le navire est démantelé au Chantier du Gaz à Brest[7].
Notes et références
modifier- (pl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en polonais intitulé « Sainte-Barbe (1885) » (voir la liste des auteurs).
- Chesneau et Kolesnik 1979, p. 324.
- Gogin 2021.
- Brassey 1894, p. 290.
- Jane 1900, p. 127.
- Jane 1970, p. 131.
- Gardiner et Gray 1985, p. 194.
- ↑ La Dépêche de Brest du 28 juillet 1911.
Bibliographie
modifier- (en) T.A. Brassey, The Naval Annual, 1894, Portsmouth, J. Griffin and Co., (lire en ligne).
- (en) Roger Chesneau et Eugene Kolesnik, Conway’s All The World’s Fighting Ships 1860-1905, London, Conway Maritime Press, (ISBN 978-0-85177-133-5).
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway’s All the World’s Fighting Ships 1906-1921, London, Conway Maritime Press, (ISBN 0-85177-245-5).
- (en) Ivan Gogin, « BOMBE torpedo gunboats (1887 - 1890) », sur Navypedia (consulté le ).
- (en) Fred T. Jane, Jane’s Fighting Ships 1900, London, Sampson Low, Marston & Co., .
- (en) Fred T. Jane, Jane’s Fighting Ships 1905/6, New York, ARCO Publishing Company, .