Saint-Gilles (Gard)

Saint-Gilles | |
![]() L'abbatiale de Saint-Gilles. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Canton | Saint-Gilles (bureau centralisateur) |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole |
Maire Mandat |
Eddy Valadier 2014-2020 |
Code postal | 30800 |
Code commune | 30258 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Gillois |
Population municipale |
13 615 hab. (2016 ![]() |
Densité | 89 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 40′ 43″ nord, 4° 25′ 54″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 116 m |
Superficie | 153,73 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saint-gilles.fr |
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Saint-Gilles, aussi appelée Saint-Gilles-du-Gard, est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
La ville, qui doit son nom au célèbre abbé Gilles l'Ermite dont elle garde le tombeau, fut un des plus importants lieux de pèlerinage de la chrétienté au XIIe siècle. Ses habitants sont appelés les Saint-Gillois.
GéographieModifier
Saint-Gilles est la cinquième ville du département du Gard en nombre d'habitants. La ville est l'une des soixante-quinze communes membres du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) du sud du Gard (voir lien) et fait également partie des quarante-et-une communes du pays Garrigues Costières. Enfin, la ville est membre du Syndicat mixte pour la protection et la gestion de la Camargue gardoise, avec sept autres communes du sud du département.
AccèsModifier
Saint-Gilles-du-Gard est accessible par la route départementale D 572 depuis Arles, à l'est, et la route départementale D 672, depuis Vauvert, à l'ouest. La route départementale D 42 relie la commune à Nîmes et à l'aéroport de Nîmes - Garons, l'aéroport le plus proche, au nord.
Lieux-dits et hameauxModifier
Saint-Gilles compte plusieurs hameaux et lieux-dits :
- Pont Rouge
- Puech Rouge
- Espeyran
- Estagel
- la Baume
- la Cassagne
Communes limitrophesModifier
ReliefModifier
Saint-Gilles étant en limite de la Camargue, une grande partie du territoire de la commune, à l'est, est plane. Le village, quant à lui, a été construit sur une colline.
GéologieModifier
HydrographieModifier
Traversée par le canal du Rhône à Sète et le canal du Bas-Rhône-Languedoc, la commune, de très grande superficie (15 373 hectares dont 1 344 de vignes et 532 de bois), se divise en deux parties distinctes :
- au nord, les collines des Costières qui portent vignes et garrigues ;
- au sud, les rives du Petit-Rhône qui s'étendent entre les marais et les étangs de Petite Camargue. En bordure du fleuve sont quelques mas et l'écluse moderne de Saint-Gilles, qui met en communication le canal et le Petit-Rhône.
ClimatModifier
Environ 600 à 650 mm/ an, la Camargue n'étant pas loin...[pourquoi ?]
ToponymieModifier
La commune tient son nom de Gilles l'Ermite (connu également sous le nom de Saint Egide, de son nom grec Ægidius)[1], qui est enseveli sous l'abbaye de Saint-Gilles depuis le VIIe siècle.
(en occitan Sant Geli)
HistoireModifier
Saint-Gilles est sans doute le Pons Aerarium de l'Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem (333 apr. J.-C.), à 12 milles de Nîmes et 8 milles d'Arles. C'est l'aboutissement de la Voie Régordane, route descendant du Massif central et des Cévennes. Aujourd'hui à la lisière de la Camargue, Saint-Gilles était autrefois un port utilisé par les marchands, les pèlerins et les croisés.
Les descendants d'Eudes de Toulouse, le comte de Toulouse et le comte de Rouergue se partagent en 975 le comté de Nîmes. Guillaume Taillefer reçoit Saint-Gilles. Son fils, Pons de Toulouse est comte de Toulouse et de Saint-Gilles. Son domaine est partagé entre ses deux fils. Raymond Béranger IV reçoit le comté de Saint-Gilles, puis le comté de Toulouse à la mort de son frère, Guillaume IV de Toulouse. Son fils, Bertrand de Toulouse, renonce au comté de Saint-Gilles à la demande de son père au profit de son frère Alphonse Jourdain né en 1103 en Terre sainte, mais Bertrand de Toulouse occupe le comté de Saint-Gilles à la mort de son père, en 1105. Il est alors excommunié. Bertrand de Toulouse part pour la Terre sainte en 1108 et confie le comté de Toulouse à son frère Alphonse Jourdain.
En 1095 a été créée la monnaie de Saint-Gilles, moneta egidiensis. Le champ de l'avers représente un quadripède devant une croix. Le quadrupède représenté sur l'avers a été un sujet de discussion entre numismates. La proximité de cette représentation avec l'agneau pascal qui a été utilisé sur la monnaie créée dans le comté de Tripoli par Bertrand de Toulouse a amené des numismates à penser que ce quadrupède est un agneau pascal. D'autres y voient un cheval. Cette monnaie qui a été en concurrence pendant un temps avec le denier melgorien est citée dans des textes en 1105, 1109, 1110, 1138 et 1141. Elle est citée pour la dernière fois en 1144. Le melgorien est redevenu progressivement la seule monnaie du Languedoc entre 1130 et 1150 mais qui est en concurrence avec le sol raymondin créé en 1150 par Raymond V de Toulouse, marquis de Provence. Le monnayage de Saint-Gilles n'a duré que 50 ans[2],[3].
C'est à Saint-Gilles que fut brûlé en 1126, un des premiers grands hérésiarques du Midi, Pierre de Bruys, qui prêchait une doctrine anti sacerdotale.
En 1208, le légat du pape Pierre de Castelnau, un ami du pape Innocent III, parcourt la région pour essayer d'endiguer l'hérésie cathare dans le midi de la France. Il est assassiné par un écuyer du comte de Toulouse Raymond VI le 14 janvier 1208 à Trinquetaille, à une quinzaine de kilomètres de l'abbatiale de Saint-Gilles où il est inhumé. Cet évènement est à l'origine du concile des évêques réunis dans l'abbatiale de Saint-Gilles le 18 juin 1209, au cours duquel le pape Innocent III lance l'appel à la Croisade contre les Albigeois, avec pour priorité de procéder au sac de Béziers : ce sac aura lieu un mois plus tard les 22 et 23 juillet 1209 avec une armée croisée de 20 000 hommes sous le commandement de l'abbé de Citeaux, Arnaud Amalric.
Au XIIIe siècle, c'est le lieu de naissance du pape Clément IV. Saint-Gilles a été le siège du grand prieuré de la langue de Provence de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, jusqu'en 1615, date de son transfert à Arles[4].
Au XIVe siècle, les vins de Saint-Gilles et de la Costière sont parmi les plus prisés de la Cour pontificale d’Avignon. Jean XXII fait venir son « vin nouveau » de Saint-Gilles et Beaucaire. Quand, en 1367, Urbain V quitte Avignon pour Rome il se fait envoyer par le port d’Arles une cargaison de vin de la Costière et de Beaune[5]. De retour en Avignon, Grégoire XI fit lui aussi approvisionner ses celliers par les vins de Saint-Gilles et la Costière.
Si durant tout le Moyen Âge les vins provenant de ce terroir furent considérés à l'égal de ceux de Beaune, c'est qu'ils étaient produits avec un cépage exceptionnel, le mourvèdre appelé alors « plant de Saint-Gilles ».
Le comté de Saint-Gilles a été une possession des comtes de Toulouse. La ville fut prise par le gouverneur du Languedoc, Damville, alors en délicatesse avec le roi, en janvier 1575[6]. Elle est rapidement reprise par le baron d’Acier[7].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Héraclée[8].
Saint-Gilles s'est appelée Saint-Gilles-les-Boucheries jusqu'en 1837.
A partir de 1939, le territoire de la commune abrite la Base d'aéronautique navale de Nîmes-Garons, devenue l'aéroport de Nîmes Alès Camargue Cévennes.
Politique et administrationModifier
Liste des mairesModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Saint-Gilles a eu quelque temps une municipalité d'extrême-droite, une première en France pour une ville de plus de 10 000 habitants[13],[14], (Charles de Chambrun, Front national, élu en 1989), finalement remplacée en 1992 par une coalition de droite et de gauche menée par un maire sans étiquette, Roland Gronchi, lors d'une élection partielle.
En 2010, à la suite d'une autre élection partielle due à la démission du Conseil municipal, la mairie revient, pour la première fois depuis 50 ans, à la gauche. C'est Alain Gaido (PS) qui reconquiert le fauteuil de maire, opposé à une droite divisée en trois listes.
En 2014, la ville bascule à nouveau à droite avec l'élection de l'UMP Eddy Valadier face au FN Gilbert Collard, la liste du maire PS sortant, Alain Gaido, s'étant désistée au second tour au profit de la liste d'Eddy Valadier.
CantonModifier
Saint-Gilles est le chef-lieu du canton du même nom. Il dépend de la deuxième circonscription du Gard.
IntercommunalitéModifier
Saint Gilles est l'une des 27 communes de Communauté d'agglomération Nîmes Métropole[15], dont le président est Yvan Lachaud (UDI). L'intercommunalité et la commune de Saint-Gilles coordonnent actuellement deux dossiers : une nouvelle station d'épuration, ainsi que la création de l'« Actiparc Mitra» (zone d'activité économique)
JumelagesModifier
Saint Gilles est jumelée avec Altopascio, en Toscane ( Italie)[16].
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[17],[Note 1].
En 2016, la commune comptait 13 615 habitants[Note 2], en augmentation de 0,38 % par rapport à 2011 (Gard : +3,29 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Saint-Gilles fut une ville d'immigration de travailleurs venant d'autres régions de France ou du bassin méditerranéen tout au long du XXe siècle. Le besoin en main-d'œuvre de l'agriculture a attiré de nombreuses populations. De nombreux Saint-Gillois ont leurs origines dans le Massif central (notamment au Puy-en-Velay et en Lozère) ainsi qu'en Italie (notamment au Piémont), en Espagne ou au Maroc (notamment au Rif).
SécuritéModifier
La commune est classée depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la gendarmerie nationale. En effet, la commune « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée »[19] et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité »[19], ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de gendarmes supplémentaires.
UrbanismeModifier
l'habitat actuel est essentiellement composé de résidences principales[20] (89,2 % des logements) : 2/3 des logements sont des maisons individuelles, 1/3 des appartements.
Évolution de l'habitat à Saint-Gilles entre 1968 et 2008
Types de logement | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2008 |
---|---|---|---|---|---|---|
Résidence Principales | 2 464 | 2 650 | 3 230 | 3 814 | 4 304 | 5 261 |
Résidence secondaire | 108 | 56 | 84 | 93 | 99 | 89 |
Logement vacant | 170 | 428 | 353 | 397 | 447 | 548 |
Ensemble | 2 742 | 3 134 | 3 667 | 3 814 | 4 850 | 5 898 |
Budget et fiscalitéModifier
Taxe | part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 18,65 % | 0,00 % | 9,65 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 35,18 % | 0,00 % | 14,30 % | 4,86 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 108,61 % | 0,00 % | 44,07 % | 5,37 % |
Taxe professionnelle (TP) | 0,00 %* | 21,67 % | 11,87 % | 4,30 % |
Pyramide des âgesModifier
ÉconomieModifier
IndustrieModifier
En collaboration avec l'intercommunalité Nîmes Métropole, une nouvelle zone d'activité économique est en cours de création, sur les communes de Saint-Gilles et Garons, sa voisine[22]. Cette zone, à cheval sur les deux communes, se situe à proximité de l'Aéroport de Nîmes - Garons et de l'autoroute A54, sur une superficie de 160 ha. 3 secteurs d'activités principaux sont préconisés : aéronautique, logistique, secteur tertiaire. De petites industries vont également s'implanter.
TourismeModifier
Saint-Gilles est une des portes de la Camargue, idéalement située, la ville reste très attractive. Elle est un carrefour à proximité des plages comme le Grau du Roi ou les Saintes-Marie de la mer; mais est également entre montagne et marais. Également proche de grande ville comme Nîmes, Arles, Montpellier ou bien Avignon. De par son patrimoine local, sa situation géographique, ses manifestations taurines, son climat, sa population, son port de plaisance Saint-Gilles est une ville attractive où tout est réuni pour passer un excellent moment.
Infrastructures touristiques: La ville possède plusieurs hôtels, des bars, mais également un camping très dépaysant pourtant idéalement situé en plein centre-ville. L'office du tourisme (maison du tourisme, OT) est ouvert tous les jours de la semaine.
Agriculture et élevageModifier
L'agriculture est l'une des ressources économiques importantes de la commune de Saint-Gilles, avec environ 210 exploitations agricoles[23]. La production est centrée sur 4 produits principaux :
Une vingtaine de producteurs, sur environ 600 hectares de vignes, ainsi qu'une coopérative viticole.
La production annuelle saint-gilloise approche les 50 000 tonnes.
Près de 100 hectares d'oliveraie.
- Abricot de Saint-Gilles
Élevage de taureaux braves qui s'étend sur plusieurs hectares au Mas de Madame de Bramasset[24]
Lieux et monumentsModifier
Patrimoine religieuxModifier
- Abbatiale du XIIe siècle classée sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco au titre d'étape sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France. Au sein des ruines de l'ancien chœur, à l'extérieur de l'église actuelle, un escalier en colimaçon a donné son nom à ce type d'ouvrage : c'est la Vis de Saint-Gilles et son exceptionnelle voûte hélicoïdale. L’ancienne abbaye conserve également une partie de ses bâtiments claustraux : l'ancien cellier, dit salle de Saint-Gilles ainsi qu'une partie des vestiges subsistants du cloître (inscription MH 28 décembre 1984). Subsistent également la remarquable façade orientale dans sa partie basse flanquée de ses trois portes monumentales, ainsi que l'église basse, abritant le tombeau de saint Gilles. L'église haute actuelle fut reconstruite aux XVIIe et XVIIIe siècles, après les ravages des guerres de Religion. Ses dimensions furent largement réduites par rapport au plan original du XIIe siècle.
- Le temple protestant, seconde moitié du XIXe siècle, de style néo-gothique.
- Chapelle Sainte-Colombe de Saint-Gilles.
Patrimoine civilModifier
- La Maison romane, XIIe siècle, abritant aujourd'hui un musée.
- Saint-Gilles possède de charmantes ruelles anciennes, ainsi que certaines bâtisses des plus intéressantes pour les amoureux des vieilles pierres :
- Maison du XIIe siècle, pierre sculptée sur le mur à l’angle des deux façades (inscription MH 28 octobre 1963), adresse : 5 rue Lamartine, place de la Liberté lieu-dit « la ville ». Propriété privée.
- Maison du XIIIe siècle, motif d'angle figurant une cariatide à l'angle de la maison (inscription MH 6 décembre 1949), À voir : statue, adresse : place de la Liberté, propriété privée.
- Maison des XIIe et XIVe siècles, façade (inscription MH 17 décembre 1936), adresse 31, rue de l’hôtel de ville, propriété privée.
- Maison, statue de Saint-Gilles et sa niche à l'angle de la maison (inscription MH 6 décembre 1949), adresse : Rue de l’Hôtel de ville), propriété privée.
- Maison en pierre sculptée qui se trouve sur la façade (inscription MH 20 janvier 1964), adresse : 5, place Ernest Blanc, propriété privée.
- Maison des XIIe et XIVe siècles, façade sur rue et toiture correspondante (inscription MH 28 octobre 1963), adresse : 4, rue Baudin, propriété privée.
- Mas de Liviers, ferme du XVIIe siècle, façade avec son inscription de marbre et armoiries de F. de Liviers (inscription MH 7 octobre 1935), propriété privée.
- Chapelle Sainte-Colombe XIIe siècle (inscription 6 décembre 1949), propriété privée.
- L'hôtel de ville, fin XIXe siècle, surplombant la ville et la plaine de Camargue.
- Les halles, fin XIXe siècle, au sud de l'ancienne abbatiale, caractéristiques de l'architecture dite "Baltard".
- Le monument commémoratif, proche de l'abbatiale, est dû au ciseau d'Henri Bouchard.
- Le château d'Espeyran, fin XIXe siècle (inscription MH 29 octobre 1975), propriété de l’État. Ensemble typique de l'architecture bourgeoise sous le Second Empire et la IIIe République. Possède une grande partie de son mobilier d'époque. C'est là qu'est situé le Centre national du microfilm et de la numérisation qui accueille une importante réserve des microfilms français.
- L'aéroport de Nîmes - Garons est situé en partie sur la commune de Saint-Gilles.
- Le pont de Saint-Gilles sur le Petit-Rhône, construction en bow-string, 1999.
Patrimoine environnementalModifier
- Le Marais du Cougourlier, dont les abords ont été aménagés par le Syndicat mixte pour la protection et la gestion de la Camargue gardoise. Les sentiers du marais ainsi balisés permettent la découverte du patrimoine naturel et culturel camarguais.
Équipements et servicesModifier
Transports urbainsModifier
Plusieurs lignes de bus desservent la commune de Saint Gilles[25] :
- 3 lignes de bus de la société Tangobus
- Nîmes - Caissargues - Garons - Saint-Gilles - Garons - Caissargues - Nîmes
- Saint-Gilles - Collège Jean Vilar
- Saint-Gilles - Générac - Milhaud
- 1 ligne des transports Edgard
- Beaucaire - Bellegarde - Saint-Gilles - Bellegarde - Beaucaire
La commune dispose également d'un port de plaisance, sur le Canal du Rhône à Sète[26].
EnseignementModifier
Les écoliers de Saint Gilles commencent leur étude sur la commune, qui compte 4 écoles maternelles publiques (Frédéric Mistral, Jean Jaurès, Les Calades, Le Ventoulet), 3 écoles élémentaires publiques (Victor Hugo, Jules Ferry, Laforêt), 1 école primaire publique (Jean Moulin), 1 école primaire privée (Li Cigaloun), et 1 collège (Jean Vilar)[27].
SportsModifier
SantéModifier
Plusieurs professionnels de santé sont installés à Saint Gilles[28] : 8 médecins, 8 kinésithérapeutes, 12 infirmiers, 4 dentistes, ainsi que des ophtalmologues, et opticiens.
Vie localeModifier
CultesModifier
Plusieurs religions disposent d'un lieu de cultes sur la commune : l'abbatiale de Saint Gilles (Diocèse de Nîmes), pour le culte catholique, un temple protestant, et une mosquée.
EnvironnementModifier
Personnalités liées à la communeModifier
- Gilles l'Ermite, de son nom grec Ægidius, est enseveli sous l'abbaye de Saint-Gilles depuis le VIIe siècle.
- Raymond IV, dit de Saint-Gilles, (vers 1042 - † 1105), comte de Toulouse
- Bertrand de Saint-Gilles, (vers 1065 † 1112), comte de Toulouse, de Rouergue, d’Agen, d’Albi et du Quercy, marquis de Gothie, de Provence et duc de Narbonne.
- Clément IV, pape de 1265 à 1268, né à Saint-Gilles à la fin du XIIe siècle, inhumé à Viterbe (Italie). Il fut un proche ami de saint Thomas d'Aquin.
- Pierre de Castelnau, légat du pape, assassiné à Saint-Gilles en 1208. Cet événement fut le Casus Belli de la Croisade contre les Albigeois.
- Juan Fernandez de Heredia (1310-1396), grand prieur de Saint-Gilles, Capitaine pontifical et 32e grand maître des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[29]
- Pierre Subleyras, peintre français né à Saint-Gilles. Il obtient le Prix de Rome en 1727.
- Louis-Mathieu Verdilhan, peintre français né à Saint-Gilles en 1875
- Paul Roussenq, anarchiste français, né le 18 septembre 1885 à Saint-Gilles-du-Gard
- Georges-Jean Arnaud, écrivain (La Compagnie des glaces, etc.), né à Saint-Gilles en 1928.
- Josette Spiaggia, professeur et peintre orientaliste, présidente d'association[30] et artiste primée par l'association poétique de Saint-Gilles.
- Jean-Marie André, homme politique, ancien député, ancien maire de Beaucaire, né à Saint-Gilles
- Jules de Calvières, préfet et homme politique
- Jacques Philippe Pérouse, maire de Saint-Gilles et député du Gard
- Émile-Honoré Cazelles, médecin, philosophe et préfet.
- Pierre Aubanel (1938-2018), issu de la famille de manadiers Baroncelli-Javon - Aubanel, installe sa propre manade à saint Gilles en 1968.
- Guillaume Laforêt (1877-1937), poète français, né à Saint-Gilles.
- Gilbert Collard, conseiller municipal de la ville.
HéraldiqueModifier
D'azur à la biche couchée d'or, les pattes avant repliées, la tête contournée et blessée d'une flèche du même posée en barre. [31]
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Voir aussiModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
- « Site officiel de la Commune de Saint-Gilles », sur www.saint-gilles.fr (consulté le 17 janvier 2015)
- « Saint-Gilles sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ], sur wikiwix.com (consulté le 17 janvier 2015)
- « Insee - Chiffres clés : Saint-Gilles », sur www.insee.fr (consulté le 17 janvier 2015)
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- « Saint Gilles », sur www.abbaye-saint-benoit.ch (consulté le 17 janvier 2015)
- Henri Rolland, « La monnaie de Saint-Gilles », dans Provence historique, 1955, tome 5, fascicule 19, p. 32-38 (lire en ligne)
- Étienne Cavalié, «Le type numismatique de Saint-Gilles», dans Revue Numismatique, 2006, tome 162, p. 417-442 (lire en ligne)
- « Grand Prieuré de Saint-Gilles », sur www.e-corpus.org (consulté le 17 janvier 2015)
- Cf. L. Stouff, Arles à la fin du Moyen Âge, Université de Provence, Aix-en-Provence, 1986.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, (ISBN 2-7242-0785-8). p 307
- « Villages du Gard - Remoulins - Son histoire... », sur www.villages-du-gard.com (consulté le 17 janvier 2015)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Saint-Gilles (Gard) : le front anti-FN frôle le succès », Le Monde, (lire en ligne)
« Ce scrutin était rendu nécessaire par la démission de M. Charles de Chambrun (FN), intervenue le 18 mai dernier » - « Le FN battu à Saint-Gilles », Les Échos, (lire en ligne)
- « Municipale/Saint-Gilles: Gaido en tête », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Saint-Gilles : Eddy Valadier élu maire, Collard absent », Midi Libre, (lire en ligne)
- AFP, « Gard : Saint-Gilles revient à ses amours frontistes », sur midilibre.fr, (consulté le 6 janvier 2014)
- A.F. - leJDD.fr, « Collard soutenu par l'ex-maire UMP de Saint-Gilles », sur lejdd.fr, (consulté le 6 janvier 2014)
- « intercommunbalité », sur saint-gilles.fr (consulté le 17 janvier 2015)
- « Jumelage avec Altopascio », sur saint-gilles.fr (consulté le 17 janvier 2015)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- [PDF]« Création de 49 nouvelles Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP) - dossier de presse », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur, (consulté le 24 novembre 2012).
- « fiche INSEE de Saint Gilles, page 12 », sur www.statistiques-locales.insee.fr (consulté le 17 janvier 2015)
- « Impôts locaux à Saint Gilles », taxes.com
- « Actiparc Mitra », sur www.nimes-metropole.fr (consulté le 17 janvier 2015)
- « agriculture à Saint Gilles », sur saint-gilles.fr (consulté le 17 janvier 2015)
- « fiche de l'élevage du Scamandre », sur www.toreria.net (consulté le 17 janvier 2015)
- « transports en commun », sur saint-gilles.fr (consulté le 17 janvier 2015)
- « port de plaisance », sur saint-gilles.fr (consulté le 17 janvier 2015)
- « écoles à Saint Gilles », sur saint-gilles.fr (consulté le 17 janvier 2015)
- « professionnels de santé à Saint Gilles », sur saint-gilles.fr (consulté le 17 janvier 2015)
- B. Galimard Flavigny (2006) p. 317-319
- « Liste des associations saint-gilloises », sur saint-gilles.fr (consulté le 17 janvier 2015) (site officiel de la mairie)
- Armorial des communes du Gard