Saint-Sauveur-la-Pommeraye
Saint-Sauveur-la-Pommeraye | |
L'église Saint-Sauveur. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | Communauté de communes de Granville, Terre et Mer |
Maire Mandat |
Violaine Lion 2020-2026 |
Code postal | 50510 |
Code commune | 50549 |
Démographie | |
Gentilé | Pommérien |
Population municipale |
404 hab. (2021 ) |
Densité | 77 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 50′ 46″ nord, 1° 26′ 42″ ouest |
Altitude | Min. 64 m Max. 131 m |
Superficie | 5,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Granville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bréhal |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Saint-Sauveur-la-Pommeraye est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 404 habitants[Note 1].
Géographie modifier
Climat modifier
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Normandie (Cotentin, Orne) » et « Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée »[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 977 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Longueville à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme modifier
Typologie modifier
Saint-Sauveur-la-Pommeraye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols modifier
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,3 %), terres arables (29,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie modifier
Le nom de la localité est attesté sous les formes Pomaria en 1162 (cartulaire de la Luzerne), Pomeria en 1210, Sancti Salvatoris de Pomeria en 1211[14], Saint Sauveur la Pommeraye en 1793[15].
L'hagiotoponyme Saint-Sauveur désigne le Christ.
Le toponyme est issu de l'oïl pomeroie (« pommeraie »), « verger de pommiers »[réf. nécessaire],[Note 4].
Le gentilé est Pommérien.
Histoire modifier
Héraldique modifier
Blason | Écartelé : aux 1 et 4 d'argent à la pomme de gueules, aux 2 et 3 d'or plain ; à la croix de gueules brochant sur la partition chargé d'un léopard d'or. |
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Détails | Le léopard d'or rappelle les armes de la Normandie. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration modifier
Démographie modifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 404 habitants[Note 5], en augmentation de 16,76 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie modifier
Lieux et monuments modifier
- Église Saint-Sauveur des XIIe, XVIIe – XVIIIe siècles. L'édifice abrite une chaire à prêcher du XVIIIe, un maître-autel, tombeau du XVIIIe, un retable et contre-retable en bois, des autels latéraux du XVIIIe, une Vierge à l'Enfant du XVIIe, une statue de saint Laurent du XIXe, un tableau Jésus sur la croix (1937) de Félix Rose (1867-1968)[17].
- Au XIIe siècle, Guillaume de Saint-Jean, seigneur de la Pommeraie, donna l'église à l'abbaye de La Lucerne. En 1221, Hugues de Morville la transmit à l'Hôtel-Dieu de Coutances[17].
- La dîme était partagée entre le prieur de l'Hôtel-Dieu, le curé du village, les abbayes du Mont-Saint-Michel et de La Lucerne[16].
- L'église dépend de la paroisse Saint-Pierre-et-Saint-Paul du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[22].
- Ancien presbytère aménagé en maison.
- Oratoire et petite chapelle Notre-Dame de Bonsecours à l'Aumondière du XIXe siècle. Au-dessus de la porte de la chapelle, peinture (1921) de Félix Rose.
- Grotte à la Vierge (1936) route du Tournebride.
- Croix XIXe siècle et if funéraire du cimetière.
- Croix de chemin (XVIIe et XIXe siècles route de l'École et D 924.
-
Détail du retable de l'église Saint-Sauveur.
-
Chapelle et calvaire de l'Aumondière.
Activité et manifestations modifier
Personnalités liées à la commune modifier
Voir aussi modifier
Bibliographie modifier
- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 226.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 604.
Articles connexes modifier
Liens externes modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Sauveur-la-Pommeraye sur le site de la communauté de communes
- Résumé statistique de Saint-Sauveur-la-Pommeraye sur le site de l'Insee
Notes et références modifier
Notes modifier
- Population municipale 2021.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européennenobr.
- Daniel et Emmanuel Delattre y voient le nom d'une ancienne famille seigneuriale du nom de Pomeroys qui participa à la conquête de l'Angleterre et posséda plus de cinquante fief dans ce pays[16]. Gautier, serait du même avis[17].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes modifier
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références modifier
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
- « Orthodromie entre Saint-Sauveur-la-Pommeraye et Longueville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Longueville » (commune de Longueville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Longueville » (commune de Longueville) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, (lire en ligne), p. 1524.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Delattre, 2002, p. 226.
- Gautier 2014, p. 604.
- « Saint-Sauveur-la-Pommeraye (50510) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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