Saint-Quentin

commune française du département de l'Aisne
(Redirigé depuis Saint-Quentin (Aisne))

Saint-Quentin
De haut en bas, de gauche à droite : le canal, le pont et la gare; vue latérale de la basilique; la place San-Lorenzo; le vieux puits; statue hommage à Quentin-de-la-Tour; perspective de l'Hôtel-de-Ville depuis la rue Saint-André; l'Hôtel-de-Ville; coucher de soleil sur les Champs-Élysées; la place de l'Hôtel-de-Ville.
Blason de Saint-Quentin
Blason
Saint-Quentin
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
(sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Quentin
(chef-lieu)
Intercommunalité CA du Saint-Quentinois
(siège)
Maire
Mandat
Frédérique Macarez (LR)
2020-2026
Code postal 02100
Code commune 02691
Démographie
Gentilé Saint-Quentinois
Population
municipale
52 958 hab. (2021 en diminution de 4,84 % par rapport à 2015)
Densité 2 347 hab./km2
Population
agglomération
62 114 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 50′ 55″ nord, 3° 17′ 11″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 125 m
Superficie 22,56 km2
Unité urbaine Saint-Quentin
(ville-centre)
Aire d'attraction Saint-Quentin
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Saint-Quentin-1, de Saint-Quentin-2 et de Saint-Quentin-3
(bureau centralisateur)
Législatives 2e circonscription de l'Aisne
Localisation
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Saint-Quentin
Liens
Site web https://www.saint-quentin.fr/

Saint-Quentin (/sɛ̃.kɑ̃.tɛ̃/) est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Comptant la plus importante population du département, dont elle est une sous-préfecture, Saint-Quentin est la neuvième commune la plus peuplée de la région. La ville picarde est située sur la Somme. Les habitants de Saint-Quentin sont les Saint-Quentinois.

Historiquement et traditionnellement, Saint-Quentin était le siège du comté de Vermandois. Elle est par ailleurs la ville principale du Vermandois, le pays traditionnel de Picardie homonyme.

Ses habitants sont appelés les Saint-Quentinois et les Saint-Quentinoises.

Géographie modifier

Situation modifier

Saint-Quentin, ville centre de la région naturelle du Vermandois, une région de la Haute-Picardie[1], est une sous-préfecture située dans le nord de la France.

À vol d'oiseau, elle se situe à 39,6 km de Laon, préfecture du département[Note 1] et à 88,3 km de Lille, préfecture de région[Note 2]. Par rapport à Paris, la commune se trouve à 129,8 km[Note 3].

Communes limitrophes modifier

Saint-Quentin est limitrophe de dix autres communes : Dallon, Fayet, Francilly-Selency, Gauchy, Grugies, Harly, Morcourt, Neuville-Saint-Amand, Omissy et Rouvroy. La commune est à la tête d'un bassin de vie de 68 communes et d'une aire urbaine incluant 99 communes, dont une samarienne[I 1].

Communes limitrophes de Saint-Quentin
Fayet Omissy Morcourt (sur quelques dizaines de mètres)
Rouvroy
Francilly-Selency   Harly
Dallon Gauchy
Grugies
Neuville-Saint-Amand

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 22,56 km2 ; son altitude varie de 68 à 125 mètres[2].

Hydrographie modifier

Saint-Quentin est située sur un fleuve côtier, la Somme, dont la source se trouve à Fonsomme, à quelques kilomètres au nord-est.

Le canal de Saint-Quentin traverse la cité et relie Chauny à Cambrai (environ 93 km). Il a été un des plus importants de France jusque dans les années 1960 / 1970. Il unit les eaux de l'Escaut, de la Somme et de l'Oise. Il possède sur le tronçon Lesdins - Vendhuile, deux souterrains importants (dont celui de Riqueval) construits sous le Premier Empire.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 706 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Clercs à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 683,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Quentin est une commune urbaine[Note 4],[9]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Quentin, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[12] et 63 147 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,7 %), terres arables (23 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15 %), forêts (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones humides intérieures (1,6 %), eaux continentales[Note 6] (1,3 %)[17].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Projet d'aménagement modifier

Le quartier du Faubourg d'Isle fait partie du programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[18].

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 30 243, alors qu'il était de 29 521 en 2013 et de 28 826 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 85,9 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 12,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 50 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,1 % des appartements[I 3].

La ville dispose d'un parc de logements sociaux qui lui permet de respecter les dispositions de l'article 55 de la loi SRU[19]. Ce parc est passé de 6 315 logements en 2008, soit 24,6 % du parc des résidences principales de la commune, à 6 722 en 2018 (25,9 %)[I 4]. Ils sont notamment bien présents au sein des quartiers prioritaires Europe, Vermandois et Neuville notamment[20].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Quentin en 2018 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (3,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 40,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (43,9 % en 2013), contre 61,6 % pour l'Aisne et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Saint-Quentin en 2018.
Typologie Saint-Quentin[I 2] Aisne[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 85,9 86,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,2 3,5 9,7
Logements vacants (en %) 12,9 9,8 8,2

Voies de communication et transports modifier

Voies de communication modifier

Saint-Quentin se trouve à 85 km à l'est d'Amiens, 105 km au sud de Lille, 158 km au nord-est de Paris et 288 km de Metz. La ville dispose d'une position géographique intéressante (seuil du Vermandois) : à la croisée des chemins entre Paris, Amiens, Reims, Lille et Bruxelles, avec les anciennes RN 29 et RN 44 (actuelles RD 1029 et 1044). Cette position est confortée par la présence de deux autoroutes, l'A26 (dite « autoroute des Anglais ») allant vers Arras, Lille et Calais d'une part et vers Reims d'autre part, puis de l'A29 qui relie Saint-Quentin à Amiens et au Havre.

Transports modifier

Ferroviaire
 
Rame régionale en gare de Saint-Quentin.

La ville est desservie par la gare de Saint-Quentin, sur la ligne de Creil à Jeumont (liaison historique Paris – Bruxelles), avec 18 dessertes quotidiennes assurant la liaison gare de Saint-Quentin – gare de Paris-Nord (et retour) en h 10. Elle est également reliée à sa capitale régionale Lille avec une ligne TER directe et une liaison en environ 1h30/45

Saint-Quentin est également reliée par chemin de fer à Amiens, par le raccordement de Jussy (évitant le rebroussement en gare de Tergnier, pour aller de la ligne d'Amiens à Laon à la ligne de Creil à Jeumont et vice-versa) qui permet des liaisons voyageurs en moins d'une heure.

La gare TGV Haute-Picardie, située à Ablaincourt-Pressoir (Somme), est desservie par des cars depuis Saint-Quentin, et donne accès au réseau TGV.

Autocars interurbains

Plus d'une vingtaine de lignes départementales relient Saint-Quentin aux cantons voisins qui ne sont pas desservis par le train. Ces lignes sont opérées sous l'autorité de la Région Hauts de France, qui en est l'autorité organisatrice, par la Régie des transports de l'Aisne (RTA) et CSQT-Les Lignes Axonaises.

Réseau urbain

La communauté d'agglomération du Saint-Quentinois est l'autorité organisatrice du réseau de transports urbains Bus Pastel, dont 6 lignes de bus desservent le centre-ville et les quartiers périphériques. Le réseau dessert également les communes de Rouvroy, Harly et Gauchy, Neuville-Saint-Amand. Pastel opère également le service Déclic Pro à destination des salariés aux horaires décalés et le service Déclic Agglo de transport à la demande à destination des habitants des 39 communes composant l’Agglo[21].

Toponymie modifier

Lors de sa fondation au Ier siècle, le nom de la ville est Augusta Viromanduorum. Elle est nommée en l'honneur de l'empereur Auguste avec adjonction du nom Viromanduorum rappelant également les Viromanduens, peuple gaulois dont elle est devenue la capitale après Vermand dont on ignore le nom celte. Cependant vers la fin du IIIe siècle ou au début du IVe siècle, la ville semble désertée et la capitale redevient semble-t-il Vermand au IVe siècle[22].

C'est à la suite du martyre de l’apôtre d'Amiens Quintinus, torturé et décapité sur le site de Saint-Quentin, que la ville va prendre son nom. Ceci est attesté en 842 : ad Sanctum Quintinum[23]. Le déterminant en Vermandois n'a été utilisé que du XIVe siècle au XVIe siècle : Sanctus Quintinus in Viromandia en 1306, puis Saint Quentin en Vermendois en 1420[23].

Durant la Révolution, la commune porte les noms de Linon-sur-Somme en l'an II (en référence à la toile de lin fabriquée sur place), puis de Somme-Libre et d'Égalité-sur-Somme[24].

Histoire modifier

Antiquité modifier

La ville a été fondée par les Romains, vers le début de notre ère, pour remplacer l’oppidum de Vermand comme capitale des Viromandui, peuple celte belge qui occupait la région. Elle reçut le nom d’Augusta Viromanduorum, l'Auguste des Viromandui, en l'honneur de l'empereur Auguste. Le site correspond à un gué qui permettait de franchir la Somme. Elle est ravagée au IIIe siècle et il est possible que Vermand soit redevenue la capitale locale (cf. son nom qui provient de Veromandis).

Moyen Âge modifier

Durant le haut Moyen Âge, l'important monastère qui se développe grâce au pèlerinage sur la tombe de Quentin. L'abbaye apparaît dans un texte célèbre : une lettre de l'empereur Charlemagne qui convoque l'abbé Fulrad de Saint-Quentin et ses vassaux à l'Ost en 806[25]. À partir du IXe siècle, Saint-Quentin est intégrée au comté de Vermandois. Dès le Xe siècle, les comtes de Vermandois (issus de la famille carolingienne, puis capétienne) sont très puissants. La ville se développe rapidement : les bourgeois s'organisent et obtiennent d’Herbert IV de Vermandois, avant 1080[26], une charte communale qui leur garantit une large autonomie.

Au début du XIIIe siècle, Saint-Quentin entre dans le domaine royal. À cette époque, c'est une ville florissante, en raison de son activité textile (ville drapante). C'est aussi une place commerciale favorisée par sa position à la frontière du royaume de France, entre les foires de Champagne et les villes de Flandre (commerce du vin, notamment) : il s'y tient une importante foire annuelle. Elle bénéficie aussi de sa situation au cœur d'une riche région agricole (commerce des grains et de la guède). À partir du XIVe siècle, Saint-Quentin souffre de cette position stratégique : elle subit les guerres franco-anglaises (guerre de Cent Ans). Au XVe siècle, elle est disputée au roi de France par les ducs de Bourgogne : c'est l'une des « villes de la Somme ». Ravagée par la peste à plusieurs reprises, elle voit sa population diminuer tandis que son économie est mise en difficulté : sa foire perd de l'importance, la production agricole est amoindrie, etc. Son industrie textile en déclin se tourne vers la production de toiles de lin. Parallèlement, elle doit faire face à d'importantes dépenses pour entretenir ses fortifications et fournir des contingents armés. En 1477, à la suite de la mort de Charles le Téméraire, Saint-Quentin retourne à la couronne[27]. Sans bataille, la « bonne ville » de Saint-Quentin devient désormais l'une des plus fidèles à Louis XI, du royaume de France[28]. Donc, le roi y arrive le 18 juin 1477.

Époque moderne modifier

Renaissance, la bataille de Saint-Quentin (1557) modifier

 
Vue de la ville de Saint-Quentin en 1557.

En 1557, un siège héroïque face aux Espagnols se termine par une terrible défaite des forces françaises et le pillage de la ville. Restituée à la France en 1559, elle connaît une activité de fortification intense. Au milieu du XVIIe siècle, la ville échappe aux sièges, mais subit les affres des guerres qui ravagent la Picardie, accompagnées de la peste (celle de 1636 emporta trois mille habitants, sur peut-être dix mille) et de la famine.

XVIIe et XVIIIe siècles modifier

Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, les conquêtes de Louis XIV l'éloignent de la frontière. À la fin du XVIe siècle, sa production textile se spécialise dans les toiles fines de lin (linon et batiste). Elle retrouve sa prospérité, notamment au XVIIIe siècle, où ces toiles sont exportées dans toute l'Europe et aux Amériques.

 
Vue de la ville de Saint-Quentin au XVIIe siècle par Michel Dorigny avec, au premier plan, la Somme.

Carte de Cassini

 
Carte de Cassini du secteur de Saint-Quentin
(vers 1750).
 
Limite actuelle de la ville qui s'est étendue essentiellement sur la rive droite de la Somme.

La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Saint-Quentin est une ville fortifiée implantée sur la rive droite de la Somme.
Au nord, sur les hauteurs de l'actuelle Zone Cora, sont représentés de nombreux moulins à vent en bois ou en pierre qui sont chargés de fabriquer la farine nécessaire à l'approvisionnement en pain des 10 000 habitants de la ville à l'époque. Deux moulins à eau symbolisés par une roue dentée sont représentés au sud sur le cours de la Somme.
Sur la même rive sont figurés des hameaux ou des fermes qui sont aujourd'hui intégrés dans l'agglomération qui s'est essentiellement étendue au nord-ouest:

  • Remicourt, hameau dont le nom apparaît pour la première fois en l'an 982 sous l'appellation latine de Villa Rumulficurtis, Remicourt en 1168 dans un cartulaire de l'abbaye d'Homblières [29].
  • St-Claude était une maison isolée situé au bord de la Somme dont le nom est évoqué de nos jours par la Policlinique éponyme [30].
  • Raucourt (aujourd'hui Rocourt en haut de la Rue de Paris) était un hameau avec un moulin à eau qui appartenait à l'abbaye de Saint-Prix. Son nom Rufficurtis est cité en 1045; puis Rodulficurtis, Rouecourt, Raulcourt, Roecourt [31].
  • Cepy était une ferme située à l'endroit actuel du quartier du même nom près du Centre Hospitalier. Elle fut nommée Cepeium en 1045, puis Territorium de Cepi, Cypi au XIIe siècle dans un cartulaire de l' abbaye de Fervaques puis Chypiacum, CCypiacus, In valle de Chipiaco, Chypi, Sipy [32].
  • Oestre (aujourd'hui Oestres) était à l'époque un hameau avec un moulin à eau qui est cité 986 sous l'appellation de Hoestrum, puis Oütrum, Oistre, Ouestre en 1728 [33]. Cette partie de la ville a une multitude de prononciations différentes de nos jours.
  • St-Eloi était le seul hameau situé sur la rive gauche de la Somme.

La mention 17 postes indique que la ville était le 17e relais de poste depuis Paris. Ces relais distants d'un vingtaine de kilomètres l'un de l'autre permettaient aux voitures hippomobiles de changer de chevaux. En venant de Paris, le relais précédent était à Roupy, vers Cambrai, il était à Bellenglise, et vers Guise, à Origny.

Époque contemporaine modifier

Premier Empire modifier

 
La rue d'Isle et Place du Huit-Octobre avant la Première Guerre mondiale.

Sous l'Empire, les difficultés d'exportation engendrent une récession économique. À la demande de la municipalité, Napoléon autorise l'arasement des fortifications, pour permettre à la ville de se développer hors de ses anciennes limites. En 1814-1815, Saint-Quentin est occupée par les Russes, sans dommage.

Industrialisation au XIXe siècle modifier

Au XIXe siècle, elle connaît un grand développement en devenant une ville industrielle prospère, grâce à des entrepreneurs sans cesse à l’affût des nouveautés techniques. Les productions sont diversifiées, mais la construction mécanique et surtout le textile l'emportent : les « articles de Saint-Quentin » sont alors bien connus.

Dans les années 1880, les ouvriers du tissage sont en grève pendant 72 jours, témoignant de la combativité du mouvement ouvrier pendant la crise économique de ces années-là[34].

 
Plan de la ville de Saint-Quentin en 1860

Guerre de 1870 modifier

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la ville de Saint-Quentin fut le théâtre d'un fait d'armes qui tourna à l'avantage de la France. Le 8 octobre 1870, vers 10 h du matin, un détachement militaire prussien commandé par le colonel Kahlden tenta de s'emparer de la ville qui était défendue par la garde nationale, les sapeurs pompiers et des civils armés par le préfet de la Défense nationale. Gabriel Dufayel qui avait été nommé à la tête de la garde nationale quelque temps auparavant avait organisé la défense de la ville avec des barricades et des tranchées. La résistance des Saint-Quentinois galvanisés par le préfet Anatole de La Forge fit reculer l'ennemi. Ne pouvant prendre la ville, les Prussiens se retirèrent emmenant avec eux 14 otages[35].

Cette action héroïque eut un retentissement national : un monument commémorant cet événement fut érigé sur la grand-place et Saint-Quentin fut décorée de la Légion d'honneur, le 6 juin 1897[Note 7].

Le eut lieu la bataille de Saint-Quentin, aux environs de la ville. Elle se termina par une victoire prussienne qui mit fin aux espoirs français de briser le siège de Paris.

Belle Époque modifier

Le début du XXe siècle fut une période faste pour Saint-Quentin. En 1899, a lieu la mise en service des deux premières lignes de tramway avec automotrices à traction à air comprimé, système Popp-Conti, puis système Mékarski jusqu’en 1908. Des automotrices à traction électrique leur succèdent jusqu’au 26 mai 1956, date de la suppression des derniers tramways[36], remplacés par des autobus.

Grande Guerre modifier

La Première Guerre mondiale lui porte un coup terrible. Le 28 août 1914, malgré la défense héroïque de la ville par les Pépères du 10e régiment d'infanterie territoriale, originaires de la ville, la ville est envahie puis occupée à partir du début de septembre 1914. Elle subit une dure occupation. À partir de 1916, elle se trouve au cœur de la zone de combat, car les Allemands l'ont intégrée dans la ligne Hindenburg.

Après l'évacuation de la population en mars 1917, la ville est pillée et tout l'équipement industriel emporté ou détruit.

Le , le 15e corps d'armée français libère Saint-Quentin.

Les combats finissent de la ruiner : 70 % des immeubles (dont la basilique) sont endommagés. François Flameng, peintre officiel des armées, a immortalisé le martyre de la ville dans des croquis et dessins qui parurent dans la revue L'Illustration. Ce n'est qu'en 1919 que les premiers Saint-Quentinois franchiront à nouveau les portes de la ville.

Entre-deux-guerres modifier

La période d'entre-deux-guerres fut marquée à Saint-Quentin, par la reconstruction qui donna au centre-ville la physionomie qu'on lui connaît aujourd'hui, plus de 3 000 immeubles de style Art déco furent construits.

Seconde Guerre mondiale modifier

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est occupée par les Allemands. La petite communauté juive implantée à Saint-Quentin depuis plusieurs siècles souffre fortement de l'Occupation, ainsi pas moins de treize familles juives de la ville sont arrêtées et déportées vers les camps de la mort.

Le 2 mars 1944 en début de soirée, deux vagues d’une vingtaine de bombardiers américains survolent la ville et lâchent leurs bombes depuis une altitude de 2 000 à 3 000 mètres. Lorsqu’on constate les dégâts causés essentiellement sur les habitations, on peut se poser la question de l'utilité de ce bombardement. De plus, St-Quentin ne présente aucun intérêt stratégique : ville à l'écart des voies de communication, elle ne possède même pas de dépôt de locomotives. Ce raid inutile et stupide a causé 91 victimes civiles et environ 150 blessés.

Le 2 septembre 1944, les FFI déclenchent l'insurrection et les Américains libèrent définitivement la ville le 3 (armée de Patton). Malgré le soutien national, la reconstruction à la suite des deux guerres mondiales est longue, et la ville peine à retrouver le dynamisme antérieur à 1914.

Les Trente Glorieuses modifier

Les chiffres de la population sont explicites : le niveau des 55 000 habitants atteint en 1911 n'est retrouvé qu'au milieu des années 1950, dans le contexte favorable des Trente Glorieuses. Le développement de la ville a repris, fondé sur la tradition industrielle textile et mécanique. Cette prospérité se poursuit jusqu'au milieu des années 1970, période où l'industrie textile française commence à souffrir de la concurrence des pays en voie de développement, notamment la Tunisie et la Turquie.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.

La commune était depuis 1790 le chef-lieu du canton de Saint-Quentin. Celui-ci a été scindé par décret du , et son territoire est scindée en trois cantons, celui de Saint-Quentin-Nord, celui de Saint-Quentin-Centre, et celui de Saint-Quentin-Sud[24]. Cette répartition est modifiée dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

La ville est depuis lors le bureau centralisateur de trois cantons :

Intercommunalité modifier

 
La communauté d'agglomération du Saint-Quentinois dans le département de l'Aisne.

La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999, et qui succédait au district de Saint-Quentin, créé le 9 février 1960, rassemblant à l'origine onze communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles[37].

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du 30 mars 2016[38] qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant 83 287 habitants[39].

Cette fusion est intervenue le , et la commune est désormais le siège de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois[40].

Tendances politiques et résultats modifier

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Aisne, la liste UMP menée par le maire sortant Xavier Bertrand obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 9 913 voix (52,60 %, 36 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[41] :
- Yannick Lejeune (FN, 3 789 voix, 20,10 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Michel Garand (PS, 3223 voix, 17,10 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Olivier Tournay (PCF, 1 455 voix, 7,72 %, 1 conseiller municipal et communautaire élu) ;
- Anne Zanditenas (LO, 464 voix, 2,46 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin, 42,82 % des électeurs se sont abstenus.

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Aisne, la liste LR menée par la maire sortante Frédérique Macarez[42] — qui a succédé à Xavier Bertrand en 2016 après sa démission — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 834 voix (65,66 %, 38 conseillers municipaux élus dont 31 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[43] :
- Sylvie Saillard-Meunier[44] (RN, 1 567 voix, 15,05 %, 3 conseillers municipaux et communautaires élus) ;
- Julien Calon[45] (PS-LFI-EELV-GE-G.s-MRC-PA, 937 voix, 9,00 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Olivier Tournay[46] (PCF, 925 voix, 8,88 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
- Anne Zanditenas (LO, 144 voix, 1,38 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 68,63 % cdes électeurs se sont abstenus.

Récapitulatif de résultats électoraux récents modifier

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 UMP 52,60 FN 20,10 PS 17,10 PCF 7,72 Pas de 2d tour
Européennes 2014 FN 33,19 UMP 28,32 PS 11,31 UDI 8,25 Tour unique
Régionales 2015 UMP 43,05 FN 34,22 PS 12,88 PCF 3,17 UMP 65,20 FN 34,80 Pas de 3e
Présidentielle 2017 FN 28,73 EM 21,31 LFI 19,25 LR 17,70 LREM 57,08 FN 42,92 Pas de 3e
Législatives 2017 LR 36,65 RN 22,51 MODEM 12,13 LFI 10,12 LR 67,56 RN 32,44 Pas de 3e
Européennes 2019 RN 33,93 LREM 18,66 LR 8,49 EELV 8,46 Tour unique
Municipales 2020 LR 65,66 RN 15,05 PS 9,00 PCF 8,88 Pas de 2d tour
Régionales 2021 LR 59,24 RN 18,04 EELV 12,43 LREM 5,38 LR 65,68 RN 19,48 EELV 14,84
Présidentielle 2022 RN 31,66 LREM 25,34 LFI 19,88 REC 7,02 RN 50,53 LREM 49,47 Pas de 3e
Législatives 2022 LR 34,37 RN 24,23 LFI 20,20 LREM 13,97 LR 62,16 RN 37,84 Pas de 3e

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
19 juin 1944 28 août 1944 Pierre Michel    
3 septembre 1944[47] 1947 Émile Pierret PCF Chef d'équipe aux Postes et Télécommunications
Conseiller général de Saint-Quentin (1945 → 1955)
1947 22 novembre 1949 Marcel Bugain SFIO Directeur d'école
Décède en cours de mandat
20 décembre 1949 2 février 1950 Henri Jacquemard RPF Décède en cours de mandat
1950 1953 Emile Pierret PCF Chef d'équipe aux Postes et Télécommunications
Conseiller général (1945 → 1955)
1953 1959 Henri Arnould SFIO Inspecteur à la Sécurité sociale
22 mars 1959 27 septembre 1960 François Collery SFIO Agriculteur
Décède en cours de mandat
1960 1965 Pierre Laroche SFIO[48] Décède en cours de mandat
mars 1965 1966 Pierre Dupuy UNR Décède en cours de mandat
mars 1966[49] 1977 Jacques Braconnier UDR Marchand de meubles
Sénateur de l'Aisne (1971 → 1998)
Conseiller général de Saint-Quentin (1967 → 1973)
Conseiller général de Saint-Quentin-Nord (1973 → 1998)
mars 1977[50] 1983 Daniel Le Meur PCF Ouvrier métallurgiste
Député de l'Aisne (1973 → 1993)
mars 1983 1989 Jacques Braconnier RPR Sénateur de l'Aisne (1971 → 1998)
Conseiller général de Saint-Quentin-Nord (1973 → 1998)
mars 1989 1995 Daniel Le Meur PCF Ouvrier métallurgiste
Député de l'Aisne (1973 → 1993)
18 juin 1995[51] 27 septembre 2010[52] Pierre André RPR puis UMP Sénateur de l'Aisne (1998 → 2014)
Président du district de Saint-Quentin[Quand ?]
Président de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin (1999 → 2014)
Vice-président du Conseil régional de Picardie (1992 → 1998)
Démissionnaire
4 octobre 2010[53],[54] 14 janvier 2016[55] Xavier Bertrand UMP
puis LR
Député de l'Aisne (2002 → 2016)
Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé (2010 → 2012)
Président de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin (2014-2016)
Conseiller régional des Hauts-de-France (2015 → )
Président du Conseil régional des Hauts-de-France (2015 → )
Démissionnaire après son élection comme président du conseil régional des Hauts-de-France
14 janvier 2016[56],[57] En cours
(au 7 juillet 2023)
Frédérique Macarez[58] LR Présidente de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois (2020→ )
Conseillère régionale des Hauts-de-France (2021 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[59]

Distinctions et labels modifier

En 2016, la commune et sa communauté d'agglomération reçoivent le label French Tech pour les objets connectés[60],[61].

La ville de Saint-Quentin détient le label Ville active et sportive depuis 2019 [62]

La ville de Saint-Quentin détient le niveau de labellisation villes et villages fleuries « Ville 3 fleurs » depuis 1997 [63]

La ville de Saint-Quentin détient le Label Villes et Pays de l'art et de l'histoire depuis 2006 [64]

La ville de Saint-Quentin a été sélectionnée pour l’obtention du label Cité de l’emploi en 2021 [65]

Jumelages modifier

La municipalité de Saint-Quentin a conclu quatre jumelages[66] avec :

Des traités d'amitiés se sont également créés avec la ville canadienne Saint-Quentin du Nouveau-Brunswick[67] (1998), Greiz en Allemagne (2009) mais aussi Dej en Roumanie.

 
Pour les dix ans de jumelage Saint-Quentin et Kaiserslautern en octobre 1977

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 8].

En 2021, la commune comptait 52 958 habitants[Note 9], en diminution de 4,84 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
10 80010 47710 53512 35117 68620 57021 40023 85224 953
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
26 88730 79032 69034 81138 92445 83847 35347 55148 868
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
50 27852 76855 57137 34549 68349 44849 02848 55653 866
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
61 07164 19667 24363 56760 64459 06656 79256 27854 443
2021 - - - - - - - -
52 958--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 26,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 25 053 hommes pour 28 803 femmes, soit un taux de 53,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
0,0 
6,9 
75-89 ans
11,0 
16,1 
60-74 ans
17,8 
17,8 
45-59 ans
17,5 
17,3 
30-44 ans
16,8 
21,3 
15-29 ans
18,4 
19,9 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2020 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,5 
75-89 ans
9,5 
17,8 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,6 
18,2 
30-44 ans
17,5 
17,1 
15-29 ans
15,4 
19,5 
0-14 ans
17,8 

Bibliothèques modifier

La Médiathèque Guy-de-Maupassant, située rue des Canonniers, à 50 m de la porte des Canonniers et réaménagée en 1987. Plus de 210 000 documents sont proposés dans les bibliothèques de Saint-Quentin[72].

La bibliothèque Hervé-Bazin : bibliothèque de proximité située près du centre médical du quartier de Neuville comprenant un large choix d'ouvrages pour les petits et pour les grands.

La bibliothèque de Vermand : bibliothèque de proximité située au cœur du quartier de Vermand, dans les locaux du centre social, dont le fonds est constitué de livres et de CD pour tous les goûts et pour tous les âges.

Cultes modifier

Catholique

La basilique Saint-Quentin, place de la Basilique, est le centre du catholicisme local bien que les paroisses de la ville de Saint-Quentin dépendent du diocèse de Soissons. La construction de cet édifice gothique commence au début du XIIIe siècle et l'essentiel est achevé à la fin du XVe siècle (la façade date de la Renaissance). Les deux premiers étages de la tour porche sont antérieurs au reste de l'édifice, on les date de 1195. Quant aux parties supérieures, elles ont été refaites en style classique après l'incendie de 1669 grâce aux dons de Louis XIV qui se trouvait dans la ville à ce moment. Cette importante durée de construction (à l'origine de l'adage local « le moutier de Saint-Quentin, qui n'a ni commencement, ni fin »), lui vaut de posséder des éléments représentatifs de tous les styles du gothique. Elle présente la particularité d'être pourvue de deux transepts.

Fortement endommagée par les bombardements de 1917, la reconstruction de la collégiale de Saint-Quentin est entamée en 1919, sous l'égide des Monuments historiques. Les vitraux du XIIIe siècle sont remis en place en 1948. Les vitraux manquants sont complétés par des œuvres modernes, réalisées par un artiste de la seconde école de Paris : Hector de Pétigny (1904-1992). En 1956, la basilique restaurée peut enfin être ouverte au culte. Certains travaux furent remis à plus tard : ainsi c'est seulement en 1975, que fut érigée la flèche au-dessus de la croisée[73]. Elle est actuellement en cours de rénovation.

Musulman
Autres cultes
  • La ville de Saint-Quentin possède d'autres lieux de culte : temple réformé, mosquée, Église Évangélique Assemblée de Dieu, Église baptiste, Église du Plein Évangile, une Église France pour Christ (évangélique), et une communauté mormone.

Manifestations culturelles et festivités modifier

On peut signaler :

  • Colloque de l'Association des Amis de Gracchus Babeuf :
    Depuis 1993, une conférence sur l'actualité des recherches historiques sur la Révolution française et sur Gracchus Babeuf est organisé tous les cinq ans par l'association[77].
  • Festival international Ciné-Jeune de l'Aisne :
    Géré par l'Association Ciné-Jeune, le Festival International Ciné-Jeune de l'Aisne est une manifestation culturelle et cinématographique à destination du jeune public[78].
  • Fêtes du Bouffon :
    La ville de Saint-Quentin organise chaque année depuis 1989 sa fête carnavalesque durant le week-end de la Pentecôte.
  • Animations estivales :
    La Plage de l'Hôtel de Ville : en 1996 (six ans avant Paris), Saint-Quentin a été la première ville en France à transformer chaque été sa place centrale en une plage artificielle[79]. De début juillet à la mi-août, la place de l’Hôtel-de-Ville est couverte d'une plage de sable fin.190 000 entrées ont été comptées en 2016 sur la plage de l'Hôtel de Ville[80].
  • Foire de la Saint-Denis :
    Chaque année au mois d'octobre, la ville de Saint-Quentin propose la Foire de la Saint-Denis, avec des manèges en tous genres. C'est l'occasion de faire la fête avec notamment durant cette période un ou deux feux d'artifice.
  • Chaque année, les centres sociaux de la ville organisent des fêtes de quartier rassemblant des habitants de plusieurs faubourgs. Notamment les quartiers périphériques Artois-Champagne, Europe, Neuville, Vermand.
Manifestations diverses
  • Fête foraine de la Chandeleur, en février
  • Printemps de l'Art Déco, du 1er mars au 30 avril
  • Marché aux Fleurs, en mai
  • Rendez-vous aux jardins, début juin
  • Le festival Les Elyziks en juin
  • Fête de la Musique, le 21 juin
  • Salon des Arts, tous les deux ans, en juillet et août
  • Célébration de la Saint-Fiacre, saint patron des jardiniers, 1er week-end de septembre
  • Braderie de Saint-Quentin, le 1er lundi de septembre
  • Fête du Sport, en septembre
  • Journées européennes du Patrimoine, en septembre
  • Festival de street art « Ceci n'est pas un tag », fin septembre
  • WE des années 20, en octobre
  • Boucles Saint-Quentinoises, course à pied dans le centre-ville, le 11 novembre
  • Salon de la Robonumérique, en novembre
  • Village de Noël, tout le mois de décembre
  • Salon du Livre de Noël.
Anciennes manifestations culturelles
  • Le Festival de La Nouvelle : dans les années 1980/1990, des journées organisées avec le concours de la Ville de Saint-Quentin, l'Académie Goncourt et la Bibliothèque Maupassant. Accueil de nombreux auteurs dans les établissements scolaires, lectures publiques de nouvelles, notamment de Pierre Salducci, Annie Saumont, etc.
  • Biennale du Pastel. Saint-Quentin, ville natale de Maurice Quentin de La Tour. 1990 : Roseline Granet.
  • La Manufacture de Théâtre, implantée dans le quartier Saint-Jean. Ce petit théâtre de «proximité» (environ 140 places) a été fondé par la Compagnie Derniers Détails au cours de la saison 1993/1994. Inauguré par le député maire Daniel Le Meur et son adjoint chargé de la culture Yves Mennesson.

Médias modifier

Sports modifier

Désignée Ville la plus sportive de France, en 2011, par le journal L’Équipe, Saint-Quentin compte 125 clubs et associations affiliés à l’Office Municipal des Sports, proposant 42 disciplines et rassemblant près de 13 000 adhérents, qui ont à leur disposition de nombreux équipements :

  • 1 palais des sports
  • 1 pôle sportif gymnastique-tennis de table
  • 1 complexe sportif
  • 5 stades
  • 15 gymnases
  • 1 piscine
  • 1 base nautique
  • 1 base urbaine de loisirs avec centre aquatique, bowling, patinoire et espace fitness
  • 1 piste de bmx
  • 1 skate park
  • 11 courts de tennis
  • 1 boulodrome

Les clubs phares de la ville picarde sont le Saint-Quentin Basket-Ball (SQBB), évoluant en 2023-2024 en Betclic Élite, le Saint-Quentin Volley (SQV), ayant connu le plus haut niveau et évoluant en 2023-2024 en Ligue B, et le Tennis de table Saint-Quentin dont l'équipe féminine évolue en Pro A et joue la Ligue des champions de tennis de table en 2023-2024.

Il y a aussi l'Olympique Saint-Quentin évoluant en Nationale 2 durant la saison 2023-2024.

Économie modifier

 
Marché de Saint-Quentin.

Des marchés sont organisés toutes les semaines dans certains quartiers de la ville. Le plus important est celui du centre-ville, il se tient deux fois par semaine place du Marché, dans les Halles et place de l'Hôtel-de-Ville.

  • Centre-ville et Halles : le marché a lieu le mercredi de 7 h 30 à 12 h 30 et le samedi de 8 h à 12 h 30 sur les places du Marché et de l'Hôtel de Ville.
    Les Halles sont ouvertes le mercredi, le vendredi et le samedi de 7 h à 12 h 30.
  • Quartier Europe, avenue Schuman, le vendredi de 8 h à 12 h 30.
  • Faubourg d'Isle, boulevard Cordier, le dimanche de 8 h 30 à 12 h 30.
  • Quartier de Neuville : parking avenue Pierre-Choquart, le jeudi de 8 h à 12 h 30

Culture locale et patrimoine modifier

Saint-Quentin est classée ville d'art et d'histoire[82].

Ville fleurie modifier

Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[83].

Lieux et monuments modifier

 
Basilique de Saint-Quentin
 
L'hôtel de ville.

En 2022, la ville compte 14 bâtiments protégés au titre des monuments historiques : La basilique, la chapelle de la charité rue des Patriotes, le château de la Pilule, le cimetière militaire allemand, la gare, l’hôtel Dumoustier-de-Vastre (46 rue d’Isle), l’hôtel Joly-de-Bammeville rue des Canonniers, l’hôtel de ville, la Porte des Canonniers, le puits à eau (place de l’Hôtel-de-Ville), le théâtre Jean-Vilar et l’ancienne usine textile Sidoux[76].

  • Basilique Saint-Quentin :
    Ancienne collégiale royale devenue basilique mineure en décembre 1876 (voir aussi la section Cultes). La basilique abrite les reliques de saint Quentin. Sa dépouille repose dans la crypte.
  • Hôtel de Ville :
    Achevé en 1509, l'Hôtel de ville de Saint-Quentin a été construit dans le style gothique flamboyant. La tradition en attribue la conception à l'architecte Colard Noël. Sa façade se termine par trois pignons (influence de l'architecture flamande). La façade est ornée de 173 sculptures. Le carillon de l'hôtel de ville, installé dans un campanile néogothique, est doté de 37 cloches.
L'intérieur de l'hôtel de ville se compose d'un hall d'entrée néogothique, d'une ancienne chapelle (actuellement salon d'attente des Mariages), d'une salle des Mariages (avec cheminée monumentale dont le manteau est gothique et le couronnement Renaissance, voûtes en forme de carène de bateau renversée polychromes et décorées de blochets sculptés) et d'une salle du Conseil municipal, réaménagée en 1925 par l'architecte municipal Louis Guindez dans le style Art déco (classée au titre des Monuments historiques par arrêté du 29 août 1984). Louis Guindez a conçu l'ensemble du décor de la salle : les lambris et leurs quarante et un panneaux sculptés, la frise et la Marianne en bas-relief, la galerie haute et son garde-corps en fer forgé, le mobilier et les luminaires.
  • Musée Antoine-Lécuyer :
    Le musée Antoine-Lécuyer : principalement consacré à l'œuvre du virtuose pastelliste du XVIIIe siècle, Maurice Quentin de La Tour[84],[85], le musée conserve également des œuvres du XVIIIe siècle (dessins, peintures, sculptures, faïences de Sinceny, objets d'art, mobilier…) mais aussi des XIXe et XXe siècles, comme le pastel Sous la lampe. Portrait de Madeleine Zillhardt de Louise Catherine Breslau[86].
  • Château de la Pilule :
    Ce château, construit en 1931 dans un style mêlant le néo-classique et le néo-XVIIIe siècle, est le témoin d'une activité industrielle qui fut florissante à Saint-Quentin depuis le XIXe siècle jusqu'aux années 1960, La réalisation de l’ensemble est soignée. Les façades, toutes différentes, apportent une scansion intéressante. La maison est, par ailleurs, implantée au cœur d’un parc dont la partie dessinée est caractéristique du renouveau des jardins réguliers dans les années 1930.
  • L'Espace Saint-Jacques, rue de la Sellerie, qui occupe l'emplacement de l'ancienne église Saint-Jacques.
    Protégé au titre des monuments historiques, il abrite le musée des Papillons, une galerie d’art, la billetterie de la ville et le palais de l’Art déco[76].
    Le musée des Papillons possède une collection qui compte plus de 600 000 spécimens, dont 20 000 sont en exposition permanente[87].
  • Musée archéologique
    La Société académique, rue Villebois-Mareuil, possède un musée archéologique[88].
 
Théâtre Jean Vilar.
  • Théâtre Jean-Vilar :
    Construit en 1842 sur les plans de l'architecte Émile Guy, architecte de la ville de Caen. La façade néo-classique est sculptée en 1854 par le sculpteur Matagrin. En 1921, le plafond est décoré par l'artiste-décorateur Eugène Prévost dit Messemin et représente la ville de Saint-Quentin renaissant de ses cendres après les destructions de la Première Guerre mondiale. Le théâtre municipal prend le nom de théâtre Jean-Vilar en 1991.
  • Palais de Fervaques :
    Construit par l'architecte Gustave Malgras-Delmas de 1897 à 1911 à l'emplacement de l'ancienne abbaye de Fervaques.
    Il abrite le tribunal de grande instance (TGI) et une grande salle de réception sur deux étages. L'édifice accueille régulièrement des manifestations de la collectivité et de différentes associations locales.
  • Porte des Canonniers :
    Abondamment sculptée, elle est le seul vestige du bâtiment qui abritait autrefois la compagnie bourgeoise des canonniers. La compagnie est dissoute en 1790. Porte d'entrée monumentale inscrite aux Monuments Historiques en 1930.
 
Gare SNCF de Saint-Quentin
 
Poste centrale de Saint-Quentin basilique
 
L'usine Sidoux
  • Médiathèque municipale Guy-de-Maupassant, située rue des Canonniers, à 50 m de la porte des Canonniers.
    Elle est installée depuis les années trente dans un ancien hôtel particulier ayant appartenu à la famille Joly de Bammeville (riche négociant textile du XVIIIe siècle). La bibliothèque a été réaménagée en 1987.
  • Monument à la défense héroïque de Saint-Quentin :
    Le monument commémorant la Défense héroïque de Saint-Quentin par ses habitants et des troupes françaises, en 1557, contre l'armée du roi d'Espagne Philippe II (plaque commémorative intitulée "Civis murus erat") a été conçu par le sculpteur Corneille Theunissen et l'architecte Charles Heubès en 1893. Inauguré en 1897, détérioré par les Allemands (qui ont envoyé la plupart des statues à la fonte) pendant la Première Guerre mondiale puis reconstitué pendant l'entre-deux guerres, ce monument était placé à l'origine sur la place de l'Hôtel-de-Ville. Il a été démonté pour permettre la construction d'un parking souterrain. Après restauration, il a été réérigé place du Huit-Octobre depuis les années 2000.
  • gare de Saint-Quentin, construite en 1926 par Urbain Cassan, d'après les plans de l'architecte Gustave Umbdenstock, dans le style Art déco.
  • La Poste, rue de Lyon, a été construite par l'architecte René Delannoy en 1929. L'édifice est un bel ensemble architectural de style Art déco.
  • "Village des métiers d'antan et musée Motobécane", 5 de la rue de la Fère :
    petit musée privé Implanté dans une ancienne usine Motobécane, il est ouvert depuis août 2012 et présente plus de 50 métiers sur 3 200 m2. Le musée Motobécane présente plus de 100 modèles dont des prototypes.
  • Ancienne usine textile Sidoux, 75 rue Camille Desmoulins
  • Chapelle de la Charité
  • Hôtel Joly de Bammeville
  • Église Saint-Jean de Saint-Quentin
  • Église Saint-Éloi de Saint-Quentin
  • Église Saint-Martin de Saint-Quentin
  • Église Notre-Dame de Remicourt
  • Église Saint-Jean-XXIII de Saint-Quentin
  • Église Saint-Maurice d'Oëstres
  • Temple protestant de Saint-Quentin
  • Chapelle de la clinique Saint-François de Saint-Quentin
  • Chapelle de l'établissement scolaire Saint-Jean-et-la-Croix de Saint-Quentin
  • Chapelle Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Neuville

Lieux de mémoire de la Grande Guerre modifier

La ville de Saint-Quentin est le siège de plusieurs lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale :

  • Le monument aux morts de Saint-Quentin, qui se dresse devant l'étang d'Isle, a été inauguré en 1927 et est l’œuvre de l’architecte Paul Bigot, grand prix de Rome.
    Il a la forme d’un mur de granit long de 31 mètres sur 18 de hauteur qui repose sur des pilotis de ciment de 14 mètres. La partie supérieure est composée d’un large bas-relief représentant les combats des tranchées de 1914-1918 et l’exode de mars 1917.
    Deux autres bas-reliefs latéraux, évoquent les batailles de 1557 et de 1871. Ils sont dus aux sculpteurs Henri Bouchard et Paul Landowski.
  • Monument au roi des Belges, Albert Ier :
    En 1936, une statue du roi des Belges Albert Ier, le « Roi-Chevalier », œuvre d'Ernest Diosi, est érigée place du .
  • Nécropole nationale, route d'Amiens,
    La nécropole abrite 5 273 corps de soldats français morts pendant la Première Guerre mondiale, 3 954 reposent dans des tombes individuelles et 1 319 dans des ossuaires.
  • Cimetière militaire allemand, rue de la Chaussée-Romaine :
    Ce cimetière militaire abrite les corps de 8 229 soldats allemands tués pendant la Grande Guerre. 6 294 reposent dans des tombes individuelles et 1 935 soldats sont enterrés dans un ossuaire, dont 434 soldats sont connus.

Cimetières communaux modifier

  • Le cimetière du Nord (monument de la guerre de 1870-1871)
  • Le cimetière du Sud (Harly)
  • Le cimetière de la Tombelle

Autres lieux modifier

  • Les béguinages : la ville possède plusieurs béguinages dont les origines remontent au Moyen Âge.
  • Les deux phares du pont d'Isle (Art déco).
  • Le vieux port, qui abrite le port de plaisance dans sa darse.
  • Le temple protestant, rue Claude-Mairesse.
  • Les anciens cachots du roi et les souterrains de la rue Saint-André.
  • Le vieux puits (pierre et fer forgé), situé à l'origine sur la place de l'Hôtel-de-Ville, déplacé place du Marché puis dans un petit parc près de la basilique (square Winston-Churchill). En septembre 2008, il a été décidé de réinstaller le vieux puits place de l'Hôtel-de-Ville. Fin mai 2009, après avoir été restauré, il a retrouvé son lieu d'implantation approximatif d'origine.
  • Le lycée Henri-Martin, construit au XIXe siècle.
  • La Base Urbaine de Loisirs (BUL), comprenant une patinoire, un bowling, un centre aquatique, un centre de remise en forme et un restaurant.

Architecture Art déco à Saint-Quentin modifier

 
Oriels de l'École de musique de Saint-Quentin, de style Art déco.

Saint-Quentin fait partie de l’Association des villes Art déco depuis 2007.

L’Art Déco, outre la dimension historique particulière qu’il revêt à Saint-Quentin[89], est avant tout un style architectural présentant un formidable intérêt technique, esthétique et culturel. Il marque, en effet, l’entrée de notre société dans l’ère moderne au cours du premier quart du XXe siècle, au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il exprime le renouveau, un peu comme si la France, après quatre ans de cauchemar, avait voulu rattraper le temps perdu.

Rompant avec les courbes ondulantes de l’Art nouveau d’avant-guerre, l’Art déco adopte des formes épurées, essentiellement géométriques, la courbe disparaissant progressivement au profit de l’angle droit.

Porté par une tendance nouvelle consistant à rechercher dans tous les domaines le progrès technologique, le luxe et la performance, l’Art déco s’est imposé pendant une longue période, comme, non seulement, un style architectural mais aussi comme un véritable style de vie.

À Saint-Quentin, l’Art déco est présent dans à peu près chaque rue. 3 000 édifices comportant des éléments Art déco ont été inventoriés dont 300 façades classées typiquement Art déco. Les édifices les plus remarquables se situent dans le centre-ville. Citons, entre autres, la façade de l’ancien cinéma Le Carillon, le hall de la poste centrale, le Conservatoire de Musique et de Théâtre, le buffet de la gare ou encore le pont d’Isle et la salle du conseil municipal de l’hôtel de ville.

Chaque année, depuis 2017, la ville de Saint-Quentin participe au printemps de l'Art Deco avec d'autres territoires de la région Hauts-de-France[90]

Parcs et jardins publics modifier

 
Square Winston Churchill
  • Le parc des Champs-Elysées
  • Le square Winston Churchill, qui s'étend derrière la basilique. Le Vieux puits se situait dans ce square depuis 1965 jusque son retour place de l'Hôtel-de-Ville en 2009.
  • Parc d'Isle Jacques-Braconnier.
  • Plage de l'Étang d'Isle: plage artificielle, jeux et mini golf.
  • Réserve naturelle des Marais d'Isle.

Pèlerinage de Compostelle modifier

Saint-Quentin est la dernière étape française sur la via Gallia Belgica du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'étape précédente est Bohain. Au-delà, le pèlerin pouvait atteindre Compiègne[91], d'où il pouvait rejoindre l'une des trois voies principales vers Saint-Jacques-de-Compostelle : la via Turonensis plus directe par Paris, la via Lemovicensis par Vézelay et Limoges, la via Podiensis par Le Puy-en-Velay et Moissac.

Personnalités liées à la ville modifier

Savants
  • Dudon de Saint-Quentin (v. 970-av. 1043), chanoine, historien des trois premiers ducs de Normandie.
  • Guerric de Saint-Quentin (?- 1245 à Paris), dominicain, professeur de théologie au collège Saint-Jacques, missionnaire. Le pape Innocent IV lui ayant donné commission d'aller prêcher les Tartares, il passa deux ans dans leur pays et revint mourir à Paris. Guerric avait écrit un assez grand nombre d'ouvrages aujourd'hui perdus.
  • Charles de Bovelles (ca. 1475-1566), humaniste célèbre, mathématicien, géomètre, philosophe, théologien, grammairien, composa un rébus sur la construction de l'hôtel de ville, et fit don d'un vitrail à la collégiale en 1521.
  • Omer Talon (1595-1652), né à Saint-Quentin, avocat général au parlement de Paris, humaniste, enseignant, jurisconsulte et grand orateur.
  • Claude Hémeré ou Emmerez (1574 - 1650), né à Saint-Quentin, docteur en théologie, chanoine de Saint-Quentin, bibliothécaire de la Sorbonne, premier historien de la ville.
  • Quentin de La Fons (vers 1591-1592 - vers 1650), né à Saint-Quentin, chanoine, auteurs d'ouvrages sur l'histoire de la ville et de son église.
  • Martin Grandin (1604 - 1691), né à Saint-Quentin, théologien, professeur de théologie à la Sorbonne, principal du collège de Dainville à Paris.
  • Luc d'Achery (Saint-Quentin 1609 - Paris 29 avril 1685), historien bénédictin, auteur d'un très important recueil de sources ayant trait à l'histoire ecclésiastique de la France. Également à l’origine de la première méthode de classification bibliographique en France.
  • Jean Heuzet (1660 - 1728), né à Saint-Quentin, professeur de lettres de l'université de Paris, auteur de plusieurs ouvrages, il enseigna au collège de Beauvais à Paris.
  • Pierre-François-Xavier de Charlevoix (1682-1761), né à Saint-Quentin, voyageur et historien jésuite, auteur d'ouvrages historiques sur la Japon, Saint-Domingue, le Paraguay et le Canada.
  • Louis-Paul Colliette (? - 1786) né Saint-Quentin, doyen du doyenné de Saint-Quentin, curé de Grigourt, chapelain de l'église royale de Saint-Quentin, publia en 1771 les Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, civile et militaire de la province du Vermandois, ouvrage imposant en trois volumes qui réunit une masse de documents sur l'histoire locale.
  • Antoine Bénézet (1713-1784), enseignant philanthrope et anti-esclavagiste américain, natif de Saint-Quentin.
  • Jean-Louis Marie Poiret (Saint-Quentin, 1755 - Paris, 1834), abbé, botaniste et explorateur.
  • Louis-Jean-Samuel, baron Joly de Bammeville (1760-1832), homme politique.
  • Henri Martin (1810-1883), l'un des plus grands historiens de la France au XIXe siècle, membre de l'Académie française, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, député, connu pour ses idées progressistes.
  • Quentin-Paul Desains (1817 - 1885), né à Saint-Quentin, physicien de premier ordre, professeur à la Sorbonne, membre de l'Institut et de l'Académie des sciences. On lui doit un grand nombre de travaux, sur les lois de la chaleur rayonnante, la chaleur latente de la vapeur, la polarisation des rayons calorifiques.
  • Natalis Rondot (1821-1900), né à Saint-Quentin, économiste français partisan du libre-échange, chargé de missions commerciales en Chine, publia de très nombreux ouvrages sur divers sujets (économie, histoire, techniques).
  • Louis Eugène Henri Berthoud (1828-1872), journaliste et romancier.
  • Paul-Camile-Hippolyte Brouardel (1837- 1906), né à Saint-Quentin, médecin des hôpitaux, membre de l'Académie de médecine, doyen de la faculté de médecine de Paris, membre libre de l'Académie des sciences, président de la Société de médecine légale, auteur de travaux importants sur l'hygiène et la médecine légale.
  • Édouard Branly (1844, Amiens-1940, Paris), médecin et physicien. Inventeur du "Cohéreur", premier système d'amplification des ondes radiophoniques. En 1845, sa famille s'installe à Saint-Quentin où son père est nommé professeur du collège des Bons-Enfants. À partir de 1852 ; il est scolarisé au lycée Henri-Martin où il obtient son baccalauréat ès lettres en 1860 avant de se réorienter vers des études en mathématiques, physique et médecine à Paris.
  • Jacques-Émile Dubois (1920-2005), professeur, chimiste, résistant, pionnier de la chémoinformatique.
  • Serge Boutinot (1924-2017), ornithologue de renommée, est à l'origine de la création de la réserve naturelle des marais d'Isle.
  • Philippe Taquet (né à Saint-Quentin en 1940) est un paléontologue spécialiste des dinosaures, célèbre aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur des frontières de la France.
Écrivains
Artistes
 
Maurice-Quentin de La Tour et l'hôtel de ville de Saint-Quentin
Musiciens
  • Huon de Saint-Quentin trouvère du XIIIe siècle. Auteur de la chanson de croisade Rome, Jherusalem se plaint (vers 1221)[réf. nécessaire]
  • Jean Mouton (Samer vers 1459-Saint-Quentin 1522) de son vrai nom Jehan de Hollingue ou Houllingue, compositeur de la Renaissance. Condisciple et ami de Josquin des Prés, il étudie la musique à la maîtrise de Saint-Quentin avant d'en devenir le magister puerum (chef des enfants de chœur). Musicien favori de la reine Anne de Bretagne il fera sa carrière entre Nesle, Amiens, Thérouanne, Grenoble, et Paris avant de terminer sa vie comme chanoine et maître de chapelle à la collégiale de Saint-Quentin de 1518 à 1522. Comme son contemporain Loyset Compère, il est enterré dans la basilique.
  • Josquin des Prés (1450-1521), de son vrai nom Josquin Lebloitte, compositeur de la Renaissance, il fut maître de chœur de la collégiale de Saint-Quentin en 1509.
  • Loyset Compère, compositeur, mort à Saint-Quentin le 16 août 1518.
  • Antoine Francisque (v. 1570, Saint-Quentin-1605, Paris), luthiste et compositeur.
  • Artus Aux-Cousteaux (v. 1590, Amiens-1656, Paris), compositeur et maître de chapelle. Formé à la maîtrise de Saint-Quentin, il en sera le maître de musique de 1629 à 1634 avant d'être engagé comme clerc haute contre à la Sainte Chapelle de Paris.
  • Pierre Du Mage (1674, Beauvais-1751, Laon), premier titulaire de l'orgue monumental Robert Clicquot (1703) de la basilique et compositeur d'un Premier Livre d'Orgue (1708) mondialement connu comme faisant partie de l'apogée du répertoire de l'orgue baroque français et dédié à « Messieurs les vénérables doyens, chanoines…. de l'église roïale de Saint Quentin ».
  • Nicolas Goupillet (v. 1650, Senlis-v. 1714, Paris), compositeur et sous-maître de la chapelle royale de Versailles. En 1693, il fut démit de ses fonctions pour avoir fait composer son motet de concours par son collègue Henry Desmarest. Il obtint un mince canonicat de maître de chapelle à la basilique de Saint-Quentin.
  • Bernard Jumentier (1749-1829), compositeur et maître de musique de la collégiale de Saint-Quentin. Il légua à la ville le clavecin Benoit Stehlin (1751) du musée Antoine-Lécuyer.
  • Antoine Renard (1825-1872), ténor d'opéra
  • Gustave Cantelon (17 mai 1851, Saint-Quentin - 30 novembre 1930, Saint-Quentin), maître carillonneur à partir de 1880 et auteur de la mélodie du carillon de l'hôtel de ville. Il initia la reconstruction du carillon détruit et pillé pendant la Première Guerre mondiale[réf. nécessaire].
Architectes
Hommes politiques
  • Gracchus Babeuf (1760-1797), révolutionnaire français, natif de Saint-Quentin.
  • Pierre Charles Pottofeux (1763-1821), révolutionnaire français natif de Saint-Quentin.
  • Guy-Félix de Pardieu (comte de), né en 1758 à Saint-Domingue descendant de François Depardieu de Franquesnay, lieutenant du Roi à Saint-Domingue, où son père colons cultivait la canne à sucre, commandant des Gardes Nationaux du district de Saint-Quentin, seigneur de Vadancourt, Bray-Saint-Christophe, Bracheux, Hérouel et autres lieux, demeurant à Paris est élu député aux États généraux de 1789 pour le bailliage de Saint-Quentin puis devint le maire de cette commune en 1792, l'année suivante il brûle les titres de noblesses et titres féodaux. Il est décédé en 1799.[réf. nécessaire]
  • Jean Antoine Joseph Fauchet (1761-1834), ambassadeur aux États-Unis de 1794 à 1795 puis préfet du Var et de la Gironde.
  • Charles Rogier, (Saint-Quentin, 1800 - Bruxelles, 1885), homme politique, fit partie du premier gouvernement national belge.
  • Xavier Bertrand, maire de Saint-Quentin de 2010 à 2016, ancien ministre de la Santé puis, du Travail, président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie depuis le 4 janvier 2016[94].
Militaires
Ecclésiastiques
Sportifs
Autres personnalités

Héraldique modifier

  Blason
D'azur, à un buste de Saint-Quentin d'argent, accompagné de trois fleurs de lis d'or, deux en chef et une en pointe[100].
Ornements extérieurs
Croix des maïeurs
Croix de chevalier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Devise
Pro deo rege et patria (Pour Dieu, le Roi et la Patrie)
Détails
  Armes parlantes.
Blason officiel
Alias
 
Alias du blason de Saint-Quentin
De gueules, à un buste de Saint-Quentin d'argent, accompagné de trois fleurs de lis d'or, deux en chef et une en pointe[99].
Cet alias est uniquement évoqué dans l'ouvrage de La France illustrée de Victor Adolphe Malte-Brun et il se peut qu'il n'ait jamais réellement existé.

Logotype modifier

  Le logotype de Saint-Quentin reprend la forme d'un kaléidoscope, un « vitrail contemporain », correspondant à la basilique avec un dessin typique de l’Art déco[101].

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

Vue d'ensemble modifier

  • André Fiette, Suzanne Fiette, Saint-Quentin, Colmar - Ingersheim, 1972, 108 p.
  • Jean-Luc A. d'Asciano, Francis Normand, Le Piéton de Saint-Quentin, éditions du Quesne, Lille, 2004.
  • Charles Poëtte, Origine des noms des rues et places de la ville de Saint-Quentin, 1891[102].

Histoire modifier

Synthèses modifier
  • Georges Lecocq, Histoire de la ville de Saint-Quentin, St-Q. : C. Poëtte, 1875, 206 p . (réimpression : Marseille : Laffitte, 1977).
  • Maxime de Sars, Petite histoire de Saint-Quentin, Laon, 1936, X-174 p. (réimpression : Bruxelles : Culture et civilisation, 1978)
  • Nelly Boutinot, Saint-Quentin, notre ville à travers les siècles, Amiens : CRDP, 1969, 138 p.
  • Jean-Paul Besse, Saint-Quentin et sa contrée dans l'Histoire, Versailles, 2006, 450p.
Études diachroniques modifier
  • Claude Hemeræus, Augusta Viromanduorum vindicata et illustrata duobus libris quibus antiquitates urbis et ecclesiae sancti Quintini viromandensiumque comitum séries explicantur, Paris : Bessin, 1643, [12]-374-76 p.
  • Louis-Paul Colliette, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique, civile et militaire de la province du Vermandois, 3 vol. Cambrai : S. Berthoud, 1771-1772, 700, 870 et 486 p.
  • Louis Hordret, Histoire des droits anciens et des prérogatives et franchises de la ville de Saint-Quentin, capitale du Vermandois en Picardie, Paris : Dessain, 1781, XVI-510 p.
  • Quentin Delafons [Charles Gomart éd.], Extraits originaux d’un manuscrit de Quentin De La Fons intitulé Histoire particulière de la Ville de Saint-Quentin. Première partie, t. II, St-Q. : Doloy, 1856, XVI-343 p.
  • Quentin Delafons [Charles Gomart éd.], Extraits originaux d’un manuscrit de Quentin De La Fons intitulé Histoire particulière de la Ville de Saint-Quentin. Seconde partie, t. III, St-Q. : Doloy, 1856, 380 p.
  • Charles Gomart, Études saint-quentinoises, 5 vol. Saint-Quentin : Ad. Moureau, 1851-1878.
  • Charles Picard, Saint-Quentin, de son commerce et de ses industries, 2 vol., St Quentin : Moureau, 1865 et 1867, 467 et 616 p.
  • Antoine Chabaud [Emmanuel Lemaire éd.], Mémoire historique sur la ville de Saint-Quentin, écrit en 1775 par Antoine Chabaud, Saint-Quentin : Poëtte, 1885, 198 p.
  • Jean-Luc Collart, « Saint-Quentin », dans Bruno Desachy, Jean-Olivier Guilhot dir., Archéologie des villes. Démarches et exemples en Picardie : Abbeville, Amiens, Beauvais, Château-Thierry, Chaumont-en-Vexin, Compiègne, Crépy-en-Valois, Laon, Noyon, Saint-Quentin, Senlis, Soissons, Vervins. Amiens, 1999, p. 67-128, pl. h.t. X et XI (numéro spécial de la Revue archéologique de Picardie ; 16). [archéologie et topographie]
Antiquité
  • Emmanuel Lemaire, « Essai sur l’histoire de la ville de Saint-Quentin. Introduction. Livre I : Époque gallo-romaine », Mémoires de la Société académique de Saint-Quentin, 4e série, t. I, Années 1876-1878, 1878, p. 349-501
Moyen Âge
  • Emmanuel Lemaire, « Essai sur l’histoire de la ville de Saint-Quentin, livre II. Histoire de la ville et de l’église de Saint-Quentin sous l’empire barbare et les comtes bénéficiaires du Vermandois », Mémoires de la Société académique de Saint-Quentin, 4e série, t. II, Années 1878-1879, 1879, p. 383-510.
  • Emmanuel Lemaire, « Essai sur l’histoire de la ville de Saint-Quentin. Livre III : Histoire de la ville et de l’église de Saint-Quentin sous les comtes héréditaires de Vermandois (de l’an 892 environ à l’an 1214) », Mémoires de la Société académique de Saint-Quentin, 4e série, t. VIII, années 1886-1887, 1888. p. 264-361.
  • Henri Bouchot, Emmanuel Lemaire, Le Livre rouge de l’hôtel de ville de Saint-Quentin. Cartulaire des franchises et privilèges de la ville au Moyen Âge, Saint-Quentin: Poëtte, 1882, XC-491 p.
  • Emmanuel Lemaire, Alfred Giry, Archives anciennes de la ville de Saint-Quentin, publiées par Emmanuel Lemaire et précédées d’une étude sur les origines de la commune de Saint-Quentin, par A. Giry, t. I (1076-1328), Saint-Quentin, 1888.
  • Emmanuel Lemaire, Archives anciennes de la ville de Saint-Quentin, t. II (1328-1400), Saint-Quentin, 1910.
  • Jacques Ducastelle, Les institutions communales de Saint-Quentin au XIIe siècle : étude comparée du document d’Eu et de la charte de Philippe-Auguste, Les chartes et le mouvement communal, Colloque régional (octobre 1980) organisé en commémoration du neuvième centenaire de la commune de Saint-Quentin, s.l., 1982, p. 11-25.
  • André Triou, Les origines de la commune de Saint-Quentin et ses vicissitudes, Les chartes et le mouvement communal, Colloque régional (octobre 1980) organisé en commémoration du neuvième centenaire de la Commune de Saint-Quentin, s.l., 1982, p. 3-10.
  • Alain Verhille, L'intégration de Saint-Quentin au commerce de la guède à l'époque médiévale, Mémoires de la fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, tome LI, 2006, p. 247-270.
1557
  • Charles Gomart, Siège de Saint-Quentin et bataille de la Saint-Laurent en 1557, St-Quentin, 1859, 87 p. et 3 pl.
  • Emmanuel Lemaire et alii, La guerre de 1557 en Picardie. Bataille de Saint-Laurent, siège de Saint-Quentin, prises du Catelet, de Ham, de Chauny et de Noyon, par Emmanuel Lemaire, Henri Courteault, Élie Fleury, lieutenant-colonel Édouard Theillier, Édouard Eude, Léon Déjardin, Henri Tausin, Abel Patoux, membres de la Société académique de Saint-Quentin avec le concours de MM. Claudio Perez y Gredilla, A. Verkooren, A. Dietens, A. Gooværts et C. Couderc, Saint-Quentin, : Poëtte, 1896, CCXXIX-456 p., fig., pl. et cartes.
  • Emmanuel Lemaire, « Saint-Quentin vers le milieu du XVIe siècle », Mémoires de la Société académique de Saint-Quentin, 4e série, t. XIV, Années 1899-1900, 1902, p. 56-139.
Époque moderne
  • Charles Normand, Étude sur les relations de l’État et des communautés aux XVIIe et XVIIIe siècle. Saint-Quentin et la royauté, Paris : Champion, 1881, XXXVIII-220 p.
  • Alfred Daullé, La Réforme à Saint-Quentin et aux environs du XVIe à la fin du XVIIIe siècle, Le Cateau : Roland, 1901, in-8, 302 p. (2e éd. revue et augmentée : Le Cateau, 1905, 308 p.).
Occupation de 1814-1815
  • Éloi Q. A.Fouquier-Cholet, Précis historique des occupations militaires de la ville de Saint-Quentin en 1814 et 1815, St-Quentin, 1824.
Guerre de 1870
  • Abel Deroux, L'Invasion de 1870-71 dans l'arrondissement de Saint-Quentin, etc., St-Q., 1871, in-12, 157 p.
  • Élie Fleury, Il y a vingt-cinq ans. Documents, récits, souvenirs sur les événements de la guerre de 1870-71 à Saint-Quentin et dans le Saint-Quentinois, St-Quentin : Imp. du Journal de St-Q., 1895-1896, 574 p.
Première Guerre mondiale
  • Saint-Quentin - Cambrai. La Ligne Hindenburg. 1914-1918. Itinéraire : Arras. Cambrai. Saint-Quentin. Un guide. Un panorama. Une histoire, Clermont-Ferrand : Michelin et Cie, 1921, in-8, 128 p. (Guides illustrés Michelin des champs de bataille 1914-1919 ; Publié sous le patronage du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts et du ministère des Affaires étrangères).
  • Élie Fleury, Sous la botte. Histoire de la ville de Saint-Quentin pendant l'occupation allemande. août 1914-février 1917. (Ouvrage honoré d'une souscription du ministère des affaires étrangères). Croquis de M. Paul Séret. St-Q. : Impr. Lambert, Dupont et Cie, 18, rue Raspail ; Paul Dupré, éditeur, 34, rue Croix-Belle-Porte, 1925. (16 juin 1926.), in-4, 348 p.
  • Élie Fleury, [Les]Murailles de Saint-Quentin ou reproduction et commentaire des 213 affiches apposées sur les murs de la ville du 25 août 1914 au 28 février 1917, Paris : E. Feuillâtre ; St-Q. : P. Dupré, 1923,416 p.
  • Marc Ferrand, La ville mourut : Saint-Quentin 1914-1917, Paris : la vie universitaire, 1923, 415 p.
  • Sur les traces de la Grande Guerre dans la région de Saint-Quentin, la Première Guerre mondiale dans l'Aisne, Saint-Quentin : Imprimerie de l'Aisne, 2000, 63 p.
  • Bacquet Robert. Engagé volontaire à 17 ans et demi. Soldat au 133e régiment d'infanterie de ligne. Décoré de la médaille militaire et de la croix de Guerre avec palme. Tué à l'ennemi à Hooglede (Belgique) le 3 octobre 1918 à l'âge de 18 ans et demi.
  • Baudoux Auguste. Soldat au 87e régiment d'infanterie de ligne. Tué à l'ennemi à Changy (51300 Marne) le 30 septembre 1914.
  • Pouch Émile. Capitaine au 87e régiment d'infanterie de ligne. Décoré de la croix de Guerre avec trois citations. Tué à l'ennemi à Esnes-en-Argonne (55100 Meuse) le 18 juillet 1917.
Seconde Guerre mondiale
  • Pierre Séret, L’histoire municipale de la ville de Saint-Quentin au cours de la guerre 1939-1945, Mémoires de la Fédération des Sociétés d'Histoire et d'Archéologie de l'Aisne, 29, St-Quentin : Debrez, 1984, p. 79-104.

Transports modifier

  • Jacques Leroy, Les Tramways de Saint-Quentin, Éditions de l'association de sauvegarde du patrimoine industriel et social du Vermandois,

Monuments modifier

La basilique modifier
  • Quentin Delafons [Charles Gomart éd.], Extraits originaux d’un manuscrit de Quentin De La Fons intitulé Histoire particulière de l’Église de Saint-Quentin, t. I, St-Q. : Doloy, 1854, XX-506 p. [manuscrit de 1649]
  • Jules Hachet, L’Œœuvre de Colard Noël, architecte du roi Louis XI à la collégiale de Saint-Quentin (1477-1500), Saint-Quentin, 1924. V-65 p.
  • Pierre Héliot, La Basilique de Saint-Quentin, Paris : Picard, 1967, 111p. et 36 pl. h. t.
Hôtel de ville modifier
  • Saint-Quentin, Hôtel de ville, 1980, Saint-Quentin : Société académique de St-Quentin, 16 pl. et table.
  • Démons et merveilles de l’hôtel de ville de Saint-Quentin, 2009 : Bernard Lebrun, Éditions du Quesne, 159 pages, (ISBN 978-2-909989-31-0)
Art déco modifier
  • Claude Richard, Saint-Quentin et l’Art déco, Saint-Quentin, 1995, 127 pages
  • Victorien Georges, Frédéric Pillet et Sam Bellet, Saint-Quentin Art Déco, éditions du Quesne, 2012, 127 pages, (ISBN 978-2-909989-36-5)

Personnalités modifier

  • Jean-Luc Villette, Hagiographie et culte d’un saint dans le haut Moyen Âge : saint Quentin, apôtre du Vermandois, VIe – XIe siècle. 2 vol, thèse de IIIe cycle, université de Paris X-Nanterre, 1982, 598 p.
  • Jean-Luc Villette, Passiones et inventiones S. Quintini, l'élaboration d'un corpus hagiographique du haut Moyen Âge, Vies de saints dans le Nord de la France (VIe – XIe siècle), Mélanges de science religieuse, t. 56, 1999, no 2, p. 49-76.
  • Christine Debrie, Maurice Quentin de La Tour, peintre de portraits au pastel 1704-1788, au musée Antoine-Lécuyer de Saint-Quentin, Thonon-les-Bains : l'Albaron, Société Présence du Livre & Saint-Quentin : Ville de Saint-Quentin, musée Antoine-Lécuyer, 1991, 237 p., ill.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • « Saint-Quentin », Ma commune, ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, .

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. L’orthodromie considérée, séparant Saint-Quentin de Laon, est indiquée par Lionel Delvarre, « Orthodromie entre Saint-Quentin et Laon », sur le site Lion 1906 (consulté le ).
  2. L’orthodromie considérée, séparant Saint-Quentin de Lille, est indiquée par Lionel Delvarre, « Orthodromie entre Saint-Quentin et Lille », sur le site Lion 1906 (consulté le ).
  3. L’orthodromie considérée, séparant Saint-Quentin de Paris, est indiquée par Lionel Delvarre, « Orthodromie entre Voulpaix et Paris », sur le site Lion 1906 (consulté le ).
  4. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. La remise de la Légion d'honneur était accompagnée par la citation suivante :

    « La ville de Saint-Quentin a donné, il y a 26 ans la preuve éclatante du patriotisme de ses habitants. Le Gouvernement a jugé qu’il était nécessaire de perpétuer le souvenir de la résistance qu’ils ont opposée aux attaques de l’ennemi. »

  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Note de type "Carte" modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Insee modifier

  1. « Fiche communale » (consulté le ).
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Autres sources modifier

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  55. « Il a quitté son siège de député de l'Aisne : Xavier Bertrand n'est (presque) plus cumulard : Il l'avait dit, il l'a fait : Xavier Bertrand a bien démissionné de son mandat de député mercredi pour se consacrer à la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Lui reste encore cependant la présidence de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin et le poste de conseiller municipal de ladite ville », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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