Saint-Pierre-des-Tripiers

commune française du département de la Lozère

Saint-Pierre-des-Tripiers
Saint-Pierre-des-Tripiers
L'église Saint-Pierre.
Blason de Saint-Pierre-des-Tripiers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Florac
Intercommunalité Communauté de communes Gorges Causses Cévennes
Maire
Mandat
Emmanuel Adely
2020-2026
Code postal 48150
Code commune 48176
Démographie
Gentilé Saint-Pierriers, Saint-Pierrières
Population
municipale
93 hab. (2021 en augmentation de 16,25 % par rapport à 2015)
Densité 2,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 11′ 58″ nord, 3° 15′ 31″ est
Altitude Min. 392 m
Max. 1 065 m
Superficie 34,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Florac Trois Rivières
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
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Saint-Pierre-des-Tripiers
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Saint-Pierre-des-Tripiers
Liens
Site web Site officiel

Saint-Pierre-des-Tripiers est une commune française, située dans le sud-ouest du département de la Lozère en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Tarn, la Jonte, le ravin des Bastides et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « causse Méjean » et les « gorges du Tarn et de la Jonte ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Pierre-des-Tripiers est une commune rurale qui compte 93 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 461 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Saint-Pierriers ou Saint-Pierrières.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune de Saint-Pierre-des-Tripiers occupe la majeure partie de l'extrémité sud-ouest du causse Méjean. Sur trois de ses côtés, elle est délimitée par des phénomènes naturels : les gorges du Tarn à l'ouest, les gorges de la Jonte au sud, et le ravin des Bastides à l'est. Elle est limitrophe du département de l'Aveyron.

Communes limitrophes modifier

Saint-Pierre-des-Tripiers est limitrophe de six autres communes dont trois dans l'Aveyron.

 
Carte de Saint-Pierre-des-Tripiers et des communes avoisinantes, avant 2017 et la création de la commune nouvelle de Massegros Causses Gorges.

Hameaux et lieux-dits modifier

Elle abrite un certain nombre de curiosités naturelles d'exception, ainsi sur les gorges de la Jonte : le balcon du Vertige, les vases de Sèvres et de Chine, notamment ; et sur le causse : les arcs de Saint-Pierre, magnifiques rochers ruiniformes, la grotte de l'Homme mort, etc.

La commune compte de multiples hameaux :

  • sur le causse Méjean on trouve :
    • Cassagnes,
    • la Viale,
    • la Volpilière,
    • le Courby,
    • les Bastides,
    • Saint-Pierre-des-Tripiers,
    • Volcégur,
    • Campdoulens,
  • sur les gorges de la Jonte :
    • la Caze,
    • le Truel,
  • et sur les gorges du Tarn :
    • la Sablière,
    • Plaisance.

La mairie présente la particularité de se trouver non pas dans le village, mais au Truel, dans les gorges de la Jonte.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 207 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records SAINT-PIERRE-DES-TRIPIERS (48) - alt. : 929 m, lat : 44°14'47"N, lon : 3°18'12"E
Records établis sur la période du 01-11-1987 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,4 −1,6 0,8 3 6,6 10 12,2 12,1 8,8 6,2 2,1 −0,5 4,9
Température moyenne (°C) 2 2,4 5,5 7,9 11,7 15,7 18,2 18,2 14,2 10,5 5,7 3 9,6
Température maximale moyenne (°C) 5,5 6,5 10,1 12,8 16,8 21,3 24,3 24,3 19,5 14,8 9,2 6,4 14,3
Record de froid (°C)
date du record
−14,6
13.01.03
−15,9
05.02.12
−16,7
01.03.05
−6,4
07.04.08
−2,7
01.05.04
1,7
13.06.1998
3,4
13.07.1993
3,8
30.08.1993
−0,8
18.09.01
−5,8
25.10.03
−10,3
22.11.1998
−13,6
18.12.10
−16,7
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
20,2
01.01.22
22,9
27.02.19
23,1
14.03.12
25,6
09.04.11
31,3
22.05.22
36,7
28.06.19
34,9
24.07.19
37,2
23.08.23
31,3
04.09.05
28,5
08.10.23
21,9
02.11.20
19,3
02.12.15
37,2
2023
Précipitations (mm) 75,2 53 55,4 82,5 83,5 69,1 53,2 60,6 84,2 87,8 98,2 73,6 876,3
Source : « Fiche 48176002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[9].

Les Cévennes sont également un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[10],[11].

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[13] :

  • le « causse Méjean », d'une superficie de 1 269 ha, un site avec des milieux représentatifs des habitats naturels caussenards à dominante dolomitique présentant un Mesobromion riche en orchidées[14]

et un au titre de la directive oiseaux[13] :

  • les « gorges du Tarn et de la Jonte », d'une superficie de 41 801 ha, englobant le territoire de près des trois-quarts de la population de Vautours fauves des grands causses qui furent l'un des principaux sites français de réintroduction de cette espèce[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] :

  • les « Arcs de Saint-Pierre » (166 ha)[17] ;
  • les « gorges de la Jonte » (2 578 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aveyron et quatre dans la Lozère[18] ;
  • le « versant ouest du causse Méjean » (775 ha), couvrant 3 communes du département[19] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :

  • le « causse Méjean » (33 342 ha), couvrant 13 communes du département[20] ;
  • les « gorges de la Jonte » (4 568 ha), couvrant 8 communes dont deux dans l'Aveyron et six dans la Lozère[21] ;
  • les « gorges du Tarn » (14 434 ha), couvrant 19 communes du département[22].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Pierre-des-Tripiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[23],[I 1],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-Pierre-des-Tripiers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn et la Jonte. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1994[28],[26].

Saint-Pierre-des-Tripiers est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[29]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[29],[30].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pierre-des-Tripiers.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des éboulements, chutes de pierres et de blocs[31]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 19,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 121 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 53 sont en aléa moyen ou fort, soit 44 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

Toponymie modifier

Dans les actes antérieurs au XVIe siècle, Saint-Pierre-des-Tripiers est connu sous le nom de Sanctus Petrus de Stirpetis. Lorsque l'occitan fut substitué au latin dans les actes publics, de stirpetis devint d’Estrepians, ensuite écrit et déformé par l'administration française en Extrepieds, Destrepiers, d'Estripiers, et finalement des Tripiés, "corrigé" en l'aberrant "des Tripiers".

On traduisait ces dénominations par « trois pieds, pieds droits, trois pierres », ce qui n'est conforme ni à l'étymologie, ni à la réalité.

Une meilleure traduction serait donc « Saint-Pierre des Défrichements » ou « Saint Pierre des Essarts »[réf. nécessaire]

Histoire modifier

Au sommet du mont Buisson (1 065 m, point culminant de la commune), au nord-ouest de Saint-Pierre, à 1,5 km à vol d’oiseau, subsiste une enceinte protohistorique d'origine celte (VIe siècle av. J.-C.), vestige d'un oppidum. Elle aurait été un lieu de culte, et le siège d’un temple rustique.

En contrebas du mont Buisson, on trouve une doline cultivée dont le fond plat a été obtenu en bouchant l'entrée d'un aven, comme le montre le mur de soutènement édifié à l'intérieur de l'aven de Baume Fromagère.

Le village est né au Moyen Âge autour d'un prieuré roman dont subsiste la belle église Saint-Pierre.

Sur le causse, on trouve des ruines d'un village de résiniers de la période gallo-romaine et la grotte de l'Homme mort qui a fait l'objet de fouilles archéologiques.

Politique et administration modifier

Liste des maires de Saint-Pierre-des-Tripiers
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1798 Antoine Agulhon    
1798 1821 Antoine Blanc    
1821 1843 Étienne Caussignac    
1843 1852 Augustin Lapeyre    
1852 1865 Jean Caussignac    
1865 1870 Pierre-Louis Arragon    
1870 1874 Célestin Caussignac    
1874 1876 Omer Lapeyre    
1876 1881 Célestin Caussignac    
1881 1883 Jean-Antoine Caussignac    
1881 1896 Jules Girbes    
1896 1929 Justin Pouget    
1929 1945 Victorin Brunel    
1945 1950 Léon Agrinier    
1950 1959 Casimir Lapeyre    
1959 1965 Armand Costecalde    
1965 1989 Brigitte Boudillon-Chabanier    
1989 1995 Josette Gal    
1995 2014 André Vernhet    
2014 2018 Pierre Granat    
2018
(réélu en mai 2020)
En cours Emmanuel Adely    

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

En 2021, la commune comptait 93 habitants[Note 6], en augmentation de 16,25 % par rapport à 2015 (Lozère : +0,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
349408371461441441405401369
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
436397389379356356405395391
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
342407304255270256187146130
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1208073696379767676
2017 2021 - - - - - - -
8893-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 4] 11,1 % 10,6 % 4,3 %
Département[I 5] 5 % 6,4 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 48 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (74,5 % ayant un emploi et 4,3 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 7]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 26 en 2013 et 13 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 36, soit un indicateur de concentration d'emploi de 80,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50 %[I 8].

Sur ces 36 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 21 travaillent dans la commune, soit 58 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 63,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 16,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 19,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Les arcs de Saint-Pierre sont des arches naturelles remarquables du causse Méjean.

Personnalités liées à la commune modifier

Édouard-Alfred Martel, fondateur de la spéléologie moderne, a logé régulièrement à la Sablière, hameau à partir duquel il a exploré le causse Méjean, avec Louis Armand, forgeron au Rozier, et notamment découvert l'aven Armand.

Héraldique modifier

  Blasonnement :
Coupé : au I) d'azur aux clés de saint Pierre, au II) d'argent au vautour de sable de face et contourné, aux col et membres du champ, posé sur un mont de 3 coupeaux de sinople mouvant d'une champagne ondée coupée d'azur et d'azur.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Gil Jouanard, Les Arcs de Saint-Pierre, Tertium Éditions 2001
  • Mathieu Riboulet, Avec Bastien, Éditions Verdier, 2010

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Pierre-des-Tripiers » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Pierre-des-Tripiers » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France commune de Montrodat) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France commune de Saint-Pierre-des-Tripiers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  8. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
  10. « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le ).
  11. « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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