Sainte-Marie-Kerque

commune française du département du Pas-de-Calais

Sainte-Marie-Kerque
Sainte-Marie-Kerque
La mairie.
Blason de Sainte-Marie-Kerque
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité Communauté de communes de la Région d'Audruicq
Maire
Mandat
Carole Duytsche
2020-2026
Code postal 62370
Code commune 62756
Démographie
Gentilé Sainte-Marie-Kerquois
Population
municipale
1 693 hab. (2021 en augmentation de 4,7 % par rapport à 2015)
Densité 92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 54′ 00″ nord, 2° 08′ 19″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 5 m
Superficie 18,47 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Audruicq
(banlieue)
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marck
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Sainte-Marie-Kerque
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Sainte-Marie-Kerque
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Sainte-Marie-Kerque
Liens
Site web www.mairie-saintemariekerque.fr

Sainte-Marie-Kerque est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

Sainte-Marie-Kerque, limitrophe du département du Nord, se situe entre Calais, Dunkerque et Saint-Omer, et près d'Audruicq et de Bourbourg au milieu du marais de l'Angle, parsemé de watergangs.

 
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes, dont deux dans le département du Nord :

Hydrographie modifier

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par trois cours d'eau :

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : les reliques de marais maritimes entre Audruicq, Bourbourg et St-Folquin, d’une superficie de 99 hectares et d'une altitude variant de 1 à 6 mètres. ce site s’inscrit au sein d’un complexe de polders comportant un important réseau de fossés, de cours d’eau et de cultures[10].

et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la plaine maritime flamande entre Watten, Loon-Plage et Oye-Plage, d’une superficie de 19 150 hectares et d'une altitude variant de 0 à 8 mètres. La plaine maritime flamande est composé d’habitats naturels, semi-naturels et artificiels qui ont conservé une réelle valeur biologique, tant floristique que faunistique[11].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Sainte-Marie-Kerque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Audruicq, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[15] et 9 666 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,7 %), zones urbanisées (4,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels et technologiques modifier

Risque inondation modifier

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[21].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancte Marie Ecclesia (1224) ; Sainte-Marie-Église (1456) ; Sainte-Marie-Kerke (1457) ; Beata Maria in Angulo (1507) ; Sancte Marie Kerka (vers 1512) ; Sainte-Marie-Kerque (XVIe siècle) ; Marie-Kerque (XVIe siècle) ; Sainte-Marie-Querque (1720)[22].

Mariakerke en flamand[23].

Sainte-Marie-Kerque est un hagiotoponyme composé de Sainte-Marie et du néerlandais kerk (« église »). À comparer avec Dunkerque.

Histoire modifier

Avant la Révolution française modifier

Une première église date de 1114. La cure est citée dans un texte de 1224 de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer.

Un château féodal appartenait à la famille des châtelains de Bourbourg. Puis Sainte-Marie-Kerque suivit le sort des autres communes du pays de l'Angle (voir Saint-Folquin).

Entre 1224 et 1395, a existé au lieu-dit Bonham, sur le territoire de la commune, une abbaye fondée par Béatrix III de Bourbourg, (famille de Bourbourg) héritière de la châtellenie de Bourbourg, épouse du comte de Guînes Arnould II de Guînes. La première abbesse fut une fille du couple, et Béatrice III de Bourbourg s'y est fait enterrer à sa mort en 1224. Son fils Baudouin III de Guînes, comte de Guînes et châtelain de Bourbourg, va en 1244, accorder un droit de pâture sur des terres qu'il y possède aux religieuses dites de « Leibistade » ou Bounham; le comte avait eu un château à Bounham[24]. Le petit-fils de Béatrix III, le comte Arnould III de Guînes va lui aussi favoriser le monastère en 1270[25]. L'abbaye dure jusqu'en 1395, date à laquelle, ruinée par les guerres et les inondations, les religieuses sont transférées à l'abbaye Sainte-Colombe de Blendecques[26].

En 1224, Adam évêque de Thérouanne, sur la proposition de l'abbé et des religieux de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer, admet le prêtre Simon à desservir pendant cinq ans la cure de Sainte-Marie-Kerque (l'église de Sainte-Marie-Kerque dépendait alors de l'abbaye)[27].

Seigneurs de Sainte-Marie-Kerque modifier

  • En 1458, Amoury du Wez (la famille du Wez a son siège à Saint-Pierre-Brouck) dit Rifflart, est héritier de son frère Guillaume du Wez, seigneur de Sainte-Marie-Kerque. Ils possèdent la seigneurie dite de l'Escoutedom située à Saint-Georges-sur l-'Aa, dans la châtellenie de Bourbourg[28].
  • En 1631, Marie de Louvers, épouse de Henri de Hesnin, seigneur de Lesquin, La Motte, est dame de Sainte-Marie-Kerque (les hommes sont dits seigneur de, les femmes, fille ou veuve, sont dites dame de). Ils possèdent également la seigneurie de l'Escoutedom[28].
Famille de Wazières modifier

La famille de Wazières, s'appelant à l'origine de Fourmestraux de Wazières, issue de la bourgeoisie de Lille, souvent membre du magistrat de Lille, par la suite anoblie, détentrice de nombreuses seigneuries sur Wambrechies, Bondues, Haubourdin, etc., et de la seigneurie de Sainte-Marie-Kerque à la veille de la Révolution française a laissé son empreinte sur le village :

  • les armes de la commune sont directement inspirées de celles de Pierre Auguste Marie de Wazières détenteur de la seigneurie à la veille de 1789[29].
  • les armes de la famille figurent sur le fronton de l'église
  • une des deux cloches de l'église a été en partie offerte par Pierre Auguste Marie de Wazières déjà évoqué et par son épouse et en partie par le conseil de fabrique
  • le cercueil de Marie Henriette de Wazières est situé sous l'autel de l'église[30].
  • Marie Henriette Françoise de Wazières, dame de Rabodingues, est la fille d'Eugène Hyacinthe de Wazières, écuyer, seigneur de Beaupré (sur Haubourdin), de La Volandre, dit Le vicomte de Saint-Georges, capitaine au régiment d'Humières, bourgeois de Lille et de Françoise de Lannoy. Elle nait à Lille en juillet 1698 (baptisée le ), meurt à Lille le , à 87 ans, est inhumée à Sainte-Marie-Kerque sous l'autel de l'église. Elle a épousé à La Madeleine le Charles Pierre de Male, dit Malineus Prats, vicomte de Zuytpeene, chevalier, fils de Charles Aurel Augustin, chevalier, et de Philippine Dorothée de Massiet. Il nait à Bruxelles en juillet 1672 (baptisé le ), est lieutenant-colonel su service d'Espagne, puis de France, grand forestier de Brabant, mort avant sa femme[31].
  • Pierre Auguste Marie de Wazières (1725-1781) est seigneur de Sainte-Marie-Kerque. Il est le fils de François Eugène Dominique, écuyer, seigneur de Roncq, et de sa cousine germaine Madeleine Françoise Cuvillon. Seigneur de Roncq après son père, il détient plusieurs biens de la famille : Beaupré (sur Haubourdin), la Volandre, Gheluwebrouck (marais de Geluwe?), Tilloy-les-Hermaville, Tonquelle, La Mutte Saint-Georges, Clairbourdin, Landsbrigghe, etc., dit Le Vicomte de Langlé et de Saint-Georges. Il nait à Lille en octobre 1725 (baptisé le ), accède à la bourgeoisie de Lille le , est nommé bailli d'Halluin de 1760 à 1779, grand bailli de Comines, député des États de la Flandre Wallonne, créé comte de Roncq en septembre 1768. Il meurt à Paris le , est enterré à Roncq. Il épouse d'abord à Béthune le Charlotte Joseph Ghislaine de Preudhomme d'Haillies, fille d'Antoine Joseph, marquis de Verquigneul et de Catherine Constance Eugénie de Dion, née en 1732, morte à Lille le . Il prend ensuite pour femme le Marie Thérèse de Carondelet, fille de Jean, baron de Noyelles, et de Marie Bernardine de Rasoir, née en 1738, morte à Boulogne-sur-Mer le [32]. Il est le de Wazières qui finance en partie une des deux cloches du village.
  • En 1789, Marie Madeleine Françoise de Wazières, dame de La Rive, Tilloy-les-Hermaville, Sainte-Marie-Kerque, domiciliée à Armentières, est sœur et l'héritière de Pierre Auguste Marie de Wazières, comte de Wazières et de Roncq. Elle détient également une seigneurie sur Saint-Georges-sur-l'Aa, la seigneurie de l'Escoutedom[28].

Depuis la Révolution française modifier

En 1822, la commune absorbe celle voisine de Saint-Nicolas[33] peuplée, au recensement de 1821, de 310 habitants[34] ; cette commune avait, durant la Révolution, porté le nom de Libre-sur-Aa[34].

Première Guerre mondiale modifier

Pendant la Première Guerre mondiale, Sainte-Marie-Kerque dépend du commandement d'étapes ayant son siège à Nouvelle-Église, (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement d'étapes en arrière du front)[35]. En , se trouvent ainsi à Sainte-Marie-Kerque, une formation sanitaire de 280 personnes et un dépôt de chevaux malades (deux cents chevaux)[36].

Le commandement d'étapes est transféré le à Saint-Folquin[37].

En , a été arrêté par un brigadier de gendarmerie à Sainte-Marie-Kerque, un déserteur anglais ayant fui sa batterie depuis un mois; le déserteur a été conduit au camp anglais d'Audruicq[38]. Le même brigadier a interpellé quelques jours plus tard deux insoumis belges[39].

Le , sont arrivés dans le village les équipages d'un bataillon de Sénégalais[40].

Le 28 février 1918, la commune est en émoi à propos de cet accueil de troupes : une dame Dourdent, cabaretière au pont de la Bistade, a été assassinée par des auxiliaires militaires anglais (chinois) à coups de couteau[41].

Depuis 1945 modifier

Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[42].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités modifier

La commune est membre de la communauté de communes de la Région d'Audruicq.

Circonscriptions administratives modifier

La commune est rattachée au canton de Marck.

Circonscriptions électorales modifier

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Avant 1900 Entre 1901 et 1903
(Mort pendant son mandat)
Jean-Baptiste Stoclin Indépendant Sucrier
Avant 1936 1944 ou 1945 Jean Voituriez Indépendant Exploitant agricole
1944 ou 1945 Vers 1950 Lucien Pignion PS  
Vers 1950 1980
(Mort pendant son mandat)
Jean Voituriez Indépendant Exploitant agricole
1980 ? Joseph Delepouve    
mars 2001 mars 2014[43] Jean Vasseur    
mars 2014 En cours
(au 4 avril 2023)
Carole Duytsche Sans étiquette Personne sans activité professionnelle[44],[45],[46]
Réélue pour le mandat 2020-2026[47],[48]

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de la commune sont appelés les Sainte-Marie-Kerquois'[49].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51].

En 2021, la commune comptait 1 693 habitants[Note 5], en augmentation de 4,7 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6866067127331 0841 1281 0901 1601 132
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2101 2241 2921 3371 4321 4551 4321 5651 643
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6361 6321 5951 5021 5371 5111 5021 3911 390
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 2751 2281 2241 3231 3221 4121 5131 5211 640
2021 - - - - - - - -
1 693--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 837 hommes pour 816 femmes, soit un taux de 50,64 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,9 
3,8 
75-89 ans
5,3 
13,3 
60-74 ans
12,1 
20,9 
45-59 ans
19,9 
19,9 
30-44 ans
20,3 
20,2 
15-29 ans
20,3 
21,5 
0-14 ans
21,3 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[54]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Enseignement modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

Santé modifier

Sports modifier

Il y a un terrain de tennis et un terrain de football. La piscine de la CCRA se trouve à Audruicq.

Cultes modifier

Économie modifier

Le projet d'extension, sur le territoire de la commune, d'un centre d'enfouissement de déchets ménagers par la société Opale Environnement est actuellement contesté[55],[56],[57].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Notre-Dame datant du XIVe siècle, dont deux fenêtres du chœur remontent au XIIe siècle. La flèche crénelée a une hauteur de 50 m. Les cloches, un autel et la table de communion sont classés monuments historiques au titre d'objets.
  • Le monument aux morts, commémorant les victimes de toutes les guerres depuis 1870.
  • Petit patrimoine religieux : la chapelle Notre-Dame-du-Marais, un oratoire rue Raepe, et une croix de chemin en fer forgé.
  • Patrimoine économique : quatre séchoirs à chicorée, une brasserie et une sucrerie sont inventoriés dans la base Mérimée.
  • La ferme fortifiée du Weez, qui conserve une cloche datée de 1737.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

Écartelé, au premier et au quatrième contre-écartelé d’or à l’aigle bicéphale de gueules et d’or à l’ours en pied de sable, au deuxième et au troisième d’azur à la bande d’or accompagnée de six besants ordonnés en orle.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa canalisé (E4--001-) » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Calais (E41-0082) » (consulté le )
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Hem ou Tiret (E4100600 ) » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Sainte-Marie-Kerque et Watten », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  8. « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « ZNIEFF 310013738 - Reliques de marais maritimes entre Audruicq, Bourbourg et St-Folquin », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 d'Audruicq », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  22. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 340.
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  24. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome IV, Année 1244.
  25. A. Wauters, op. cit., Tome V, Année 1270.
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  27. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1224.
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