Saint-Luc-de-Bellechasse

municipalité du Québec (Canada)

Saint-Luc-de-Bellechasse est une municipalité dans la municipalité régionale de comté des Etchemins, située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches, au Québec, au Canada.

Saint-Luc-de-Bellechasse
Saint-Luc-de-Bellechasse
Village vu de la rue Principale
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Chaudière-Appalaches
Subdivision régionale Les Etchemins
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Serge Plante
2023-2025
Code postal G0R 1L0
Constitution
Démographie
Population 449 hab. ()
Densité 2,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 30′ 00″ nord, 70° 29′ 00″ ouest
Superficie 15 950 ha = 159,5 km2
Divers
Code géographique 2428060
Localisation
Carte
Dans la MRC : Les Etchemins.
Liens
Site web www.st-luc-bellechasse.qc.ca

Saint-Luc est un village comptant 449 habitants. Son principal attrait touristique est le Camp forestier de Saint-Luc.

Histoire modifier

Chronologie modifier

  • 1862: arrivée du premier habitant, Nazaire Pouliot.
  • : fondation de la paroisse sous la dénomination de Saint-Abdon qui sera modifiée pour Saint-Luc en 1919, notamment pour des raisons de difficultés de prononciation et d'orthographe.  "Luc" a été choisi en mémoire d'un certain Luc Gilbert de Saint-Augustin-de-Portneuf qui aurait fourni une importante somme pour rendre possible la construction du presbytère.
  • : fondation de la municipalité de paroisse de Saint-Luc.
  • : la municipalité de paroisse de Saint-Luc devient la municipalité de Saint-Luc-de-Bellechasse.

Les débuts modifier

La paroisse a été formée par l’union d’une partie du Canton de Ware et d’une partie du Canton de Standon.

Le Canton de Ware modifier

Au XIXe siècle, de nouveaux territoires sont divisés en cantons. En 1825, William Ware, député et arpenteur, a été mandaté par le Gouvernement du Bas-Canada pour explorer le canton qui sera nommé Ware en son honneur.

C’est en remontant la rivière Etchemin en canot que les pionniers sont venus défricher des terres qui accueilleront leur maison. Le premier à s’établir en compagnie de sa famille sur la partie du canton, qui fera partie de Saint-Luc, Saint-Abdon, est Nazaire Pouliot, en 1862.

Les premières familles à s’y établir vivent d’agriculture, malgré un sol peu propice aux cultures, et de chasse, les forêts regorgeant de gibier. Plus tard, l’exploitation forestière deviendra une activité importante pour les colons et leurs descendants.

Avant la canonisation de la paroisse, les habitants de Saint-Abdon bénéficient de services civils et religieux de la paroisse voisine, Sainte-Germaine, lieu d’origine de la plupart d’entre eux.

Le Canton Standon modifier

La colonisation du Canton de Standon se fait un peu plus tard. En 1911, des gens arrivent de Saint-Lazare-de-Bellechasse, Saint-Damien-de-Buckland et de Saint-Léon-de-Standon, pour ne nommer que ces villages, pour défricher. Le premier à s’installer avec sa famille dans la partie de ce territoire qui deviendra Saint-Luc est Joseph Marcoux.

Fondation de la paroisse modifier

 
Église Saint-Luc-de-Bellechasse

La paroisse de Saint-Luc est érigée canoniquement en après plusieurs années de discussion quant aux divers scénarios possibles, soit construire deux églises, en construire une seule à Saint-Abdon, une seule dans le rang 9 ans le canton de Standon ou une seule ralliant les deux secteurs colonisés, Mgr l’Archevêque E. Roy choisit la dernière option, celle de faire construire une église en plein centre de ce qui deviendra une seule et unique paroisse.

De 1912 à 1916, le curé de Saint-Léon-de-Stadon, l’abbé François-Xavier Côté, chante la messe dans la maison de Joseph Nadeau, dans le rang 9, qui reçoit les gens de son canton. Pour les gens de Saint-Abdon, le curé ou le vicaire de Sainte-Germaine se déplacent chez Alphonse Bisson.

En 1916, comme on ne peut toujours pas se permettre les coûts de la construction d’une église, une église-presbytère sera d’abord érigée.

Le curé fondateur de la paroisse est l’abbé Victor Rochette. Il exercera cette fonction de 1917 à 1923. La paroisse a d’abord été mise sous le patronage de saint Abdon, mais l’abbé Rochette demande que le nom soit remplacé par saint Luc en 1919.

En 1925, la construction de l’église débute. Onze ans plus tard, à l’été 1936, le bâtiment est la proie des flammes. Dès l’automne de la même année, les paroissiens entreprennent la reconstruction d’un presbytère et d’une église en pierre. Cette dernière est prête à temps pour y célébrer la messe de minuit.

Création de la municipalité modifier

Le , le Gouvernement du Québec décrète l’érection civile de la paroisse. Le a lieu le premier conseil municipal. Le maire était Michel Larochelle.

Géographie modifier

Hydrographie modifier

Plusieurs cours d'eau du bassin de la rivière Etchemin, qui traverse la municipalité du nord-est au sud-ouest, coulent sur le territoire de la municipalité. La rivière Blanche coule du nord au sud jusqu'à sa confluence avec la rivière Etchemin. À partir de lacs Ulric et Chabot, la Petite rivière Etchemin coule dans le sud-ouest de la municipalité en direction du sud-ouest. À partir de sont crénon dans le nord-est de la municipalité la rivière à Bœuf coule vers le sud-ouest jusqu'à la décharge Bœuf et rejoint sa confluence avec la rivière Etchemin au sud-ouest du village. À partir de sont crénon dans le nord-est de la municipalité la rivière des Fleurs coule vers le sud-ouest. À partir de sont crénon dans le nord-est de la municipalité la rivière des Mornes coule vers le nord-est. La rivière Blanche coule du nord au sud jusqu'à sa confluence avec la rivière Etchemin.

Municipalités limitrophes modifier

Démographie modifier

Évolution démographique
1921 1931 1941 1951 1956 1961 1966 1971 1976
4915851 0061 0981 090949859730629
1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011 2016 2021
605581556524483490480438449

Administration modifier

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[3].

Saint-Luc-de-Bellechasse
Maires depuis 2001
Élection Maire Qualité Résultat
2001 Yvan Faucher Voir
2005 René Leclerc Voir
2009 Voir
2013 Denis Laflamme Voir
2017 Voir
août 2018 François Michon Conseiller (2017-2018) Voir
2021 Claude Nadeau Voir
mai 2023 Serge Plante Maire suppléante (mai-juin 2023) Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises


Développement modifier

Parc éolien du Massif du Sud modifier

Des terres publiques et privées de Saint-Luc-de-Bellechasse accueillent, comme celles de trois autres municipalités de la région, soit Saint-Magloire, Saint-Philémon et Notre-Dame-Auxiliatrice-de-Buckland, un parc éolien d’une puissance installée de 150 MW comprenant 75 éoliennes. Le parc éolien du Massif du Sud est la propriété de EDF EN Canada et d’Enbridge. La construction du parc a débuté en automne 2011 et sa mise en service a eu lieu en .

Attraits modifier

  • Camp Forestier de Saint-Luc.

D’abord un organisme à but non lucratif ayant pour objectif de faire connaitre Saint-Luc et ses importantes ressources forestières, le Camp forestier était doté d’un musée, soit une reconstruction d’un camp de bûcherons des années 1930-1940 dans lesquels des gens de Saint-Luc et de la région ont passé plusieurs hivers. Dans un des bâtiments, la « Cookerie », les visiteurs pouvaient prendre un repas comme il s’en faisait à l’époque. Aujourd’hui vendu, le Centre de vacances Camp Forestier Saint-Luc demeure un attrait important. Il offre encore une grande variété de services : hébergement dans des chalets d’apparence rustique et au camping, piscine et plateforme de jeux, relais motoneige et VTT, pêche à la truite et sentiers pédestres.

  • Parc Nazaire Pouliot.

Parc municipal inauguré le . Son nom a été choisi en l’honneur du premier habitant de Saint-Luc. Il offre aire de repos et tables de pique-nique.

Notes et références modifier

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Saint-Luc-de-Dijon 1912-1987, Comité de l’album souvenir, Saint-Luc, 1987, 223 pages.
  • Saint-Luc-de-Bellechasse 1912-2012, Comité du centenaire de Saint-Luc-de-Bellechasse, Saint-Luc, 2012, 228 pages.

Liens externes modifier