Saint-Laurs

commune française du département des Deux-Sèvres

Saint-Laurs
Saint-Laurs
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Parthenay
Intercommunalité Communauté de communes Val de Gâtine
Maire
Mandat
Gwénaël Debordes
2020-2026
Code postal 79160
Code commune 79263
Démographie
Gentilé Saint-Laurentin

Saint-Laurentine

Population
municipale
612 hab. (2021 en augmentation de 9,09 % par rapport à 2015)
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 31′ 21″ nord, 0° 34′ 26″ ouest
Altitude Min. 69 m
Max. 139 m
Superficie 8,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Niort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Autize-Égray
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.saintlaurs.fr

Saint-Laurs est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Saint-Laurentins et Saint-Laurentines[1].

Géographie modifier

Communes limitrophes modifier

Transports modifier

La commune se trouvait sur une des lignes de Tramway des Deux-Sèvres dès 1904, la ligne Parthenay - Saint-Laurs.

Géologie modifier

Le sol contient un gisement de charbon, partie orientale du bassin houiller de Faymoreau. Les mines ont été concédées en 1840 et ont été fermées durant la Première Guerre mondiale.

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 867 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Scillé à 8,66 km à vol d'oiseau[5], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 954,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Laurs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,2 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), prairies (15,8 %), zones urbanisées (9,1 %), forêts (0,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-Laurs est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tignon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[17],[15].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurs.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 26,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[15].

Risques particuliers modifier

Un site de l'ancien bassin minier de Faymoreau est situé sur la commune. Ce bassin concerne six anciennes concessions de houille et une concession de schistes bitumineux exploitées au cours d’une période s’étalant de 1827 à 1958. La commune est dès lors concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation de ces mines[21].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Laurs est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Dans la première mention du bourg, au milieu du XIe siècle, 1053 - 1079, le nom est abrégé, "Sanctus Laurus"[23] au lieu de "Sanctus Laurentius", et même si on trouve en 1102 la forme "Saint-Laurent près du Busseau", c'est la forme abrégée qui l'emportera, Saint-Lors puis Saint-Laurs.

Un collier en or, datant du début de l'âge du bronze[24], vers 2000-1900 avant Jésus-Christ, fut trouvé dans la commune. Ce collier d'homme, l'un des premiers Ors en France[25], repose aujourd'hui au musée du donjon à Niort[26].

L'histoire contemporaine de la commune est marquée par l'exploitation du bassin houiller de Faymoreau.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1959 1963 Roger Aubrit    
1963 2001 Serge Gaudin    
2001 2020 Gilles Bouju    
2020 En cours Gwénaël Debordes    

Démographie modifier

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Laurs, cela correspond à 2005, 2010, 2015[27], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

En 2021, la commune comptait 612 habitants[Note 4], en augmentation de 9,09 % par rapport à 2015 (Deux-Sèvres : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
457517526549620579687835906
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9899721 0181 0491 1421 2121 2061 2661 228
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2531 3151 238937883863844801732
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
582533504472452448466466533
2015 2020 2021 - - - - - -
561610612------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • L'église Saint-Laurent remonte au XIe siècle.
  • Les sites protégés de Saint-Laurs sont la Mine de charbon de la Grande-Fontaine, les puits d'extraction Saint-Laurent, Sainte-Claire, Sainte-Clotilde et Sainte-Marie.

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Les gentilés de Saint-Laurs
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Laurs et Scillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Scillé » (commune de Scillé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Scillé » (commune de Scillé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Laurs », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
  22. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  23. Ernest Nègre, « Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises », sur Book Google, (consulté le ).
  24. Jean-Pierre Pautreau, « L'Age du Bronze au Musée du Pilori à Niort (Deux-Sèvres) - Bulletin de la Société préhistorique française », sur Persée, un portail de diffusion de publications scientifiques, (consulté le ).
  25. Christiane Eluère, « Les premiers Ors en France - Bulletin de la Société préhistorique française », sur Persée, portail de diffusion de publications scientifiques, (consulté le ).
  26. Pautreau J-P 1971 (Page : 68), « Collier de Saint-Laurs », sur Alienor, Conseil des Musées (consulté le ).
  27. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.