Saint-Hilaire-Fontaine

commune française du département de la Nièvre

Saint-Hilaire-Fontaine
Saint-Hilaire-Fontaine
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Château-Chinon (Ville)
Intercommunalité Communauté de communes Bazois Loire Morvan
Maire
Mandat
Claude Royé
2020-2026
Code postal 58300
Code commune 58245
Démographie
Population
municipale
164 hab. (2021 en diminution de 11,35 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 46′ 05″ nord, 3° 37′ 41″ est
Altitude Min. 195 m
Max. 247 m
Superficie 23,37 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bourbon-Lancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Luzy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Hilaire-Fontaine est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie modifier

Saint-Hilaire-Fontaine est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Château-Chinon (Ville). La superficie de la commune est de 2 337 hectares. Son altitude varie entre 195 et 247 mètres[1]. Elle compte 166 habitants en 2018.

Le village est implanté dans le sud de la Nièvre, à environ 50 km de Nevers (par la route). Il est situé à 16 km de Decize et à 48 km au sud-ouest de Château-Chinon (Ville), son chef-lieu d'arrondissement. Il est traversé par la D 979.

Hameaux, lieux-dits et écarts modifier

  • Atelier, Bauduron, (les) Bordes, Breux, Bridat, Briffault, (la) Chaize, Champ Meunier, Champlin, Champs Cornus, Chez Dubiez, Chez Durier, Chez Nolay, Chez Thibault, (la) Croix, Domaine Neuf, Fondereaux, (les) Fonds, Fontaine, (la) Gare, (la) Garenne, Gilette, Grands Martins, (le) Gué, (la) Maison Neuve, (la) Montée, Moulin au Loup, (le) Perreux, (les) Réserves, (la) Saulée, Terrain, Thareau, Tuilerie, Vignonnerie[2].

Hydrographie modifier

À Thareau, la Cressonne se jette dans la Loire, après avoir parcouru les bocages du Morvan Sud. La Loire était une voie d'eau très fréquentée jusqu'au XVIIIe siècle et sur les bords du fleuve se trouvait le port de Thareau où étaient extraits les sables pour la fabrication du verre à la Grande Halle de Fours. Les bateaux repartaient avec le verre manufacturé.

Communes limitrophes modifier

Typologie modifier

Saint-Hilaire-Fontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourbon-Lancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,1 %), prairies (28,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), terres arables (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), eaux continentales[Note 3] (2,6 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 837 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fours », sur la commune de Fours à 9 km à vol d'oiseau[11], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,2 °C, atteinte le [Note 4],[12],[13].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Toponymie modifier

Le nom de la commune rappelle le souvenir de Hilarius, évêque de Poitiers au IVe siècle[16]. Le toponyme Fontaine évoque le prieuré du même nom, qui se trouvait dans la paroisse.

On relève les occurrences suivantes du nom de la commune : Sanctus Hylarius (1275), paroisse de Sainct-Hilayre (1310)[17], Saint-Hilaire-sur-Loire (1756)[18], la Motte-Saint-Hilaire (1764).

Histoire modifier

  • Le port de Thareau au bord de la Loire, était autrefois une paroisse du nom d'Aulnay, avec une église et son cimetière. Cette cure appartenait à l'abbaye de Saint-Martin d'Autun, donation confirmée par une bulle du pape Alexandre III, réfugié en France, en 1164[19]. Selon un ancien curé, auteur d’une monographie de la commune, Thareau appartenait autrefois à la « province » de Ganay (Allier)[20].
  • La première mention du nom de la commune date de 1275 : Sanctus Hylarius.
  • Le 29 juin 1694, le meunier du « sieur Sallonnyer de Saint-Hilaire » porte plainte pour un vol de chevaux. Le 9 juillet suivant, l’auteur des faits est condamné « à être pendu à une potence » et la sentence est exécutée le 10[18].
  • De 1750 à 1850, la commune connaît une période de prospérité grâce à l’activité du port de Thareau[20].
  • Au mois d’octobre 1846, à la suite d’une crue de la Loire, la commune, « déjà trop à plaindre par suite de la mauvaise récolte, se trouve réduite à la plus affreuse misère. Les inondés n’ont ni pain ni vêtemens ; les eaux couvrent les blés dans les granges »[21]. Dans la semaine, la commune est visitée par l’évêque de Nevers. Dans toute la France, « des sommes immenses » sont recueillies pour venir en aide à la population[20].
  • Le 25 juillet 1866, la foudre tombe sur le clocher de l’église[20].
  • De 1872 à 1877, des travaux sont réalisés pour l’agrandissement de la nef et la reconstruction du clocher de l’église[22].
  • Le 19 juin 1884, la compagnie PLM met en exploitation la ligne de Cercy-la-Tour à Gilly-sur-Loire, d’une longueur de 40 km, sur laquelle se trouve la gare de la commune, ouverte au transport de marchandises, « ainsi qu’à celui des voitures et des animaux vivants »[23].
  • En 1906[24], le nombre d'habitants de Saint-Hilaire, qui compte 112 maisons, s'élève à 545 individus. La commune compte un instituteur et une institutrice, deux « institutrices libres », un desservant (c’est-à-dire un curé), un facteur-receveur, un facteur auxiliaire, un afficheur, deux gardes particuliers (dont celui de la comtesse de Cordon) et quatre cantonniers (auxquels s’ajoute un « ancien »). La compagnie des chemins de fer emploie quinze personnes : 1 chef de gare, 8 gardes-barrières (des femmes) et 6 poseurs[25]. Il n’y a que quatre commerçants : 2 épicières, 1 boulanger et 1 aubergiste. Les artisans sont beaucoup plus nombreux : 6 maréchaux-ferrants, 4 couturières, 3 tailleurs d’habits, 3 tuiliers, 3 charrons, 2 maçons, 2 charpentiers, 2 sabotiers, 2 basse-couriers[26], 2 charbonniers, 2 lingères, 1 menuisier, 1 équarrisseur et 1 jardinier (considéré comme domestique). La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle des cultivateurs (71 individus, dont 3 propriétaires-agriculteurs), suivie par les domestiques (65, dont 14 cultivateurs) et les journaliers (43). On recense également dans la commune 2 marchands de sable et 1 marchand de bois, ainsi qu’1 agronome-publiciste, 1 garde-régisseur et 1 marinier. Le recensement mentionne également un rentier et un étudiant. Au total, on relève à Saint-Hilaire 40 professions différentes. On n’y trouve, en 1906, ni médecin ni notaire ni sage-femme. Il n’y a aucun étranger dans la commune. Comme c’est souvent le cas dans la Nièvre, plusieurs familles du village accueillent un « petit Paris » : il y a 11 « assistés de la Seine » et 2 « enfants en garde » à Saint-Hilaire en 1906.
  • En 1927, il existe une cellule communiste dans la commune, laquelle se livre à des attaques fréquentes et très violentes contre le maire de l’époque, qualifié de « maire fasciste »[27].

Curés modifier

  • Benoît Pain (1666), Louis Auduger (1679), Léonard Richou (1692), Étienne Lacombe (1756)[18], Charles Choignère (1846)...

Seigneurs modifier

  • Sieur Després, écuyer, seigneur de Roche, seigneur décimateur de Saint-Hilaire (1687) ; Claude Sallonnier, sieur de Saint-Hilaire (1699)[18].

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1846   Caquet[20]    
1886   R. de Pracomtal[28].   Comte
1901   François Caquet   Agriculteur
mars 2001 mars 2014 Alain Théveniaud   Gérant de société agricole
mars 2014 En cours
(au avril 2014)
Claude Royé    

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 164 habitants[Note 5], en diminution de 11,35 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
470304421563533529487495533
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
530507511509485508545575551
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
574545494453429383338342312
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
267255232241196188191192185
2018 2021 - - - - - - -
166164-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Hilaire de Saint-Hilaire-Fontaine, du XIIe siècle et de la deuxième moitié du XIXe siècle.
  • Moulin-au-Loup.
  • Levée de Thareau, lieu de promenade.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Charles Choignère, curé de la commune, est décoré d’une médaille d’or décernée par le roi en récompense de « son dévouement actif et énergique » pendant les inondations de 1846[33].
  • Georges Turlier, champion olympique de canoë-kayak aux Jeux olympiques de 1952 à Helsinski, né dans la commune en 1931.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Louis Burlin, La Plantation ; chronique d’espérances, Livres du petit Vilgé, 1996 (ISBN 978-2951075603).
  • Bernadette Petit-Dorot, « Un village et la Loire au XIXe siècle : Port Thareau à Saint-Hilaire-Fontaine », Les Annales des Pays nivernais, no 182, Camosine, 2e trimestre 2021 (ISSN 0153-7121).

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Les records sont établis sur la période du au .
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
  2. « Lieux-dits de la Nièvre », GenNièvre, page consultée le 29 mai 2021.
  3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bourbon-Lancy », sur insee.fr (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Saint-Hilaire-Fontaine et Fours », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Fours », sur la commune de Fours - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Station Météo-France « Fours », sur la commune de Fours - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
  17. Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
  18. a b c et d Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
  19. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun : Charte n°XVIII.
  20. a b c d et e Bernadette Petit-Dorot, « Un village et la Loire au XIXe siècle : Port Thareau à Saint-Hilaire-Fontaine », Les Annales des Pays nivernais, no 182, Camosine, 2e trimestre 2021 (ISSN 0153-7121)
  21. « Inondations », Journal des villes et des campagnes, 27 octobre 1846, sur RetroNews.
  22. « Église paroissiale Saint-Hilaire », Plateforme ouverte du patrimoine (POP), Ministère de la Culture.
  23. Express, 24 juillet 1884, 3e colonne, sur RetroNews.
  24. Recensement de 1906, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 245/1.
  25. Le poseur est chargé de poser et réparer les rails sur la ligne de chemin de fer.
  26. Un basse-courier est une personne chargée des soins à donner à la basse-cour.
  27. « Saint-Hilaire Fontaine », L’Émancipateur, 13 mars 1927, sur RetroNews.
  28. La Gazette, 28 juillet 1886, 3e colonne, sur RetroNews
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Le Constitutionnel, 26 avril 1847, sur RetroNews.