Saint-Genès-Champanelle

Saint-Genès-Champanelle | |||||
![]() Village de Nadaillat. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Clermont-Ferrand | ||||
Canton | Beaumont | ||||
Intercommunalité | Clermont Auvergne Métropole | ||||
Maire Mandat |
Roger Gardes 2014-2020 |
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Code postal | 63122 | ||||
Code commune | 63345 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Champanellois | ||||
Population municipale |
3 525 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 43′ 13″ nord, 3° 01′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 660 m Max. 1 252 m |
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Superficie | 51,58 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | saint-genes-champanelle.fr | ||||
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Saint-Genès-Champanelle est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région d'Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand et est adhérente du parc naturel régional des volcans d'Auvergne.
Ses habitants sont appelés les Champanellois.
GéographieModifier
LocalisationModifier
La commune est située au centre du département du Puy-de-Dôme, à l'ouest de la communauté urbaine Clermont Auvergne Métropole dont elle fait partie. Elle est composée de douze hameaux et le hameau central qui a donné le nom à la commune est historiquement le plus petit d'entre les douze. Il est constitué de quelques habitations qui entourent les nombreux et importants équipements communaux (mairie, groupe scolaire, crèche, médiathèque, salle des fêtes, gymnase et équipements sportifs, caserne de pompier, poste, etc.). La vocation résidentielle de la commune s'est affirmée au cours des dernières décennies et les centres anciens des hameaux se sont entourés d'une couronne de constructions nouvelles.
Liste des hameaux (entre parenthèses le gentilé adopté lors du conseil municipal du jeudi 25 mars 1999) :
- Beaune-le-Chaud (Beaunois) ;
- Berzet (Berzétois) ;
- Champeaux (Champeaunois) ;
- Chatrat (Chatradiens) ;
- Fontfreyde (Fontfreydois) ;
- Laschamps (Laschampois) ;
- Manson (Mansonnais) ;
- Nadaillat (Nadaillatois) ;
- Pardon (Pardonnais) ;
- Saint-Genès-Champanelle (Champanellois) ;
- Thèdes (Thédésiens) ;
- Theix (Theixois).
Elle est au cœur de la chaîne des Puys et plusieurs de ceux-ci sont sur son territoire : puy de la Vache, puy de Lassolas, puy de Mercœur, etc. De nombreux sentiers de petite randonnée la parcourent. Elle est traversée par le sentier de grande randonnée 4.
Neuf communes jouxtent Saint-Genès-Champanelle[1] :
Géologie et reliefModifier
La commune s'étend sur 5 158 hectares[2].
La mairie se trouve à 880 mètres d'altitude. L'altitude de la commune varie de 660 mètres[2], dans la vallée qui part sous le hameau de Nadaillat, à 1 252 mètres[2], au sommet de la montagne de Laschamps (volcan).
HydrographieModifier
Plusieurs ruisseaux naissent sur la commune. Certains forment l'Auzon, d'autres l'Artière, et les derniers, mais dans une moindre mesure, la Tiretaine. L'ensemble finit dans l'Allier.
Voies de communication et transportsModifier
Voies routièresModifier
Les deux principales routes traversant la commune sont les routes départementales 2089 (anciennement RN 89, reliant Clermont-Ferrand à Tulle et Bordeaux et traversant le lieu-dit de Theix) et 942 (anciennement RD 941a et RN 141a à Laschamps, à l'ouest de la commune).
Les autres routes assurent un maillage local des différents lieux-dits de la commune[1] :
- la RD 5 dessert les lieux-dits de Thèdes et de Chatrat, continuant vers le sud-ouest jusqu'au carrefour avec les routes menant au Mont-Dore (RD 983), avec deux antennes : la RD 5f permettant de rejoindre Royat et la RD 5g desservant Charade ;
- la RD 52, en provenance de Ceyssat à l'ouest, desservant Laschamps, le bourg, Theix, puis après un tronc commun avec la RD 2089, cette route mène en direction de Chanonat (par le lieu-dit Varennes) ;
- la RD 90, en provenance de Fontanas (lieu-dit d'Orcines) au nord, desservant Manson, Thèdes, le bourg puis Fontfreyde, avec une antenne, la RD 90n, reliant Fontfreyde à la RD 2089 en direction de la Cassière (lieu-dit d'Aydat) ;
- la RD 96, reliant Theix (au carrefour avec la RD 2089) jusqu'à Saint-Saturnin ;
- la RD 133, reliant le centre-bourg à Ceyrat en desservant Berzet ;
- la RD 145, reliant Nadaillat à Rouillas-Haut et Rouillas-Bas (lieux-dits d'Aydat) ;
- la RD 767, reliant le lieu-dit Laschamps au quartier de Boisséjour à Ceyrat en passant par Manson et en longeant le circuit de Charade par le nord ; cette route possède deux antennes :
- la RD 767a reliant la RD 942 au lieu-dit Laschamps,
- la RD 767b déviant Manson par l'est pour accéder plus rapidement de Charade à Thèdes ;
- la RD 778 reliant Beaune-le-Chaud à Fontfreyde.
Transports ferroviairesModifier
Il n'y a jamais eu de ligne de chemin de fer sur la commune.
Transports en communModifier
La commune de Saint-Genès-Champanelle est desservie par le transport à la demande du réseau T2C. Le service assure des correspondances avec les lignes majeures du réseau, notamment le tramway et la ligne B[3].
UrbanismeModifier
Morphologie urbaine et villagesModifier
Beaune-le-ChaudModifier
Beaune-le-Chaud (45° 43′ 37″ N, 2° 59′ 28″ E) est située à trois kilomètres à l'ouest du chef-lieu, par la route départementale 52. Village rural, son nom est dû à l'exposition sud-sud-est du puy de Chatrat, au nord[SGC 1].
BerzetModifier
Berzet (45° 43′ 26″ N, 3° 02′ 42″ E) est située sur la route de Saint-Genès à Ceyrat par la route départementale 133, au bord de la faille de la Limagne[SGC 2].
ChampeauxModifier
Champeaux (45° 44′ 24″ N, 3° 02′ 28″ E), petit village au nord-est de la commune et accessible par la route départementale 767 depuis Boisséjour (commune de Ceyrat), est composé de Champeaux Bas, avec des anciennes fermes, et Champeaux Haut, avec un habitat plus moderne[SGC 3].
ChatratModifier
Chatrat (45° 43′ 37″ N, 3° 00′ 22″ E), à l'écart des routes principales de la commune (accès le plus proche par la D 5), est le point de départ de nombreux chemins de randonnée[SGC 4].
FontfreydeModifier
Fontfreyde (45° 42′ 11″ N, 3° 00′ 11″ E) est située au sud de la commune, près de la route de Clermont-Ferrand à Bordeaux (D 2089), à la limite avec Aydat. Les carrières attenant à la cheire de Mercoeur, exploitées jusqu'au milieu du XXe siècle, ont servi à la construction des maisons du village[SGC 5].
LaschampsModifier
Situé au nord-ouest de la commune, Laschamps (45° 44′ 29″ N, 2° 58′ 01″ E) est aussi le village le plus haut. La proximité du puy de Dôme et de Vulcania font de ce village le point de départ de circuits de randonnée[SGC 6]. Le 17 septembre 1865, le village est ravagé en grande partie par un incendie dévastateur[4] qui fit plusieurs victimes et de nombreux dégâts matériels[5],[6].
MansonModifier
Manson (45° 44′ 42″ N, 3° 00′ 50″ E) est située au nord de la commune. Elle conserve une activité agricole importante parallèlement à l'arrivée de nouveaux habitants[SGC 7].
NadaillatModifier
Nadaillat (45° 41′ 28″ N, 3° 02′ 02″ E) est situé « sur les flancs d'une coulée basaltique » à une altitude de 900 mètres, au pied de la montagne de la Serre. Elle dépendait de la paroisse de Chanonat jusqu'à la Révolution, puis à celle de Saint-Genès sous Napoléon Ier. L'habitat se caractérise par des « maisons à étages », des « escaliers en pierre » et des rues étroites[SGC 8].
PardonModifier
Pardon (45° 43′ 08″ N, 3° 00′ 14″ E), située à un kilomètre à l'ouest du chef-lieu par la D 52, témoigne d'une « ancienne vie rurale, pastorale et communautaire active »[SGC 9].
Saint-Genès (chef-lieu)Modifier
ThèdesModifier
Thèdes (45° 44′ 13″ N, 3° 01′ 26″ E) est située au nord-est de la commune. Orthographiée Thedde en 1326 ou Theylde en 1336[SGC 10].
TheixModifier
Theix (45° 42′ 18″ N, 3° 01′ 19″ E) est traversée par la route départementale 2089 (route du Mont-Dore), où sont implantés des commerces ainsi qu'une station-service. Quelques centaines de mètres à l'est, le Plat d'Auzat est un quartier résidentiel[SGC 11].
LogementModifier
En 2014, la commune comptait 1 557 logements, contre 1 345 en 2009. Parmi ces logements, 85,3 % étaient des résidences principales, 6,5 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,8 % des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 86,2 %, en hausse sensible par rapport à 2009 (84,4 %). La part de logements HLM loués vides était de 2,1 % (part inchangée)[a 2].
Risques naturels et technologiquesModifier
La commune est soumise aux risques de feu de forêt et de séisme (zone de sismicité de niveau 3). Le DICRIM et le plan communal de sauvegarde n'existent pas (information du site Géorisques)[7].
Le séisme le plus violent ressenti dans la région de Clermont-Ferrand date du . Un sismomètre vélocimétrique est implanté dans la commune, au Petit Puy de Manson[8].
Deux installations industrielles sont implantées, une au chef-lieu (Société MICHEL TERRASSEMENT), une autre à Theix (Société Laitière des Volcans d'Auvergne)[7].
ToponymieModifier
La commune s'est orthographiée Saint Genest de Champanelle sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle), Saint Genest Champanelle sous l'an II, Saint-Geneix-Champanelle au Bulletin des lois et s'orthographie Saint-Genès-Champanelle actuellement[9].
Genès est un martyr chrétien, un disciple de Syrénat, compagnon d'Austremoine de Clermont, et évangélisateur de la région au IIIe siècle ou au début du IVe siècle. L'Office du Saint le dit originaire de Mycènes mais d'autres sources le font naître dans la région. Reconnu comme chrétien, il aurait été, si l'on en croit la tradition thiernoise (voir Église Saint-Genès de Thiers), décapité par un soldat romain sur un rocher (dit aujourd'hui rocher Saint-Genès) situé juste en dessous de l'actuel cimetière Saint-Jean de Thiers.
Champanelle veut dire des champs en ancien français ou mis en charpie en auvergnat (référence à la fin tragique de Genès).
HistoireModifier
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Aux élections législatives de 2012, la députée Danielle Auroi, élue dans la 3e circonscription, a recueilli 60,57 % des suffrages exprimés. 68,09 % des électeurs ont voté, soit 1 786 votants sur 2 623 inscrits[10].
Seul candidat à s'être représenté aux élections municipales de 2014, Roger Gardes a été réélu au premier tour. Le taux de participation est de 61,03 % (1 665 votants sur 2 728 inscrits)[11].
Aux élections départementales de 2015, le binôme constitué de Jean-Paul Cuzin et d'Anne-Marie Picard, élu dans le canton de Beaumont, n'est pas arrivé en tête au second tour (43,89 % des voix) contrairement au premier tour (26,52 %). L'autre binôme (Éric Egli et Dominique Molle), d'une liste union de la gauche, a recueilli 56,11 % des voix au second tour ; au premier tour il atteignait 24,26 % des voix, à égalité avec un binôme divers gauche. 53,90 % des électeurs ont voté au second tour, soit 1 472 votants sur 2 731 inscrits[12].
Administration municipaleModifier
Le conseil municipal est composé de vingt-trois membres, dont six adjoints et deux conseillers délégués[SGC 12].
Liste des mairesModifier
Rattachements administratifs et électorauxModifier
Saint-Genès-Champanelle fait partie de l'arrondissement de Clermont-Ferrand.
En 1793, la commune était rattachée au canton de Beaumont, puis au canton de Clermont-Ferrand-Sud-Ouest en 1801. Un décret de 1982 replace la commune dans le canton de Beaumont[9], lequel n'a pas été modifié par le redécoupage des cantons du département de 2014[16].
Entre 1790 et 1794, elle absorbe la commune de La Champ. Les deux communes formaient ainsi une municipalité de Saint Genest Champanelle Theix et La Champ[9]. nota : la fiche sur le site de l'EHESS est erronée et est en cours de rectification à propos de Leix.
Politique environnementaleModifier
Une déchèterie, gérée par Clermont Auvergne Métropole, est implantée sur le territoire communal[17].
JumelagesModifier
Saint-Genès-Champanelle est jumelée avec :
- Kallmünz (depuis le 23 juin 1984), petite cité de Bavière, près de Ratisbonne en Allemagne ;
- Monterosso al Mare, commune de la province de La Spezia dans la région de Ligurie en Italie.
Le comité de jumelage organise tout au long de l'année des manifestations en collaboration avec ses villes jumelles (rencontres citoyennes, marché de Noël, repas à thème, concerts, tables rondes…).
Population et sociétéModifier
La richesse de la vie associative et la création récente d'équipements collectifs de qualité permettent de satisfaire une grande partie des besoins de la population en matière culturelle et sportive.
Par ailleurs, la beauté et la variété des paysages attirent de plus en plus d'amoureux de la nature.
Ainsi se développe une économie nouvelle basée sur l'accueil touristique et les loisirs sportifs : randonnées pédestres et équestres, VTT, parapente, etc.
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2016, la commune comptait 3 525 habitants[Note 1], en augmentation de 9,61 % par rapport à 2011 (Puy-de-Dôme : +2,4 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à soixante ans (20,2 %)[a 3] est en effet inférieur au taux national (24,4 %) et au taux départemental (26,6 %).
La population féminine de la commune est cependant inférieure à la population masculine. Le taux (49,15 %) est inférieur au taux national (51,59 %) et au taux départemental (51,57 %).
EnseignementModifier
Saint-Genès-Champanelle dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Les élèves commencent leur scolarité dans le groupe scolaire public Les Volcans composé d'une école maternelle et d'une école élémentaire[22], géré par la commune.
Ils la poursuivent au collège de Ceyrat[23], puis à Clermont-Ferrand[24] :
- aux lycées lycée Jeanne-d'Arc ou Blaise-Pascal pour les filières générales ;
- aux lycées Lafayette ou Roger-Claustres pour la filière STI2D ;
- au lycée Sidoine-Apollinaire pour la filière STMG.
SportsModifier
- Circuit de Charade.
- Le départ et l'arrivée des éliminatoires français de la coupe automobile Gordon Bennett ont lieu à Laschamps en juin 1905 (circuit d'Auvergne à parcourir quatre fois par les concurrents)[25].
ÉconomieModifier
EmploiModifier
En 2014, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 2 253 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,4 % d'actifs dont 70,2 % ayant un emploi et 4,2 % de chômeurs[a 5].
On comptait 1 115 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 592, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 70,1 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 6].
Entreprises et commercesModifier
Au , la commune comptait 144 entreprises : 8 dans l'industrie, 36 dans la construction, 34 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 30 dans les services aux entreprises et 36 dans les services aux particuliers[a 7].
En outre, elle comptait 157 établissements[a 8].
La Société laitière des volcans d'Auvergne y emploie 160 personnes dans sa laiterie de Theix[26] et l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) y a installé un important centre de recherche (entre les hameaux de Theix et de Saint-Genès).
Les commerces sont implantés dans les villages de Theix (une boulangerie-pâtisserie, un magasin de fruits et légumes et un bar-tabac-presse) et de Fontfreyde (commerce de détail de boissons)[SGC 13].
TourismeModifier
Au , la commune comptait un hôtel non classé de cinq chambres[a 9]. Le site de la mairie mentionne un hôtel trois étoiles à Laschamps[SGC 14].
Culture et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
Outre les églises et chapelles des villages, on trouve sur la commune les lieux suivants :
- À Theix, un château remanié à plusieurs époques se situe au milieu d'un grand parc. Il appartient depuis août 2014 à l'association de colonies de vacances Temps Jeunes.
- Sur le territoire du village de Laschamps, entre les départementales 942 et 767a, se trouve une stèle en hommage à Étienne Michelin, sur le lieu de son crash[27].
- Le village de Fontfreyde possède une chapelle construite en 1870, dédiée à saint Georges, abritant une stèle portant l'inscription « Mgr Jean CHAUCOT / partit de Fontfreyde le 10 septembre / missionnaire en Amérique / il s'est embarqué à Brest / en compagnie de 50 jeunes / missionnaires il y a 120 ans / ( don 20 novembre 1987 ) ».
- Le village de Laschamp, situé en limite d'une coulée de lave, possède au moins deux sites où l'inversion du champ magnétique terrestre se manifeste, l'un à proximité du village et l'autre à Roche Merle. L'excursion de Laschamp, datée de 41 000 ans, est une référence internationale dans l'échelle des inversions du magnétisme terrestre.
- Plantée au milieu des pâturages de Manson, quasi à mi-chemin de Laschamps, se trouve la chapelle Saint-Aubin. Construite en 1954, à côté des fondations d'un ancien oratoire, elle abrite la source dite miraculeuse de La Chabana. Les fresques intérieures, peintes par André Siramy, illustrent les légendes liées à la source qui guérirait les maladies des yeux.
- À Thèdes, Benoît Gonod, professeur au collège de Clermont-Ferrand et bibliothécaire de la ville, fait construire au milieu du XIXe siècle un tombeau pour lui et sa femme dans le village où ils avaient une villégiature. C'est une chapelle ronde, ornée de quatre vitraux et meublée d'un autel et d'une statue, dans laquelle les habitants du village pouvaient venir se recueillir. Lors de sa construction, des sarcophages de pierre, datant des Mérovingiens, furent exhumés.
HéraldiqueModifier
Voir aussiModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
- Site de la mairie
- Saint-Genès-Champanelle sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
Références InseeModifier
- LOG T2 – Catégories et types de logements.
- LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
- POP T0 – Population par grandes tranches d'âges.
- POP T3 – Population par sexe et âge en 2014.
- EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 – Emploi et activité.
- DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
- DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
- TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
Site de la mairieModifier
- « Beaune-le-Chaud » (consulté le 13 juillet 2017).
- « Berzet » (consulté le 13 juillet 2017).
- « Champeaux » (consulté le 13 juillet 2017).
- « Chatrat » (consulté le 13 juillet 2017).
- « Fontfreyde » (consulté le 13 juillet 2017).
- « Laschamps » (consulté le 13 juillet 2017).
- « Manson » (consulté le 13 juillet 2017).
- « Nadaillat » (consulté le 13 juillet 2017).
- « Pardon » (consulté le 13 juillet 2017).
- « Thèdes » (consulté le 13 juillet 2017).
- « Theix » (consulté le 13 juillet 2017).
- « Le Conseil municipal » (consulté le 4 juillet 2017).
- « Commerces » (consulté le 13 juillet 2017).
- « Hébergement en gîtes - Hôtels » (consulté le 4 juillet 2017).
Autres référencesModifier
- Carte de Saint-Genès-Champanelle sur le site Géoportail de l'IGN.
- « Répertoire géographique des communes », Institut national de l'information géographique et forestière.
- « Service transport à la demande régulier », sur t2c.fr (consulté le 28 juillet 2015).
- « L'incendie du 17 septembre 1865 », sur cghc.free.fr, Cercle Généalogie et Historique Champanellois, (consulté le 15 septembre 2018).
- Laschamps, de traditions en renommée, Office Champanellois, .
- « Le village de Laschamps révèle ses mystères », sur lamontagne.fr, (consulté le 15 septembre 2018).
- « Rapport », sur georisques.gouv.fr, Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le 9 juillet 2017).
- « Dossier départemental sur les risques majeurs dans le Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le 9 juillet 2017), p. 65.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Résultats des élections législatives 2012 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 28 juillet 2015).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 5 mai 2015).
- « Résultats des élections départementales 2015 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 28 juillet 2015).
- « Les maires de Saint-Genès-Champanelle », sur MairesGenWeb (consulté le 28 juillet 2015).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le 9 juin 2014).
- « GARDES ROGER », Clermont Auvergne Métropole (consulté le 13 janvier 2017).
- Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme, sur Légifrance.
- « Déchetterie de Saint-Genès-Champanelle », Clermont Auvergne Métropole (consulté le 13 janvier 2017).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Évolution et structure de la population en 2014 – Département du Puy-de-Dôme (63) », Insee (consulté le 4 juillet 2017).
- « Puy-de-Dôme (63), Saint-Genès-Champanelle, écoles », Annuaire, Ministère de l'Éducation nationale (consulté le 5 mai 2015).
- « SECTORISATION - DEPARTEMENT du PUY-DE-DÔME » [PDF], Direction des services départementaux de l'éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le 9 mai 2016).
- « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le 9 mai 2016).
- Frantz Reichel, « La coupe Gordon-Bennett : l'éliminatoire française », Le Figaro, , p. 3 (lire en ligne, consulté le 13 juillet 2017).
- Site SLVA (consulté le 17 mai 2017).
- « Etienne Michelin », sur Aérostèles, lieux de mémoire aéronautique (consulté le 28 juillet 2015).