Saint-Cyprien-sur-Dourdou

ancienne commune française du département de l'Aveyron

Saint-Cyprien-sur-Dourdou
Saint-Cyprien-sur-Dourdou
Le moulin de Sanhes.
Blason de Saint-Cyprien-sur-Dourdou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Conques-Marcillac
Maire délégué Bernard Lefebvre
Code postal 12320
Code commune 12218
Démographie
Gentilé Cypriennois
Population 865 hab. (2013)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 53″ nord, 2° 24′ 46″ est
Altitude Min. 229 m
Max. 645 m
Superficie 30,23 km2
Élections
Départementales Lot et Dourdou
Historique
Commune(s) d'intégration Conques-en-Rouergue
Localisation
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Saint-Cyprien-sur-Dourdou

Saint-Cyprien-sur-Dourdou est une ancienne commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Conques-en-Rouergue.

Géographie modifier

Localisation modifier

  Noailhac Conques Sénergues  
Firmi N Saint-Félix-de-Lunel
O    Saint-Cyprien-sur-Dourdou    E
S
Auzits Nauviale Pruines

Site modifier

La commune de Saint-Cyprien-sur-Dourdou est une commune de montagne qui se trouve au débouché des gorges du Dourdou. Le village se caractérise par des maisons de grès rouges. La grande ville la plus proche est Rodez, distante de 25 km. Le Bassin houiller d'Aubin-Decazeville se trouve à environ 13 km de la commune.

Hydrographie et relief modifier

Les cours d'eau de Saint-Cyprien-sur-Dourdou sont la rivière le Dourdou et les ruisseaux de Limou, de la Bindouvre, du Saltz, de Graule, de la Daze, de la Serre, de Cayla, de Ginez, de Guiols, de Falguières, de Fouillet, de Labans, de Peyral, de la Bastide, Caze, de Taillefer et des Cayrouses.

La commune a été victime d'une tempête en novembre 1982 ainsi que d'inondations et coulées de boue en .

Le Dourdou de Conques est un cours d'eau impétueux du fait de son assez vaste bassin versant. Il prend sa source à Lassouts et parcourt près de 84 km. Parfois, en saison des pluies (hiver-printemps), il sort de son lit et envahit une grande partie de la plaine alluviale de Saint-Cyprien.

Vers le XVIIe siècle, il existait, à Sanhes un « verrou » qui formait un barrage naturel à l'écoulement des eaux si bien que la plaine de Saint-Cyprien constituait une zone marécageuse inexploitable pour l'agriculture. Les moines de l'abbaye de Conques, située à 6 km en aval, détruisirent cet obstacle naturel, améliorant ainsi les possibilités de cultures.

À ce jour, c'est une plaine fertile propice au développement, notamment de la culture du maïs.

Toponymie modifier

Le nom de la commune lui aurait été donné par l'illustre évêque de Carthage ayant vécu au IIIe siècle. Le socle rouge sur lequel il se tient évoque les collines du Rougié[1].

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

Époque moderne modifier

Époque contemporaine modifier

Politique et administration modifier

 
Mairie de Saint-Cyprien-sur-Dourdou.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Régine Plenecassagne    
mars 2008 2016 Bernard Lefebvre DVG Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[3],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 865 habitants, en augmentation de 6,4 % par rapport à 2008 (Aveyron : 0,57 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1861 1866 1876 1881
9939762 3602 4462 3841 8001 8061 9231 810
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
1 7281 5051 6481 6011 5701 5811 5251 5171 509
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
1 3051 1171 0441 020925863849778766
2005 2010 2013 - - - - - -
796847865------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[5].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports modifier

Le , USD (équipe de football) remporte la coupe de l'Aveyron en battant ASA (équipe de football du village d'Aguessac) 4-3 sur le Stade Paul-Lignon à Rodez[6].

  • Club de Quilles.
  • Club de Pétanque.
  • Hand Dourdou[7].

Économie modifier

Saint-Cyprien-sur-Dourdou se trouve sur les territoires AOC du Bleu des Causses, du Roquefort, du Marcillac rosé et du Marcillac rouge. Les principales activités de la commune sont la culture, la production animale et la restauration.

Culture locale et patrimoine modifier

Édifices religieux modifier

  • Église paroissiale Saint-Cyprien, de style roman, construite au XVe siècle.
  • L'église d'Arjac, construite au XVe siècle, située dans un hameau à 2 km de Saint-Cyprien-sur-Dourdou. Elle est dédiée aux « Anges Gardiens », fraternité laïque du XVIe siècle qui s'occupait des malades et des mourants. Une messe est célébrée tous les pour leur rendre hommage. Les décorations de l'autel de l'église représentent des scènes avec des anges (dont Raphaël)[8].
  • Église de Saint-Julien de Malmont, construite aux XIIe et XVIIIe siècles.
  • Une croix de cimetière   Classé MH (1958)[9] à double face datant de la fin du XVe siècle se trouve devant l'église de Saint-Julien de Malmont, sous un oratoire.

Édifices civils modifier

  • Le château du Cayla, des XIIe et XVIe siècles.
  • Le Moulin de Sanhes, propriété privée, d'art médiéval, où résidaient au XVIe siècle les abbés de Conques.

Patrimoine culturel modifier

Gastronomie modifier

La fouace est une pâtisserie ayant la forme d'une couronne élaboré dans le Rouergue et la Haute Auvergne. À l'origine, il s'agissait d'une galette de fleur de froment non levée qui était cuite dans la cendre de bois chaude.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Le Général Roger Périer, résistant au maquis Bayard comme commandant en second, ancien gouverneur de Paris.
  • Amans Adrien Périer, homme politique né à Saint-Cyprien-sur-Dourdou.
  • L'écrivain Élisabeth de Neyrat, née Babec à Saint-Cyprien-sur-Dourdou le 30 septembre 1926.

Héraldique modifier

Les armes de la commune de Saint-Cyprien-sur-Dourdou se blasonnent ainsi :
De sinople à saint Cyprien évêque, d'or, posé sur une terrasse ondée, cousue de gueules, au chef cousu d'azur chargé d'une coquille d'or accostée de deux annelets du même.

Bibliographie modifier

  • Anne Falip, Saint-Cyprien-sur-Dourdou, village rouergat, Rodez, Subervie, , 118 p., ill., couv. ill. ; 18 cm (BNF 34635837)
  • Anne Falip, Saint-Cyprien-sur-Dourdou, ancien prieuré de Conques, Saint-Cyprien, A. Falip, , 155 p., 18 cm (ISBN 978-2-7466-2523-5, BNF 42319220)
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Concas : Gand-Vabre, Noalhac, Sant-Faliç, Senèrgas, Sent-Cebrian / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Concas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 248 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-14-9, ISSN 1151-8375, BNF 36679015)

Pour approfondir modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes modifier

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références modifier