Saint-Cricq-Chalosse

commune française du département des Landes

Saint-Cricq-Chalosse
Saint-Cricq-Chalosse
Le château de Poudenx, siège de la mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes Chalosse Tursan
Maire
Mandat
Aimée Laborde
2020-2026
Code postal 40700
Code commune 40253
Démographie
Gentilé Saint-Cricquois, Saint-Cricquoises
Population
municipale
651 hab. (2021 en augmentation de 2,36 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 39′ 19″ nord, 0° 41′ 01″ ouest
Altitude Min. 50 m
Max. 128 m
Superficie 20,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Hagetmau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chalosse Tursan
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Cricq-Chalosse
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Liens
Site web http://www.saintcricqchalosse.fr

Saint-Cricq-Chalosse est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie modifier

Localisation modifier

Commune située en Chalosse ses terres sont arrosées par le Louts, affluent de l'Adour.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Doazit, Bergouey, Brassempouy, Cazalis, Hagetmau, Maylis, Momuy et Serreslous-et-Arribans.

Communes limitrophes de Saint-Cricq-Chalosse[1]
Maylis Doazit Serreslous-et-Arribans
Bergouey   Hagetmau
Brassempouy Cazalis Momuy

Climat modifier

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et basque[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 141 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Urgons à 19 km à vol d'oiseau[5], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 009,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Cricq-Chalosse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Hagetmau, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,5 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), forêts (14,4 %), prairies (6,4 %), zones urbanisées (1,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-Cricq-Chalosse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Louts. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009 et 2018[17],[15].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Cricq-Chalosse.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 55,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 312 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 140 sont en aléa moyen ou fort, soit 45 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Héraldique modifier

  Blasonnement :
D'or au chevron d'azur accompagné, en chef, de deux châteaux soudés d'argent, couverts en croupe de gueules, de deux tours essorées et girouettées du même, ouverts, ajourés et maçonnés de sable, et, en pointe, d'un pin au naturel sur un mont de sinople[20]
Commentaires : Adopté par délibération du conseil municipal du 1er juin 1996.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2008 Alain Dulau    
mars 2008 2014 Antoine Edouard Garcia PS Retraité fonction publique
mars 2014 En cours Aimée Laborde DVD Retraitée chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

En 2021, la commune comptait 651 habitants[Note 3], en augmentation de 2,36 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4304484421 1101 1421 1521 1191 1021 061
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0701 0681 038955963983971944934
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
920950926872856784755703678
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
609576574568585561607620633
2018 2021 - - - - - - -
643651-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Agriculture

Lieux et monuments modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Cricq-Chalosse et Urgons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Urgons » (commune d'Urgons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Urgons » (commune d'Urgons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Cricq-Chalosse », sur Géorisques (consulté le )
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  20. Banque du blason.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. [Simonet 2015] Aurélien Simonet, « Brassempouy (Landes). Présentation du site et des collections Dubalen et de Laporterie » (chap. 1), Bulletin de la Fédération Archéologique des Pyrénées occidentales et des Landes, no 6 (hors série) « Archéologie des Pyrénées occidentales et des Landes. Brassempouy. Les collections Dubalen et de Laporterie »,‎ , p. 7-17 (lire en ligne [PDF] sur hal.archives-ouvertes.fr, consulté en ), p. 13.