Saint-Cornier-des-Landes

ancienne commune française du département de l'Orne

Saint-Cornier-des-Landes
Saint-Cornier-des-Landes
L'église dédiée à saint Corneille et à Notre-Dame de La Salette.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Argentan
Commune Tinchebray-Bocage
Intercommunalité Domfront Tinchebray Interco
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Frédérique Roullier
2020-2026
Code postal 61800
Code commune 61377
Démographie
Gentilé Cornéliens
Population 600 hab. (2019)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 04″ nord, 0° 43′ 15″ ouest
Altitude Min. 210 m
Max. 324 m
Superficie 11,96 km2
Élections
Départementales Domfront
Historique
Fusion 1er janvier 2015
Commune(s) d'intégration Tinchebray-Bocage
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Cornier-des-Landes
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Cornier-des-Landes
Liens
Site web www.st-cornier-des-landes.fr

Saint-Cornier-des-Landes est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Tinchebray-Bocage.

Elle est peuplée de 600 habitants[Note 1].

Géographie modifier

Le village est en Bocage flérien. Situé sur une colline, son bourg est à 6 km au sud de Tinchebray et à 13 km à l'ouest de Flers.

Le territoire est bordé à l'est par la route départementale no 22 joignant Tinchebray au nord à Domfront par Lonlay-l'Abbaye au sud. Le bourg y est relié par la D 229 qui se prolonge vers Yvrandes et son lieu-dit cornélien limitrophe la Basse Dumainerie à l'ouest. La D 23 permet de relier ces derniers à Tinchebray vers le nord. Les accès les plus communs se font de l'ouest et du nord par Tinchebay, de l'est par Flers via Chanu et du sud par Domfront. La gare ferroviaire la plus proche est celle de Flers (ligne Paris-Granville), à 13 km.

Saint-Cornier-des-Landes est sur la ligne de partage des eaux entre les bassins de la Loire (au sud) et de l'Orne (au nord). Les eaux de la moitié nord sont collectées par la Durance — affluent du Noireau — qui délimite le territoire au nord-ouest sous le nom de ruisseau du Bois Robert. Deux de ses petits affluents parcourent le territoire communal. Le sud est drainé par le ruisseau du Moulin d'Yvrandes — affluent de l'Égrenne — et trois de ses affluents. La limite sud-est est matérialisée par un autre affluent direct de l'Égrenne, le ruisseau de la Fontaine des Forgettes.

Le territoire est jalonné de nombreuses collines. Le point culminant (324 m) se situe à l'est, entre les lieux-dits la Noë Chesnay et les Monts. Le point le plus bas (210 m) correspond à la sortie du ruisseau du Moulin d'Yvrandes du territoire, au sud-ouest. La commune est bocagère.

Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à 55 km, mais Alençon-Valframbert et Granville-Pointe du Roc sont à moins de 70 km[1]. Le Bocage flérien s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à Saint-Cornier-des-Landes, avoisine les 1 100 mm[2].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes S. Cornelio[4] et Sancto Cornelia[5] vers 1350. La paroisse est dédiée à saint Corneille[4], vingt et unième pape, au IIIe siècle. Issu du gaulois landa, le français lande, évoquant un endroit peu cultivable, entre dans la composition de nombreux toponymes bocains (La Lande-de-Goult, La Lande-Patry, Landigou, Landisacq, La Lande-d'Airou…).

Le gentilé est Cornélien.

Histoire modifier

Sous l'Ancien Régime, Saint-Cornier-des-Landes est un prieuré-cure augustinien dépendant du prieuré d'Yvrandes[6]. Il faisait partie du diocèse de Bayeux, de l'archidiaconé de Bayeux et du doyenné de Condé[7].

Pendant la période révolutionnaire, les Cornéliens réussirent à conserver leurs cloches qui ne seront pas fondues pour faire du canon, comme le demandait la Convention. Elle sont aujourd'hui surnommées les Imprenables en mémoire de cet évènement.[réf. nécessaire]

La bataille de Préaux s'y déroule le , opposant les Chouans aux Républicains.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'église est transformée en hôpital militaire. Saint-Cornier est libérée le .[réf. nécessaire]

Le , Saint-Cornier-des-Landes intègre avec six autres communes la commune de Tinchebray-Bocage[8] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Beauchêne, Frênes, Larchamp, Saint-Cornier-des-Landes, Saint-Jean-des-Bois, Tinchebray et Yvrandes deviennent des communes déléguées et Tinchebray est le chef-lieu de la commune nouvelle.

Politique et administration modifier

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1973 mars 1977 Robert Roullier SE Agriculteur
1977 mars 2001 Henri Cauchon SE Artisan carreleur
mars 2001[9] décembre 2014 Hubert Gousset[10] SE Contrôleur laitier
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[11]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Tinchebray-Bocage le jusqu'en 2020 et Hubert Gousset devient maire délégué.

Liste des maires délégués
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2015 mars 2020 Hubert Gousset SE Contrôleur laitier
mars 2020 En cours Frédérique Roullier SE Enseignant
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie modifier

En 2019, la commune comptait 600 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Saint-Cornier-des-Landes[12]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Saint-Cornier-des-Landes comptait 2 182 habitants lors du premier recensement républicain en 1793, population jamais atteinte depuis.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1821 6171 9221 9862 1321 9802 0012 0192 033
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9992 0042 0101 9381 9041 9581 8631 5421 433
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3111 2101 160919862824760708673
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
652597554557606635688679600
2018 - - - - - - - -
602--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments modifier

 
Le clocher de l'église.

Activité et manifestations modifier

Associations modifier

La commune déléguée dénombre neuf associations[17] en 2020 :

  • l'Aide aux devoirs ;
  • l'Amicale des chasseurs ;
  • le Club de loisirs des aînés ;
  • le Comité d'accueil et d'échanges ;
  • le Comité des fêtes ;
  • l'Harmonie municipale ;
  • les Parents et amis de l'école ;
  • le Repas des aînés ;
  • l'Union des combattants.

Jumelages modifier

  Viry (Jura) (France) depuis 1988[18].

Sports modifier

L'Entente sportive du Bocage de Saint-Cornier-des-Landes a fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[19].

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Population municipale 2019.
  2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.

Références modifier

  1. Distances orthodromiques selon le site Lion 1906
  2. « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 » (consulté le ) (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr)
  3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
  4. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
  5. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 3 : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p. 1536
  6. Fournée Jean, Les chanoines réguliers dans l'ancien diocèse de Bayeux, Annales de Normandie, 23, 1990, p. 263.https://www.persee.fr/doc/annor_0570-1600_1990_hos_23_1_4039
  7. Carte du diocèse de Bayeux : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53052839r/f1.item.zoom
  8. Arrêté du 23 décembre 2014 portant création de la commune nouvelle de Tinchebray-Bocage.
  9. « Hubert Gousset est candidat à sa succession », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
  10. Réélection 2014 : « Hubert Gousset, maire sortant, est réélu », sur Ouest-france.fr (consulté le )
  11. « Saint-Cornier-des-Landes (61800) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
  12. Date du prochain recensement à Saint-Cornier-des-Landes, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  15. « St Cornier des Landes ~ Maison du sabotier » (consulté le )
  16. « Site de Saint-Cornier-des-Landes » (consulté le )
  17. « Associations - Saint-Cornier-des-Landes (Tinchebray-Bocage) - Site officiel de la commune », sur www.st-cornier-des-landes.fr (consulté le )
  18. « Site de Saint-Cornier-des-Landes - Comité d'accueil et d'échanges » (consulté le )
  19. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – ESB St Cornier des Landes » (consulté le ).