Saint-Christ-Briost

commune française du département de la Somme

Saint-Christ-Briost
Saint-Christ-Briost
La mairie-école.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Est de la Somme
Maire
Mandat
Joël Bellard
2020-2026
Code postal 80200
Code commune 80701
Démographie
Population
municipale
430 hab. (2021 en diminution de 1,83 % par rapport à 2015)
Densité 55 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 51′ 16″ nord, 2° 55′ 50″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 87 m
Superficie 7,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Péronne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Christ-Briost est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune est un village picard situé dans la vallée de la Somme, quelques kilomètres au sud de Péronne et au nord de Nesle.

Elle est traversée dans sa pointe sud par l'autoroute A29. Elle est aisément accessible par les anciennes routes nationales RN 29 (actuelle RD 1029), RN 17 (actuelle RD 1017) et RN 37 (actuelle RD 937).

Communes limitrophes modifier

  Villers-Carbonnel Brie  
Misery N Athies
O    Saint-Christ-Briost    E
S
Cizancourt Ennemain

Hydrographie modifier

La commune est traversée par le canal du Nord, par les étangs de la Haute Somme et par l'un de ses affluents l'Omignon qui conflue peu après, sur la commune voisine de Brie au nord.

Elle comprend des étangs et marais où sont pratiquées la pêche et la pisciculture[1].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 699 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estrées-Mons à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Christ-Briost est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,1 %), eaux continentales[Note 3] (10,9 %), forêts (8,6 %), zones urbanisées (7 %), zones humides intérieures (3,9 %), prairies (2,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 51, Mesnil-Bruntel - Saint-Christ-Briost - Ham)[14].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Nova villa (1032) ; S. Christ (1215) ; Saint Crist (1230) ; Sanctus Christus (1353) ; Saint Cry (1465) ; Chenchri (1573) ; Lenchry (1638) ; S. Chris (1710)[15].
Le nom de Jésus apparaît très rarement en toponymie. Christ se trouve, généralement, dans des lieux-dits, le culte de saint Christ a été propagé par les Templiers et les Hospitaliers[16].

Briost est un ancien hameau dépendant de Saint-Christ attesté sous les formes Brios (1353) ; Brice (1353) ; Briotis (1356) ; Bryot (1567) ; Briot (1589) ; Bryotz (1591) ; Briolt (1750) ; Bryois (1761) ; Briois (1787) ; Briost (1836)[17].

Histoire modifier

La commune de Saint-Christ, instituée lors de la Révolution française, absorbe en 1842 celle de Briost et devient Saint-Christ-Briost[18].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Nesle[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Ham, dont elle est désormais membre.

Intercommunalité modifier

La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[19], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[20].

La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[21],[22].

Politique locale modifier

Les élections municipales du ont été annulées par le tribunal administratif d'Amiens le [23],[24], en raison de dysfonctionnements du bureau de vote[25]. En conséquence, le préfet de la Somme a nommé le une délégation spéciale qui a administré la commune jusqu'à l'élection d'un nouveau maire. De nouvelles élections municipales sont organisées les 14 et [26],[27]. Le , la liste de Francis Archintini est réélue et il redevient maire. Toutefois, la délégation spéciale préfectorale ayant constaté de graves irrégularités de la gestion de Francis Archantini et l'existence d'une dette de 917 087  extrêmement importante pour une commune de cette taille, la sous-préfecture estime un délit pénal caractérisé[28] et en informe le procureur de la République.

Après sa mise en examen pour faux, usage de faux, abus de confiance et favoritisme[29], et son placement en détention provisoire[30], Francis Archantini a démissionné de son mandat de maire de Saint-Christ-Briost et de président du Syndicat Intercommunal Scolaire (SISCO) le . Son ancien premier-adjoint, Pierre Hondermarck, a été élu maire le [31] pour la fin de la mandature. Il s'est fixé comme objectif de restaurer les finances communales[32].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988   Yves Boulanger    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 22 avril 2015[27],[33] Francis Archintini EXD Démissionnaire
30 avril 2015[31],[34] juillet 2020 Pierre Hondermarck    
juillet 2020[35] En cours
(au 8 octobre 2020)
Joël Bellard    

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

En 2021, la commune comptait 430 habitants[Note 4], en diminution de 1,83 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
312293340402426415586608581
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
566600554550565544517522527
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
505517491399478438435425420
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
351337341360404408433430461
2014 2019 2021 - - - - - -
443432430------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Les communes de Saint-Christ, Épénancourt et Cizancourt se sont associées au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour scolariser les enfants, de la maternelle au CM2. Dans le village, sont accueillis les élèves de maternelle et ceux du CE2-CM1-CM2. Du CP au CE2, les enfants se rendent à Épénancourt[39].

Le Sisco des Étangs de la Haute-Somme assure la gestion financière.

Activités sportives modifier

Comme pour d'autres communes de l'Est du département, le jeu de longue paume est encore pratiqué par les sportifs locaux. Des rencontres sont organisées avec les équipes des villages voisins.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Notre-Dame-de-la-Nativité (Briost) - Dès 1103, la charte de Baudry parle de l'autel et de l'église de cette paroisse. La chapelle de Briost serait un ex-voto de l’un des barons de Briost, pour remercier la Sainte Vierge de ne pas s’être noyé dans la Somme. Cet élégant édifice[40],[41] dont on a supprimé quelques parties semble se rapporter à l'architecture de la fin du XIVe siècle. Elle remplacerait une église plus ancienne.
Elle est sous le vocable de la Nativité de la Vierge Marie.
En grande partie épargnée par la guerre, restaurée en 1925, elle est classée aux monuments historiques.
En comparant les cartes postales anciennes et les photos récentes, on peut voir qu'une travée supplémentaire a été réhabilitée. Une première implantation d'une église, se fait dans le cadre de l'installation du prieuré Saint-Christ qui serait antérieur à l'an 1073 par l'abbaye Notre-Dame de Jouarre, prieuré qui donnera plus tard son nom au village.
  • Église Sainte-Jules - Une charte de Baudry, évêque de Noyon, parle de la chapelle - église du prieuré - « altare de Nova-villa cum capella », autel de Nova Villa avec sa chapelle.
L'église a pour vocable Sainte-Jules.
L’église d’origine[42] était celle de l’ancien village de Villa Nova, et datait du XIIe siècle. Elle était ornée d'une tour, avec des meurtrières, chargée de défendre le passage de la Somme.
Les différentes restaurations, surtout celles de 1750 et 1766 ont fait disparaitre la presque totalité des constructions primitives. Il ne reste que le portail et la tour flanquée d'une tourelle.
Minée et détruite par les Allemands en 1916, elle fut reconstruite dans l'entre deux guerres, à quelques centaines de mètres de l'ancienne.
  • Chapelle Notre-Dame.
La construction primitive par Jehan de Roie dont c'est la sépulture est datée autour de 1260. Son style ogival primitif est très rare dans l'est du département. L'édifice est classée Monument Historique le . Son cimetière est aussi classé le [43].

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Abbé Arcelin, Histoire des paroisses, villages et seigneuries de Saint-Christ, Briost et Cizancourt, 1914, Lire en ligne, sur Gallica..

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. R. T., « Le vivier de l'Omignon de 7 à 77 ans », Courrier picard,‎ , p. 15 IV.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Christ-Briost et Estrées-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  15. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 259 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  16. Géraud Lavergne, Les noms de lieux d'origine ecclésiastique, vol. 68, t. 15, coll. « Revue d'histoire de l'Église de France », , p. 321.
  17. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 172 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].
  18. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  20. Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
  21. V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
  22. « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50,‎ , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
  23. « Saint-Christ-Briost (80) L’élection municipale annulée », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  24. Marjorie Michaud, « Les électeurs devront retourner aux urnes : C’est sûr : les élections municipales et communautaires sont annulées dans la commune. De nouvelles élections seront organisées », Journal de Ham, no 23,‎ , p. 10 (ISSN 0755-1398).
  25. Marjorie Michaud, « L’élection du maire se jouera au tribunal : Un recours auprès du tribunal administratif a été déposé à l’encontre de Francis Archantini par Jean- Michel Lemaire : il aurait ouvert l’urne pendant l’élection. », Journal de Ham, no 15,‎ , p. 10 (ISSN 0755-1398).
  26. « Installation d'une délégation spéciale à la suite de l’annulation de l’élection du conseil municipal de Saint-Christ-Briost », Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  27. a et b Amélie Mainberte, « Saint-Christ-Briost vit sous la tutelle de l’État : Une délégation spéciale a pris les commandes du village le 11 juillet dernier. Elle est en place jusqu’à l’élection du conseil municipal, le 14 septembre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Vincent Fouquet, « Saint-Christ-Briost (80) Le village au bord de la faillite : Un rapport accablant de la sous-préfecture de Péronne dénonce les méthodes de favoritisme du maire et sa gestion financière catastrophique : la dette est supérieure à 900 000 €. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  29. Nathalie Tissot, « Rien ne va plus à Saint-Christ-Briost ! : Après la mise en examen du maire pour faux, usage de faux, abus de confiance et favoritisme et son placement en détention provisoire, c'est maintenant aux habitants de payer la facture. Pour rembourser les dettes, le conseil municipal a décidé d'augmenter les impôts locaux », France 3 Picardie,‎ (lire en ligne).
  30. Fabrice Julien, « Saint-Christ-Briost : Le maire en prison, le village déchiré : Un maire en prison et des habitants qui se déchirent. Saint-Christ-Briost, un village en ébullition », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  31. a et b « Saint-Christ-Briost (80) Ambiance surréaliste pour l’élection du maire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  32. Françoise Damiens, « La vie de Pierre Hondermarck n'est pas un long canal tranquille à Saint-Christ-Briost : Dans un contexte difficile, Pierre Hondermarck s'efforce de bien mener la barque du redressement », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. Vincent Fouquet, « Saint-Christ-Briost - Après la crise financière, les élus entendus par la gendarmerie : Les membres du conseil municipal de ce village du canton de Nesle ont été convoqués en gendarmerie. Les militaires mènent une enquête après une plainte relative à la gestion financière de la commune. Pour rappel, après des irrégularités lors des élections municipales de 2014, le tribunal administratif annule le résultat, le 20 mai. Du 11 juillet au 14 septembre, la commune est alors gérée par une délégation spéciale menée par la sous-préfecture de Péronne. Le 14 septembre, la liste de Francis Archintini est réélue. Il reste maire. En novembre, le bilan de la délégation spéciale dénonce la gestion de la commune (la dette du village est de 917 087 €) », Le Courrier picard,‎ .
  34. Marjorie Michaud, « Saint-Christ-Briost : rencontre avec le nouveau maire », Le Journal de Ham,‎ (ISSN 0755-1398, lire en ligne).
  35. « Saint-Christ-Briost : Joël Bellard élu maire : Françoise damiens », Le Journal de Ham,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pierre Hondermarck le maire sortant a donc laissé son siège à ce nouvel élu qui entre pour la première fois au sein du conseil municipal de Saint Christ Briost ».
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Site communal[réf. incomplète].
  40. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Briost, commune de Saint-Christ, d'après nature, 24 août 1883. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  41. « A) Une des fenêtres de l'église de Briost, commune de St Christ. - [Aquarelle d'Oswald Macqueron], d'après nature, 24 août 1883. B) Saint-Christ : la Somme et ses étangs. - [Carte postale] P. Dupré, éd., St Quentin. Coll. "Picardie illustrée". », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  42. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Saint-Christ-Briost, d'après nature, 12 mai 1875. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  43. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 274 (ASIN B000WR15W8).