Saint-Benoist-sur-Vanne
Saint-Benoist-sur-Vanne est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Saint-Benoist-sur-Vanne | |
La chapelle Saint-Gengould. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Othe |
Maire Mandat |
Laurent L'Etrop 2020-2026 |
Code postal | 10160 |
Code commune | 10335 |
Démographie | |
Gentilé | Sabatins, Sabatines |
Population municipale |
233 hab. (2021 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 14′ 12″ nord, 3° 40′ 16″ est |
Superficie | 16,68 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aix-Villemaur-Pâlis |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierAletin & Bouillarde
modifierFontaine qui devient un ruisseau et se déverse en la Vanne par sa rive gauche.
Toponymie
modifierAnciennement nommé Curtis Morini, il change son nom à l'occasion du don du village à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.
Vanne est un toponyme désignant un « retranchement construit dans une rivière pour fermer le passage aux poissons »[1].
Sur un cadastre de 1840 sont nommés au territoire : Aletin, Armentières, Bouillarde, Bout-de-Brémont, la Briqueterie de la route et celle du haut, Chanay, le château et son bois, Chatillonnerie, la Chaux, Chemeix, Essert, fontaine de l'Etang, Ferme-Fruitier, Grande-Borne, le Gué, Haute-Rive, la Joux, Louvière[2], Luteau[3], Maillecul[4], Maison-Neuve, le Marais, Massicault[5], Moulin-à-Vent, Palluau, Platrière, les Quarante-Arpents, les Réaulx, les bois de Saint-Benoit et de Poitier, Sainte-Anne, Sainte-Marie et la Vieille Tuilerie.
Hydrographie
modifierLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'aqueduc de la Vanne, la Vanne, un bras de la Vanne, le Fossé 01 d'Armentières, la Vanne, le ruisseau des Abimes et divers autres petits cours d'eau[6],[Carte 1].
L'aqueduc de la Vanne (157 km), avec celui du Loing, fait partie d'un projet d'aqueducs conçu en 1858 par l'ingénieur Eugène Belgrand à la demande du baron Haussmann pour approvisionner Paris en eau potable captée dans les sources de rivières situées en dehors de la capitale[7].
La Vanne, d'une longueur de 59 km, prend sa source dans la commune de Fontvannes et se jette dans l'Yonne à Paron, après avoir traversé 22 communes[8].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : les Gravelles (2,1 ha)[Carte 1],[9].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Flacy », sur la commune de Flacy à 5 km à vol d'oiseau[12], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 2],[13],[14].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Benoist-sur-Vanne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[18]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,3 %), forêts (20,9 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), eaux continentales[Note 4] (0,6 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
modifierLe fief relevait de Villemaur dont le premier seigneur connu est Hugue de Montfey vers 1230.
En 1789, le village était de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Courmorin[22].
En 1854, la commune a absorbé celle voisine de Courmononcle[22].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2021, la commune comptait 233 habitants[Note 5], en évolution de −0,85 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifier-
L'église,
- Église paroissiale Saint-Benoit qui était au doyenné de Villemaur.
- Chapelle Saint-Gengould de Courmononcle.
- Lavoir.
- Château.
Personnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Saint-Benoist-sur-Vanne » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1109 - (ISBN 2600001336).
- Bois qui appartenait en seigneur de Courmononcle et faisait 60 arpents en 1367.
- Bois du chapitre Saint-Étienne de Troyes de 14 arpents et 27 cordes en 1729.
- Connu dès 1293 comme gruerie de Geoffroi de Saint-Florentin.
- Au finage d'Armentières en 1782.
- « Fiche communale de Saint-Benoist-sur-Vanne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'aqueduc de la Vanne »
- Sandre, « la Vanne »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Benoist-sur-Vanne et Flacy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Flacy », sur la commune de Flacy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Flacy », sur la commune de Flacy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Troyes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Lien externe
modifier- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Benoist-sur-Vanne sur le site de l'Institut géographique national
- Site de la mairie de Saint-Benoist-sur-Vanne