Saint-Antoine-du-Queyret

commune française du département de la Gironde

Saint-Antoine-du-Queyret
Saint-Antoine-du-Queyret
La mairie (août 2012)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers
Maire
Mandat
Daniel Aubert
2020-2026
Code postal 33790
Code commune 33372
Démographie
Gentilé Saint-Antoinais
Population
municipale
57 hab. (2021 en diminution de 16,18 % par rapport à 2015)
Densité 8,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 45′ 50″ nord, 0° 00′ 38″ est
Altitude Min. 40 m
Max. 122 m
Superficie 6,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Réolais et des Bastides
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Saint-Antoine-du-Queyret

Saint-Antoine-du-Queyret (Sent Antòni dau Cairet en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Saint-Antoinais[1].

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune se trouve dans l'Entre-deux-Mers, à 53 km à l'est-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 38 km au nord-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 7 km à l'est-nord-est de Pellegrue, chef-lieu de canton[2].

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes en sont Pellegrue au nord-est sur environ 300 m., Listrac-de-Durèze à l'est, Soussac au sud, Mauriac au sud-ouest, Ruch au nord-ouest et Doulezon au nord.

Communes limitrophes de Saint-Antoine-du-Queyret
Ruch Doulezon                Pellegrue
  Listrac-de-Durèze
Mauriac Soussac

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 831 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Talence à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Antoine-du-Queyret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (76,5 %), forêts (14,8 %), terres arables (4,4 %), prairies (4,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports modifier

Les principales voies de communication routière sont la route départementale D21 qui mène vers le nord à Doulezon et vers le sud à Soussac et la route départementale D126 mène vers l'est vers Ruch et Bossugan ; ces deux routes se croisent dans le bourg ; la route départementale D128 permet de rejoindre vers l'ouest Blasimon.

L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est celui de   4 La Réole distant de 31 km par la route vers le sud.
L'accès   1 Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 52 km vers le sud-sud-ouest.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est celui de l'échangeur autoroutier   avec la route nationale 89 qui se situe à 32 km vers le nord-ouest.

La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 24 km par la route vers le sud-sud-ouest, de La Réole sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
La gare de Libourne permettant l'accès au TGV Atlantique Paris - Bordeaux et à la ligne de Lyon à Bordeaux est, quant à elle, distante de 31 km vers le nord-ouest.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-Antoine-du-Queyret est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Antoine-du-Queyret.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 48 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 48 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009, par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Histoire modifier

À la Révolution, la paroisse Saint-Antoine-du-Queyret forme la commune de Saint-Antoine-du- Queyret[19].

Entre 1790 et 1794, la commune absorbe la commune voisine de Saint-Jean-de-Pouillac et un peu plus tard, avant 1806, celle de Bonfiague[20].

Sous l'impulsion de Claude Comin, maire de 2001 à 2011, d'importants travaux de rénovation furent réalisés. L'école communale, aujourd'hui désaffectée, fut entièrement refaite, ainsi que la majeure partie de l'église.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2011 Claude Comin †[21]    
mars 2011 En cours Daniel Aubert[22]   Agriculteur

Communauté de communes modifier

Le , la communauté de communes du Pays de Pellegrue ayant été supprimée, la commune de Saint-Antoine-du-Queyret s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sauveterrois siégeant à Sauveterre-de-Guyenne.

Elle intègre ensuite la communauté des communes rurales de l'Entre-Deux-Mers le .

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 57 habitants[Note 2], en diminution de 16,18 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
251196234223204225234219205
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
196200212220213188159161184
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
204203215196186215180175154
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
158122881009277919476
2017 2021 - - - - - - -
5957-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

  • Yvonne Cormeau (1909–1997), agent du service secret britannique SOE, parachutée dans le village en .

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Nom des habitants de Saint-Antoine-du-Queyret sur le site habitants.fr, consulté le 30 août 2012.
  2. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 46,8 km pour Bordeaux, 31,2 km pour Langon et 5,7 km pour Pellegrue. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 30 août 2012.
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Saint-Antoine-du-Queyret et Talence », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Talence » (commune de Talence) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Talence » (commune de Talence) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Antoine-du-Queyret », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. Historique des communes, p. 46, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 27 mars 2013.
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Décès de Claude Comin, le 8 mars 2011, consulté le 8 juin 2014.
  22. Commune de Saint-Antoine-du-Queyret sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 30 août 2012.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. L'église de Saint-Antoine-du-Queyret sur le site du tourisme en Aquitaine, consulté le 27 mars 2013.