Saint-Alban-sur-Limagnole
Saint-Alban-sur-Limagnole | |
Église Saint-Alban. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lozère |
Arrondissement | Mende |
Canton | Saint-Alban-sur-Limagnole (bureau centralisateur) |
Intercommunalité | CC des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac |
Maire Mandat |
Jean-Paul Bonhomme 2014-2020 |
Code postal | 48120 |
Code commune | 48132 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Albanais |
Population municipale |
1 336 hab. (2016 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 46′ 55″ nord, 3° 23′ 21″ est |
Altitude | Min. 872 m Max. 1 305 m |
Superficie | 51,23 km2 |
Localisation | |
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Saint-Alban-sur-Limagnole est une commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Saint-Albanais. En occitan, le village se nomme Sent Auban, prononcer Sent Aoubo.
GéographieModifier
LocalisationModifier
Commune située dans le nord du département de la Lozère, proche de celui de la Haute-Loire.
Le village est au cœur d'un bassin d'effondrement de grès rouge et argiles bariolées, prolongé au nord vers le Malzieu. La Limagnole, affluent de la Truyère, le traverse. Le bourg s'est établi sur le versant sud au débouché des cols de la Margeride, autour du château féodal et de l'église dédiée à saint Alban, premier martyr d'Angleterre.
Communes limitrophesModifier
ToponymieModifier
HistoireModifier
Saint-Alban fut d'abord une forteresse féodale, construite en 1245 et que les Anglais occupèrent en 1364. Au Moyen Âge, c'était une des douze seigneuries du Gévaudan. Au XVIe siècle, les Calvisson construisirent près de la forteresse un vaste château en quadrilatère irrégulier, flanqué aux quatre angles de tours massives et inégales. Un fossé entourait l'enceinte, que franchissait un pont-levis.
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[3].
En 2016, la commune comptait 1 336 habitants[Note 1], en diminution de 10,93 % par rapport à 2011 (Lozère : -0,95 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
SportsModifier
Le club phare de Saint-Alban est l'Entente Nord Lozère (football), entente entre plusieurs clubs des différentes communes du nord du département (notamment avec Saint-Chély-d'Apcher). Le club a évolué quelques années en 4e division au début des années 1990. Il a la particularité de jouer dans le district du Cantal (ligue Auvergne) et non avec le Languedoc-Roussillon, pour des raisons de proximité géographique.
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
- L’église Saint-Alban : il s'agit d'une église romane, où l'on ressent l’influence auvergnate. Elle se situe en contrebas de la grand-route, d'où l'on voit bien sa riche abside aux arcades harmonieuses, sous le toit arrondi. Un imposant clocher-mur à trois baies, construit en 1891, surplombe cette abside ; il porte, accroché à sa croix, une bête du Gévaudan. L'intérieur de l'église est d'une sobre élégance. La nef, voûtée en berceau brisé, possède cinq travées, la dernière ajoutée en 1819. Les deux chapelles qui s'ouvrent sur la première travée sont aussi des ajouts. Quant à l'abside, en cul-de-four, elle est éclairée par cinq fenêtres ébrasées, qu'entourent de belles arcades en plein cintre. Des colonnettes les supportent, dont les chapiteaux s'ornent de griffons, de sirènes et même d'un centaure tirant de l’arc.
- Château de Saint-Alban.
Le pèlerinage de CompostelleModifier
Sur la via Podiensis des chemins de Compostelle.
On vient de Chanaleilles, la prochaine commune est Aumont-Aubrac et son église Saint-Étienne.
Personnalités liées à la communeModifier
- Thomas Bluget de Valdenuit, préfet de la Lozère.
- Jean-Baptiste Hermet[6], employé de Gustave Eiffel, a participé à la construction du viaduc de Garabit. C'est lui qui a hissé le drapeau français au sommet de la tour lors de l'inauguration de la tour Eiffel le .
- Paul Éluard, écrivain, Denise Glaser, notamment, se sont réfugiés au château de Saint-Alban, actuel centre hospitalier François-Tosquelles, durant la Seconde Guerre mondiale.
- François Tosquelles, psychiatre, l'un des inventeurs de la psychothérapie institutionnelle, a longtemps dirigé l'hôpital psychiatrique de Saint-Alban.
HéraldiqueModifier
Le blasonnement est : palé d'azur et de gueules, semé de roses d'or brochant sur les partitions ; sur le tout d'argent au noyer arraché de sinople. Ce blason est celui de Louet de Calvisson seigneur de Saint-Alban en 1440.
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Voir aussiModifier
BibliographieModifier
Articles connexesModifier
Liens externesModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Carte IGN sous Géoportail
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Né le à Saint-Alban, selon cette [image] acte de naissance.