Saint-Affrique

commune française du département de l'Aveyron
(Redirigé depuis Saint-Afrique)

Saint-Affrique (en occitan rouergat Sant Africa) est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, sous-préfecture de 1800 à 1926. Elle compte une population de 8 023 habitants (2019).

Saint-Affrique
Saint-Affrique
Vue depuis la Quille, à l'est de la ville.
Blason de Saint-Affrique
Blason
Saint-Affrique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons
Maire
Mandat
Sébastien David (LR)
2020-2026
Code postal 12400
Code commune 12208
Démographie
Gentilé Saint-Affricains
Population
municipale
7 992 hab. (2021 en diminution de 2,96 % par rapport à 2015)
Densité 72 hab./km2
Population
agglomération
9 206 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 33″ nord, 2° 53′ 14″ est
Altitude Min. 279 m
Max. 720 m
Superficie 110,96 km2
Type Commune urbaine
Élections
Départementales Canton de Saint-Affrique
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Affrique
Liens
Site web ville-saintaffrique.fr/

Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : le Pont Vieux, classé en 1886, le dolmen de Tièrgues, classé en 1889, le château de Mas Rougier, inscrit en 1979, ainsi que le pressoir de Savignac, inscrit en 1980.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune se situe dans le Massif central méridional et le département de l'Aveyron. Elle est traversée par la Sorgues, qui, avec ses affluents, a découpé sept montagnes et sommets : des Anglais, de la Quille, de la Fous, la sèrre (en français : la crête, le sommet), des Cazes, de Nougayrolle et du Rocher de Caylus. Cinq ponts permettent la circulation, par ordre d'ancienneté : le pont Vieux, le pont Neuf, le pont du Centenaire (ou des Frères), le pont Ferroviaire et le pont de la Résistance[1].

Peuplée de 7 992 habitants, elle forme avec la commune voisine de Vabres-l'Abbaye une petite agglomération, l'unité urbaine de Saint-Affrique.

Communes limitrophes modifier

 
Place de la Liberté à la fin du XIXe siècle.

Saint-Affrique est limitrophe de dix autres communes — toutes situées dans l'arrondissement de Millau — dont Gissac au sud-est sur 750 mètres.

Les communes limitrophes sont Calmels-et-le-Viala, Les Costes-Gozon, Gissac, Roquefort-sur-Soulzon, Saint-Jean-d'Alcapiès, Saint-Jean-et-Saint-Paul, Saint-Rome-de-Cernon, Saint-Rome-de-Tarn, Vabres-l'Abbaye et Versols-et-Lapeyre.

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 11 096 hectares ; son altitude varie de 279 à 720 mètres[2].

La ville est la capitale du Saint-Affricain, pays attaché à la région naturelle des monts de Lacaune dont il constitue les dernières retombées[3]. Il présente des paysages, une flore, une faune et un patrimoine très diversifiés. Le territoire de la commune constitue une fraction du Parc naturel régional des Grands Causses.

Plusieurs zones géologiques très différentes se trouvent à proximité :

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 835 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 5,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montlaur à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 705,4 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Saint-Affrique est une commune rurale très vaste (environ 10 fois la taille moyenne des communes françaises de métropole), dont la surface (110 km2) est supérieure à celle de Paris intra-muros. L'aire d'attraction de Saint-Affrique englobe les communes voisines de Vabres-l'Abbaye et Saint-Jean-d'Alcapiès.

Plusieurs bourgs et villages, dont la population est parfois supérieure à celle des plus petites communes du département (Arnac-sur-Dourdou, Le Viala-du-Pas-de-Jaux) parsèment son territoire :

Villages et hameaux modifier

Bedos, Boussac, Bournac, Le Cambon, Crassous, Saint-Étienne-de-Naucoules, Savignac, Tiergues, Truans, Vailhauzy, Vendeloves.

Hameaux, lieux-dits ou écarts modifier

Camaras, la Capelle, les Cazes, la Cazotte, Caylus, Couat, Fregebise, Maxiliou, Monhargues, Moulin du Juge, Roc-Blanc, Saint-Amans, Saint-Vincent, Touloupy, Vaxergue, le Vern, la Vernière, Vispens.

Voies de communication et transports modifier

La desserte ferroviaire modifier

Saint-Affrique avait espéré être sur le tracé d'une ligne joignant Rodez à Montpellier par les Causses mais, le passage par Tournemire et Millau fut décidé en 1867. En compensation, un embranchement joignant Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique fut accordé[10].

  •  : déclaration d'utilité publique et concession à la Compagnie du Midi
  •  : mise en service de la ligne de Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique
  •  : déclaration d'utilité publique d'une ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique
  •  : concession de Saint-Juéry-Saint-Affrique à la Compagnie du Midi
  • 1904 : adjudication de dix lots concernant la construction de la ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique
  • 1914 : de la main d'œuvre d'origine étrangère travaille sur le chantier
  • 1915-1917 : des prisonniers allemands sont réquisitionnés pour travailler sur le chantier
  •  : l'État, responsable des infrastructures, livre celles-ci à la Compagnie du Midi qui proteste contre ce nouveau « fardeau » et en réfère à l'avis du Conseil National Économique qui classe la ligne en travaux de seconde urgence
  • Avril 1934 : le concessionnaire est autorisé à ne pas entreprendre les travaux de superstructure à sa charge (pose de la voie, signalisation, communications, mobilier des gares…) dans l'attente de jours meilleurs
  • fin 1938 : la ligne de Tournemire-Roquefort à Saint-Affrique est coordonnée
  •  : déclassement de la ligne de Saint-Juéry à Saint-Affrique qui aura coûté 63 700 000 francs aux contribuables
  • 1975 : pose de quelques centaines de mètres de voie en direction de Saint-Juéry pour desservir la nouvelle zone industrielle de Saint-Affrique
  • années 1980 : fermeture de Tournemire-Roquefort - Saint-Affrique au trafic marchandises
  •  : cession par RFF des terrains aux collectivités territoriales qui transforment la plate-forme en piste cyclable.
    Ainsi la ligne de Tournemire-Roquefort est devenue une piste cyclable alors que la ligne de Saint-Juéry est devenue une route touristique procurant un très agréable itinéraire suivant la vallée du Tarn.

Les trains modifier

  • Avant 1914, des trains assuraient une correspondance à Tournemire-Roquefort avec presque tous les trains sillonnant la ligne des Causses. Il y avait cinq navettes l'hiver et six l'été.
  • Durant l'Entre-deux-guerres, la desserte avait été ramenée à quatre trains mixtes quotidiens
  • Après la fusion PO-Midi (1934), il n'y eut plus que deux trains légers et un mixte jusqu'à la coordination de fin 1938
  • Jusqu'à la fermeture, la ligne fut alors desservie par trois trains hebdomadaires remorqués par des Y 7400 de Béziers

La ville dispose également d'un aérodrome, l'aérodrome de Saint-Affrique-Belmont.

Toponymie modifier

Saint-Affrique doit son nom à Affricanus, évêque du Comminges au VIe siècle[11].

Ses habitants sont les Saint-Affricains.

En occitan, la commune se nomme Sant Africa.

Histoire modifier

 
Le dolmen de Tiergues

Les données archéologiques modifier

  • La commune est occupée dès le Néolithique, avec, comme vestiges visibles, le dolmen de Tièrgues, celui de Crassous ou de Boussac
  • Une occupation quasi continue du territoire est attestée par la présence, en divers lieux, de tessons de poteries depuis le Néolithique, jusqu'aux Ve – VIe siècles. (Caylus - Le Saint-Affrique d'avant Saint-Affrique, Jean Poujol, 1995, publié à compte d'auteur, chapitre I : L'environnement archéologique)

La légende modifier

  • La tradition locale veut que vers 470, Affricanus, évêque de Comminges persécuté par les Wisigoths ariens, se réfugie dans la Vicaria Curiensis qui prend ensuite le nom de Saint-Affrique.

L'histoire modifier

  • En fait, si plusieurs chartes du cartulaire de l'abbaye de Vabres mentionnent la Vicaria Curiensis à partir de 868, la localisation exacte de cette viguerie fait encore débat chez les historiens, dont certains la situent dans la vallée voisine du Dourdou.
  • En 942, le nom de Saint-Affrique est attesté pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye de Vabres : in valle Sorga, in ministerio Firmiaco, in vicaria Sancti Affricani...[12]
  • Jusqu'au milieu du Moyen Âge, le territoire et sa ville est sous la domination de la famille de Caylus.
  • Vers 1270, le Pont-Vieux est construit.
  • En 1349, la ville est le siège d'une viguerie.
 
D'or à la croix fleurdelysée d'azur chargée en pointe d'un croissant du même, au chef aussi d'azur chargé de trois fleurs de lys du champ.
  • Au XIVe siècle, grâce à ses remparts, la ville résiste à l'attaque des Anglais.
  • Le au lendemain de la Saint-Barthélemy, les habitants de Saint-Affrique informés des massacres à Paris, refusent la violence, et scellent entre eux un pacte urbain de tolérance.
  • En 1628, contre la politique de Richelieu, la population à majorité protestante utilise les remparts pour résister aux troupes royales du prince de Condé et du duc d'Epernon. Femmes et filles de la ville s’illustrent dans la bataille et les assaillants sont contraints de lever le siège[13].
  • Après la reddition de La Rochelle et la paix d'Alès en 1629 toutes les places de sûreté doivent être supprimées. Les remparts de la ville ont été détruits sur ordre de Richelieu de 1632 à 1655.
  • La ville est inondée en 1766 et en 1779[14]
  • Pendant la Révolution française, la ville prend le nom de Montagne-sur-Sorgue. Le décret du supprime ce nom et redonne à la ville l’appellation Saint-Affrique.
  • La ville devient après la Révolution française chef-lieu de district puis siège de sous-préfecture et le reste jusqu’en 1926.
  • En 1806, construction du nouveau temple protestant. Il est dévasté en 1815, pendant la Terreur blanche[15][source insuffisante]
  • La ville est inondée en [16] puis de façon plus importante en [17]
  • En 1840, annexion des communes de Bedos-Peyralle, Bournac, Saint-Étienne-de-Naucoules et Vendeloves.
  • En 1854, une épidémie de choléra ravage la ville. Des vierges votives placées sur les façades des maisons (visibles encore actuellement) ont été disposées ainsi pour remercier la Vierge d'avoir protégé les habitants, très croyants à cette époque.

Seigneurie de Caylus

La première mention d'un seigneur de Caylus et de son château remonte à une charte datée de 1102 dans laquelle figure un certain Seguin de Caylus. Un testament daté de 1182 permettant d'identifier ses premiers descendants et l'étendue de cette seigneurie[18].

Il y avait quatre châteaux situés autour de Saint-Affrique dont celui de Caylus, au lieu-dit du « Rocher de Caylus » mais il n'en reste que quelques ruines et[18]:

La généalogie non exhaustive de ces seigneurs est la suivante[20]:

  • Seguin de Caylus
    • Deux fils, Déodat et Pierre qui suivent (ou petits-fils ?)
  • Déodat, seigneur de Caylus († av. 1182)
    • Une fille, Marie (v. 1160- ?) qui suivra par son mariage
  • Pierre de Caylus († 1182), frère du précédent (dont le testament a permis d'établir une partie de cette généalogie)
    • Deux fils, Pierre et Arnaud qui n'hériteront que d'une partie des biens dont respectivement les châteaux de Verzols et de Roquefort
  • Pierre de Combret, vicomte d'Ayssènes et de Combret
    • marié à Marie de Caylus, fille de Déodat
      • Un fils, Déodat qui suit
  • Déodat II de Caylus, seigneur de Combret et de Caylus
    • marié en premières noces, vers 1209 à Irdoine de Sévérac, veuve de Guillaume de Rodez, fille unique et héritière de ses parents, Guy IV, seigneur de Sévérac et Béatrix de Canillac, dame héritière de Canillac en Gévaudan.
      • Ils eurent deux filles, Guise et Béatrix, et deux fils :
      • Guy de Sévérac, seigneur du lieu, qui fait la souche de la IIe maison de Sévérac en Rouergue.
      • Déodat II de Caylus ou de Canillac, seigneur de Caylus, de Combret, de Canillac, de Saint-Laurent-d'Olt, ainsi que de Thiézac et de Polminhac en Carladès. Il épouse Meliore de Saint-Ours, fille et héritière de Guillaume de Saint-Urcize, seigneur du lieu.
    • en secondes noces, vers 1230, Isaure, qui lui donne une fille, Hélis, héritière de Caylus qui épouse Guillaume-Bernard, seigneur d'Olargues, auquel elle ne donne qu'un fils, Déodat III, qui fait la suite des seigneurs de Caylus pendant cinq générations jusqu'à Alix de Caylus[réf. souhaitée].

La suite de cette généalogie demande à être vérifiée afin de s'assurer qu'il ne s'agit pas de la commune de Caylus

  • Alix de Caylus, apporte la seigneurie par son mariage en 1283 avec Philippe II de Lévis, seigneur de Florensac et de la Roche-en-Régnier, auquel elle donne plusieurs fils, dont :
  • Eustache de Lévis-Quélus (1464-), seigneur de Caylus, dont descend, trois générations après :
  • Quélus (1554-1578), un des mignons du roi Henri III. En dépit du titre de comte de Caylus de son père, c'était son oncle Jean de Lévisqui qui était seigneur de Caylus et ce fut sa fille Jeanne de Lévis qui hérita de Caylus et l'apporta par son mariage en 1574 à Jean-Claude de Pestels, seigneur de Branzac, dont est issu, quatre générations après :
  • le comte de Caylus, (1692-1765), célèbre écrivain, graveur, archéologue et collectionneur. Il avait comme oncle paternel :
  • le duc de Caylus, qui servit le roi Philippe V d'Espagne qui le fit duc espagnol de Caylus, et qui mourut en 1759 vice-roi du Pérou.

L'histoire contemporaine modifier

  • , manifestation massive, ayant eu les honneurs de la presse nationale, pour protester contre la décision de l'Agence régionale de l'hospitalisation de fermer le service de chirurgie de l'hôpital de la commune. Cette manifestation est suivie par d'autres actions médiatiques (occupation du chantier du viaduc de Millau, grève de la faim de cinq personnes…) qui permettront de maintenir le service de chirurgie. C'est à cette occasion que fut créée la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux de proximité[21] le .

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[22],[23].

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Intercommunalité modifier

Saint-Affrique fait partie de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons.

Saint-Affrique est chef-lieu du canton de Saint-Affrique.

Saint-Affrique est également le nom donné à l'agglomération urbaine incluant la ville de Vabres-l'Abbaye pour une population totale de 9 335 habitants en 2016 et une superficie de 152,32 km2[I 1].

Avant la réforme administrative de 1926, Saint-Affrique était également chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Affrique, supprimé à cette occasion, qui groupait 6 cantons et 56 communes.

Jumelages modifier

 
Panneau de jumelage avec Tremp.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

En 2021, la commune comptait 7 992 habitants[Note 1], en diminution de 2,96 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 5784 6165 3486 0086 3366 4216 2086 7606 618
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 7606 8077 0467 2147 6227 5987 1777 2237 026
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 6996 5716 4956 2116 1816 5926 8817 4557 236
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7 1427 6748 2238 4757 7987 5078 0228 1128 251
2018 2021 - - - - - - -
8 0347 992-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[30] 1975[30] 1982[30] 1990[30] 1999[30] 2006[31] 2009[32] 2013[33]
Rang de la commune dans le département 5 5 6 5 5 5 5 5
Nombre de communes du département 306 303 304 304 304 304 304 304

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 3 825 ménages fiscaux[Note 2], regroupant 7 618 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 340 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]). 41 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 3] ( % dans le département).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 6,3 % 9,3 % 8,6 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 590 personnes, parmi lesquelles on compte 75,2 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs) et 24,8 % d'inactifs[Note 4],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Saint-Affrique[Carte 1],[I 7]. Elle compte 3 642 emplois en 2018, contre 3 715 en 2013 et 3 668 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 097, soit un indicateur de concentration d'emploi de 117,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,8 %[I 8].

Sur ces 3 097 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 042 travaillent dans la commune, soit 66 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 77,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 15,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

775 établissements[Note 5] sont implantés à Saint-Affrique au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 6],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 775 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
74 9,5 % (17,7 %)
Construction 94 12,1 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
205 26,5 % (27,5 %)
Information et communication 19 2,5 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 46 5,9 % (3,4 %)
Activités immobilières 42 5,4 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
82 10,6 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
142 18,3 % (12,7 %)
Autres activités de services 71 9,2 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,5 % du nombre total d'établissements de la commune (205 sur les 775 entreprises implantées à Saint-Affrique), contre 27,5 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :

  • Société Fromagère De Saint Afrique, fabrication de fromage (27 171 k€)
  • Sotourdi SA, supermarchés (18 527 k€)
  • Distaff, supermarchés (11 488 k€)
  • Cma Saint Affrique, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (6 601 k€)
  • SARL Lou Cussou, autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé (2 300 k€)
  • Depuis le Moyen Âge, la ville chef-lieu de commune, au centre d'un territoire essentiellement agricole, est un important lieu de commerce du sud Aveyron dont les marchés et foires actuels sont la survivance.
  • Tout au long du XIXe siècle, l'industrie du textile a dominé l'activité industrielle.
  • Au XXe siècle, l'industrie agroalimentaire avec en particulier le roquefort, puis le tourisme ont remplacé l'industrie textile.
  • Hormis l'activité industrielle liée à l'agriculture (machinisme agricole, construction métalliques), la seule industrie notable est la SEFEE (Société d'études et de fabrications électroniques et électriques) qui, avec un effectif de 140 salariés, dégage un chiffre d'affaires de 19,7 millions d'euros en 2007 (source : portail de la société).

Agriculture modifier

La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le sud du département de l'Aveyron[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 91 54 42 37
SAU[Note 8] (ha) 4 480 3 740 4 067 3 583

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 91 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 54 en 2000 puis à 42 en 2010[37] et enfin à 37 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[38],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 4 480 ha en 1988 à 3 583 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 49 à 97 ha[37].

Santé modifier

Saint-Affrique possède un centre hospitalier[39], (bloc opératoire, imagerie médicale, ophtalmologie, laboratoire, maternité, urgences[40]...), une maison de retraite type EHPAD,

Enseignement modifier

Saint-Affrique fait partie de l'académie de Toulouse.

  • Avec son statut d'ex-sous-préfecture, c'est également un centre administratif et d'enseignement important :
    • Lycée et collège publics avec sections techniques (cité scolaire Jean-Jaurès),
    • Lycée privé (Saint-Gabriel),
    • Collège privé (Sainte-Jeanne-d’Arc),
    • Lycée d'enseignement agricole public (La Cazotte),
    • Lycée d’enseignement privé rural (Vaxergues),
    • CFPPA (Centre de formation professionnelle agricole pour adultes),
    • et pendant près de trente ans une école des métiers d'EDF, reprise par la chambre de commerce et d'industrie de Millau Sud-Aveyron, laquelle gère aussi l'école des métiers de l'animation et des techniques d'ambiance.

Sports modifier

Rugby à XV

Handball

  • Saint-Affrique Handball : Club créé en 1981, les équipes séniors masculines et féminines sont engagées au plus haut niveau régional, saison 2020-2021 en prénational

Principales manifestations modifier

Le Grand Prix de Saint-Affrique est un prix de peinture qui a été attribué pendant la seconde moitié du XXe siècle à des peintres de la "Jeune Peinture" exposant dans les principaux salons parisiens. Ce prix consistait en un séjour d'un mois dans l'hôtel du fameux cuisinier François Decucq et permettait aux artistes invités de visiter et de peindre l'une des plus belles régions de France. Les lauréats du prix les plus connus sont Maurice Boitel et Daniel du Janerand.

Le Salon des Amis des Arts : Exposition et concours de peinture organisé pendant une quinzaine de jours vers la fin de l'été.

Le tournoi international d'échecs de Saint-Affrique.

Le Challenge Armand Vaquerin : cette compétition estivale de rugby à XV est organisée chaque année depuis 1994 au mois d'août, sur plusieurs stades du Sud Aveyron (Millau, Saint-Affrique et Camarès).

Marché : tous les samedis matin sur le boulevard Victor-Hugo et le boulevard Charles de Gaulle.

 
Logotype de Fermiers De L'Aveyron, groupement départemental pour la promotion, la représentation et la défense des producteurs fermiers de l'Aveyron.

Marchés nocturnes Fermiers De L'Aveyron : une succession de trois grands marchés nocturnes de producteurs fermiers, organisés par le groupement départemental des producteurs fermiers, se tiennent le soir courant juillet-août dans le jardin public du centre-ville. Des produits agricoles vivriers, préparés ou non, sont proposés pour la consommation sur place sous forme de grandes tablées animées.

Foire : le troisième samedi de chaque mois sauf en mai – le 4.

Le "4 mai" : c'est la plus importante foire de l'année, la fête foraine envahit deux des principales places pendant la journée du d'où son nom. Elle est également l'occasion de présentation de machinisme agricole. La foire aux bestiaux, qui l'accompagnait, tombe petit à petit en désuétude : Dans les années 1950, chaque place avait sa spécialité animale et était surnommée par son nom (à l'origine en rouergat) : la "place aux cochons" était la place François-Fabié… Cette foire a maintenant lieu le 1er dimanche du mois de mai (depuis 2008)

La fête de Saint-Affrique, avec diverses manifestations (bals publics, corso fleuri…), a lieu pour la foire du mois de juin.

La Fête de la musique est très animée.

Depuis quelques années de nouvelles occasions de festivités rencontrent un grand succès :

  • Marchés aux puces les samedis matin des mois de juillet et août.
  • La foire aux produits biologiques est organisée le premier dimanche d'avril.

Ville étape sur le trajet des 100 km de Millau.

Médias modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Patrimoine culturel modifier

Patrimoine religieux modifier

 
Le Pont Vieux et l'église.

Patrimoine civil modifier

 
Le rocher de Caylus

Personnalités liées à la commune modifier

Personnalités nées à Saint-Affrique modifier

Autres personnalités liées à la ville modifier

Héraldique modifier

Blasonnements famille de Caylus : D'or, au lion passant de gueules accompagné de 16 étoiles de même posées en orle.

D'or, au lion passant de gueules accompagné de 16 billettes de même posées en orle.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

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  • Étienne Fournial (Éditeur scientifique), Cartulaire de l'Abbaye de Vabres au diocèse de Rodez : essai de reconstitution d'un manuscrit disparu, Rodez, Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, coll. « Archives historiques du Rouergue » (no 21), , 196 p., 24 cm (ISSN 1245-9747, BNF 36664062)
  • Denis (abbé) Teissier, La Ville de Saint-Affrique à travers les âges de l'Antiquité à 1900, Éd. du château de Montaigut,
  • François Marret (Directeur de publication), Saint-Affrique : hier et aujourd'hui, Saint-Affrique, Éd. Aurore création, , 197 p., ill., couv. ill. en coul. ; 22 x 31 cm (BNF 35590839)
  • Théodule Nayral, Aperçus historiques sur la ville de Saint-Affrique et sur l'évêché de Vabres : Fac-sim. de l'éd. de Carcassonne : Impr. J. Parer, 1877, Saint-Affrique, Éd. Aurore création, , 328 p., 17 cm + 1 plan de 1628 ; 17 x 28 cm (ISBN 2-9507641-0-X, BNF 36159650)
  • Gaston Boulouis, Regards sur le passé saint-affricain : l'œuvre des abbés Barthe, Saint-Affrique, G. Boulouis, , 86 p., couv. ill. ; 21 cm (BNF 34664327)
  • Gaston Boulouis, Nouveaux regards sur le passé saint-affricain : les cinq demeures de Notre-Dame de Miséricorde, Saint-Affrique, G. Boulouis, , 90 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (ISBN 2-904706-01-1, BNF 34862817)
  • André Soutou, « Testament du seigneur de Caylus : (commune de St-Affrique) en 1182 », Revue du Rouergue, vol. 32,‎ , p. 29-37 (lire en ligne)
  • Jean Carel (préf. Jacques Vaizy), Saint-Affrique en images, Saint-Affrique, Impr. du Progrès, , 95 p., ill. en coul., couv. ill. ; 27 cm (ISBN 2-9523209-0-X, BNF 39296094)
  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jean-Luc Malet), Sent-Africa : La Bastida, Caumèls-e-Lo Vialar, Ròcafòrt, Sant-Faliç, Sent-Esèri, Sent-Jan, D'Aucàpias, Sent-Roma de Sarnon, Tornamira, Vabre, Verzòls-e-La Pèira / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sent-Africa, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 429 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-54-8, ISSN 1151-8375, BNF 38977452)
  • Yves Rouquette, 60 ans de creacion occitana : quasèrn de la mòstra, Sant-Africa, Ostal de la memòria : mòstra realizada per l'Associacio Cap l'Òc e l'Ostal de la memòria de Sant-Africa : 60 ans de création occitane : cahier de l'exposition, Saint-Affrique, Maison de la mémoire, du 4 juin au 10 août 2012, Saint-Affrique, Cap l'Òc (Centre d'animation pédagogique en occitan), , 24 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (ISBN 978-2-9534455-3-4, BNF 43524342)
  • Association RELAIS (Recherches, études liées aux isolements saint-affricains), Guide pratique du pays saint-affricain : catalogue des ressources humaines, sociales et administratives, Saint-Affrique, RELAIS, , 278 p., ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm (ISBN 2-9504530-0-7, BNF 35077854)
  • Michel Loirette, Le monstre de Gozon, Chronique aveyronnaise du pays saint-affricain, éd. L'Harmattan, 169 p., (ISBN 978-2-343-080253), 2016, notiBnF n°FRBNF44484185

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  2. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  3. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  4. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  5. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  6. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  7. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

  1. Photos des ponts sur Structurae
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. www.aveyron.gouv.fr : les données de base
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  6. « Orthodromie entre Saint-Affrique et Montlaur », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  8. « Station Météo-France « Montlaur » (commune de Montlaur) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. José Banaudo : Le P.O. - Le Midi. (Trains oubliés) ; Vol. 3 ; Éd.du Cabri ; Breil-sur-Roya, février 1982 ; 151 p. : ill. en NB ; (BNF 34689963)
  11. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-215-5).
  12. Étienne Fournial, Cartulaire de l'abbaye de Vabres au diocèse de Rodez, Rodez/Saint-Etienne, Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron/C.E.R.C.O.R., , p. 152 (charte n° 47).
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  30. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
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  43. Clément de Castelnau (1849-1907)
  44. (maitron.fr
  45. Notice sur la vie et la mort de monseigneur Affre (Gallica)