SMSS J031300.36-670839.3

une des plus vieilles étoiles découvertes
SMSS J031300.36-670839.3

Étoile naine
Étoile de population II
Étoile chimiquement particulière[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Localisation
Ascension droite
48,25 °Voir et modifier les données sur Wikidata
Déclinaison
−67,14 °Voir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Constellation
Spectrographie
Type spectral
CEMP-noVoir et modifier les données sur Wikidata
Magnitude apparente
14,52 (bande G (d))[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Astrométrie
Parallaxe
0,1 mas[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Distance au Soleil
6 000 alVoir et modifier les données sur Wikidata
Caractéristiques physiques
Température
5 125 K[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
Âge
13,6 milliard d'annéesVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Gaia DR2
Gaia DR2 4671418400651900544
Simbad

SMSS J031300.36-670839.3, également appelé SM 0313, est une étoile située à environ 6 000 années-lumière de la Terre. Elle serait âgée de 13,6 milliards d'années, ce qui en ferait l'une des plus vieilles étoiles connues à ce jour[4],[5]. D'une métallicité très faible, l'étoile possède moins d'un dix millionième du fer du Soleil[6], ce qui en ferait une étoile de population II[5]. En plus de l'hydrogène, l'étoile contient du carbone, du magnésium et du calcium qui auraient pu être formés préalablement par une supernova de faible énergie[6].

Découverte modifier

L'étoile a été découverte par une équipe menée par des astronomes de l'université nationale australienne à l'aide du SkyMapper, un télescope complètement automatisé situé à l'observatoire de Siding Spring, situé près de Coonabarabran, New South Wales[6]. La découverte est publiée dans l'édition du de Nature[7].

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « SMSS_J031300.36-670839.3 » (voir la liste des auteurs).
  1. SIMBAD Astronomical Database, (catalogue) 
  2. a b et c Data Processing and Analysis Consortium, Agence spatiale européenne, Gaia Data Release 2, (catalogue d'étoiles),  
  3. (en) Yoon J., Beers T. C., Placco V. M., Rasmussen K. C., Carollo D., He S., Hansen T. T., Roederer I. U. et Zeanah J., « Observational constraints on first-star nucleosynthesis. I. Evidence for multiple progenitors of CEMP-no stars », The Astrophysical Journal Letters, IOP Publishing, vol. 833,‎ , p. 20–20 (ISSN 2041-8205 et 2041-8213, OCLC 01518501, DOI 10.3847/0004-637X/833/1/20, arXiv 1607.06336, lire en ligne) 
  4. (en) Larissa Nicholson, « New star found by ANU reserchers may lead to universal truth », The Sydney Morning Herald,
  5. a et b (en) « Researchers identify one of the earliest stars in the universe », Massachusetts Institute of Technology,
  6. a b et c (en) Stefan Keller, « The oldest star discovery tells much about the early universe », The Conversation (média),
  7. (en) « A single low-energy, iron-poor supernova as the source of metals in the star SMSS J031300.36−670839.3 », Nature (revue), (DOI 10.1038/nature12990)

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier