Sœurs de la Providence de Ruillé-sur-Loir

congrégation religieuse féminine

Sœurs de la Providence de Ruillé-sur-Loir
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 30 septembre 1841
Approbation pontificale 5 août 1881
par Léon XIII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité salésienne[1]
But enseignement et aux soins des malades.
Structure et histoire
Fondation 19 novembre 1806
Ruillé-sur-Loir
Fondateur Jacques-François Dujarié
Site web www.providenceruillesurloir.com
Liste des ordres religieux

Les Sœurs de la Providence forment une congrégation catholique féminine de droit pontifical, fondée en 1806 à Ruillé-sur-Loir par l'abbé Jacques-François Dujarié. La congrégation a pour vocation le soin aux malades et l'enseignement des enfants. Elle est aujourd'hui implantée en France, en Angleterre, en Belgique, aux Pays-Bas, à Madagascar et au Sri Lanka. Leur devise est: « Deus Providebit ». La supérieure générale est la sœur Martine Neuwissen.

Historique modifier

Le père Dujarié réunit autour de lui en 1806 des jeunes filles désireuses de relever les ruines de l'Église après la Révolution française et de se consacrer à l'enseignement des enfants et au soin des malades, mais ce n'est seulement qu'en 1820 qu'elles obtiennent un statut religieux grâce à Zoé Rolland du Roscoët. Elles peuvent alors prononcer les trois vœux habituels de pauvreté, obéissance et chasteté, auxquels elles ajoutent celui de l'assistance aux malades et de l'enseignement des enfants. Elle connaît un fort développement en 1822 sous la direction de Marie Lecor qui succède à Zoé Rolland du Roscoët et demeure supérieure générale, jusqu'en 1873, c'est-à-dire plus de cinquante ans! C'est elle qui envoie en 1840 la Mère Théodore Guérin et un groupe de religieuses du couvent de Ruillé-sur-Loir fonder en 1840 dans l'Indiana au nord des États-Unis, une nouvelle branche indépendante, les sœurs de la Providence de Saint Mary-of-the-Woods.

Elles ouvrent leur première mission à Ceylan (aujourd'hui Sri Lanka) en 1948, une autre à Madagascar en 1964.

Les lois anti-religieuses de la IIIe République française, obligent les religieuses à prendre le chemin de l'exil. Leurs biens sont confisqués et nationalisés en France. Aussi s'installent-elles en Angleterre en 1896, en Belgique en 1897 et en Hollande en 1902.

Les religieuses de la Providence reçoivent leur Decretum laudis le , et leurs constitutions sont définitivement approuvées par le Saint-Siège, le . Leur maison généralice est près du Mans à Ruillé-sur-Loir en France. La congrégation ne comptait plus que 377 sœurs (dont 306 en France) dans 76 maisons en 2008.

Ces religieuses sont également à l'origine de la création de l’école Notre Dame de la Providence, située face à l’Hôtel de Ville de Clermont-de-l'Oise[2] où elles employèrent l'artiste peintre Séraphine Louis dite Séraphine de Senlis comme domestique[3].

Fusion modifier

Fédération Chemin d'Emmaüs modifier

Le , Rome approuve les statuts de la fédération "Chemin d’Emmaüs" qui regroupe quatre instituts[5] :

Source modifier

Notes et références modifier

  1. « Soeurs de la Providence de Saint André de Peltre » (consulté le )
  2. Site sja-agnetz.fr, page de présentation sur l'ensemble scolaire Notre Dame de la Providence Sainte-Jeanne-d'Arc, consulté le 26 août 2021
  3. Site france3-regions.francetvinfo.fr, article "L'histoire du dimanche - Séraphine de Senlis, bonne à tout faire, esprit simple et peintre de génie", consulté le 26 août 2021.
  4. Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 289
  5. « La Fédération » (consulté le )

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier