Rue du Faubourg-Saint-Antoine

rue de Paris, France

11e, 12e arrts
Rue du Faubourg-Saint-Antoine
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Rue du Faubourg-Saint-Antoine en direction de la place de la Bastille.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissements 11e
12e
Quartiers Roquette
Sainte-Marguerite
Quinze-Vingts
Picpus
Début 2, rue de la Roquette et 1, rue de Charenton
Fin 1, place de la Nation
Morphologie
Longueur 1 810 m
Largeur 17 à 30 m
Historique
Création -
Dénomination -
Ancien nom Chaussée Saint-Antoine
Géocodification
Ville de Paris 3540
DGI 3514
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue du Faubourg-Saint-Antoine
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La rue du Faubourg-Saint-Antoine constitue aujourd'hui la limite entre le 11e et le 12e arrondissement de Paris.

Cet axe, l'un des plus vieux de la capitale, relie la place de la Bastille à la place de la Nation. Il ne faut pas le confondre avec la rue Saint-Antoine, qui, elle, mène du centre de Paris vers la Bastille.

Situation et accès modifier

Longue de 1 810 mètres, la rue du Faubourg-Saint-Antoine a une largeur allant de 17 mètres à 30 mètres. C'est d'ailleurs cette étroitesse associée à l'aspect labyrinthique des rues adjacentes qui en a fait un lieu idéal au dressage de barricades tout au long de son histoire.

Jouxtant la place de la Bastille, elle s'étend de la rue de Charenton et de la rue de la Roquette jusqu'à la place de la Nation. Au croisement avec les rues de Charonne et de Montreuil existent des fontaines. La rue est en outre bordée d'arbres en certaines portions.

Ce site est desservi par les stations de métro Bastille, Ledru-Rollin, Faidherbe - Chaligny et Nation.

Origine du nom modifier

La rue du Faubourg-Saint-Antoine doit son nom au fait qu'elle traversait le hameau situé à l'extérieur du mur d'enceinte qui desservait l'abbaye Saint-Antoine-des-Champs détruite à la fin du XVIIIe siècle. Le faubourg est primitivement un quartier « fors le bourg » (de l'ancien français « fors », issu du latin foris, « en dehors » et de borc, « bourg », forsborc vers 1200, forbours vers 1260[1]) qui se développa à proximité de l'abbaye.

Historique modifier

Bien que coupée de Paris par l'imposante Bastille érigée sous Charles V, la rue du Faubourg-Saint-Antoine participe étroitement et de longue date à la vie économique de Paris. C'est que, depuis ses origines médiévales, elle est l'artère de l'artisanat, et plus spécialement de l'ébénisterie. Elle doit son dynamisme à l'abbaye Saint-Antoine-des-Champs, implantée en l'endroit au XIIIe siècle, et placée sous la protection des rois de France qui lui accordent des faveurs considérables, comme l'exemption de taxes aux artisans qui travaillent en son enclos, devenu, tel celui du Temple, une véritable ville indépendante close de murailles.

Moyen Âge modifier

En 1198, Foulques de Neuilly, curé de Saint-Baudile (à Neuilly-sur-Marne), prédicateur des IVe croisades pour le compte du pape Innocent III, fit construire un petit ermitage pour femmes dépravées au milieu des marais alimentés par les ruisseaux qui descendaient des collines de Ménilmontant ou de Belleville, le long de cette longue route sinueuse, ancienne voie romaine qui reliait le centre de Paris à Meaux.

En 1204, le couvent est transformé en abbaye d'obédience cistercienne, il est fortifié et l'eau des fossés est amenée de la Seine par des canaux. Des hommes d'armes assurent sa défense sous les ordres directs de l'abbesse, que l'on surnomme « la Dame du Faubourg ». Son église est consacrée à saint Antoine.

En 1229, le roi Louis IX érige le lieu en abbaye royale. Les faveurs royales dont bénéficient les religieuses rejaillissent sur tout le faubourg. De nombreux artisans se pressent aux abords de l'abbaye mais demeurent néanmoins sous la coupe de corporations parisiennes. Peu à peu, les marécages sont asséchés puis cultivés. En outre, la proximité de la Seine permet l'approvisionnement en bois et encourage l'installation de professionnels du meuble. Saint Louis fera une entrée remarquée par cette voie en 1239, à son retour des croisades, portant la Sainte Couronne d'épines.

En 1261, Louis IX confirme une loi d'un de ses prédécesseurs, Louis VI Le Gros, sur le vagabondage des cochons (voir ci-dessous), mais en exempte l'abbaye de Saint-Antoine, qui pourra ainsi laisser aller ses porcs, à condition de les munir d'une clochette marquée d'une croix afin qu'on les reconnaisse.

Renaissance et Siècle des Lumières modifier

 
Le début de la rue avec l'abbaye Saint-Antoine sur le plan de Truschet et Hoyau (vers 1550).

La légende forgée au début du XVIIe siècle veut qu'en 1471 l'abbaye Saint-Antoine-des-Champs bénéficie de la part du roi Louis XI d'un rare privilège, l'affranchissement de la tutelle des corporations. C'est à ce titre que les artisans qui commenceront de s'installer à partir de 1607 autour de l'abbaye prétendront être exemptés de lourdes taxes. Ce sont des artisans qui n'ont pas les moyens d'acheter leur licence ou même de s'acquitter de la redevance exigée par les maîtres de la corporation. Ils trouvent là, hors les murs de Paris, loin du prévôt, un moyen de répondre à une demande de moindre prix. S'écartant des modèles jusque-là sévèrement réglementés, la profession ainsi affranchie commence à utiliser d'autres bois que le chêne. Louis XIII met un terme à cette absence illégale de maîtrises jurées et instaure les jurandes de faubourgs. Toutefois, quinze ans plus tard, en 1657, Louis XIV, à la demande de l'abbesse, accordera des lettres patentes affranchissant ces jurandes. Colbert autorisera même l'adaptation de créations des nouveaux ateliers royaux.

Au milieu du XVIIe siècle, l'abbesse, parfois de sang royal, possède en son fief une cinquantaine de rues. L'abbaye elle-même ne peut accueillir plus d'une vingtaine de jeunes filles à qui l'on offre, hormis l'éducation, le chauffage et le blanchissage, mais elle s'occupe néanmoins d'approvisionner le quartier.

Augurant d'une longue série d'émeutes presque un siècle et demi plus tard, le faubourg Saint-Antoine est le théâtre, le , de violents affrontements entre les troupes royales dirigées par Turenne et les frondeurs de la Grande Mademoiselle commandés par Condé. Des hauteurs de Charonne, le jeune roi Louis XIV assiste alors aux combats aux côtés du cardinal Mazarin.

 
Le faubourg Saint-Antoine vers 1780 (carte de Cassini).

Ébénistes, vernisseurs, doreurs, marqueteurs, tapissiers, sont désormais légion dans le quartier de Saint-Antoine et le concours d'artisans étrangers permet l'utilisation de techniques nouvelles ou de matériaux exotiques. La verrerie fait aussi son entrée dans le quartier, le roi accordant une subvention exceptionnelle pour l'installation d'une manufacture de verre vénitien, qui deviendra, en 1692, la Compagnie de Saint-Gobain. Au début du XVIIIe siècle, un millier de menuisiers et ébénistes sont vite rejoints par une myriade de façonniers, afin d'inonder de leurs créations tous les hôtels particuliers de Paris. De là lui viendra son surnom de « faubourg du meuble ».

Un demi-siècle plus tard, le quartier Saint-Antoine est le plus peuplé de Paris. Indigents et ouvriers grouillent sur le pavé, formant dans la capitale un foyer d'agitation à nul autre pareil. Le caractère villageois du faubourg Saint-Antoine va cependant persister, si l'humeur de ses habitants les porte aux insurrections. On parlera d'un « cratère d'or » d'où s'échappe le plus souvent la lave révolutionnaire.

Population modifier

C'est que le faubourg Saint-Antoine était, de ceux qui partaient de Paris vers les provinces, l'un des plus « ouvriers » et composé d'une population durement affrontée aux problèmes économiques tout en participant au luxe d'une clientèle aristocratique dont elle pouvait mesurer la morgue autant que l'importance des privilèges et du pouvoir d'achat. Elle en vivait mais la jalousait. À une humeur chatouilleuse peu de choses sont nécessaires pour que l'énergie s'enflamme et tel un vent tournant se porte là où des meneurs, qui surgissent toujours dans ce genre de situation, désignent un but. Dans ses actions spontanées, imprécatoires et portées au vandalisme, la population du faubourg Saint-Antoine annonce le rôle que jouera la foule dans ses colères les plus ravageuses en 1792 et 1793.

La Révolution française modifier

Dès le , une semaine avant la réunion des États généraux, un groupe porté à la colère par les initiatives malheureuses de Réveillon provoqua l'incendie de la manufacture de papiers peints.

L'émeute de Réveillon modifier

Au coin de la rue du Faubourg-Saint-Antoine et de la rue de Montreuil, le fabricant avait installé dans la maison de la Folie Titon sa manufacture de papiers peints et veloutés qui employait quatre cents ouvriers. En , il propose une diminution du salaire des employés de manufactures[2], mesure qui aurait surtout touché les plus pauvres et s'avéra très impopulaire. Le , la manufacture fut mise à sac et incendiée. On citait, parmi les agitateurs qui auraient encouragé l'attaque, Philippe Égalité en personne. Les Gardes français tirèrent sur la foule au soir du , il y eut environ 300 morts qui furent enfouis dans les catacombes et un millier de blessés. L'émeute de Réveillon est une des plus sanglantes de la Révolution, une grande rancœur dans la foule, et une fixation au faubourg Saint-Antoine de la colère qui va exploser le .

Prise de la Bastille modifier

Lors de la prise de la Bastille (le ), une grande partie des émeutiers proviendra du faubourg Saint-Antoine.

La journée du 10 août 1792 modifier

C'est du faubourg Antoine, rebaptisé provisoirement sous cette forme plus laïque, que part le gros du cortège à l'assaut des Tuileries, le , mené par le brasseur Antoine Joseph Santerre, dont le dépôt de bière, à l'enseigne Hortensia, servira de ralliement insurrectionnel. Les grandes journées révolutionnaires doivent leur succès à l'apport populaire du faubourg Saint-Antoine.

Émeutes des journées de Prairial an III modifier

Le 1er Prairial an III (), des émeutiers levés dans les sections jacobines de Saint-Antoine et Saint-Marceau envahissent la salle de la Convention pour réclamer du pain et l'application de la Constitution de 1793. Le député Jean Féraud, qui tente de s'interposer, est abattu et sa tête tranchée et portée au bout d'une pique jusqu'au président de l'Assemblée, Boissy d'Anglas. L'émeute s'estompe mais rebondit le 4. À l'angle de la rue de Charonne est dressée ce jour-là l'une des barrières bouchant le faubourg Saint-Antoine sur laquelle s'affrontent les Thermidoriens et les émeutiers. Le faubourg tombe, pour la première fois depuis 1789. S'ensuivra une longue série d'arrestations marquant le début de la répression.

La Révolution, qui tira pourtant beaucoup d'énergie du faubourg Saint-Antoine, sonna néanmoins le glas du rayonnement économique du quartier. En effet, la plupart des nobles et des riches bourgeois qui s'approvisionnaient autrefois dans les ateliers du faubourg, étaient ruinés, exilés ou avaient été exécutés. Plusieurs ateliers firent faillite et de nombreux ouvriers étrangers s'enfuirent[réf. nécessaire]. Et si le bois reste ensuite la première activité du quartier, c'est la diversification et l'industrialisation qui le sauveront d'une mort certaine[réf. nécessaire]. Profitant de la révolution industrielle qui permet l'amélioration des techniques de fabrication, l'artisanat du meuble se reconvertit en manufactures. Viennent s'y ajouter de nouveaux métiers tels le textile ou la chaudronnerie.

La Restauration modifier

Le , lors des obsèques de Nicolas Lallemand, étudiant abattu par un Garde royal lors des troubles apparus lors d'un projet de loi sur le double vote, la manifestation sur les boulevards se grossit de nombreux ouvriers issus du faubourg Saint-Antoine.

Le vivier révolutionnaire du faubourg Saint-Antoine réapparaît lors des émeutes de 1830. Le , la promulgation des ordonnances de Saint-Cloud provoque la révolte des Parisiens. Dans le faubourg se dressent les premières barricades.

En réaction, la mise en place aux extrémités de la rue des statues des rois Saint Louis et Philippe-Auguste sur les colonnes du Trône (1843) d'une part, et du Génie de la Bastille sur la colonne de Juillet (1840) d'autre part, chacune tournant le dos au faubourg, lui valut le surnom de « faubourg des Trois-Culs ».

 
Panneau Histoire de Paris
« La Barricade du Faubourg Saint-Antoine »

Le , le duc d’Aumale, qui rentre d'Afrique et défile en tête de ses troupes, manque d'être assassiné d'un coup de pistolet par François Quenisset dit Papart, un extrémiste, rue du Faubourg Saint-Antoine[3],[4].

La Révolution de 1848 et la Seconde République modifier

Le , c'est une fois encore du faubourg que sortent les premières agitations contre l'augmentation du prix du pain. La troupe devra intervenir pour rétablir l'ordre. Le , ce ne sont pas moins de 29 barricades qui couvrent le faubourg, dernier bastion à finalement se rendre, après la mort de l'archevêque de Paris, Mgr Affre.

Le Second Empire modifier

 
Ernest Pichio, Alphonse Baudin (1811-1851) sur la barricade du faubourg Saint-Antoine, le , musée Carnavalet (Paris).

Après le coup d'État du , Alphonse Baudin, jeune médecin député de l'Ain et ami de Victor Hugo, rédige un manifeste contre Louis-Napoléon Bonaparte. Il monte le lendemain sur les barricades qui s'élèvent dans le faubourg Saint-Antoine. Mais un coup de feu part. La troupe riposte, blessant mortellement le jeune Baudin. L'annonce de sa mort provoque une nouvelle insurrection qui sera finalement écrasée par l'armée.

Lieu historique de la mort du député Baudin
     
À gauche, localisation (au carrefour des rues Trousseau et du Faubourg-Saint-Antoine) de la barricade sur laquelle le député Alphonse Baudin fut tué ; au milieu, le no 151 de la rue avec une plaque commémorative posée au niveau du 2e étage ; à droite, le détail de la plaque.


Sous l'impulsion de Napoléon III, la préservation des Beaux-Arts redonne un souffle nouveau à la création ébéniste du Faubourg dont l'influence redevient internationale. Cette réputation lui valut d'être connu comme « le faubourg du meuble ».

La Troisième République et la Commune de Paris modifier

En 1860, avec les remodelages du baron Haussmann, la rue du Faubourg-Saint-Antoine sépare deux arrondissements nouvellement créés : le 11e et le 12e.

Lors de la Commune de 1871 se joignent alors aux ébénistes du faubourg Saint-Antoine les ouvriers des chantiers d'Haussmann ainsi que ceux de Belleville ou de Montmartre. Le quartier est l'un des derniers à tomber sous l'avancée des Versaillais de Thiers qui s'achève au cimetière du Père-Lachaise.

En 1899, l'ouvrier orfèvre et anarchiste Georges Deherme fonde au no 157, au débouché de la rue d'Aligre, la première université populaire de France, la Coopération des idées, qui comptera, en 1904, 11 861 membres, dont 80 % d'ouvriers[5].

XXe siècle modifier

Le 11 octobre 1914, durant la Première Guerre mondiale, le no 176 rue du Faubourg-Saint-Antoine est bombardé par un raid effectué par des avions allemands[6].

Le 30 janvier 1918, le no 184 rue du Faubourg-Saint-Antoine est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[6].

Le 15 avril 1918 un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 293 rue du Faubourg-Saint-Antoine[7].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

Numéros impairs modifier

Les numéros impairs correspondent au côté nord de la rue et appartiennent au 11e arrondissement. D'ouest en est, dans le sens des numéros croissants :

Numéros pairs modifier

Les numéros pairs correspondent au côté sud de la rue et appartiennent au 12e arrondissement. D'ouest en est, dans le sens des numéros croissants :

Références modifier

  1. Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, 3 vol., 3e édition, 2006.
  2. « Réveillon », Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française. 1789-1799, Paris, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1987, 1998 [détail des éditions] (ISBN 978-2-221-08850-0), p. 1066-1067.
  3. L'attentat contre le duc d'Aumale (13 septembre 1841) sur senat.fr.
  4. Attentat et complot du 13 septembre 1841 : séance du samedi 11 décembre.
  5. Anne Steiner, Le Goût de l'émeute. Manifestations et violences de rue dans Paris et sa banlieue à la Belle Époque, L'Échappée, coll. « Dans le feu de l'action », 2012, 256 p. (ISBN 978-29158303-9-2), p. 120.
  6. a et b Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  7. Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute
  8. « Immeubles, 31, 33, 35, 37, 39 rue du Faubourg-Saint-Antoine », notice no PA00086540, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française du dix-neuvième siècle, vol.3, Librairie ancienne Honoré Champion, Paris, 1916.

Bibliographie modifier

  • Hervé Deguine, Rue des Immeubles-Industriels. Cité idéale des artisans du meuble, Paris, Éditions Bonaventure, 2015, 360 p. (ISBN 978-2-9537120-8-7).
  • Bruno Dell, Histoire de Paris, Éditions Hatier, coll. « Le grenier des merveilles », 1997, 123 p. (ISBN 978-2218014079).
  • Jean Diwo, Les Dames du Faubourg, Gallimard, coll. « Folio », tome 1, 680 p. (ISBN 978-2070378340) ; Les Dames du Faubourg, tome 2 : Le Lit d'acajou, Gallimard, coll. « Folio », 576 p. (ISBN 978-2070381494) ; Les Dames du Faubourg, tome 3 : Le Génie de la Bastille, Gallimard, coll. « Folio », 672 p. (ISBN 978-2070383931).
  • Victor Fournel, Les Rues du vieux Paris, coll. « Le Livre d'histoire ».
  • Jacques Hillairet, Connaissance du Vieux Paris, Éditions Rivages.
  • Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, éditions de Minuit.
  • Pierre Thomas Nicolas Hurtaut, Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs.
  • Théophile Lavallée, Histoire de Paris depuis le temps des Gaulois jusqu'à nos jours.
  • Charles Lefeuve, Les Anciennes Maisons de Paris. Histoire de Paris, rue par rue, maison par maison.
  • Philippe Lorentz et Dany Sandron, Atlas de Paris au Moyen Âge, Éditions Parigramme.
  • Alexis Martin, Paris. Histoire du XIe arrondissement, Hennuyer, coll. « Le Livre d'histoire », 1892.
  • Pierre Pinon et Bertrand Le Boudec, Les Plans de Paris, histoire d'une capitale, Éditions Le Passage.

Annexes modifier

Articles connexes modifier