Rue de la Quarantaine
Enceinte de Fourvière vue depuis la rue de la Quarantaine | |||
Situation | |||
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Coordonnées | 45° 45′ 13″ nord, 4° 49′ 22″ est | ||
Ville | Lyon | ||
Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Saint-Georges | ||
Géolocalisation sur la carte : Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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La rue de la Quarantaine est une rue du 5e arrondissement de Lyon.
Situation et accès modifier
Elle va de la rue Saint-Georges à la montée de Choulans.
Origine du nom modifier
Son nom vient de l'hôpital de la Quarantaine qui s'y trouvait jusqu'au milieu du XIXe siècle.
Historique modifier
Cette rue faisait partie de la voie romaine allant de la mer Méditerranée au Rhin en passant par Vienne, le quai de Saône n'était alors pas aménagé. Elle se terminait au croisement de la montée Saint-Laurent et de la montée Ernest-Joseph Vial, après avoir coupé la montée de Choulans. De nombreux vestiges antiques y ont été découverts.
C'est dans ce lieu isolé situé à l'entrée de Lyon a longtemps servi de quarantaine que l'hôpital de la Quarantaine fut construit. L'Hôtel-Dieu y a installé les pestiférés à partir de 1474 dans le quartier qui s'appelait alors la Ferratière. Une autre hypothèse, avancée par le Père Dominique de Colonia, est la dispense accordée par le Cardinal d'Amboise en 1504 aux lyonnais qui contribuent à l'entretien de l'hôpital pour pouvoir manger du lait et du fromage pendant le carême, appelée la « Quarantaine »[1].
La rue de la Quarantaine est attestée en 1820[2]. L'hôpital de la Quarantaine, appelé aussi Saint-Laurent, a été démoli en 1855[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier
Notes et références modifier
- Brun de la Valette et Couty 1969, p. 24.
- Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 2841471268), p. 241.
Voir aussi modifier
Bibliographie modifier
- Robert Brun de la Valette et Jean Couty, Lyon et ses rues, Lyon, Fleuve, , 321 p.