Rue de l'Interne-Loeb

rue de Paris, France

13e arrt
Rue de l'Interne-Loeb
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Vue de la rue.
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Situation
Arrondissement 13e
Quartier Maison-Blanche
Début Rue du Docteur-Lucas-Championnière, rue du Docteur-Landouzy, et place Jean-Delay
Fin En impasse
Morphologie
Longueur 183 m
Largeur 15 m
Historique
Création 1926
Dénomination
Géocodification
Ville de Paris 4636
DGI 4724
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de l'Interne-Loeb
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 13e arrondissement de Paris)
Rue de l'Interne-Loeb
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La rue de l'Interne-Loeb est une voie du 13e arrondissement de Paris située dans le quartier de la Maison-Blanche.

Situation et accès modifier

La rue de l'Interne-Loeb est desservie à quelque distance par la ligne 7 à la station Maison Blanche.

Origine du nom modifier

Comme de nombreuses autres rues portant des noms de médecins dans cette zone, en 1926 à proximité de l'ancien hôpital de la Croix-Rouge, devenu depuis hôpital privé des Peupliers, la voie prend le nom d'un jeune interne des Hôpitaux de Paris du nom de Jacques Loeb[1] . Affecté à l'hôpital de Bicêtre, il soignait des enfants atteints de la scarlatine, qu'il contracta et dont il succomba[2]. Ce décès fut rapporté par de nombreux journaux. Il faisait suite au décès de plusieurs internes dans les années précédentes. Le directeur général de l'Assistance Publique, Louis Mourier, saisit cette occasion pour appuyer la mise en place d'un barème d'assurance risque professionnel pour les internes. Le Ministre du Travail et de l'Hygiène, Antoine Durafour chercha de toute évidence à atteindre le même objectif en donnant une grande solennité aux obsèques auxquelles assistèrent notamment Léon Blum alors député et le Président du Conseil Municipal de Paris. Il lui attribua post mortem La Légion d'Honneur[3] et le fit citer à l'ordre de la Nation (Le petit Journal 23 avril 1926, p.1). C'est à la suite de cet évènement que fut déposé par le Ministre un projet de loi instituant une réparation matérielle pour les membres du cors médical victimes du devoir (L'Argus 20 juin 1926, p.7). Le fait de lui avoir attribué un nom de rue s'inscrit sans doute dans le même contexte.

Historique modifier

Cette rue est ouverte par la ville de Paris en 1926 et prend sa dénomination actuelle le .

Son tracé coïncide avec le bras vif de la Bièvre qui passait à cet endroit avant d'être recouverte à la fin du XIXe siècle.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier

Notes modifier

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 655.
  2. Le Petit Journal 21 avril 1926, p.1. Ne pas confondre avec le physiologiste américain d'origine allemande Jacques Loeb (1859-1924).
  3. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )