Rue de Naples (Paris)
8e arrt Rue de Naples
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Situation | |||
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Arrondissement | 8e | ||
Quartier | Europe | ||
Début | 63, rue de Rome | ||
Fin | 72, boulevard Malesherbes | ||
Morphologie | |||
Longueur | 470 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1826 | ||
Dénomination | 1864 | ||
Ancien nom | Partie de la rue de Hambourg | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 6616 | ||
DGI | 6675 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
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La rue de Naples est une voie du 8e arrondissement de Paris.
Situation et accès modifier
Elle commence au 63, rue de Rome et se termine boulevard Malesherbes.
La rue est desservie par les stations Villiers des lignes 2 et 3 et Europe de la ligne 3.
Origine du nom modifier
Historique modifier
Lors de la spéculation qui conduisit à la formation du quartier de l'Europe, la rue de Hambourg fut ouverte en application d'une ordonnance royale du sur les terrains de Jonas-Philip Hagerman et Sylvain Mignon. Elle fut prolongée jusqu'à la rue d'Amsterdam vers 1835, sur des terrains dépendant des propriétés Mallet et Mouthier. D'une longueur de 1 043 mètres et d'une largeur de 12 mètres, elle allait de la rue d'Amsterdam à la rue de Valois-du-Roule (actuellement rue de Monceau)[1]. Elle reçut son nom en référence à la ville de Hambourg qui avait été réunie à l'Empire français en 1810 et était devenue le chef-lieu du département des Bouches-de-l'Elbe.
La rue fut toutefois fortement réduite dans le cadre de l'aménagement de la gare Saint-Lazare et la portion subsistante reçut sa dénomination actuelle en 1864[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier
- No 22 : ancienne maison des religieuses du Saint-Sacrement, devenu un foyer de jeunes filles[3] dans le cadre de l'Union Chrétienne de Jeunes Filles, sur l'initiative de Élisabeth Fuchs. Une des premières sections de scoutisme pour les filles y fut créée[4]. Le bâtiment d'origine est encore parfaitement lisible malgré la surélévation qui le surmonte.
- No 28 : hôtel de Mme Privey (1878)[2], dans le style néo-Renaissance italienne, surélevé.
- No 33 : emplacement de la galerie Jos Hessel de 1935 à 1938[5].
- No 38 : annexe du lycée Racine.
- No 47 : lycée Fénelon Sainte-Marie (autres locaux au 24, rue du Général-Foy).
Notes et références modifier
- Lazare, op. cit., p. 276.
- Rochegude, op. cit., p. 42.
- Dès 1910 : Rochegude, op. cit., p. 42.
- Cova, Anne., Destins de femmes : religion, culture et société (France, XIXe – XXe siècles), Paris, Letouzey & Ané, , 466 p. (ISBN 978-2-7063-0275-6 et 2-7063-0275-5, OCLC 717267700, lire en ligne)
- Léa Saint-Raymond, Félicie de Maupeou, Julien Cavero, « Les rues des tableaux. Géographie du marché de l'art parisien (1815-1955) », Bulletin 4, n° 1, 2015.