Rue Tchaïkovski (Saint-Pétersbourg)

voie de Saint-Pétersbourg, Russie
Rue Tchaïkovski
Présentation
Type
Longueur
1 670 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Localisation
191028, 191123, 191187 et 191194 district central de Saint-Pétersbourg
 Russie
Coordonnées
Carte

La rue Tchaïkovski était avant la révolution de 1917 l'une des rues les plus aristocratiques de Saint-Pétersbourg, sous le nom de rue Saint-Serge (Сергиевская улица). Elle est dans le prolongement du quai de la Fontanka et se termine rue Potemkine. Elle a reçu en 1923 son nouveau nom de rue Tchaïkovski, en l'honneur du compositeur qui y vécut en 1852 et 1853 au N°41 et étudia au Collège de Jurisprudence au N°1.

Vue de la rue Tchaïkovski à partir de l’avenue Tchernychevski

Histoire modifier

Elle doit son premier nom à la collégiale Saint-Serge-de-Toutes-les-Artilleries (Сергиевский всей артиллерии собор au n° 17) construite en style néoclassique de 1796 à 1800 et disparue en 1932. Elle se trouvait au croisement avec la perspective Liteïny.

Bâtiments remarquables modifier

 
Immeuble Kourakine.
  • N°8, immeuble de rapport Kourakine construit par l'architecte N.V. Nabokov. Réaménagé en 1869 selon les plans de D.D. Sokolov. Le chanteur d'opéra Leonid Sobinov y vécut de 1915 à 1929.
  • N°10, hôtel particulier d'Élisabeth Bourtoulina, construit par Harald von Bosse (1857-1860), autrefois N°13. L'ambassade d'Autriche-Hongrie s'y installe de 1860 à 1917.
 
Ancienne ambassade d'Autriche-Hongrie au n° 10.
 
Hôtel particulier Narychkine-Troubetskoy au 29 rue Tchaïkovski, en 2015.
  • N°30, hôtel particulier du prince Kotchoubeï, construit par Harald von Bosse (1853-1857)
 
Ancien hôtel particulier du prince Kotchoubeï.
  • N°32, hôtel particulier Apraxine, construit par August Pezold en 1860-1861.
 
Hôtel particulier n° 32.
 
Hôtel Bariatinski ayant appartenu à la grande-duchesse Olga.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. À Saint-Pétersbourg, 200 trésors environ, ont été découverts par le passé. Le « trésor Narychkine » est le plus grand et le plus riche, sa valeur a été estimée à 2,6 millions d’euros

Références modifier

  1. Michaël Naulin, « La folle histoire du trésor russe des Narychkine, retrouvé un siècle après sa disparition », sur lefigaro.fr, (consulté le ).