Rue Sainte-Philomène

rue de Toulouse, en France

Rue Sainte-Philomène
Image illustrative de l’article Rue Sainte-Philomène
La rue Sainte-Philomène en hiver.
Situation
Coordonnées 43° 35′ 19″ nord, 1° 27′ 14″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 5 - Sud-Est
Quartier(s) Busca
Début no 13 avenue François-Frizac
Fin no 16 rue des Pyrénées
Morphologie
Type Rue
Longueur 440 m
Largeur 10 m
Transports
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L944 (à proximité)
Odonymie
Nom actuel 1880
Nom occitan Carrièra de Santa Filomèna
Histoire et patrimoine
Création 1880
Notice
Archives 315556364833
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Sainte-Philomène
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Sainte-Philomène

La rue Sainte-Philomène (en occitan : carrièra de Santa Filomèna) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle se trouve dans le quartier du Busca, dans le secteur 5 - Sud-Est.

Situation et accès modifier

Description modifier

La rue Sainte-Philomène est une voie publique, longue de 440 mètres. Elle naît perpendiculairement à l'avenue François-Frizac. Elle suit un parcours rectiligne, orienté au sud-est, parallèle à l'allée des Demoiselles et à la rue Léo-Lagrange. Elle croise successivement la rue d'Auriol, la rue Saint-Luc, la rue Georges-Picot et la rue Louis-Marc-Demouilles. Elle se termine en rencontrant la rue des Pyrénées.

La chaussée compte une seule voie de circulation à double-sens. Elle est définie comme une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable.

Voies rencontrées modifier

La rue Sainte-Philomène rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Avenue François-Frizac
  2. Rue d'Auriol
  3. Rue Saint-Luc
  4. Rue Georges-Picot
  5. Rue Louis-Marc-Demouilles
  6. Rue des Pyrénées

Transports modifier

La rue Sainte-Philomène n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle est cependant facilement accessible par la ligne du Linéo L9, qui parcourt l'allée des Demoiselles, et par la ligne de bus 44, qui dessert l'avenue François-Frizac, la place du Busca et la rue Léo-Lagrange.

Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus proches se trouvent sur les mêmes voies : les stations no 112 (47 allée Branly), no 115 (8 allée des Demoiselles), no 118 (2 place du Busca) et no 127 (1 rue Bégué-David).

Odonymie modifier

 
Couronnement de sainte Philomène par Jules Jollivet (cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, Montauban).

La rue porte le nom de sainte Philomène, dont le culte était en vogue au XIXe siècle. Il est lié à la découverte en 1802 d'ossements dans les catacombes de Priscille, à Rome, attribués à une certaine Philomène, vierge et martyre. Son culte se popularise en France grâce à Pauline Jaricot, fondatrice de l'œuvre de la propagation de la foi, et de Jean-Marie Vianney, le « curé d'Ars »[1].

Histoire modifier

La rue Sainte-Philomène est tracée en 1880 dans le nouveau quartier que fait lotir Xavier d'Auriol-Maison (1836-1888) sur la vaste propriété qu'il possède au sud de l'avenue François-Frizac, entre l'allée des Demoiselles et le chemin du Sauzat (actuelle rue Léo-Lagrange)[2]. La rue Sainte-Philomène en constitue l'axe principal. D'abord ouverte du côté de l'avenue François-Frizac, elle est progressivement prolongée jusqu'à la rue des Pyrénées[1].

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

  • no  8 : maison Frenkiel (1955, Michel Munvez)[3].
  • no  26 : maison Le Sine (premier quart du XXe siècle)[4].
  • no  31 : maison (premier quart du XXe siècle)[5].
 
no 34 et 32 : façades des maisons.
  • no  32 : maison.   Inscrit MH (1992, façade sur rue et toiture, perron, piliers et grilles de l'entrée) et   Patrimoine XXe siècle (2007)[6].
    La maison, construite vers 1914, est représentative de l'influence de l'Art nouveau dans les habitations bourgeoises au début du XXe siècle. La maison s'élève en retrait par rapport à la rue et le jardin est fermé par un mur. Il est percé à gauche d'un large portail en ferronnerie, dont les volutes portent le monogramme AL et la date 1808. La maison, large de deux travées, s'élève sur deux étages. Au rez-de-chaussée, le côté gauche est ouvert par une grande arcade voûtée en anse de panier, tandis que sur le côté droit, un escalier monte au 1er étage et à la porte d'entrée. La façade est enduite et mise en valeur par le dessin du chambranle de la porte et des fenêtres, souligné par un décor de volutes et des agrafes en stuc aux motifs feuillagés. De plus, les fenêtres ont des balconnets aux garde-corps en ferronnerie. L'élévation est surmontée d'une frise en céramique orange et vert[7].
  • no  34 : maison (premier quart du XXe siècle)[8].
  • no  37 : maison[9].
  • no  40 : maison (premier quart du XXe siècle)[11].
  • no  42-44 : maisons doubles (1938)[12],[13].
  • no  52 : maison (premier quart du XXe siècle)[14].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, éd. Milan, (ISBN 978-2-8672-6354-5).
  • Rémi Papillault (dir.), Laura Girard et Jean-Loup Marfaing, Guide d'architecture du XXe siècle en Midi toulousain, coll. « Architectures », Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 2016 (ISBN 978-2-8107-0469-9).  

Articles connexes modifier

Liens externes modifier