Rue Brancas
| Rue Brancas | ||||
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| Situation | ||||
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| Coordonnées | 48° 49′ 36″ nord, 2° 12′ 33″ est | |||
| Pays |  France |
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| Région | Île-de-France | |||
| Ville | Sèvres | |||
| Début | Rue de Ville-d'Avray | |||
| Fin | Grande-Rue | |||
| Géolocalisation sur la carte : Paris et de la petite couronne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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La rue Brancas est une voie de circulation à Sèvres, dans les Hauts-de-Seine. Elle est connue pour les nombreux artistes qui y demeurèrent.
Situation et accès modifier
Cette rue au tracé sinueux longe les coteaux de la rive droite de Sèvres[1], que permettent de gravir des escaliers datant de la fin du XIXe siècle[2].
Origine du nom modifier
Cette rue tient son nom de Louis-Léon de Brancas, qui consacra une partie de sa fortune et de son temps à la chimie, et notamment à la fabrication de la porcelaine[3].
Historique modifier
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Elle est classée dans la voirie urbaine en 1935[4].
À partir des années 1950, la ville subit une rénovation urbaine massive visant à faciliter la circulation routière. La rue échappe à ces bouleversements, étant simplement mise en sens unique, évitant ainsi des expropriations coûteuses et électoralement contreproductives[5].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier
- Arlette Lejeune y fonda l'école Jean-Cavaillès dans la villa Beauregard[6].
- L'écrivain Michel Volkovitch y a habité en 1951[7].
- Le céramiste Taxile Doat y installa son atelier.
- Lotissement « Villa Brancas », créé en 1856[8]. Elle fut représentée par Marie Bracquemond[9].
- Alexandre de Salzmann y créa le groupe Gurdjieff[10], avec son épouse Jeanne de Salzmann[11]. René Daumal y vécut et en fut fortement influencé[12],[13]. L'écrivain Luc Dietrich le fréquenta[14].
- Au no 14 se trouvait un observatoire installé par Charles Edmond Apoil[15],[16].
- Des scènes du film Béru et ces dames ont été tournées au no 109, où l'inspecteur Bérurier hérite d'une maison close[17].
Notes et références modifier
- Jean-Claude Boyer, « Sèvres : radiographie d'une rénovation urbaine », Villes en Parallèle, vol. 4, no 1, , p. 60–92 (DOI 10.3406/vilpa.1981.932, lire en ligne, consulté le )
- « La Rue Brancas à Sèvres - Cartorum », sur cartorum.fr (consulté le )
- Louis-Léon de Brancas, comte de Lauraguais et la porcelaine dure, Odile Chardon
- « La Rue Brancas et villa Brancas à Sèvres - Cartorum », sur cartorum.fr (consulté le )
- Jean-Claude Boyer, « Sèvres : radiographie d'une rénovation urbaine », Villes en Parallèle, vol. 4, no 1, , p. 60–92 (DOI 10.3406/vilpa.1981.932, lire en ligne, consulté le )
- « Arlette Lejeune épouse Manier - Les Français Libres », sur www.francaislibres.net (consulté le )
- « Michel Volkovitch : Des charmes sans pareil(s) », sur volkovitch.com (consulté le )
- « Les escaliers et les sentes », sur SEVRES.FR (consulté le )
- (en) « The Terrace of la villa Brancas at Sèvres (Marie Bracquemond Painting)|Félix Bracquemond | | Collection », sur The National Museum of Western Art, Tokyo (consulté le )
- (en-US) « Alexandre de Salzmann », sur Gurdjieff Club, (consulté le )
- Tetyana Ogarkova, Une autre avant-garde: la métaphysique, le retour à la tradition et la recherche religieuse dans l'oeuvre de René Daumal et de Daniil Harms, Peter Lang, (ISBN 978-3-03911-806-9, lire en ligne)
- René Daumal, René Daumal, L'AGE D'HOMME, (ISBN 978-2-8251-0336-4, lire en ligne)
- konrad, « René Daumal et l'expérience Gurdjieff. », sur Journal d’un Métaphysicien de passage. (consulté le )
- Frédéric Richaud, Luc Dietrich, Grasset, (ISBN 978-2-246-75039-0, lire en ligne)
- « La maison de l’observatoire », sur SEVRES.FR, (consulté le )
- Parcours de découverte du patrimoine triellois
- « Beru and These Women (1968) - IMDb » (consulté le )
