Rue Baillif

ancienne voie de Paris

1er arrt
Rue Baillif
(supprimée)
Image illustrative de l’article Rue Baillif
La rue sur un extrait du plan de Turgot
Situation
Arrondissement 1er
Quartier Palais-Royal
Historique
Disparition Années 1920
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Baillif (supprimée)
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 1er arrondissement de Paris)
Rue Baillif (supprimée)

La rue Baillif est une ancienne voie de Paris qui était située dans le 1er arrondissement.

Situation modifier

Avant les années 1860

La rue Baillif commençait rue Neuves-des-Bons-Enfants (rue Radziwill après 1867) et rue des Bons-Enfants (no 36) et finissait rue Croix-des-Petits-Champs (no 45). La rue était longue de 67 mètres. Elle finissait au no 16 et n'avait pas de numéro impair car ce côté était intégralement occupé par les services de la banque de France[1].

 
La rue Baillif sur une carte du territoire dépendant de la collégiale Saint-Honoré en 1640.
Après les années 1860

La rue Baillif commençait rue Croix-des-Petits-Champs (no 33) et finissait rue de Valois (nos 22-24).

Origine du nom modifier

La rue prend son nom de Claude Bailliffre ou Baïf, surintendant de la musique du roi auquel Henri IV a donné un grand terrain dans cette rue[1].

Historique modifier

La rue des Bons-Enfants venait buter sur l'enceinte de Charles V et était prolongée par la rue Baillif qui partait en courbe vers la rue Croix-des-Petits-Champs.

Après la destruction de l'enceinte de Philippe Auguste dans les années 1630, un grand hôtel est construit au nord de la rue par Louis Ier Phélypeaux, seigneur de La Vrillière. La résidence est renommée par la suite hôtel de Toulouse et devient le siège de la Banque de France.

En 1702, la « rue Baillif  », qui fait partie du quartier de Saint-Eustache, débute à l'angle des rues des Bons-Enfants et Neuve-des-Bons-Enfants et se termine rue des Petits-Champs et comprends 10 maisons et 3 lanternes publiques[2].

Dans les années 1860, le siège de la Banque de France est agrandi vers le sud en partie sur la rue Baillif[3]. Cette dernière, désormais à angle droit avec la rue des Bons-Enfants, est prolongée jusqu'à la rue de Valois en absorbant le début de la rue Radziwill[4],[5].

De 1924 à 1927, la Banque de France fait agrandir l'hôtel de Toulouse par l’architecte Alphonse Defrasse. Le vaste bâtiment s'étend désormais jusqu'à la rue du Colonel-Driant, ouverte en 1915. La rue Baillif est alors entièrement supprimée. La cour no 8 occupe son emplacement[3],[6].

Notes et références modifier

  1. a et b Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 44 [lire en ligne]
  2. Jean de la Caille : Description de la ville de Paris et des fauxbourgs de Paris en vingt planches
  3. a et b Commission du vieux Paris, séance plénière du 21 novembre 2019
  4. Plan parcellaire municipal de Paris (fin XIXe), plan 4e quartier/3e quartier, Place Vendôme/Palais Royal, 2e feuille, échelle 1/500, cote PP/11860/D
  5. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Décret du 6 août 1863 », p. 348.
  6. « Plateforme de webmapping ALPAGE », sur Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE) (consulté le ).

Article connexe modifier