Rue Auguste-Chabrières
rue de Paris, France
15e arrt Rue Auguste-Chabrières
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Situation | |||
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Arrondissement | 15e | ||
Quartier | Saint-Lambert | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 0524 | ||
DGI | 0547 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 15e arrondissement de Paris
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La rue Auguste-Chabrières est une rue du 15e arrondissement de Paris.
Situation et accès modifier
La rue est située dans le sud du 15e arrondissement, dans le quartier Saint-Lambert, à la limite du quartier de Javel, non loin de la porte de Versailles. Elle débute rue Desnouettes et se termine rue de la Croix-Nivert, croisant la rue du Hameau. Elle suit un axe nord-ouest / sud-est.
Origine du nom modifier
Elle doit son nom à Auguste Chabrières (1854-1904), industriel.
Historique modifier
Cette voie, ouverte par la Société du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris, prend sa dénomination actuelle en 1908.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier
- No 18 : une plaque rappelle qu'en ce lieu fut arrêtée en Rose Blanc, responsable de l'Union des jeunes filles de France, morte à Auschwitz[1].
- No 20 : une plaque rappelle le décès des résistants Georges Dupont et à Marcel Guillaumin le lors de la libération de Paris[2],[Note 1].
- L'entreprise Quies, fabricant des protections auditives homonymes fondée en 1921, installa dans l'entre-deux-guerres ses ateliers et laboratoires dans la rue[Note 2].
Notes modifier
- La date du 24 aout 1944 inscrite sur la plaque est erronée. Si Marcel Guillaumin, qui résidait dans la rue de Cadix toute proche, fut grièvement blessé à cet endroit le 24 aout et mourut ultérieurement de ses blessures. Georges Dupont, domicilié square Auguste-Chabrière, la voie privée entre le 20 et le 22 de la rue, fut lui tué le lendemain, 25 aout, dans le secteur de la porte de Versailles.
- La holding familiale contrôlant l'entreprise Quies s'appelle Chabrière.
Références modifier
- « Plaque en hommage à la résistante Rose Blanc », sur museedelaresistanceenligne.org.
- Maitron, « Marcel Guillaumin », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le ).