Rouez

commune française du département de la Sarthe
(Redirigé depuis Rouez-en-Champagne)

Rouez
Rouez
Blason de Rouez
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Mamers
Intercommunalité Communauté de communes de la Champagne Conlinoise et du Pays de Sillé
Maire
Mandat
Ludovic Robidas
2020-2026
Code postal 72140
Code commune 72256
Démographie
Gentilé Rouéziens
Population
municipale
802 hab. (2021 en augmentation de 3,22 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 08′ 23″ nord, 0° 06′ 51″ ouest
Altitude Min. 92 m
Max. 171 m
Superficie 33,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sillé-le-Guillaume
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sillé-le-Guillaume
Législatives Première circonscription
Localisation
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Rouez
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Rouez
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Rouez
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Rouez

Rouez (prononcé [ʁwe] ; nommé également non officiellement Rouez-en-Champagne[1]) est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 802 habitants[Note 1] (les Rouéziens).

La commune fait partie de la province historique du Maine[2], dans la Champagne mancelle.

Géographie modifier

Rouez-en-Champagne est située sur la Vègre.

Lieux-dits et écarts

la Raterie, la Lande, la Goupillère, Courville, le Bray, les Rosiers, le Coq Hardy, Coulettre, Le Bois Aubert [3]...

Communes limitrophes modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 755 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Rouessé-Vassé à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Rouez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sillé-le-Guillaume, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65 %), terres arables (31,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), zones urbanisées (1,1 %), forêts (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire modifier

Seigneurie annexée à la terre de Goupillère, il existait en outre douze fiefs.

La commune participa à la chouannerie.

XIIIe et XIVe siècles modifier

En 1392 y est présent Gilles de Quatrebarbes, seigneur de Coulettre[16].

XVe et XVIe siècles modifier

Guillaume d’Avaugour, seigneur de Coulettre à Rouez-en-Champagne, est capitaine de 100, puis de 200 hommes d’armes en 1418[17].

Guyonne de Villeprouvée entre 1524 et 1526, veuve de Guy d’Avaugour, seigneur de Coulettre[pas clair]. Claude d'Avaugour, entre 1556 et 1564 veuve de Jacques Clerambault, vicomte de Montreveau à qui elle avait transmis la seigneurie de Coulettre[18].

XXIe siècle modifier

Un Rouézien, Serge Le Grou (mort fin 2007), propriétaire de plusieurs immeubles à Paris, de terres et de fermes en Sarthe, a fait de Rouez-en-Champagne, où il élevait des chevaux, son légataire universel en lui léguant l’équivalent de 38 millions d’euros, principalement sous forme de biens immobiliers[19]. En contrepartie, la municipalité dut prendre des engagements. Les exigences de Serge Le Glou comporteraient, entre autres choses, la construction d’une cinquantaine de petits pavillons que la commune réservera à des personnes âgées n’ayant pas les moyens de se payer une place en maison de retraite[19]. Par décret en date du , la fondation Serge et Andrée Le Grou est reconnue comme établissement d'utilité publique[réf. nécessaire].

Politique et administration modifier

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
         
1805 1830 Julien Latouche    
1831 1834 Désiré Jacques René Fournier (père d´Ernest Fournier)    
1835 1838 Jean Diard    
1838 1876 Pierre Yvard    
1877 1882 Hortense Cosson    
1882 1883 Louis Julien Guilleu    
1889 1897 Ernest Fournier    
1897 1899 Pierre Auguste Soubre    
         
1909 1918 Hortense Nouard    
         
1939 1977 Clément Veau    
    Mlle Gouin    
avant 1995 1995 Bernard Houlbert    
juin 1995 mai 2020 Paul Melot[20] SE Animateur sécurité
mai 2020[21] En cours Ludovic Robidas SE Cadre à la SNCF
Les données manquantes sont à compléter.
Liste des instituteurs / institutrices
Periode Identité Qualité Naissance Décès
1881 1886 Viel Rosalie Institutrice
1891 1891 Viel Rosalie Directrice
1855 1877 Letourneux Francois Instituteur 1832 (Saint-Jean-D´Assé) 1918 (Loué)

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

En 2021, la commune comptait 802 habitants[Note 4], en augmentation de 3,22 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4911 8751 8832 0422 3392 3462 3712 3482 362
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2412 0772 0311 9391 9221 7831 7411 6831 587
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5441 4511 3301 1601 1371 0711 046982988
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
965923819767689715787778775
2021 - - - - - - - -
802--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Evolution démographique selon les recensements de la commune entre 1860 et 1902 : [2]

1860 1861 1862 1863 1864 1865 1866 1867 1868 1869 1870 1871 1872 1873 1874 1875 1876 1877 1878 1879 1880 1881 1882 1883 1884 1885 1886 1887 1888 1889 1890 1891 1892 1893 1894 1895 1896 1897 1898 1899 1900 1901 1902
Naissances 48 42 61 46 44 52 49 45 52 51 49 34 68 53 51 48 44 40 44 38 43 48 42 47 37 38 38 44 28 41 46 33 47 41 45 31 44 30 27 42 31 28 35
Mariages 16 22 23 24 16 19 18 24 17 18 12 13 31 16 14 12 12 20 13 15 19 12 18 9 8 19 14 12 12 17 11 10 21 13 6 17 13 7 10 16 11 8 8
Décès 49 58 35 66 33 47 50 42 38 36 91 66 36 39 39 40 48 48 49 35 57 34 43 49 38 39 45 37 38 36 43 44 40 42 42 37 40 32 36 40 36 39 40
Liste des 10 personnes les plus agées de la commune (et décédés entre 01/01/1853 et 31/12/1902)
Nom Âge au décès Date de naissance  Date de décès  Remarques
Jean Julien Chauvière 94 ans 10 jours 19 février 1784 Bernay 5 février 1878 Rouez
Anne Bouvet 91 ans 205 jours 26 mars 1775 Rouez 25 septembre 1866 Rouez
Madeleine Gouin 91 ans 176 jours 23 avril 1762 Rouez 23 septembre 1853 Rouez
Henriette Ragot 90 ans 205 jours 22 novembre 1792 Rouez 24 mai 1883 Rouez
Agathe Echivard 90 ans 76 jours 6 février 1787 Rouez 1 avril 1877 Rouez
Anne Marie Gaignard 89 ans 189 jours 13 avril 1799 Rouessé-Vassé 26 septembre 1888 Rouez
Marie Blossier 89 ans 132 jours 16 novembre 1772 Crissé 6 mars 1862 Rouez
Pierre Yvard 89 ans 111 jours 29 mars 1790 Saint Aubin de Locquenay 27 juin 1879 Rouez
Denis Turmeau 89 ans 41 jours 26 septembre 1805 Rouez 15 octobre 1894 Rouez
Anne Elisabeth Blin 89 ans 27 jours 6 juillet 1795 Crissé 11 juillet 1884 Rouez Soeur de Guillaume Blin
Liste des doyennes et des doyens de la commune (et décédés entre 01/01/1866 et 31/12/1901)
Du Au Nom Âge au décès Date de naissance  Date de décès  Remarques
11 septembre 1899 7 mai 1901 Auguste Jean Quillet 85 ans 360 jours 2 juin 1815 Rouessé-Vassé 7 mai 1901 Rouez
2 mai 1896 11 septembre 1899 Francois Gouin 88 ans 323 jours 14 novembre 1810 Rouez 11 septembre 1899 Rouez
1 avril 1895 2 mai 1896 Marie Francoise Juillard 87 ans 101 jours 12 février 1802 Assé le Riboul 2 mai 1896 Rouez
15 octobre 1894 1 avril 1895 Jacques Pierre Chartier 86 ans 107 jours 5 janvier 1809 Crissé 1 avril 1895 Rouez plus courte durée resté doyen : 168 jours
26 septembre 1888 15 octobre 1894 Denis Turmeau 89 ans 41 jours 26 septembre 1805 Rouez 15 octobre 1894 Rouez 2nd plus longue durée resté doyen : 6 ans et 20 jours
11 juillet 1884 26 septembre 1888 Anne Marie Gaignard 89 ans 189 jours 13 avril 1799 Rouessé-Vassé 26 septembre 1888 Rouez 3ème plus longue durée resté doyenne : 4 ans et 78 jours
24 mai 1883 11 juillet 1884 Anne Elisabeth Blin 89 ans 28 jours 6 juillet 1795 Crissé 11 juillet 1884 Rouez
7 février 1880 24 mai 1883 Ragot Henriette 90 ans 205 jours 22 novembre 1792 Rouez 24 mai 1883 Rouez
27 juin 1879 7 février 1880 Louise Deschamps 88 ans 183 jours 30 aout 1791 Tennie 7 février 1880 Rouez
5 février 1878 27 juin 1879 Pierre Yvard 89 ans 112 jours 29 mars 1790 Saint-Aubin-de-Locquenay 27 juin 1879 Rouez
23 octobre 1868 5 février 1878 Jean Julien Chauvière 94 ans 10 jours 19 février 1784 Bernay 5 février 1878 Rouez 1ère plus longue durée resté doyen : 9 ans et 107 jours
25 septembre 1866 23 octobre 1868 Anne Bresteau 87 ans 63 jours 12 septembre 1781 Tennie 23 octobre 1868 Rouez
25 septembre 1866 Anne Bouvet 91 ans 206 jours 26 mars 1775 Rouez 25 septembre 1866 Rouez

Économie modifier

La fromagerie et la famille Faussurier modifier

En 1931, Roger Faussurier achète la fromagerie[26].

Le 11 mai 1956, Jacques Faussurier, fils de Roger Faussurier et de Liliane Soyer, meurt dans un accident de la route à côté de Domfront-en-Champagne.

Le 7 juillet 1960, Roger Faussurier meurt..

Le 6 novembre 1965, Michel Letard et son épouse Simone Faussurier, fille de défunt Roger Faussurier et de Liliane Soyer, meurent dans un accident de la route.

Le 25 novembre 1965, Liliane Soyer, veuve Roger Faussurier et les héritiers, décident de vendre la fromagerie à la société Besnier située à Laval (Mayenne).

Les mines d'or et d'argent modifier

En 1975, des géologues découvraient à quelques kilomètres du Mans dans la Sarthe le plus gros amas sulfuré polymétallique d'Europe.

Parmi les métaux contenus dans le minerai, outre le fer, le cuivre, le plomb et le zinc se trouvent également l'argent et l'or. Ces métaux précieux se sont concentrés dans la partie supérieure du gisement appelée « chapeau de fer ».

L'ouvrage de Pierre-Christian Guiollard raconte l'histoire de la découverte de ce gisement, ses origines géologiques et l'exploitation dès 1989 de son « chapeau de fer ».

Plus de deux tonnes d'or et sept tonnes d'argent seront extraites en quatre ans du sous-sol de Rouez-en-Champagne.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

L'abbaye de Champagne modifier

 
L'abbaye de Champagne.

Vestiges de l'abbaye cistercienne de Champagne fondée en 1188 par Foulques Riboul, démolie partiellement à l'exception des cuisines et de l'aile occidentale remaniée en 1740 et qui comprend un cellier (seul vestige de l'abbaye primitive du XIIe siècle) avec une voûte et des piliers médiévaux et des peintures murales représentant un paysage ainsi qu'un escalier principal en chêne construit en 1740 avec sa rampe massive et ses 33 marches taillées dans la masse du bois.

Le château de Courmenant modifier

Église Saint-Martin modifier

 
L'église Saint-Martin.

Église des XIe et XVe siècles, avec remaniements au XIXe siècle.

Histoire de l'église modifier
 
Façade de l'église Saint-Martin.
  • Les bras du transept furent élevés à la charnière des XVe et XVIe siècles.
  • Retable de la Nativité de 1641, dont le tableau central représente l'Adoration des trois rois mages et est entouré des statues du pape Urbain avec sa croix papale à trois branches et de saint Martin, avec sur la corniche deux anges de style baroque entourant Joseph avec l'Enfant Jésus. Au pied du Christ crucifié, statue de la Vierge en terre cuite du XVIIe siècle.
  • Vers 1642, l’église s’est enrichie d’un décor remarquable comptant les deux retables, du chœur et de la chapelle méridionale, donnés par Urbin de Gennetay, curé de la paroisse. Présentant un style maniériste, ils sont caractéristiques des réalisations de l’architecte lavallois Pierre Corbineau. Contemporaines des retables, les statues en terre cuite qui les décorent ainsi que celle de sainte Pétronille de la nef sont attribuées à un des fils du sculpteur manceau Gervais I Delabarre.
  • Saint Sébastien et saint Jean-Baptiste, deux statues en terre cuite du mur occidental sont les œuvres du sculpteur manceau Noël Mérillon.
  • Statue équestre en pierre de saint Martin (XVIe siècle) et deux retables.
  • Le retable nord et la statue en terre cuite de saint Jacques le Majeur furent réalisés en 1727 par Pierre Lorcet. Dans la même chapelle est conservé un groupe du Calvaire, comptant un Christ en croix en bois du XVIIe siècle et des statues de la Vierge et de saint Jean l’Évangéliste en terre cuite de la fin du XVIe siècle.
  • Les restaurations des XIXe et XXe siècles ajoutèrent les deux bas-côtés et amputèrent l’église d’une travée.
  • Destruction de la nef romane et ajout de bas-côtés néogothiques et en 1902, amputation d'une travée, pour élargissement de la route.
Prêtres modifier
Liste des prêtres
Périodes Identités Naissance Décès
1803-1826 Jardin Jean Baptiste Francois Eloy 1753
1827-1858 Martiniere Francois 1789 09/10/1858 Rouez
1858- Leveque Francois Pierre Jean 1803
1859-1873 Pommerais Louis René 1822 1878
1873-1898 Boulard Francois 1826 1898
1899-1908 Pignard Francois 1851
1905-1928 Poisson Anatole Louis 01/05/1864 - Saint-Rémy-des-Monts
1928- Cadoux Ange Jean Marie 1888 1937
1937-1941 Bellanger Julien Louis 1901 1944
1941-1955 Decaix Robert Alexandre Hippolite 1903 1969
1955- Petiteau Georges 1890 1967
1952-1995 Brossard Pierre 1932 2021
Vitraux modifier

Quatorze vitraux ont été réalisés en 1921 par un maître verrier parisien, Charles Champigneulle. Le vitrail de la baie 6 a été exécuté par un maître verrier manceau, Albert Échivard en 1920.

En 1922, ce même maître verrier a réalisé les vitraux d'un édifice voisin, ceux de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Crissé. À cette date, la Première Guerre mondiale est toujours dans les mémoires et sur les vitraux figurés, dans la partie inférieure, des hommages aux soldats morts sont inscrits.

  • La baie 1 représente l'ange gardien avec la mention « En souvenir de Bernard ».
  • La baie 2 représente le Christ au Sacré-Cœur avec l'inscription « Don des familles Lecagneur, Lecesne, Guignard ».
  • La baie 3 de Charles Champigneulle représente saint François-d'Assise (1182-1226) qui entend les voix d'animaux avec la mention « En souvenir de François Poisson mort au champ d'honneur ».
  • La baie 4 du même artiste représente saint Guillaume (Guillaume X, comte de Toulouse et de Poitiers, mort en 1138) demandant au pape l'absolution de ses pêchés avec l'inscription « En souvenir de Guillaume Robin mort au champ d'honneur ».
  • la baie 5 représente saint Julien faisant jaillir la source avec la mention « La famille Charlot. En souvenir d'un heureux anniversaire  ».
  • La baie 6 a été réalisée en 1920 par Albert Échivard. Une scène autobiographique de la Première Guerre mondiale est figurée : le fils d'Albert, Maxime Échivard mort durant cette guerre, est représenté sous les traits du soldat et, sous les traits de Jeanne d'Arc, sa future belle-fille qui deviendra son épouse.
  • La baie 7 représente sainte Thérèse en pied avec la mention « Don de la famille Heuzard-Legouas ».
  • La baie 8 représente saint Henri de Bamberg (972-1024) avec la mention « Don de la famille Coulon ».
  • La baie 9 représente saint Serge, un martyr syrien, avec l'inscription « Don de la famille Legron ».
  • La baie 10 représente saint Séraphin (ou saint Étienne), avec la mention « En souvenir de Séraphin Brisard mort au champ d'honneur ».
  • La baie 11 représente saint Augustin d'Hippone (354-430) avec la mention « En souvenir d'Auguste Macais mort au champ d'honneur ».
  • La baie 12 représente Saint-Louis.
  • La baie occidentale représente La Charité de saint Martin.
Presbytère de 1860 modifier

Autres édifices remarquables modifier

  • Ferme du XIIe siècle, prolongée au XVe siècle, une aile étant ajoutée au XVIIe siècle, avec ses fenêtres à meneaux.
  • Moulins de Cohardy dits aux deux roues du XIIIe siècle, dont les deux roues sont fixées en parallèle tout en étant indépendantes l'une de l'autre, chaque moulin étant mis en mouvement par une roue alimentée par le dessus. Ces deux moulins à blé, connus dès 1253, sont établis sur un bief de la Vègre.
  • Grange de la Frétinière, 1890, avec ses piliers d'angle et ses encadrements en brique et pierre de taille

Héraldique modifier

  Blason
D'argent au lion de gueules.
Détails

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Rouez est le nom retenu par l'Insee pour le code officiel géographique.
  2. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 1405
  3. « Cercle de recherches généalogiques du Perche-Gouët », sur perche-gouet.net.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Rouez et Rouessé-Vassé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Rouessé-Vassé », sur la commune de Rouessé-Vassé - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Rouessé-Vassé », sur la commune de Rouessé-Vassé - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sillé-le-Guillaume », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. Renaudin, op. cit., p. 178.
  17. A. Barbier, Manoir de Coulettre, étude préalable à la restauration, , pp. 6-7, Archives départementales de la Seine-Maritime, volume du canton de Sillé-le-Guillaume, commune de Rouez-en-Champagne, Coulettre. cité par Hélène Renaudin, Les logis nobles maçonnés et bâtis dans le nord-est du Maine (XIV-XVI), Université du Maine, 2014, p. 137, texte en ligne [1].
  18. Renaudin, op. cit., pp. 150-151.
  19. a et b « Rouez-en-Champagne sur TF1 : « Jamais une commune en France n’avait hérité d’autant d’argent » », sur francebleu.fr, France Bleu (consulté le )
  20. Réélection 2014 : « De nouveaux maires et adjoints élus dès ce vendredi soir », Le Maine libre, (consulté le ).
  21. « Municipales à Rouez. Ludovic Robidas est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Patrimoine. Rouez-en-Champagne et sa fromagerie, une histoire d'amour... qui finit mal », actu.fr, 23 août 2017.

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

  • Laurent Maillet, « L'abbaye de Champagne. Le temporel d'une abbaye cistercienne du Maine au Moyen Âge », Revue Historique et Archéologique du Maine, 1998, pp. 97-144.
  • Pierre-Christian Guiollard, Les mines d'or et d'argent de Rouez : Rouez-en-Champagne (Sarthe), Fichous, Guiollard éiteur, , 130 p. (ISBN 2-9502503-5-1).
  • Hélène Renaudin, Les logis nobles maçonnés et bâtis dans le nord-est du Maine (XIV-XVI), Université du Maine, 2014 ([PDF] en ligne).

Liens externes modifier