Ross Thomson

homme politique britannique

Ross Thomson
Illustration.
Ross Thomson en 2017.
Fonctions
Membre de la Chambre des communes

(2 ans, 4 mois et 28 jours)
Élection 8 juin 2017
Circonscription Aberdeen South
Législature 57e
Prédécesseur Callum McCaig
Successeur Stephen Flynn
Membre du Parlement écossais

(1 an, 1 mois et 1 jour)
Élection 5 mai 2016
Circonscription Écosse du nord-est
Législature Ve
Successeur Tom Mason
Biographie
Nom de naissance Ross Thomson
Date de naissance (36 ans)
Lieu de naissance Aberdeen (Écosse, Royaume-Uni)
Nationalité Britannique
Parti politique Parti conservateur (PCE)
Diplômé de Université d'Aberdeen

Ross Thomson, né le à Aberdeen, est un homme politique britannique, membre du Parti conservateur écossais.

Biographie modifier

Ross Thomson est né et grandit à Aberdeen[1]. Il est élu au conseil municipal de sa ville natale en 2012[2]. L'année suivante, il est candidat au Parlement écossais lors d'une élection partielle organisée à la suite du décès de Brian Adam. Dans la circonscription d'Aberdeen Donside, il finit en quatrième position avec seulement 7,7 % des suffrages. Un résultat en baisse par rapport à son résultat de 2011 dans la même circonscription[3].

En 2016, il se présente aux élections écossaises dans la circonscription d'Aberdeen South and North Kincardine. Bien qu'il augmente le score des conservateurs dans la circonscription, il est battu par la députée du SNP Maureen Watt. Il est néanmoins élu au scrutin de liste dans le Nord-Est de l'Écosse[4]. Le mois suivant, durant le référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, il est l'un des principaux soutiens du Leave en Écosse[1],[5].

Après deux échecs, en 2010 à Gordon[6] et en 2015 à Aberdeen South[5], Ross Thomson est élu à la Chambre des communes du Royaume-Uni lors des élections anticipées de 2017, dans la circonscription d'Aberdeen South[2]. Avec 18 746 bulletins en sa faveur, il devance le député sortant, le nationaliste Callum McCaig, de 4 752 voix[2].

En , la police le force à quitter le Strangers' Bar, un pub de la Chambre des communes, après des accusations d'attouchements sexuels sur plusieurs clients. Aucune plainte n'est cependant déposée[7]. En novembre suivant, son collègue travailliste Paul Sweeney dénonce également des attouchements sexuels de la part d'un Thomson ivre, dans le même bar. S'il nie les accusations, Ross Thomson démissionne quelques jours plus tard[8],[9]. En décembre, son siège est remporté par le Parti national écossais[10]. Ross Thomson est un ardent défenseur du Brexit[7],[9]. En 2019, il dirige la campagne de Boris Johnson en Écosse[9].

Vie privée modifier

Ross Thomson est ouvertement homosexuel[11].

Notes et références modifier

  1. a et b (en) « Who are Scotland's new MPs? », sur bbc.com, (consulté le ).
  2. a b et c (en) Adele Merson, « North-east ‘sends a message’ as Ross Thomson takes Aberdeen seat », sur eveningexpress.co.uk, (consulté le ).
  3. (en) Simon Johnson, « SNP win Aberdeen Donside by-election and Ukip loses deposit », sur telegraph.co.uk, (consulté le ).
  4. (en) « Holyrood 2016: Conservatives gain Aberdeenshire West amid SNP wins », sur bbc.com, (consulté le ).
  5. a et b (en) Philip Sim, « Election 2017: Ten seats to watch in Scotland », sur bbc.com, (consulté le ).
  6. (en) « Election 2010 Results: UK > Scotland > Gordon », sur news.bbc.co.uk (consulté le ).
  7. a et b (en) « Aberdeen MP Ross Thomson 'removed from Westminster pub by police' », sur heraldscotland.com, The Herald, (consulté le ).
  8. (en) « Tory MP Ross Thomson quits after 'grope' claim by Labour MP Paul Sweeney », sur bbc.com, BBC News, (consulté le ).
  9. a b et c (en) Severin Carrell, « Tory MP Ross Thomson to quit after denying sexual assault claim », sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le ).
  10. (en) Alison Campsie, « General Election 2019: SNP steal Ross Thomson's old Aberdeen South seat from Tories », sur scotsman.com, The Scotsman, (consulté le ).
  11. (en) Julia Rampen, « The Scottish Tories are coming – how 12 new MPs can change the Conservative Party », sur newstatesman.com, (consulté le ).

Liens externes modifier