Román Oyarzun

carliste espagnol
Román Oyarzun Oyarzun
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(à 87 ans)
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Román Oyarzun Oyarzun, né à Olague le et mort à Pampelune le [1], est un avocat, journaliste, homme politique, militant de la Communion traditionaliste, diplomate, entrepreneur et historien espagnol.

Il est surtout connu comme auteur de Historia del Carlismo (« Histoire du carlisme », 1944), considéré comme un ouvrage fondamental et la principale référence de la lecture classique de l'historiographie traditionaliste, avec Historia del Tradicionalismo español de Melchor Ferrer[2].

Famille et jeunesse modifier

 
Navarre rurale, 1898.

La famille Oyarzun est originaire de la vallée d'Atez, une zone de culture traditionelle basque située dans les Pré-Pyrénées du nord de la Navarre. La famille de Román, appartenant à la classe paysanne, possédait des parcelle autour du hameau d'Olagüe. Son père, Juan Miguel Oyarzun Seminario (1856-1908)[3], dirigeait une petite entreprise commerciale rurale[4],[5]. Il épousa Patricia Oyarzun, originaire de la même zone. Le couple s'installa à Olagüe ; le groupe eut au moins trois enfants, Román Martina et Victoriano[6]. Au début des années 1890, les parents et les enfants signèrent plusieurs lettres, par exemple pour protester contre le mauvais traitement accordé au pape, qui furent publiées plus tard dans le journal intégriste El Siglo Futuro[7].

 
Román Oyarzun en 1908.

En 1893 il envoya un court article anonyme au quotidien pamplonais El Pensamiento Navarro (es), qui fut publié, son auteur étant invité à poursuivre ses contributions avant que son identité soit finalement révélée. En 1902 il fut remarqué en tant qu'excellent élève au lycée provincial de Pampelune. Il entama ensuite des études à l'Université centrale de Madrid, d'abord en Droit, obtenant « brillamment » sa licence[8] en seulement deux ans, puis en Lettres et Philosophie, dont il fut diplômé en 1905. En 1906 il se présenta sans succès à des concours pour une chaire de Psychologie, Logique, Éthique et Rudiments du Droit dans des collèges publics de Lérida et Teruel[9]. En 1908 il commença à effectuer un travail éditorial pour le journal El Correo de Guipúzcoa de Saint-Sébastien[10].

En 1911, Román Oyarzun épousa María de la Concepción Iñarra Sasa (1884-1979)[11]. Le couple s'installa à Pampelune[12], où Román exerçait alors la profession d'avocat[13]. Ils eurent 5 enfants, deux garçons et trois filles, nés entre 1912 et 1923. Román Oyarzun Iñarra servit comme enseigne (alférez) provisoire dans le requeté du régiment de Zárate[14] ; lui et son frère Francisco Javier [15] rejoignirent le ministère des Affaires étrangères au début du franquisme[16] et occupèrent divers postes dans le service diplomatique espagnol, affectés à des missions à l'étranger, principalement en Amérique latine [17],[18],[19]). María Oyarzun Iñarra fut archiviste Socorro Oyarzun Iñarra fut peintre et Teresa Oyarzun Iñarra fut traductrice et interprète simultanée[20]. Le fils de Francisco Javier, Román Oyarzun Marchesi (es), est diplomate comme son père et son grand-père[21].

Premiers engagements carlistes modifier

 
El Correo de Guipúzcoa (es).

Au cours de ses années universitaires, Román Oyarzun s'engagea dans la Juventud Carlista, l'organisation de jeunesse du carlisme[22]. De retour à Pampelune, il participa à des initiatives du parti carliste ; il fut chargé de prononcer des discours devant le public local, par exemple lors de l'ouverture d'un nouveau cercle religieux carliste en 1906[23]. Au début de 1908, Oyarzun s'installe à Saint-Sébastien[24] pour rejoindre l'équipe d' El Correo de Guipúzcoa, un quotidien fondé en 1898 et appartenant à l'un des leaders carlistes des provinces basques, José Pascual de Liñán[25]. Oyarzun fut engagé comme rédacteur en chef et maintint la ligne éditoriale traditionaliste, mais aussi farouchement anti-intégriste du journal[10]. Il contribua à d'autres initiatives du parti dans la région ; en 1908, il co-organisa l'Acte de Zumárraga, un grand rassemblement exigeant la récupération des fueros du Guipuscoa[26]. Revendiqué simultanément par les carlistes et les nationalistes basques, il rassembla quelque 25 000 personnes[27]. El Correo publia à sa suite des articles qui furent plus tard dénoncés comme une incitation à la rébellion ; Oyarzun fut traduit en justice. En tant qu'avocat, il se défendit lui-même, et malgré une situation apparemment défavorable[28], il fut finalement absous[26][29]. Deux ans plus tard, il démissionna de ses fonctions éditoriales en alléguant de problèmes familiaux et retourna à Pampelune[30].

 
Le prétendant Jacques de Bourbon (don Jaime), en 1911.

Oyarzun rapporte qu'en 1910, le magnat du parti carliste dans les provinces basques, Tirso de Olázabal, lui conseilla d'abord, puis le « força presque » à rendre visite au prétendant carliste en exil, Jacques de Bourbon (don Jaime), dans sa résidence de Frohsdorf[31], officiellement pour rassembler des informations pour la rédaction d'un livret[32] ; faisant suite aux démissions de Juan Vázquez de Mella et d'Antero Samaniego[33], le prétendant recherchait un secrétaire personnel. Oyarzun a passé environ 2 mois[34],[35] avec lui en tant que « secrétaire personnel »[36] ; selon son propre récit, ils eurent une bonne relation[34] Oyarzun rapporte également que don Jaime lui proposa d'occuper le poste de façon permanente mais qu'il refusa car à cause de son mariage avec sa fiancée[37]. Le séjour en Autriche fut évoqué dans la presse carliste nationale[38]. Oyarzun rentra en Navarre à la demande du prétendant pour défendre des carlistes Mondragón en attente de procès, ce qu'il réussit[39].

Oyarzun suspendit ensuite ses activités politiques. Après être entré au service consulaire dans les années 1910, il entama une carrière diplomatique avant de se consacrer aux affaires dans les années 1920 pour s'engager de nouveau à l'étranger jusqu'au milieu de la décennie suivante.

Interlude professionnel modifier

 
Romavec ses employés de Román Oyarzun y Cía, 1925.

Il passa des concours publics avec succès[40],[41] et intégra le corps consulaire espagnol[42]. Il fut nommé en 1912 vice-consul à Liverpool[43], consul en 1913 [44] et en 1914[45] puis[46] à Rio de Janeiro[47] comme attaché commercial [48], poste qu'il occupa jusqu'en 1919, où il demanda un congé[49].

En 1919, Oyarzun rentra en Espagne pour lancer avec succès sa propre entreprise d'importation et vente de matériel spécialisé varié, Alpha S.A. (devenue Román Oyarzun y Cía au début des années 1920) ; elle ouvrit des locaux à Madrid, Barcelone, Valence, Bilbao, Cadix, Saragosse et Vigo[50],[51],[52],[53],[54],[55],[56] En 1928, il est décrit dans la presse comme un « opulent homme d'affaire »[57], disposant d'une voiture avec chauffeur[58]. En 1932, lorsque, près d'Atocha, il s'installa dans un bâtiment de 14 000 mètres carrés, servant également d'usine d'assemblage, l'entreprise fut qualifiée d'« orgueil du commerce espagnol »[59] ; à cette époque, la société était également présente au Portugal et en Afrique du Nord[55].

Parallèlement, en janvier 1931, Oyarzun demanda à reprendre le service consulaire et fut admis comme agrégé commercial de deuxième classe[60]. Peu de temps après, il fut affecté à Londres [61] comme attaché commercial[59]. selon l'encyclopédie Auñamendi, Oyarzun fut également consul à Nice[62]. En 1934 il fut affecté à Vienne, promu premier secrétaire de l'héritage espagnol et vit son poste d'attaché commercial étendu à l'Autriche, la Hongrie et la Tchécoslovaquie[63]. Il prit ses fonctions au début de 1935[64].

Engagements carlistes tardifs modifier

 
Requeté à Saint-Sébastien en 1936.

À l'approche des élections générales de 1931 de la nouvelle République, Oyarzun dénonça les incendies de couvents (es) qui avaient lieu à travers le pays[65] et préconisa une alliance des forces catholiques, monarchistes, patriotiques et régionalistes[66]. Chargé par le prétendant de lancer un quotidien carliste, il échoua en raison de problèmes financiers[67],[62] mais lança sa propre revue à Pampelune, Tradición[68]. Aux élections générales de 1936, il se présenta comme candidat carliste sur une liste commune — Candidatura Contrarrevolucionaria — pour Madrid[69] et échoua[70]. Lors de la tentative de coup d'État de juillet 1936, Oyarzun se trouvait en mission diplomatique à Vienne. Il fut invité à signer une déclaration de loyauté envers la République, ce qu'il refusa dans une déclaration du 2 août, soulignant qu'un tel acte violerait sa conscience, d'autant que le gouvernement était dominé « par des éléments révolutionnaires, communistes et socialistes révolutionnaires[71] ». Il se rendit ensuite rendu dans la zone contrôlée par le camp nationaliste pour offrir ses services à la Junta de Defensa Nacional à Burgos[71]. À la fin du mois de septembre, il se rendit de nouveau à Vienne pour assister aux funérailles du prétendant carliste Alphonse-Charles de Bourbon avec un groupe de hauts responsables politiques carlistes ; en octobre, il rendit visite au nouveau régent don Javier dans sa résidence de Puchheim[72].

En décembre 1936, Oyarzun publia un article de presse intitulé Una idea: Requeté y Fascio ; la plupart des auteurs affirment qu'il avançait l'idée d'une union entre les carlistes et les phalangistes[73] ; selon Juan Carlos Peñas Bernaldo de Quirós, il mettait plutôt en évidence les différences entre les deux mouvements[74]. Jusqu'en 1937, il croyait à la naissance d'un régime corporatif foral[75]. Après le décret d'unification qui fusionna les forces politiques du camp nationaliste, il resta fidèle au système franquiste émergent et publia occasionnellement des articles louant l'identité carliste au sein du nouveau conglomérat national[76]. À la fin de 1936, Oyarzun fut nommé président du Comité exécutif de commerce extérieur (CECE), rattaché au département franquiste de l'Économie[77],[78]. Le CECE fonctionna jusqu'en mars 1938, date à laquelle ses fonctions furent reprises par la Comisión Reguladora (Commission régulatrice)[79]. Oyarzun fut ensuite présent dans d'autres institutions mineures liées à l'économie[80]. En 1939, il reprit le service consulaire et fut affecté à Perpignan[81]. En 1943 il fut promu ministre plénipotentiaire[82],[83].

Dans un texte de 1945, Oyarzun critiqua Don Javier pour avoir prolongé la régence et déplorait la confusion régnant chez les carlistes, sans toutefois proposer de solution(Oyarzun 1965, p. 103-104). Il se retira de l'activité politique, affirmant se limiter à un rôle d'« observateur » [84],[85],[86], tendant à se considérer comme représenant d'idées dépassées, déclarant que la Monarchie était en déclin, que la dynastie carliste était éteinte et le mouvement carliste « réduit en débris et en cendre »[87](Oyarzun 1965, p. 113-114). En 1965, il publia un ouvrage destiné à contrer la propagande juaniste et reconnaissait que le sort de la Monarchie (et la continuité éventuelle du carlisme) dépendrait du choix personnel de FrancoModèle:Sfp. Dans le camp traditionaliste, il était alors considéré comme un franquiste et un ancien carliste[88].

Œuvre modifier

Bien qu'ayant reçu une formation en histoire à l'université[89], il ne s'essaya à ce domaine qu'à l'approche de la soixantaine[90] Pendant la guerre civile, il écrivit Historia del Carlismo, publié pour la première fois en 1939, considéré comme son opus magnum et réédité en 1944, 1954, 1965, 1969, 2008 et 2013. Vida de Ramón Cabrera y las guerras carlistas, une étude sur le commandant carliste de la première guerre carliste, fut publiée en 1961, suivie en 1964 par un ouvrage similaire axé sur un militaire beaucoup moins connu, El alavés D. Bruno de Villarreal, teniente général carlista . Pretendientes al trono de España (1965) était un pamphlet politique plutôt qu'un ouvrage historiographique[91], tandis que Nacimiento, vida, muerte y resurrección de los sacerdotes obreros (1966) [92] apparaissait comme un commentaire peu inattendu du concile Vatican II, une discussion sur les prêtres français et espagnols socialement conscients du début du XXe siècle, phénomène dont il avait été lui-même témoin et qui avait sa sympathie[93],[94].

 
Historia del Carlismo, couverture de l'édition de 1939.

Déjà à l'époque de la République, la traduction d'Oyarzun fut bien accueillie dans le camp nationaliste[63]. Les monographies ultérieures sur Cabrera et Villareal furent acclamées et la première récompensée[95]. Historia del Carlismo fut bien accueillie par les universitaires[96] et le grand public, comme le confirment de nombreuses rééditions ; de plus, le récit se terminant commodément en 1936 ne défia pas la propagande franquiste officielle. Jusqu'aux années 1990, il resta la meilleure approche concise sur l'histoire carliste, la seule alternative étant la très volumineuse Historia del tradicionalismo español de Melchor Ferrer en trente volumes, parus entre le début des années 1940 et la fin des années 1970. Il est encore considéré comme élément indispensable de tout bibliographie traitant de l'histoire carliste jusqu'à la guerre civile ; il est décrit comme « l'ouvrage de référence principal » d'une thèse de doctorat de 2008 [97],[98] Il a souvent été qualifié de « classique »[99],[100],[101],[102].

Plus rarement, il fut considéré comme un compte rendu de qualité [103], ou adoptant une perspective peu partisane[104].

Cependant, il est généralement classé dans « l'historiographie traditionaliste »[105] ; il a aussi été critiqué, parfois durement pour ses préjugés et sa partialité[106],[107] ; selon certains, il ne mérite pas « l'attention historiographique objective ou professionnelle » [108], ne relève pas de « l'histoire critique »[109], il est qualifié de « bréviaire de parti »[110], de « propagande carliste »[111], de « prose partisane », [112] « très partisan », [113] « assez unilatéral », [114] « apologétique »[115], relevant de la « narrative, non critique et souvent hagiographique », [116] « sans aucune distance par rapport à l'objet d'étude »[117] et « ultratraditionaliste »[118]. Certains concèdent que parmi les auteurs partisans, Oyarzun offre « l'approximation la plus proche »[119], qu'il est « lisible »[120] ou le « meilleur récit en un volume »[121]. Il a aussi été qualifié de « signe d'identité bibliographique qui réunissait les prérequis minimaux pour dépasser le rayon des partisans et sympathisants[122] ».

Au sein du camp traditionaliste, Oyarzun n'a pas été épargné par les critiques, au point de voir son œuvre quasiment rejetée[123] et d'être déclaré hétérodoxe[124]. On l'accusa de consacrer trop d'attention aux hétérodoxes et aux scissions[125],[126] et trop peu à certains épisodes de triomphe. Outre les accusations coutumières liées à la partialité, on lui reprocha également son insuffisante critique des sources[127], la focalisation excessive sur les questions dynastiques [128] et l'histoire militaire[129], l'empêtrement dans des vétilles juridiques[130], l'ignorance de la dimension sociale[130], la minimisation des questions religieuses[130],[131] l'absence de mise en relation avec les nationalismes périphériques[132], des erreurs factuelles[133],[134], une réduction des débats internes et des scissions à des querelles personnelles[135], un accent excessif — à la limite de l'obsession[136] sur la question intégriste[131], — et le rejet de l'approche menendezpelayista d'examen de la génèse des faits culturels[137].

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Román Oyarzun Oyarzun » (voir la liste des auteurs).

  1. (es) José Fermín Garralda Arizcun, « Román Oyarzun Oyarzun », sur Diccionario biográfico español, Real Academia de la Historia (consulté le ).
  2. (es) José Varela Ortega (préf. Raymond Carr), Los amigos políticos : Partidos, elecciones y caciquismo en la restauración (1875-1900), Madrid, Marcial Pons / Junta de Castilla-León, coll. « Historia Estudios », , 557 p. (ISBN 84-7846-993-1), p. 26
  3. voir El Eco de Navarra du , ici
  4. La presse locale rapporta en 1895 une mésaventure au cours de laquelle il s'était trouvé coincé dans la montagne enneigée avec ses mules et dut être secouru par la Garde civile, voir El Aralar du , ici
  5. Román rapporte qu'au début du XXe siècle, il dirigeait plusieurs magasins (Oyarzun 1965, p. 83). À sa mort, il fut décrit comme une « personne très appréciée en Navarre », voir El Eco de Navarra du , ici
  6. voir El Eco de Navarra du , ici
  7. voir El Siglo Futuro du , p. 1
  8. licenciatura, ancien diplôme correspondant à entre 4 et six ans d'études selon un cursus normal
  9. (es) Tribunales de oposiciones. Suplemento á escuela moderna, (lire en ligne), p. 643
  10. a et b Navarro Cabanes 1917, p. 219.
  11. voir ABC du , ici et El Eco de Navarra du , ici
  12. voir El Eco de Navarra du , ici et ABC du , ici
  13. voir El Eco de Navarra du , ici
  14. (es) Julio Aróstegui, Combatientes Requetés en la Guerra Civil española, 1936-1939, Madrid, (ISBN 9788499709758), p. 511
  15. (es) « Román Oyarzun Iñarra », sur Auñamendi Eusko Entziklopedia
  16. voir La Vanguardia du , ici
  17. Dans un mémorandum de 1961, Román Oyarzun Iñarra discutait des possibilités de stratégies qui s'offraient à l'Espagne vis-à-vis de la Communauté économique européenne et ne préconisait ni l'adhésion ni le rejet, mais un statut d'associé, (es) Heidy Cristina Senante Berendes, « La política europea de Franco: la indefinición ante Europa », dans Pilar Sánchez Castro, Carlos Flores Varela, Manuel M. Martín Galán, Riansares Serrano Morales (eds.), El franquismo: el régimen y la oposición, Guadalajara, (ISBN 8493165808), p. 132
  18. voir ABC du , ici
  19. Francisco Javier s'essaya aussi à l'histoire : (es) Javier Oyarzun Iñarra, Expediciones españolas al estrecho de Magallanes y Tierra del Fuego, Madrid,
  20. (es) Ainhoa Arozamena Ayala, « María Oyarzun Iñarra », sur Auñamendi Eusko Entziklopedia
  21. il fut ambassadeur représentant permanent de l'Espagne devant les Nations unies (es) (2014-2017) puis ambassadeur de l'Espagne au Danemark (2018-2022)
  22. voir El Tradicionalista du , ici
  23. voir El Correo Español du , p. 1
  24. voir El Eco de Navarra du , ici
  25. (es) B. de Artagan (es), Príncipe heróico y soldados leales, Barcelone, , p. 187. Le journal fut lancé en 1898, (es) José Varela Ortega, El poder de la influencia: geografía del caciquismo en España: (1875-1923), Madrid, (ISBN 8425911524), p. 462
  26. a et b Oyarzun 1965, p. 80.
  27. voir España y América du , p. 369
  28. selon Oyarzun lui-même, un membre du jury lui dit plus tard que le jury était décidé à le condamner après les réquisitions du procureurs, mais qu'il avait répondu « avec tant de brio, tant de sincéritéet tant de force persuasive » qu'ils décidèrent finalement de l'absoudre (Oyarzun 1965, p. 80)
  29. voir El Tradicionalista du , ici
  30. il rapporte qu'après la mort de son père il avait dû prendre en charge les affaires familiales (Oyarzun 1965, p. 83)
  31. Oyarzun 1965, p. 83.
  32. voir El Norte du , ici
  33. Juan Vázquez de Mella servit en 1909-1910 ; Antero Samaniego y Martínez Fortún fut nommé en mai 1910 (Fernández Escudero 2012, p. 424)
  34. a et b Oyarzun 1965, p. 90.
  35. According to the press notes Oyarzun left Pamplona for Frohsdorf on September 13, 1910; and on December 9, 1910 he was already back in San Sebastián, voir El Eco de Navarra du , ici
  36. voir El Norte du , ici
  37. Oyarzun 1965, p. 84.
  38. « un R... que trabaja por España, que escribe á España para preguntar por ella, que pregunta por su Patria, á la que no puede ver, como se pregunta la madre que vive lejos y que está en peligro de muerte », voir El Correo Español du , p. 1
  39. Oyarzun 1965, p. 84-85.
  40. Oyarzun 1965, p. 85.
  41. voir El Eco de Navarra du , ici
  42. voir El Correo Español du , p. 1 ; Oyarzun 1965, p. 85
  43. voir El Eco de Navarra du , ici
  44. (es) Guía Oficial de España, (lire en ligne), p. 151
  45. (es) Guía Oficial de España, (lire en ligne), p. 151
  46. en tant que consul de deuxième classe,(es) Guía Oficial de España, (lire en ligne), p. 148
  47. voir El Correo Español du , ici
  48. voir Diario de Valencia du , ici
  49. (es) Panorama, (lire en ligne)
  50. voir El Sol du , ici
  51. voir La Voz du , ici
  52. especially wine and olive production, voir ABC du , p. 36
  53. voir Heraldo de Madrid du , p. 5
  54. voir Diario de Córdoba du , ici
  55. a et b voir ABC du , ici
  56. Un article de presse de 1927 souligne la grande réussite de l'entreprise et indique que d'importantes personnalités comme l'ambassadeur américain ont assisté à l'ouverture de nouveaux locaux « splendides » a été suivie par plusieurs importantes personnalités, dont l'ambassadeur américain, (es) « Las grandes empresas comerciales », Diario de Córdoba,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  57. voir El Día du , ici
  58. voir La Libertad du , ici
  59. a et b voir La Libertad du , ici
  60. voir La Época du , ici
  61. voir La Libertad du , ici
  62. a et b (es) Ainhoa Arozamena Ayala, « Oyarzun Oyarzun, Román », sur Auñamendi Eusko Entziklopedia (consulté le ).
  63. a et b voir ABC du , ici
  64. « byl přidělen na misto odvolaného don Vicente Taberna y Latasa velvyslanecký tajemník don Roman Oyirma y Oyarzun jako obchodní ataché », voir Lídove Noviny du , ici
  65. he denounced the scenes seen in Seville and Cordona as "escenas bochornosas y repugnantes", dubbing Madrid "capital del vandalismo", Víctor Manuel Arbeloa, Navarra y los estatutos de autonomía, 1931-1932, Madrid 2015, (ISBN 9788416549177), p. 87
  66. Arbeloa 2015, p. 87
  67. in May 1931. First-hand account in Oyarzun 1944, pp. 456-457. The nationwide daily materialised soon as El Siglo Futuro, brought in by the Integrists upon their unification within Comunión Tradicionalista
  68. (es) Ignacio Romero Raizabal, El prisionero de Dachau 156.270, Santander, , p. 127
  69. voir ABC du , ici
  70. voir La Nación du , ici
  71. a et b (es) « Don Ramón Oyarzun agregado comercial de España en Austria, prefiere perder el puesto a violentar tu conciencia », Labor,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ) :

    « Contestando pregunta telegráfica Vuecencia de que me da traslado escelentísimo señor Ministro de España en Viena, obligándome a hacer una declaración política contra lo prescrito artículo cuarenta y uno Constitución vigente y haciendo uso derecho hallarme en desacuerdo con política seguida por Gobierno actual, cada día más influido y dominado por elementos revolucionarios, comunistas y socialistas revolucionarios, a quienes considereo enemigos de Religión, Patria y Libertad. Prefiero perder puesto mediante oposición y con garantía inamobilidad a violentarmi conciencia »

    .
  72. (es) Ignacio Romero Raizábal, Boinas rojas en Austria: reportaje sentimental, Burgos, , 50, 120, 131, 160-163
  73. (es) Mercedes Peñalba Sotorrío, Entre la boina roja y la camisa azul, Estella, (ISBN 9788423533657), p. 23, 118, Martin Blinkhorn, Carlism and Crisis in Spain, Cambridge, (ISBN 9780521086349), p. 281-281 , Stanley G. Payne, Fascism in Spain, 1923–1977, Madison, (ISBN 9780299165642), p. 260-261, Maximiliano Garcia Venero, Historia de la Unificacion, Madrid, , p. 80
  74. (es) Juan Carlos Peñas Bernaldo de Quirós, El Carlismo, la República y la Guerra Civil (1936-1937). De la conspiración a la unificación, Madrid, (ISBN 9788487863523), p. 246. L'auteur souligne certaines différences mentionnées dans l'article : la Phalange et le fascisme sont des importations étrangères, l'idée fasciste est socialement redevable au syndicalisme et aux ugétistes, pour les phalangistes le carlisme est une force réactionnaire et archaïque, donc l'unité entre les deux n'est pas possible. En revanche, il semblait voir plus d'espoirs dans la CEDA et Renovación Española, qui selon lui se rapprochaient du carlisme.
  75. (es) Xosé-M. Núñez-Seixas, « La región y lo local en el primer franquismo », dans Stéphane Michonneau, Xosé-M. Núñez-Seixas, Imaginarios y representaciones de España durante el franquismo, Madrid, (ISBN 9788415636656), p. 135 :

    « hasta mediados de 1937, algunos carlistas — como el periodista, político e historiador Román Oyarzun o el conde de Rodezno — todavía creían que la «nueva Espańa» se basaría sobre las autarquías regionales y alguna forma de descentralización basada en el sufragio corporativo, que se retrotraía a las libertades forales de las que Navarra era santo y seńa »

  76. et contre l'« internationalisme judaïque marxiste » ; l'article, contenant des références dithyrambiques à Franco, vantait les requetés qui étaient tombés au combat « luchando a las órdenes de nuestro glorioso y querido Caudillo Franco, por el triple lema de su bandera, por Dios, por la Patria y Rey », (es) Román Oyarzun, « Hermandad de la boina roja », Pensamiento Alavés (es),‎ , p. 1 (lire en ligne)
  77. le CECE fut créé le 30 novembre 1936 ; (es) Pablo Martín Aceña, La economía de la guerra civil, Madrid, (ISBN 9788496467330), p. 299-300
  78. Oyarzun 1965, p. 89.
  79. (es) José Ángel Sánchez Asiaín, Economía y finanzas en la guerra civil española, Madrid, (ISBN 9788498920468), p. 70
  80. il est mentionné comme président du Comité syndical des fertilisants : (es) Boletin Oficial de la Provincia de Soría, (lire en ligne)
  81. (en) Joseph M. Bayo, Francis Xavier Connolly, Spain, vol. 4, New York, , p. 51
  82. F.S., « ROMAN OYARZUN consul d'Espagne à Perpignan est nommé ministre plénipotentiaire », L'Action française,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  83. voir La Vanguardia du , p. 7
  84. il donna occasionnellement des conférences, par exemple sur Cabrera à l'Athénée de Barcelone, voir La Vanguardia du , p. 23
  85. Il affirma ensuite qu'en cas de désaccord avec la ligne principale du parti, il préférait se retirer en arrière-plan et rester silencieux plutôt que d'alimenter la dissidence (Oyarzun 1965, p. 9)
  86. Oyarzun 1965, p. 13. « Yo, desde hace largo tiempo, no ambiciono nada en política. Me limito a ser mero observador y, a ratos, historiador »
  87. Oyarzun 1965, p. 90. « Yo no soy auténtico [carlista] ni mucho menos, y, si me apuráis, diré que dudo de que sea un carlista ortodoxo (para los de mentalidad anquilosada, soy demasiado avanzado en ciertas disciplinas políticas y lo fui siempre), pero jamás he pensado en erigirme en representante del antiguo y glorioso partido, convertido hoy en escombros y cenizas, por culpa de unos y de otros de los que le han dirigido en las últimas décadas o lustros »
  88. En 1965, un rapport d'un réseau carliste (dite Junta de Defensa) affirmait que « Monsieur Oyarzun, en plus de diplomate au service du régime dominant, est franquiste, avec quoi il a cessé d'être carliste », (es) César Alcalá, D. Mauricio de Sivatte. Una biografía política (1901-1980), Barcelona, (ISBN 8493109797), p. 171 ; voir aussi (es) Francisco Javier Caspistegui Gorasurreta, « Entre la ideología y lo cotidiano: la familia en el carlismo y el tradicionalismo (1940-1975) », Vasconia: cuadernos de historia-geografía, vol. 28,‎ , p. 52 ; Antonio Morales Moya le qualifie de « carliste unifié » (es) Antonio Morales Moya, Ideologías y Movimientos Políticos, vol. 4, Madrid, (ISBN 9788495486257), p. 89
  89. les études de Lettres et Droit qu'il avait suivies incluaient également un cursus d'histoire (Oyarzun 1965, p. 82)
  90. Sa première incursion dans le travail historique fut une traduction de l'anglais : Campaña de doce meses en Navarra y las Provincias Vascongadas con el general Zumalacárregui (Madrid, 1935), traduit de (en) Charles Frederick Henningsen (en), The Most Striking Events of a Twelvemonth’s Campaign with Zumalacarregui in Navarre and the Basque Provinces, Londres,
  91. (es) José Ramón Barreiro Fernández, O liberalismo nos seus contextos: un estado da cuestión, Saint-Jacques-de-Compostelle, (ISBN 9788497509190), p. 38 :

    « aparecida en el marco de polémica sobre la sucesión del general Franco entre juanistas, octavistas y javieristas »

  92. Román Oyarzun, Nacimiento, vida, muerte y resurección de los sacerdotes obreros, Madrid 1966
  93. La première partie de l'ouvrage était un récit historique de la France du début du XXe siècle, la seconde partie était une polémique avec Les nouveaux prêtres de Michel de Saint Pierre et en lien avec le prêtre Georges Michonneau. Oyarzun distinguait entre deux antécédents des prêtres-ouvriers, rejetait l'intégrisme et plaidait en faveur d'une « Église ouverte au monde », (es) Francisco Javier Caspistegui Gorasurreta, El naufragio de las ortodoxias. El carlismo, 1962–1977, Pampelune, (ISBN 9788431315641), p. 103
  94. voir son discours de 1906 évoqué dans (es) « Movimiento carlista. La fiesta de San Jaime », El Correo Español,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  95. voir ABC du , p. 33
  96. voir ABC du , ici et La Vanguardia du , p. 9
  97. (hu) Edina Polácska, Karlista emigráció Franciaországban (1872–1876) (thèse de doctorat), Szeged, Université de Szeged, , p. 10 :

    « amely a mai napig a carlismo történetével foglalkozó szerzők legfontosabb referenciaműve »

  98. Il est mentionné 45 fois dans une autre thèse publiée en 2012, Fernández Escudero 2012.
  99. (es) Eloy Fernández Clemente, Aragón contemporáneo: 1833-1936, Saragosse, (ISBN 9788432302053), p. 132
  100. « una obra a un tiempo de corte clásico y moderno [...] muy veraz y equilibrado, de amplia información, de excelente desarrollo narrativo y claro juicio », voir ABC du , p. 55
  101. (es) « Historia del Carlismo de Román Oyarzun », Religión en Libertad,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « obra clásica sobre la historia del carlismo »

    .
  102. (es) Enrique F. Area Sacristán, La incidiencia de los Nacionalismos excluyentes en la Profesionalización de las Fuerzas Armadas, Salamanque, , p. 297 :

    « síntesis ya clásica »

  103. José Ramón Urquijo Goitia, Fueros, lengua y política. La historia como instrumento de lucha política en el País Vasco actual, [in:] Hispania. Revista Española de Historia LXIX/232 (2009), p. 522
  104. Begoña Urigüen, Orígenes y evolución de la derecha española: el neo-catolicismo, Madrid 1986, (ISBN 9788400061579), p. 46. For an earlier and different view, charging Pirala with a Liberal bias, voir ABC du , ici
  105. (es) Ramón María Rodón Guinjoan, Invierno, primavera y otoño del carlismo (1939-1976) (thèse de doctorat), Barcelone, Universitat Abat Oliba CEU, , p. 54-55 :

    « historiador carlista que conocía profundamente el alma del tradicionalismo »

    , (pl) Jacek Bartyzel (pl), Nic bez Boga, nic wbrew tradycji, Radzymin, (ISBN 9788360748732), p. 18, 176 :

    « do czołówki historyków karlistowskich »

  106. Canal 2000, p. 26, 402-426.
  107. (en) Walter Laqueur (ed.), Fascism. A Reader's Guide: Analyses, Interpretations, Bibliography, Princeton, (ISBN 9780520036420), p. 295
  108. (en) Raymond Grew (dir.), Crises of Political Development in Europe and the United States, Princeton, (ISBN 9780691630823), p. 217
  109. Vilar 1951, p. 303.
  110. Urquijo Goitia 2009, p. 522.
  111. (es) Daniel Rivadulla Barrientos, Jesús Raúl Navarro García et María Teresa Berruezo, El exilio español en América en el siglo XIX, Madrid, (ISBN 9788471004925), p. 405
  112. (es) José Carlos Clemente, Carlos Hugo de Borbón Parma: Historia de una Disidencia, Madrid, (ISBN 9788408040132), p. 23
  113. (en) Alice L. Lascelles (dir.) et J.M. Alberich (dir.), Sir Vincent Kennett-Barrington. Letters from the Carlist War (1874-1876), Exeter, (ISBN 9780859892643), p. VI
  114. (en) Hans Rogger et Eugen Weber, The European Right: A Historical Profile, Princeton, , p. 206
  115. Urigüen 1986, p. 46
  116. (en) Stanley G. Payne, Basque Nationalism, Reno, (ISBN 9780874170429), p. 57
  117. Canal 2000, p. 26
  118. (es) Jiří Chalupa, « Jordi Canal, El carlismo », Acta Universitatis Palackianae Olomucensis. Philologica, Olomouc,‎ , p. 299
  119. Rogger et Weber 1965, p. 206.
  120. Lascelles, Alberich 1987, p. VI.
  121. Payne 1975, p. 57.
  122. (es) José Manuel Cuenca Toribio, La historiografía española sobre la edad contemporánea, Madrid, José Andrés-Gallego, (ISBN 9788474907094), « Historia de la historiografía española: Nueva edición revisada y aumentada », p. 202 :

    « una seña de identidad bibliográfica que reunía los requisitos mínimos para sobrepasar el radio de partidarios y simpatizantes »

  123. Oyarzun 1965, p. 502.
  124. pour ses polémiques avec les critiques traditionalistes, voir la section Autocrítica y crítica de los críticos dans Oyarzun 1965
  125. Oyarzun 1965, p. 496-497.
  126. voir El Correo Catalan du
  127. Urigüen 1986, p. 46.
  128. voir ABC du , ici
  129. Oyarzun 1965, p. 503.
  130. a b et c Vilar 1951, p. 304.
  131. a et b Fagoaga 1971, p. 212-217.
  132. Vilar et 1951 psIl passe sous silence une contradiction plus moderne et plus brûlante: le passage en bloc de milieux jadis carlistes — paysans catalans y basques — à un "nationalisme" républicain et progressiste, p. 304.
  133. Oyarzun 1965, p. 501-502.
  134. voir El Correo Catalan du
  135. (es) Jordi Canal i Morell, El carlisme català dins l'Espanya de la restauracio: un assaig de modernització politica (1888-1900), Barcelone, (ISBN 9788476022436), p. 68
  136. voir les critiques d'Eladio Esparza dans Oyarzun 1965, p. 498-499
  137. (es) Pedro Rújula, « Acerca de la especificidad del carlismo », Géronimo de Uztariz, vol. 9/10,‎ , p. 124

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • (es) José Navarro Cabanes, Apuntes bibliográficos de la prensa carlista, Valence,
  • (es) Jordi Canal, Epílogo: Carlistas, historiadores e historia del carlismo, Madrid, Jordi Canal, (ISBN 8420639478), p. 402–436
  • (es) Miguel Fagoaga, « Román Oyarzun, Historia del Carlismo », Revista de Estudios Políticos, nos 176-177,‎ , p. 216
  • (es) Agustín Fernández Escudero, El marqués de Cerralbo : Una biografía política (thèse de doctorat), Madrid, Universidad Complutense de Madrid, , 579 p. (lire en ligne)
  • (es) Román Oyarzun, Pretendientes al trono de España, Madrid,
  • (es) María Oyarzun Iñarra, Román Oyarzun Iñarra, Personalidad de Navarra, Pampelune, (ISBN 9788440444042)
  • (es) José Ramón Urquijo Goitia, « Fueros, lengua y política. La historia como instrumento de lucha política en el País Vasco actual », Hispania. Revista Española de Historia, no LXIX/232,‎
  • Pierre Vilar, « Histoire contemporaine de l’Espagne », Revue historique, no 75,‎

Liens externes modifier