Roger Miquel

général français

 Roger Miquel
Nom de naissance Roger Honoré Augustin Miquel
Naissance
Cahors
Décès (à 79 ans)
Albas
Origine France
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Armée de terre
Grade Général de corps d'armée
Années de service 19161958
Commandement 1er régiment étranger de cavalerie
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Faits d'armes Opération Résurrection
Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur

Roger Honoré Augustin Miquel, né le à Cahors, Lot, et mort le à Albas (Lot)[1] ou il est inhumé, est un général français. Pendant la guerre d'Algérie, il est l'un des acteurs clés de l'opération Résurrection qui mène à la chute de la IVe République.

Biographie modifier

Il est le fils aîné des cinq enfants de Jean Adolphe Miquel (1869-1953), colonel, et de Ida Isabelle Selves (1876-1970).

Engagé volontaire à la mairie de Cahors pour la durée de la guerre le 28 juillet 1916 [2].

Roger Miquel est Saint-Cyrien, de la 100e promotion (1916-17), promotion des Drapeaux et de l’Amitié Américaine, dite la Centième[3].

Il commande le 1er régiment étranger de cavalerie à partir du . Le colonel Miquel mène son unité, régiment de reconnaissance de la 5e division blindée, pendant les campagnes de la Libération et d'Allemagne jusqu'à son remplacement en décembre 1945[4].

Il est directeur de l'arme blindée en 1946-1947, chef de la région d'Agadir et commandant des confins algéro-mauritano-marocains de 1948 à 1951. En 1951, il est prend le commandement de la division de Meknès jusqu'à ce qu'il reçoive le commandement interarmes du Maroc en 1955 à la mort du général Duval[5].

En 1956, il est nommé commandant de la 5e région militaire, celle de Toulouse[6]. C'est à ce poste qu'il joue un rôle clé dans l'opération Résurrection en mai 1958. En effet, sa région militaire concentre l'essentiel des unités parachutistes aptes à prendre le contrôle de Paris[7]. L'opération est annulée avant son exécution après la démission du gouvernement Pfimlin et l'arrivée au pouvoir du général de Gaulle[8]. Atteint par la limite d'âge, le général Miquel quitte son commandement en août 1958[6].

Distinctions modifier

Grand-croix de la Légion d'honneur depuis le 2 juillet 1958, le général Miquel est titulaire de douze citations à l'ordre[6].

Écrits modifier

  • Le Maroc français : conférences faites à Paris en mars 1923, Joigny, Vulliez, , 125 p. (BNF 35618741).
  • Opération « Résurrection » (le 13 mai en métropole), Paris, Éditions France-Empire, , 207 p. (BNF 36277874, LCCN 75516155).

Références modifier

  1. « MIQUEL Roger Honore Augustin », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. Jean Boÿ, « Historique de la 100e promotion (1916-17), promotion des Drapeaux et de l’Amitié Américaine, dite la Centième », sur saint-cyr.org,
  3. « La campagne d'Alsace - Quelques citations - La d'Allemagne - Citations du régiment », Vert et rouge, no 5,‎ , p. 7-21, 32 (lire en ligne)
  4. « Le général Miquel prendrait le commandement militaire en Tunisie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a b et c « Une lettre du général Miquel », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Pascal Girard, « Les complots, les mythes et les présomptions du 13 Mai », dans Mai 1958 : Le retour du général de Gaulle, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-6704-7, lire en ligne), p. 145–167
  7. Le Point magazine, « Le 13 mai 1958 », sur Le Point, (consulté le )

Articles connexes modifier

Liens externes modifier