Roger Labrusse

romancier français
Roger Labrusse
Naissance
Reims
Décès (à 87 ans)
Bayeux
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français, ouvrage didactique
Genres

Roger Labrusse, né le à Reims et mort le [1] à Bayeux[2], est un militant libre penseur et un écrivain français, auteur de roman policier.

Biographie modifier

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Roger Labrusse rentre dans la résistance, membre du mouvement Combat[1].

Il est président de la fédération des conseils de parents d'élèves de 1949 à 1954[1].

Militant anticolonialiste, il est impliqué en 1954 dans l'affaire des fuites alors qu'il est collaborateur de Jean Mons, directeur du secrétariat général de la Défense[1],[3],[4],[5],[6],[7]. Accusé d'avoir lutté activement contre la Guerre d'Indochine, il est condamné par un tribunal militaire pour haute trahison à 6 ans d’emprisonnement en 1956[8] dans le cadre de l'Affaire des Fuites.

Il est appelé par Bourguiba en 1958 auprès du ministre Messadi pour la refonte complète de l'enseignement en Tunisie.

Il devient ensuite expert au Bureau International du Travail en Afrique[1],[9], notamment au Congo Kinshasa.

Il fut vice-président de l'Union mondiale des libres-penseurs[1] et directeur de publication de la revue de la fédération nationale de la libre pensée La Raison. « Auteur de référence » sur la question scolaire[10], il publie en 1960 un Que sais-je ?, La Question scolaire en France sous le pseudonyme de Bernard Mégrine, réédité en 1977 et 1997 sous son patronyme.

Il fut membre et dirigeant du Grand Orient de France[11].

En 1984, il publie un premier roman, Les Crimes du bon Dieu, grâce auquel il est lauréat du prix du Quai des Orfèvres 1985. Il fait paraître en 2000 un second roman, Les Morts sous le toit, qui appartient au genre régionaliste.

Œuvres modifier

Romans modifier

Autre ouvrage modifier

Prix modifier

Notes et références modifier

Liens externes modifier