Robert May

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Academia Europaea Académie américaine des arts et des sciences Académie australienne des sciences Royal Society Australian Academy of Technological Sciences and Engineering (en) Académie américaine des sciences () |
Distinctions | Liste détaillée Honorary Fellow of the Institute of Physics Member of the Order of Merit Fellow of the Royal Society of New South Wales Fellow of the Australian Academy of Technological Sciences and Engineering (d) Prix Lord Lewis Médaille Pawsey () Edgeworth David Medal () Robert H. MacArthur Award (en) () Croonian Lecture () Corresponding Member of the Australian Academy of Science () Médaille linnéenne () Conférence Gibbs () Médaille Frink () Crafoord Prize in Biosciences () Prix Balzan () Compagnon de l'ordre d'Australie () Prix Planète bleue () Médaille Copley () Médaille Dirac () Docteur honoris causa de l'université Harvard () |
Robert McCredie May, né le à Sydney, est un scientifique, professeur et chercheur d'origine australienne. Professeur à l'université de Sydney, à l'université de Princeton, à l'université d'Oxford et au Imperial College London, il a été le conseiller scientifique en chef du Gouvernement britannique et président de la Royal Society de 2000 à 2005[1]. Il est membre du conseil de la British Association for the Advancement of Science.
Formation et début de carrièreModifier
Robert May naît à Sydney, en Australie. Il fait ses études à la Sydney Boys High School, puis étudie le génie chimique et la physique théorique à l'université de Sydney. Il obtient un bachelor en 1956, puis un doctorat en physique théorique en 1959.
Au début de sa carrière, il s'intéresse à la dynamique des populations animales ainsi qu'à la relation entre la complexité et la stabilité en synécologie[2]. Ses travaux jouent un rôle clé dans le développement de l'écologie théorique (en) lors des années 1970 et 1980.
Professeur universitaireModifier
De 1959 à 1961, il enseigne à l'université Harvard, puis retourne à l'université de Sydney en 1962. Il y devient professeur en physique théorique de 1969 à 1972. De 1973 à 1978, il enseigne la zoologie à l'université de Princeton, puis dirige le conseil d'administration de la recherche universitaire de 1977 à 1988.
De 1988 à 1995, il enseigne à l'Imperial College London et au sein du Département de Zoologie à l'Université d'Oxford. De 1995 à 2000, il est à la tête de l'Office of Science and Technology ainsi que le conseiller scientifique en chef du gouvernement britannique. De 2000 à 2005, il est président de la Royal Society.
Durant sa carrière universitaire et aussi en tant que conseiller du gouvernement britannique pour la Science, May s'est fait une spécialité de dresser des bilans, des synthèses et des projections sur le nombre d'espèces connues sur Terre.
PublicationsModifier
- (en) Robert M. May, "The dynamics and diversity of insect faunas", in Laurence Alfred Mound & N. Waloff (ed.), Diversity of insect faunas, Blackwell Scientific Publications, Oxford, 1978, p. 188-204. (ISBN 0-632-00352-9)
- (en) Robert M. May, "How many species are there on earth ?", Science, New Series, Vol.241, No.4872, September 16, 1988, p. 1441-1449. JSTOR:1702670 DOI:10.2307/1702670
- (en) Robert M. May, "How many species ?", Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences, Vol.330, No.1257, November 29, 1990, p. 293-304. JSTOR:76864 DOI:10.1098/rstb.1990.0200
- (en) Robert M. May, "How Many Species Inhabit the Earth ?", Scientific American, Vol.267, No.4, October 1992, p. 42-48. DOI:10.1038/scientificamerican1092-42
- (en) Robert M. May, "Biological Diversity : Differences between Land and Sea", Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences, Vol.343, No.1303, January 29, 1994, p. 105-111. JSTOR:55764 DOI:10.1098/rstb.1994.0014
- (en) Robert M. May, "Conceptual Aspects of the Quantification of the Extent of Biological Diversity", Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences, Vol.345, No.1311, July 29, 1994, p. 13-20. JSTOR:56134 DOI:10.1098/rstb.1994.0082
- (en) Robert M. May, "The dimension of life on earth", in Peter H. Raven (ed.), Nature and Human Society : The Quest for a Sustainable World, National Academy Press, Washington, D.C., 1999, p. 30-45. (ISBN 0-309-06555-0)
- (fr) Robert M. May, « La conservation : le problème de l'extinction », dans Jeffrey A. McNeely (éd. sci.), Célébrations du 50e anniversaire de l'UICN : Imaginons le monde de demain, Union internationale pour la conservation de la nature, Gland, 1999, p. 62-73. (ISBN 2-8317-0486-3)
Notes et référencesModifier
- (en) J. Bradbury, « Sir Robert May: A new face at the Royal Society », The Lancet, vol. 356, no 9227, , p. 406–736 (DOI 10.1016/S0140-6736(05)73556-X)
- (en) R. M. May, « Simple mathematical models with very complicated dynamics », Nature, vol. 261, no 5560, , p. 459–467 (DOI 10.1038/261459a0)
Voir aussiModifier
Articles connexesModifier
- British Association for the Advancement of Science
- Conseiller scientifique en chef du Gouvernement britannique
Liens externesModifier
- (en)Biographie sur www.zoo.ox.ac.uk
- (en)Profil sur www.af-info.or.jp