Rivière-des-Prairies

établissement humain de Montréal, Québec, Canada

Rivière-des-Prairies est une ancienne municipalité et, depuis 1963, un quartier du nord-est de la ville de Montréal, au Québec (Canada). Le quartier tire son nom du cours d'eau qui le borde au nord, la rivière des Prairies, et fait partie intégrante de l'arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles.

Rivière-des-Prairies
Rivière-des-Prairies
Une photo de Rivière-des-Prairies, près du Boulevard Gouin
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Municipalité Montréal
Arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles
Démographie
Gentilé Prairivois, Prairivoise
Langue(s) parlée(s) Français
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 01″ nord, 73° 34′ 01″ ouest
Divers
Site(s) touristique(s) Parc-nature du Ruisseau-De Montigny
Localisation
Carte
Quartiers de l'arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles
Liens
Site web Site web de l'arrondissement

Histoire modifier

La rivière des Prairies était anciennement connue sous le nom de Skawanoti, ce qui signifie en huron la rivière en arrière de l'île. C'est Samuel de Champlain qui rebaptisera la rivière, en l'honneur d'un de ses compagnons, François des Prairies, qui s'y est égaré lors d'une expédition d'exploration. Les anglophones ont repris l'appellation autochtone et nomment communément ce cours d'eau Back River.

Jusqu'en 1671, il avait été impossible de songer à établir une paroisse du côté de la rivière des Prairies; les Iroquois pénétraient dans l'île de Montréal par cette rivière. Afin de mettre un terme aux incursions des Iroquois et de fortifier en même temps le bout de l'île de Montréal, François Dollier de Casson, supérieur du séminaire, prêtre sulpicien et Seigneur de l'île de Montréal érigea deux fiefs en 1671. Il concéda des terres à un certain nombre de colons capables de se faire soldats au besoin afin d'aider les deux possesseurs de fiefs : Phillippe de Carrion Dufresnoy et Paul de Maurel.

La première terre concédée se trouvant au bout de l'île et sur laquelle se déroula la bataille de Rivière-des-Prairies ou de la Coulée Grou, en entre 25 Français et une centaine d'Iroquois.

La formation d'un village débute en 1731; deux rues apparaissent à l'ouest de l'église sur lesquelles se dressent trois maisons. Le , Rivière-des-Prairies est érigée en municipalité. Entre 1929 et 1933, Rivière-des-Prairies obtiendra l'électricité de la compagnie Montreal Light, Heat and Power.

Après la guerre, il y eut pénurie de logements à Montréal et plusieurs familles s'installent dans la municipalité.

En 1954, Rivière-des-Prairies obtient son statut de ville. À cette époque, elle est composée de 6 500 habitants. Petit à petit, les terres sont vendues et le développement domiciliaire augmente; les exigences des citoyens pour des systèmes d'égouts, d'aqueduc, etc. entraînent un endettement élevé de Ville de Rivière-des-Prairies. Elle est mise sous tutelle par le ministère des Affaires municipales en . En 1963, Jean Drapeau, maire de la ville de Montréal, approuve l'annexion afin que Rivière-des-Prairies fasse partie intégrante de la ville de Montréal.

En 2002, le gouvernement québécois impose à plusieurs municipalités du Québec, dont Montréal, une fusion de leurs territoires avec des municipalités environnantes. C'est à ce moment que la ville de Montréal est réorganisée en arrondissements et où Rivière-des-Prairies est intégré à l'arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles–Montréal-Est. L'arrivée d'un nouveau parti à la tête de la province en 2003 permet cependant la tenue de référendums où les citoyens des villes concernées par la fusion ont l'occasion de se prononcer sur celle-ci. C'est ainsi qu'en juin 2004, les citoyens de Montréal-Est votent pour la reconstitution d'une municipalité indépendante. Le , l'arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles est officiellement constitué.

Population modifier

Attraits modifier

On retrouve à l'extrémité ouest du quartier Rivière-des-Prairies le parc-nature du Ruisseau-De Montigny et à l'est le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies.

Éducation modifier

Les écoles publiques francophones du quartier sont sous la responsabilité du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'Île (anciennement la Commission scolaire de la Pointe-de-l'Île) :

  • École secondaire Jean-Grou[1]
  • Écoles primaires[2] :
    • Denise-Pelletier
    • Fernand-Gauthier
    • François-La Bernarde
    • Marc-Aurèle-Fortin et Marc-Aurèle-Fortin annexe
    • Notre-Dame-de-Fatima
    • Simone-Desjardins, pavillon Gouin

Les écoles publiques anglophones du quartier sont sous la responsabilité de la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) :

  • Leonardo Da Vinci[3]
  • Michelangelo
  • East Hill

Le réseau public des bibliothèques de Montréal dessert le quartier par l'établissement suivant :

  • Bibliothèque Rivière-des-Prairies[4]

Notes et références modifier

  1. "Secondaire." Commission scolaire de la Pointe-de-l'Île. Consulté le 8 décembre 2014.
  2. "Primaire." Commission scolaire de la Pointe-de-l'Île. Consulté le 8 décembre 2014.
  3. "Admissions." Académie Leonardo Da Vinci. Consulté le 27 juillet 2016.
  4. "Les bibliothèques par arrondissement." Bibliothèques de Montréal. Consulté le 7 décembre 2014.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier