La Ricamarie

commune française du département de la Loire
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La Ricamarie
La Ricamarie
Statue de Michel Rondet à La Ricamarie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Saint-Etienne Métropole
Maire
Mandat
Cyrille Bonnefoy
2020-2026
Code postal 42150
Code commune 42183
Démographie
Gentilé Ricamandoises, Ricamandois[1]
Population
municipale
8 046 hab. (2021 en augmentation de 2,3 % par rapport à 2015)
Densité 1 158 hab./km2
Population
agglomération
374 643 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 24′ 14″ nord, 4° 21′ 54″ est
Altitude Min. 528 m
Max. 841 m
Superficie 6,95 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Étienne
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Étienne-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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La Ricamarie
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La Ricamarie
Liens
Site web www.ville-laricamarie.fr

La Ricamarie est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

En langage familier, la ville est appelée « La Ric' »[2], et la mairie a fait évoluer son logo en 2022 pour le mettre en évidence[3].

Géographie modifier

Localisation modifier

La Ricamarie se situe dans la vallée de l'Ondaine, à une altitude de 580 m à l'hôtel de ville. Cette commune se trouve dans le sud du département ligérien, au sein de Saint-Étienne Métropole, à 6 km de Saint-Étienne[4]. aux confins du Pilat et proche de la Haute-Loire.

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 6,95 km2 ; son altitude varie de 528 à 841 mètres[5].

Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.

Voies de communication et transports modifier

Voies routières modifier

La commune est traversée par deux voies express, la route nationale 88 reliant l'agglomération stéphanoise à Firminy et au Puy-en-Velay et la route métropolitaine M201, itinéraire de contournement reliant l'autoroute A72 (vers Roanne et Clermont-Ferrand) à la route nationale 88 où l'échangeur est situé sur le territoire de la commune.

Les routes métropolitaines M33, M88 et M3088 desservent la commune.

Transports en commun modifier

La commune est desservie par les lignes M1 et 70 du réseau STAS.

Transports ferroviaires modifier

Une gare ferroviaire est implantée sur la ligne de Saint-Georges-d'Aurac à Saint-Étienne-Châteaucreux : la gare de La Ricamarie, desservie par des TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant Lyon ou Saint-Étienne-Châteaucreux à Firminy, Bas-Monistrol ou Le Puy-en-Velay.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 818 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne à 4 km à vol d'oiseau[8], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 793,9 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Statistiques 1991-2020 et records SAINT-ETIENNE (42) - alt : 640m, lat : 45°26'07"N, lon : 4°22'05"E
Records établis sur la période du 01-06-2002 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,2 −0,1 2,5 5,8 9,1 13,1 14,7 14,2 11 8,3 4,2 1,1 7
Température moyenne (°C) 3 3,4 7,1 10,8 14,1 18,6 20,5 19,9 16,1 12,2 7,4 4,1 11,4
Température maximale moyenne (°C) 5,9 6,9 11,6 15,8 19,1 24 26,3 25,6 21,3 16,2 10,6 7,1 15,9
Record de froid (°C)
date du record
−12,9
13.01.03
−15,6
05.02.12
−16,5
01.03.05
−4,5
08.04.21
0,1
06.05.10
4,4
02.06.06
7,4
10.07.07
7,4
31.08.06
2,1
27.09.10
−5
26.10.03
−8,7
28.11.13
−11,1
26.12.10
−16,5
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
18,2
10.01.15
20,9
23.02.20
24
30.03.21
27,8
22.04.18
32
13.05.15
36,8
27.06.19
39
07.07.15
38,6
24.08.23
33,5
05.09.23
29,9
02.10.23
23,1
02.11.20
18,3
05.12.06
39
2015
Précipitations (mm) 41,8 38,7 39,7 62,7 83,7 80,6 78,7 79,4 65,1 81 87,1 55,4 793,9
Source : « Fiche 42218011 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

La Ricamarie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[15] et 374 643 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (28,3 %), zones urbanisées (25,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,3 %), forêts (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %), mines, décharges et chantiers (5,3 %), terres arables (0,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Voir la section historique de l'article.

Histoire modifier

Origines : de Tiregarne à La Ricamarie modifier

Les travaux et aménagements réalisés pendant la période contemporaine, liés à l'implantation de l'industrie et à l'extraction du charbon, ont probablement détruit tout ou partie des traces d'occupation ancienne. La présence possible d'un ancien oppidum au lieu-dit non localisé Bouthéon[21] reste aujourd'hui une théorie qu'aucune recherche archéologique n'est venue confirmer.

L'actuel quartier de la Romière, classé prioritaire, est situé sur l'ancien chemin des pèlerins reliant Lyon au Puy-en-Velay, la Via romipedum a Lugduno ad Podium[22].

Au XIVe siècle, il est fait mention d'un hôpital sur le territoire de l'actuelle commune[23].

Dénommée Tiregarne[24] jusqu'au XVe siècle, le lieu-dit prend ensuite le nom de la Rycamarie puis la Ricamarie, probablement tiré d'un propriétaire, monsieur Raquamier ou Récamier[25],[26].

Certains évoquent une autre étymologie hypothétique, d'origine latine, en rapport avec son passé minier : ricamina ou ricaminera, signifiant une riche mine.

Jusqu'en 1711, l'église de La Ricamarie dépend de la paroisse de Saint-Étienne.

La Ricamarie n'est érigée en commune qu'en 1843.

Depuis le XVIIIe siècle modifier

C'est surtout l'activité proto-industrielle, celle des forges installées sur le bassin versant de l'Ondaine et l'exploitation des mines de charbon qui est à l'origine du développement du secteur de La Ricamarie. On dénombrait déjà trois mines en 1709 (la Mine, la Béraudière, le Montcel) et en 1843, la commune comptait quatre compagnies minières, sous le contrôle d'une seule autorité locale dès 1841.

Située sur un carrefour entre deux axes de communication de la Loire au Rhône et de Lyon au Puy-en-Velay La Ricamarie est alors partagée entre Valbenoîte, Saint-Genest-Malifaux, Montaud et le Chambon-Feugerolles. Cette situation rendant difficile le contrôle des hommes et des marchandises il est décidé — au milieu du XIXe siècle — de créer une commune indépendante. Cette dernière voit le jour le .

La Ricamarie fut un haut lieu de la lutte des mineurs français pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail (avec notamment Michel Rondet). Le principal évènement eut lieu le , au lieu-dit le Brûlé, lorsque le 4e régiment d'infanterie de ligne tira sur la population rassemblée au ravin du Brûlé : la fusillade du Brûlé fit 14 morts dont un enfant de 16 mois et de nombreux blessés. En , un mouvement similaire dans le bassin houiller d'Aubin dans l'Aveyron fera également 14 morts.

De ce contexte minier très rude, ressort aussi l'appel que le curé de La Ricamarie fait en chaire, lors de la grande grève des mineurs de 1948, à soutenir largement les mineurs en lutte[27].

Blasonnement modifier

Les armoiries de La Ricamarie se blasonnent ainsi :

De gueules à la filière d'or; à la massette posée en pal et à deux pics de mineurs brochant en sautoir, le tout d'argent brochant en chef sur la filière, à la lampe de mineur allumée d'or, son réservoir au bouchon d'argent timbré d’un coq d'or, à l'étrier de laquelle est appendue une boussole d'argent la bordure d'or et à l'aiguille mise en bande et écartelée d'or et d'argent, adextrée d’une étoile à six rais d'or et senestrée d'un élément du Monument des Étoiles du même, le tout posé sur un tas de charbon de sable, ombré d'argent et brochant sur la filière.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Marc Faure est réélu en 2014 avec 56,01 % des voix au premier tour, battant Joëlle Ricard-Fourneyron (45,98 %). Le taux de participation est de 48,42 % ; sur les 29 sièges du conseil municipal, le maire, une élue de la majorité et une élue d'opposition siègent aussi au conseil communautaire[28].

Liste des maires modifier

Les maires sont d'abord des cadres supérieurs des Mines ou des républicains modérés. À partir de 1919 et jusqu'en 1940, la municipalité évolue vers la gauche. Jean-Marie Pons meurt pendant son mandat, remplacé ainsi par André Allette.

Les élections étant supprimées sous le gouvernement de Vichy, une délégation spéciale remplace le conseil municipal puis le maire est nommé par l'État. Après la libération, Auguste Poinat est maire du Comité de Libération.

La mairie passe à gauche, avec une majorité communiste dès 1947. La longévité de Fernand Montagnon, qui transmettra sa fonction à son premier adjoint Marc Faure en 1990, est le symbole d'une longue continuité politique. Pourtant, en 1995, la droite emmenée par Georges Berne remporte les élections. La gauche reprend les commandes en 2001, de nouveau avec Marc Faure.

Georges Berne a été porté sous les feux de l'actualité en 2005 par sa condamnation pour trafic d'influence et harcèlement sexuel, faits confirmés par la cour d'appel de Lyon. M. Berne s'est alors pourvu en cassation, mais son pourvoi a été rejeté, confirmant ainsi sa condamnation (2007)[réf. nécessaire].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 Auguste Poinat    
Germain Civet[30]
(1902-1976)
PCF Ouvrier verrier puis mineur
1962 Pierre Marcel Tyr SFIO  
1962 mars 1965 Toussaint Gernier SFIO  
mars 1965 1990 Fernand Montagnon[31]
(1924-2008)
PCF Ouvrier métallurgiste, maire honoraire
Conseiller général du Chambon-Feugerolles (1970 → 1994)
Suppléant du député Théo Vial-Massat (1962 → 1967)
Démissionnaire
1990 Marc Faure PCF Tourneur, ancien premier adjoint
Conseiller général du Chambon-Feugerolles (1994 → 2001)
Georges Berne RPR Directeur de société
Marc Faure PCF Tourneur retraité
Suppléant du député Bernard Outin (1997 → 2002)
Démissionnaire
[32] En cours Cyrille Bonnefoy PCF Infirmier, ancien premier adjoint
Réélu pour le mandat 2020-2026[33]

Jumelages modifier

  Pyskowice (Pologne) depuis 1998.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

En 2021, la commune comptait 8 046 habitants[Note 3], en augmentation de 2,3 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
3 9212 7393 3383 2734 1315 2646 7006 7736 330
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936
7 0447 3108 8739 0789 9279 87310 52210 24610 162
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
9 68310 91511 90211 53910 4269 64410 2468 4388 073
2006 2009 2014 2019 2021 - - - -
7 9177 9667 8487 8728 046----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Parler des nombreuses petites PME de mécanique générale et autres entreprises familiales. Certaines ont fait faillite, d'autres...

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Le sentier du Mineur
Il s'agit d'un sentier touristique et historique de 6,5 km permettant de découvrir différents sites de l'histoire minière de La Ricamarie. Son départ a lieu sous la statue de Michel Rondet puis on découvre successivement le musée de la Mine, la fresque murale du fronton des écoles du Centre, la chapelle polonaise dans le quartier du Montcel, la cité minière des Mas, le monument du Brûlé, le puits des Combes et son site, le crassier Saint-Pierre, la cité minière des Combes.
Fondé en 1931, inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques sur demande de la municipalité depuis le , il s'agit d'un des derniers puits de mine des vallées de l'Ondaine et du Gier. Bure reliant plusieurs galeries, profond de 469 mètres, le puits a cessé son activité en 1973. Une reconversion culturelle a été envisagée mais rien n'a été décidé jusqu'à aujourd'hui.
  • Le lavoir de la Verrerie
Situé au 63 rue de la Libération, ce dernier lavoir public de la ville témoigne de la vie quotidienne des femmes dans le passé ainsi que la vie sociale en général puisqu'il était un lieu d'échange et de communication.
  • L'église Notre-Dame
La première chapelle fut créée en 1710 puis agrandie en église avec la construction d'un clocher. En 1976, la paroisse, la municipalité et la population sont contraintes d'élaborer un projet de nouvelle église puisque l'église tombe en ruine. En 1980, la nouvelle architecture voit le jour : seul clocher d'origine, rénové, témoigne de l'ancienne église. À l'intérieur, on peut remarquer la nef hexagonale et trois statues en bois représentant sainte Barbe, saint Éloi et saint François Régis.
  • Le barrage de l'Ondenon
Construit entre 1901 et mai 1904 dans la vallée de l'Ondenon, à l'entrée de la forêt, ce barrage est formé d'un mur curviligne de 32,60 m de hauteur au-dessus du lit et de 128 m de longueur en couronnement.
cf. paragraphe « Personnalités liées à la commune »
  • Le monument des Étoiles
Cette sculpture de bronze de Victor Caniato commémore les événements du printemps 1869 (cf. paragraphe « Histoire »). Inaugurée le , l'œuvre est située au carrefour des routes de Caintin et du puits des Combes. D'une hauteur de 3,60 m, elle est pourvue de 14 étoiles symbolisant les victimes de la fusillade, dont les noms sont gravés sur la table d'offrande. L'enfant endormi à leurs pieds représente quant à lui l’avenir et l’espoir des hommes.
  • Le Monument de La Versanne
Situé dans le parc du Pilat, à La Versanne, cette stèle rappelle le nom des 23 victimes d'un épisode local de la Seconde Guerre mondiale : en , ces 23 résistants (dont une jeune fille), pour la plupart d'origine polonaise, ont été massacrés par les soldats allemands.

Équipements divers modifier

Créé en 1980 à l'initiative de la section locale des mineurs CGT, il est situé place des Écoles-du-Centre. La collection est constituée d'outillage, d'instruments, d'équipements de mineur et de géomètres, de roches, de fossiles, de documents, d'archives, de photos. On peut aussi y admirer une reconstruction grandeur nature d'une galerie en deux techniques différentes, cadre métal et boisage à anglet ainsi que les maquettes du puits des Combes et du puits Pigeot. D'anciens mineurs entretiennent le musée et en assurent les visites sur rendez-vous.
L'amical laïque Ricamarie section basket évolue au plus haut niveau régional en RM1

Personnalités liées à la commune modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. https://www.habitants.fr/loire-42
  2. La Ric' invite à laisser ses lumières allumées, Le petit bulletin, Nicolas Bros, 11 juin 2020
  3. « La Ric, la ville », une nouvelle identité visuelle pour La Ricamarie, le Progrès, 19 janvier 2022
  4. « Distance par la route entre La Ricamarie et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  5. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre La Ricamarie et Saint-Étienne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Bouthéon: lieu detr. près du Montcel, commune de La Ricamarie - Terra vocata de Boutheon, 1455 (terr. de Roëria, f°112), dans le Dictionnaire topographique du département de la Loire, Publ. Univ. de Saint-Étienne, 2006.
  22. Mémoire de la Diana, tome X, p. 149 idem.
  23. Terra sita en la Saygnete, juxta terram dicti tenementi vocatam de Lopital, 1388 (B 2026, f° 66) id.
  24. Apud Tiragarne et Solore, 1388 (B2026, f°60 v°) id.
  25. Iter tendens de Sancto Stephano apud Tiragarne... Versus domun Andree Raquamer, 1388 (B2026, f°60 v°) id..
  26. Ramerius de Rochetaillée, copie partielle de la bulle relative à la fondation de l'abbaye de Valbenoîte (v. 1184), Recueil de mémoires et documents sur le Forez. Publ. par la Société de la Diana, T. 10 Lire en ligne
  27. Jean-Louis Vivens, Conflit social ou affrontement politique ? La grève des mineurs en France en 1948 sous les angles de la solidarité ́et de la répression, mémoire de Master 2, 2015, p. 121.
  28. Résultats des élections municipales de 2014
  29. Notice JOURJON Jean par Jean Lorcin, version mise en ligne le 8 mai 2011, dernière modification le 8 mai 2011
  30. Notice CIVET Séraphin, Germain par Jean Lorcin, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 17 février 2021
  31. Notice MONTAGNON Fernand, Jean-Baptiste par Jean-Michel Steiner, version mise en ligne le 12 février 2021, dernière modification le 21 avril 2022
  32. « Le nouveau maire, Cyrille Bonnefoy, a pris ses fonctions », Le Progrès,‎ (lire en ligne).
  33. Jean-Marc Juge, « La Ricamarie : un deuxième mandat de maire commence pour Cyrille Bonnefoy », Le Progrès,‎ (lire en ligne).
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Claude Cherrier, La Ricamarie: une ville, des hommes, édité par la Ville de La Ricamarie, 1993.
  • Dictionnaire topographique du département de la Loire, Publ. Univ. de Saint-Étienne, 2006.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier