La rhizofiltration est une forme de phytoremédiation qui consiste à filtrer des eaux de surface et souterraines en utilisant des plantes vasculaires qui captent les substances toxiques ou les éléments nutritifs par leurs racines.

Photo représentant des eaux pollués
Un plan d'eau pollué par les rejets d'une mine de pyrite au Portugal.

Principe modifier

Applications modifier

La rhizofiltration est utilisée dans l'extraction des métaux lourds dans des milieux aquatiques[1]. Certains plantes ont la capacité d'hyperaccumuler dans leurs racines des quantités importantes de métaux de transition. Au lieu d'être considérées comme de la biomasse contaminée, ces plantes hyperaccumulatrices font l'objet de recherche pour être revalorisées au travers de l'écocatalyse. Ainsi, des plantes telles Brassica juncea et Lolium multiflorum, pouvant extraire et accumuler du palladium, sont directement utilisées comme réactifs ou catalyseurs dans des réactions de chimie organiques[2],[3].

Notes et références modifier

  1. Abubakar, Ahmad et Getso 2014.
  2. Claire Garel, Brice-Loïc Renard, Vincent Escande et Anouk Galtayries, « CC bond formation strategy through ecocatalysis: Insights from structural studies and synthetic potential », Applied Catalysis A: General, vol. 504,‎ , p. 272–286 (ISSN 0926-860X, DOI 10.1016/j.apcata.2015.01.021, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Guillaume Clavé, Franck Pelissier, Stéphane Campidelli et Claude Grison, « Ecocatalyzed Suzuki cross coupling of heteroaryl compounds », Green Chemistry, vol. 19, no 17,‎ , p. 4093–4103 (ISSN 1463-9262 et 1463-9270, DOI 10.1039/c7gc01672g, lire en ligne, consulté le )

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • (en) Mohammad Mustapha Abubakar, Mani M. Ahmad et Balarabe U. Getso, « Rhizofiltration of Heavy Metals from Eutrophic Water Using Pistia Stratiotes in a Controlled Environment », IOSR Journal of Environmental Science, Toxicology and Food Technology, vol. 8, no 6,‎ , p. 1-3 (ISSN 2319-2402, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes modifier