Renault AMR 33
Image illustrative de l’article AMR 33
AMR 33 exposé au Musée des blindés de Saumur (France).
Caractéristiques de service
Type automitrailleuse de reconnaissance
Service 1933 - 1940
Utilisateurs Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Conflits Seconde Guerre mondiale
Production
Concepteur Renault
Année de conception 1932
Constructeur Renault
Production 1933 - 1935
Unités produites 123 exemplaires
Variantes AMR 33 TSF
Panzerspähwagen VM 701 (f)
Caractéristiques générales
Équipage 2 (commandant-tireur, pilote )
Longueur 3,5 m
Largeur 1,54 m
Hauteur 1,72 m
Garde au sol 35 cm
Masse au combat 5,5 tonnes
Blindage (épaisseur/inclinaison)
Type Acier laminé riveté
Frontal (caisse) mm
Latéral (caisse) 13 mm
Dessus (caisse) mm
Plancher (caisse) mm
Frontal (tourelle) 13 mm
Latéral (tourelle) mm
Haut (tourelle) mm
Armement
Armement principal Une mitrailleuse Reibel MAC31 de 7,5 mm
Armement secondaire Une mitrailleuse Reibel MAC31 de 7,5 mm en position antiaérienne (optionnelle)
Mobilité
Moteur moteur Reinastella de 8 cylindres
Puissance 84 ch (63 kW)
Transmission 4 vitesse avant, 1 arrière
Suspension Ressorts horizontaux oléopneumatiques
Vitesse sur route 60 km/h
Vitesse tout terrain 45 km/h
Pente franchissable 50 %
Puissance massique 14.9 ch/tonne
Réservoir 128 L
Autonomie 200 km

L'automitrailleuse de reconnaissance Renault modèle 1933 ou AMR 33, désignée automitrailleuse Renault type VM par son constructeur, est un char léger français développé pendant l'entre-deux-guerres et utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale.

Historique modifier

 
AMR 33 conservé au Musée des blindés de Saumur. Unique exemplaire survivant, elle a fini par être restauré en octobre 2022[1]

Développé par Renault dès 1932, ce modèle a été commandé en 1933 par la cavalerie française. Un total de 123 aurait été construit jusqu'en 1935. L'AMR 33 était légèrement armée et blindée. Elle était très rapide pour l'époque, mais s'est avérée mécaniquement peu fiable, en particulier à cause de ses éléments de suspension qui étaient trop faibles. Elle a donc été remplacée par un type amélioré, l'AMR 35.

Bien que son nom puisse suggérer le contraire, l'AMR 33 n'était pas un véhicule éclaireur et la plupart du temps n'était pas équipée d'un poste de radio. L'AMR 33 était destinée à former une grande masse de chars légers, précédant les types de taille moyenne dans la bataille. En réalité, elles n'ont jamais servi en tant que tel ; lorsque suffisamment de chars moyens ont été produits pour former des divisions blindées, l'AMR 33 avait déjà été remplacée par l'AMR 35 et a été limitée aux divisions de cavalerie, puis, en 1940, pour les divisions légère de cavalerie à fournir un appui de feu aux divisions motorisées, à l'infanterie et à la cavalerie à pied.[Quoi ?] Dans la bataille de France de 1940, les AMR 33 ont été rapidement détruites. Certains véhicules ont été réquisitionnés par l'Allemagne, pendant la guerre.

Voir aussi modifier

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Notes et références modifier

  1. Philippe Chapleau, « Une automitrailleuse de reconnaissance modèle 1933 au musée des Blindés », sur Sud Ouest, (consulté le )

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier

  • François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance. Vol. 1. L'AMR 33 Renault modèle 1933 type VM : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Histoire et collections, 18 octobre 2005, (ISBN 9782915239676)