René Robineau de Portneuf

officier des troupes de la Marine, capitaine et commandant du Fort Chambly
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René Robineau de Portneuf
Naissance
Ville de Québec
Décès (à 67 ans)
Montréal
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Troupes de la Marine
Grade Capitaine
Années de service 16791726

René Robineau de Portneuf ou René Robinau de Portneuf, né le dans la Ville de Québec et mort le à Montréal, est un officier des troupes de la Marine, capitaine et commandant du Fort Chambly.

Biographie modifier

René Robineau de Portneuf est le fils de René Robinau de Bécancour, l'un des membres de la Compagnie des Cent-Associés et premier Grand voyer de la Nouvelle-France[1] et de Marie-Anne Leneuf de La Poterie.

En 1689, il est nommé lieutenant en Acadie où commandait son frère, Joseph Robineau de Villebon qui fut nommé gouverneur de l'Acadie en 1691.

En mai 1690, il participa activement sous les ordres de Joseph-François Hertel de la Fresnière et du Baron Jean-Vincent d'Abbadie de Saint-Castin, avec le renfort des tribus amérindiennes des Mi'kmaq et des Malécites de Fort Meductic) vivant en Acadie regroupées au sein de la Confédération Wabanaki, à la victoire française lors de la bataille de Fort Loyal situé dans la colonie de la baie du Massachusetts.

Dégradé un temps pour avoir commercer de la fourrure, l'intendant de la Nouvelle-France, Jean Bochart de Champigny, le recommande pour ses engagements sur le terrain militaire et devint même aide-de-camp du gouverneur de la Nouvelle-France le sieur Louis de Buade de Frontenac.

Il devint ensuite interprète en langue abénakis du gouverneur Philippe de Rigaud de Vaudreuil.

En 1712, le gouverneur Vaudreuil le nomme commandant d'une compagnie « en considération de ses services et de ce qu’il lui est fort utile scachant parfaitement la langue des Sauvages Abenaquis. »[2].

Le , il est promu capitaine.

En 1725, il alla remplacer Jacques-Charles de Sabrevois au commandement du fort Chambly, mais l'année suivante, il est rappelé pour raison de santé. Il meurt à son retour à Montréal le .

Notes et références modifier