René Longet

personnalité politique suisse

René Longet
Illustration.
Fonctions
Président du PS genevois

(4 ans et 1 mois)
Prédécesseur Laurence Fehlmann Rielle
Successeur Romain de Sainte-Marie
Conseiller administratif d'Onex

(11 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 2 mai 1999
Réélection 4 mai 2003
29 avril 2007
Conseiller national

(9 ans, 2 mois et 4 jours)
Législature 41e, 42e et 43e
Prédécesseur Christian Grobet
Successeur Laurent Rebeaud
Député au Grand Conseil du canton de Genève

(5 ans, 11 mois et 24 jours)
Législature 53e et 54e

(8 ans, 11 mois et 9 jours)
Législature 48e, 49e et 50e
Biographie
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Genève
Nationalité Suisse
Parti politique PS
Diplômé de Université de Genève
Profession Expert en développement durable

René Longet, né le à Genève (originaire de Bardonnex), est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste (PS). Il est député du canton de Genève au Conseil national de à .

Pionnier de l’écologie[1] dès les années 1970[réf. nécessaire], il s'engage ultérieurement en particulier pour les droits des peuples autochtones.

Biographie modifier

René Longet naît le à Genève[2]. Il est originaire d'une autre commune genevoise, Bardonnex[3]. Il grandit au Petit-Lancy[2].

Après sa maturité gymnasiale au Collège de Genève en 1971, il étudie l'allemand, l'histoire, et le français à l'université de Genève. Il obtient sa licence en 1978[4].

Intéressé par l'astrologie[5],[6],[7], il est coauteur d'un opuscule sur le sujet paru en 2009[8].

Il est marié à Eliane Longet et père d'un enfant[9],[10].

Parcours politique modifier

Membre du Parti socialiste, il siège au Grand Conseil du canton de Genève à l'âge de 22 ans (« benjamin de l'assemblée »[11]). Ses mandats s'étendent du au puis du au [12].

Il accède au Conseil national le après l'élection de Christian Grobet au Conseil d'État[13],[14]. Il est alors, à 31 ans, à nouveau un des benjamins de l'hémicycle[15]. Il est réélu en 1983 et 1987[16] et y préside en 1989[à vérifier] la commission de la science et de la recherche[17]. Lors de ses mandats fédéraux, il se distingue en particulier par son combat antinucléaire et ses convictions européennes[1].

En octobre 1991, il est candidat tant au Conseil national qu'au Conseil des États, mais n'est pas élu[18] : il échoue pour 2 000 voix à la Chambre haute[2] et se voit remplacé à la Chambre basse par le Vert Laurent Rebeaud dont le parti était apparenté à la gauche[19],[20]. Il rebondit en étant élu en à la vice-présidence de la section genevoise de l'Union européenne de Suisse[21].

Il est président du PS genevois de 2008 à 2012[22].

Il est maire à cinq reprises de la ville suburbaine d'Onex de 1999 à 2011[22].

À la suite de l'élection de Thierry Apothéloz au Conseil d'État, il est désigné administrateur provisoire (exécutif) de la ville de Vernier. Il exerce mandat du au [23],[22].

Défense de l'environnement modifier

Rédacteur et traducteur pour le WWF Suisse dans les années 1980[24], il préside à partir de 1979 l'Institut suisse de la vie (qui deviendra successivement la Société suisse pour l'environnement, puis Équiterre). Gilles Petitpierre en reprend la présidence en 1986, tandis que René Longet en devient le directeur romand[1],[25]. Ce dernier en redevient le président de 2001 à 2011[réf. nécessaire].

En 1992, 2002 et 2012, il est membre de la délégation suisse[source insuffisante] aux sommets mondiaux de l'ONU du développement durable[4],[9].

Il est président de la Commission d'information et de suivi de l'assainissement de la décharge industrielle de Bonfol de 2001 à 2019[26],[4].

Droits des peuples modifier

Il est membre du Conseil de Fondation du Centre de documentation, de recherche et d'information des peuples indigènes depuis que la structure est devenue une Fondation, en 1998[réf. nécessaire]. Il en est le président depuis 2015[27].

Il est coresponsable avec Tenzin Wangmo de la section romande de la Société d’amitié suisse-tibétaine depuis 2018[28].

Autres mandats modifier

Il est responsable du bureau romand de la Fondation Pro Juventute de 2012[29] à 2015[réf. souhaitée]. Il siège également au conseil d'administration des Services industriels de Genève[30] depuis 2012[réf. nécessaire].

Publications modifier

Notes et références modifier

  1. a b et c Françoise Buffat, « MM. Longet, Petitpierre et Coutau à cœur ouvert »  , sur www.letempsarchives.ch, Journal de Genève, (consulté le ), p. 12-13
  2. a b et c Joëlle Kuntz, « Le candidat René Longet ou la nostalgie de l'humanisme en politique »  , sur www.letempsarchives.ch, Le Nouveau Quotidien, (consulté le ), p. 19 à 21
  3. « Biographie de René Longet », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  4. a b et c « René Longet », sur Linkedin.com (consulté le )
  5. Catherine Focas, « Pourquoi ils y croient », L'Illustré,‎ , p. 42-43 (lire en ligne)
  6. Catherine Bollard, « René Longet, Expert en développement durable et parrain de Swiss Food Academy » [PDF], sur swissfoodacademy.ch, (consulté le ), p. 5
  7. « Quand un scientifique charge l'astrologie », sur reformes.ch, (consulté le )
  8. René Longet, L'astrologie : perception du monde, perception de soi, Jouvence, coll. « Clins D'oeil » (no 73), , 8 p. (ISBN 978-2-88905-041-3 et 2-88905-041-6, OCLC 716841819, lire en ligne)
  9. a et b Judith Mayencourt, « Au service d’un monde fragile », Tribune de Genève,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
  10. Patricia Brambilla, « La relance verte n'est pas un gadget, c'est un outil de survie », Migros Magazine,‎ , p. 28 (lire en ligne)
  11. Françoise Buffat, « Le Grand Conseil a tenu hier la première séance de la nouvelle législature »   [PDF], sur www.letempsarchives.ch, Journal de Genève, (consulté le ), p. 12-13
  12. « Grand Conseil de Genève - Députés », sur ge.ch (consulté le )
  13. (de) « René Longet neu im Nationalrat », Walliser Bote,‎ , p. 1 (lire en ligne [PDF])
  14. Jacques Simon-Eggly, « René Longet succède à Christian Grobet »  , sur www.letempsarchives.ch, Journal de Genève, (consulté le ), p. 14-15
  15. Maxime Châtenay, « Un jeune loup bien sage », L'Illustré,‎ , p. 113 (lire en ligne)
  16. François Buffat, « L'Entente bourgeoise est renforcée »   [PDF], sur www.letempsarchives.ch, Journal de Genève, (consulté le ), p. 20-21
  17. « Recherche : un secrétaire d'État comme patron »   [PDF], sur www.letempsarchives.ch, Journal de Genève, (consulté le ), p. 12-13
  18. « Le redépart de René Longet »  , sur www.letempsarchives.ch, Le Nouveau Quotidien, (consulté le ), p. 28-29
  19. Agence télégraphique suisse, « Christiane Brunner candidate aux États », sur www.letempsarchives.ch, Le Nouveau Quotidien, (consulté le ), p. 8-9
  20. Michel Noverraz, « Deux fois perdant », Le Matin,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  21. Sabine Estier, « René Longet milite pour l'Europe »  , sur www.letempsarchives.ch, Le Nouveau Quotidien, (consulté le ), p. 10-11
  22. a b et c David Haeberli, « «Il y a une vraie identité de la banlieue genevoise» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  23. « Un maire par intérim pour Vernier », sur www.lemanbleu.ch, (consulté le )
  24. « Christian Grobet quittera le Conseil national », Journal de Genève,‎ (lire en ligne   [PDF])
  25. Agence télégraphique suisse, « Institut suisse de la vie : Gilles Petitpierre nouveau président »   [PDF], sur www.letempsarchives.ch, Journal de Genève, (consulté le ), p. 16-17
  26. Canton du Jura, « Commission d'information et de suivi »  , sur jura.ch (consulté le )
  27. « Organisation - DOCIP », sur www.docip.org (consulté le )
  28. « Un appel suisse: le Tibet a besoin de nous! », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  29. Patrice Genet, « Pro Juventute bâtit en Lego la Suisse des enfants », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne  , consulté le ).
  30. www jura ch, République et Canton du Jura, « Direction générale et Conseil d’administration », sur sig-ge.ch (consulté le ).
  31. Robert Habel, « Septante ans et toujours vert! », Le Journal de l'immobilier,‎ , p. 11 (lire en ligne)

Liens externes modifier