Remparts de Compiègne

rempart à Compiègne (Oise)
Remparts de Compiègne
Vestiges de l'enceinte dans le jardin des remparts de Compiègne.
Présentation
Type
Enceinte urbaine
Construction
IXe siècle
Propriétaire
Propriété privée
Patrimonialité
Localisation
Pays
France
Région
Province
Département
Commune
Coordonnées
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Les remparts de Compiègne correspondent à l'enceinte urbaine, construite au IXe siècle, reconstruite au XIIIe siècle et renforcée aux XVIe et XVIIe siècles, autour de la ville médiévale de Compiègne dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Il n'en subsiste à l'époque contemporaine qu'une portion et quatre tours.

Historique modifier

 
Plan de la ville de Compiègne réalisé en 1734 par N.P.I. Chandellier et présentant les fortifications.

Au IXe siècle, sous le règne de l'empereur Charles II le Chauve, le premier rempart carolingien englobait une faible portion de l'actuel Compiègne : les Places du Change et de l'Hôtel de Ville ainsi que la Cour le Roi. L'actuelle rue des Cordeliers correspond à un fossé de ce rempart[réf. nécessaire].

Sous les Capétiens, de nouveaux remparts accompagnent le développement de la ville. Ils sont achevés sous le règne de Philippe Auguste[1] et renforcés au XVIe et au XVIIe siècle. L'enceinte de Philippe Auguste, documentés par une série de mémoires royaux, a été bâtie dans les années 1205-1212[2].

Ces remparts comptaient dix-neuf tours (mais on a pu en dénombrer jusqu'à 44). Sous Henri II et Henri III, le système de fortification est augmenté d'une série de bastions.

La frontière s'étant éloignée depuis 1678, et les invasions moins redoutées, les remparts sont déclassés sous Louis XV, cédés aux riverains qui les transforment en jardins de plaisance et remblaient les fossés. Le roi lui-même fait reconstruire le château sur les remparts, largement percés pour la création des avenues.

Vestige des remparts aujourd'hui modifier

Le « Jardin des remparts » occupe les fossés médiévaux, jadis larges de 16 m et profonds de 10 m. Ce « jardin des remparts » fut conçu par Ferdinand Bac vers 1923[3]. Au pied d'une courtine conservée sur près de 300 m de long et 7 m de haut, il y plante un labyrinthe de buis taillés formant un dessin harmonieux que l'on découvre du haut des remparts eux-mêmes. Ce jardin municipal, avec une aire de jeu pour les enfants, offre une promenade au cœur de la ville.

Protection modifier

L'ensemble des vestiges sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [4].

Notes et références modifier

  1. Construction des remparts.
  2. Denis Hayot, L'architecture fortifiée capétienne au XIIIe siècle - Un paradigme à l'échelle du royaume : Monographies Picardie, Artois, Flandre, Chagny, Édition du centre de castellologie de Bourgogne, , 568 p. (ISBN 979-10-95034-23-0), p. 12.
  3. Jardin des remparts sur histoire-compiegne.com.
  4. « Anciens remparts », notice no PA00115000, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier