Refuge pour femmes battues

centre d'hébergement temporaire

Un refuge pour femmes battues, ou foyer pour femmes battues, est un centre d'hébergement où des femmes victimes de violence conjugale et de violence sexuelle dans le couple peuvent trouver un abri et un soutien temporaires[1].

Façade de la maison Pringle-Patric, située au 1316 E. High Street à Springfield, Ohio, États-Unis. Construit en 1877 et transformé depuis en refuge pour femmes, il est inscrit au registre national des lieux historiques.

D'après les données recueillies par les National Center for Injury Prevention and Control (en), une femme sur trois est victime de violence physique au cours de sa vie[2] ; une femme sur dix est victime de violence sexuelle[2]. Ces refuges permettent à certaines femmes de se soustraire aux actes de violence familiale et sexuelle en leur offrant un lieu de protection où elles peuvent prendre leur avenir en main, éventuellement en recourant à tel ou tel des divers services que proposent beaucoup de refuges tant pour les femmes que pour leurs enfants, comme le conseil et l'aide juridique[3].

Disposer d'un logement sécurisé est précieux pour les femmes victimes de violences, celles-ci s'inscrivant fréquemment dans une situation d'asymétrie du pouvoir : les victimes ne disposent que de ressources financières limitées au moment où elles décident de fuir[4]. Les refuges aident les femmes à obtenir des ressources qui leur permettront de bâtir une nouvelle vie pour elles-mêmes et leurs enfants[5] ; à retrouver une certaine autonomie[5].

Plus de 45 pays possèdent des refuges pour femmes battues[6], financés par les gouvernements ainsi que par des associations à but non lucratif.

Références modifier

  1. « women's refuge Definition in the Cambridge English Dictionary », sur dictionary.cambridge.org (consulté le )
  2. a et b Breiding MJ, Chen J, Black MC. Intimate Partner Violence in the United States – 2010. Atlanta, GA: National Center for Injury Prevention and Control, Centers for Disease Control and Prevention; 2014.
  3. Chanmugam, A. (2011). Perspectives on US Domestic Violence Emergency Shelters: What do Young Adolescent Residents and their Mothers Say?. Child Care In Practice, 17(4), 395. doi:10.1080/13575279.2011.596814
  4. McNulty, M., Crowe, T., Kroening, C., VanLeit, B., & Good, R. (2009). Time use of women with children living in an emergency homeless shelter for survivors of domestic violence. OTJR: Occupation, Participation & Health, 29(4), 183 8p.
  5. a et b Perez, S., Johnson, D. M., & Wright, C. V. (2012). The Attenuating Effect of Empowerment on IPV-Related PTSD Symptoms in Battered Women Living in Domestic Violence Shelters. Violence Against Women, 18(1), 102–117 16p. doi:10.1177/1077801212437348
  6. « Global Data Count », The Global Network of Women's Shelters (consulté le )