Record du monde du triple saut

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Record du monde du
triple saut
Image illustrative de l’article Record du monde du triple saut
Yulimar Rojas, actuelle détentrice du record du monde féminin avec 15,74 m.
Caractéristiques du record
Discipline Triple saut
athlétisme
Instance
homologatrice
World Athletics
Genre Hommes / Femmes
Portée Monde
Record actuel masculin
Valeur 18,29 m
Vent + 1,3 m/s
Titulaire(s) Jonathan Edwards
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Date du record
Circonstance Championnats du monde 1995
Site Ullevi
Göteborg
Drapeau de la Suède Suède
Record actuel féminin
Valeur 15,74 m
Titulaire(s) Yulimar Rojas
Drapeau du Venezuela Venezuela
Date du record
Circonstance Championnats du monde en salle 2022
Site Štark Arena
Belgrade
Drapeau de la Serbie Serbie

Les records du monde du triple saut sont actuellement détenus par le Britannique Jonathan Edwards, auteur de 18,29 m le en finale des championnats du monde de Göteborg, en Suède, et par la Vénézuélienne Yulimar Rojas qui atteint la marque de 15,74 m, le lors des championnats du monde en salle à Belgrade[1].

Le premier record du monde du triple saut homologué par World Athletics est celui de l'Américain Dan Ahearn en 1911 avec la marque de 15,52 m. Le Japonais Naoto Tajima est le premier athlète à dépasser officiellement la barrière des 16 mètres (en 1936), le Polonais Józef Szmidt celle des 17 mètres (en 1960) et Jonathan Edwards celle des 18 mètres (en 1995). Le premier record mondial féminin est établi en 1990 par la Chinoise Li Huirong avec 14,54 m. La Russe Anna Biryukova est la première triple-sauteuse au-delà des 15 mètres (en 1993).

Les records du monde en salle sont détenus par le Burkinabé Hugues Fabrice Zango (18,07 m le à Aubière) et par Yulimar Rojas (15,74 m le à Belgrade)[2].

Record du monde masculin modifier

Premiers records modifier

Le premier record du monde masculin du triple saut homologué par l'IAAF est établi le à New York par l'Américain Dan Ahearn avec la marque de 15,52 m, performance égalée le (15,525 m) en finale des Jeux olympiques, à Paris, par l'Australien Nick Winter (15,525 m)[3].

Le , le Japonais Mikio Oda, titré lors des Jeux olympiques de 1928, améliore de 6 cm le record du monde en atteignant 15,58 m à Tokyo, avant que son compatriote Chūhei Nanbu ne porte ce record à 15,72 m à l'occasion de sa victoire aux Jeux olympiques de 1932, à Los Angeles.

Le , à Sydney, l'Australien Jack Metcalfe ajoute 6 cm au record du monde de Nanbu avec 15,78 m. Au cours des Jeux olympiques de 1936, à Berlin, le Japonais Naoto Tajima devient le premier athlète à atteindre les seize mètres au triple saut en devenant champion olympique avec la marque de 16,00 m juste, aidé par un vent favorable de 2 m/s[3]. Ce record reste inégalé durant quatorze années.

Józef Schmidt au-delà des dix-sept mètres modifier

 
Józef Szmidt, premier athlète à plus de 17 mètres.

Le , à São Paulo, le Brésilien Adhemar da Silva améliore de plus de 70 cm son record personnel et égale le record du monde de Naoto Tajima avec 16,00 m. Il améliore trois fois successivement le record du monde en établissant les marques de 16,01 m le à Rio de Janeiro, avant d'atteindre 16,12 m et 16,22 m le à Helsinki en finale des Jeux olympiques.

Le , le Soviétique Leonid Shcherbakov, détenteur du record d'Europe avec 15,98 m, améliore d'un centimètre le record du monde du Brésilien en réalisant un triple-bond à 16,23 m à Moscou.

Le , au cours des Jeux panaméricains de Mexico, en altitude, Adhemar da Silva devient le nouveau détenteur du record mondial avec la marque de 16,56 m, améliorant de 33 cm le record de Shcherbakov[4]. Le , à Moscou, le Soviétique Oleg Ryakhovskiy fixe le record du monde à 16,59 m, performance améliorée de 11 cm le à Naltchik par son compatriote Oleg Fedoseyev qui franchit 16,70 m.

Le , le Polonais Józef Szmidt, champion olympique en 1960 et 1964 et champion d'Europe en 1958 et 1962, améliore de 33 cm le record et devient le premier athlète à atteindre la limite des dix-sept mètres en établissant la marque de 17,03 m à Olsztyn en Pologne. À partir de 1967, la création de pistes en matière synthétiques offre de réels avantages pour les triple-sauteurs, en réduisant sensiblement la phase d'amortissement tout en améliorant l'appel[5].

Pluie de records à Mexico modifier

 
Viktor Saneïev améliore à trois reprises le record du monde de 1968 à 1972.

Lors des Jeux olympiques de 1968, qui se disputent à 2 300 m d'altitude, à Mexico, au Stade olympique disposant d'une piste en polyuréthane, cinq records du monde sont battus[6]. Le , lors des qualifications, l'Italien Giuseppe Gentile atteint par vent nul la marque de 17,10 m et améliore de 7 cm le record du monde de Józef Schmidt. Le lendemain, en finale, à sa première tentative, l'Italien porte son record à 17,22 m, avant que Viktor Saneïev n'améliore d'un centimètre le record du monde de Gentile avec 17,23 m (+2,0 m/s), réussi à son troisième essai. Puis, le Brésilien Nelson Prudêncio ajoute 5 cm au record du monde du Soviétique en établissant la marque de 17,27 m au cinquième essai (+ 2,0 m/s). Enfin, à son sixième et dernier essai, Viktor Saneïev établit le quatrième record du monde de la journée, son deuxième personnel, en atteignant la marque de 17,39 m, bénéficiant là-encore d'un vent favorable de 2,0 m/s[7]. Entre le début et la fin du concours le record du monde a pris en tout 36 cm.

Le record du monde de Viktor Saneïev est amélioré d'un centimètre le par le Cubain Pedro Pérez qui franchit 17,40 m à l'occasion de sa victoire aux Jeux panaméricains de 1971 se déroulant à Cali, également en altitude. Le , Viktor Saneïev reprend le record du monde du Cubain en atteignant la marque de 17,44 m à Soukhoumi en URSS, ville située au niveau de la mer[8].

Ce record est amélioré de 45 cm trois ans plus tard, le à Mexico lors des Jeux panaméricains, par le Brésilien João Carlos de Oliveira qui réalise la performance de 17,89 m en finale.

Dix ans plus tard, le au cours des championnats des États-Unis, l'Américain Willie Banks se rapproche de la ligne des dix-huit mètres et bat le record du monde de João Carlos de Oliveira en établissant un triple-bond à 17,97 m, aidé par un vent favorable de 1,5 m/s.

Jonathan Edwards et les dix-huit mètres modifier

 
Jonathan Edwards, détenteur depuis 1995 du record du monde masculin du triple saut.

Le , le Britannique Jonathan Edwards réalise le plus long triple saut jamais enregistré, en retombant à 18,43 m, lors de la coupe d'Europe à Villeneuve-d'Ascq, près de Lille[9]. Malheureusement le vent est trop fort pour homologuer le record (+ 2,4 m/s). Un second saut à 18,39 m ne sera pas validé pour les mêmes raisons. Le , Jonathan Edwards confirme sa grande forme du moment et s'approprie le record du monde, en améliorant d'un centimètre la marque de Willie Banks. Il franchit 17,98 m (+ 1,8 m/s) à Salamanque, en Espagne. Mais les dix-huit mètres homologués lui résistent toujours.

Le , en finale des championnats du monde de Göteborg, en Suède, Jonathan Edwards devient enfin le premier athlète au monde à dépasser, dans des limites légales, la limite des dix-huit mètres au triple saut en établissant deux records du monde successifs : 18,16 m à son premier essai, puis 18,29 m lors de l'essai suivant, malgré un dernier appui à une dizaine de centimètres de la planche d'appel (+ 1,3 m/s pour les deux sauts)[10]. Il détient ce record depuis 28 ans.

Depuis, plusieurs athlètes ont dépassé la limite des 18 mètres en plein air sans toutefois parvenir à améliorer le record du monde de Jonathan Edwards : l'Américain Kenny Harrison qui remporte le titre olympique en 1996 à Atlanta avec un saut à 18,09 m, le Français Teddy Tamgho, champion du monde en 2013 avec un saut à 18,04 m, le Portugais Pedro Pichardo qui réalise 18,08 m en 2015, ou encore les Américains Christian Taylor (18,21 m en 2015 et 18,11 m en 2017) et Will Claye (18,14 m en 2019)[11]. En salle, le Burkinabé Hugues Fabrice Zango est le seul athlète à avoir dépassé les 18 mètres (18,07 m en 2021).

Progression du record du monde modifier

27 records du monde masculins ont été ratifiés par l'IAAF.

Évolution du record du monde masculin[12]
Marque Vent
(m/s)
Athlète Date Lieu
15,52 m   Dan Ahearn New York
15,52 m   Nick Winter Paris
15,58 m   Mikio Oda Tokyo
15,72 m   Chuhei Nambu Los Angeles
15,78 m   Jack Metcalfe Sydney
16,00 m + 0,6   Naoto Tajima Berlin
16,00 m + 1,6   Adhemar da Silva São Paulo
16,01 m + 1,2   Adhemar da Silva Rio de Janeiro
16,12 m   Adhemar da Silva Helsinki
16,22 m   Adhemar da Silva Helsinki
16,23 m + 1,5   Leonid Serbakov Moscou
16,56 m A[13] + 0,2   Adhemar da Silva Mexico
16,59 m + 1,0   Oleg Ryakhovskiy Moscou
16,70 m + 0,0   Oleg Fedoseyev Naltchik
17,03 m + 1,0   Józef Schmidt Olsztyn
17,10 m A[13] + 0,0   Giuseppe Gentile Mexico
17,22 m A[13] + 0,0   Giuseppe Gentile Mexico
17,23 m A[13] + 2,0   Viktor Saneïev Mexico
17,27 m A[13] + 2,0   Nelson Prudencio Mexico
17,39 m A[13] + 2,0   Viktor Saneïev Mexico
17,40 m A[13] + 0,4   Pedro Pérez Cali
17,44 m - 0,5   Viktor Saneïev Sukhumi
17,89 m A[13] + 0,0   João Carlos de Oliveira Mexico
17,97 m + 1,5   Willie Banks Indianapolis
17,98 m + 1,8   Jonathan Edwards Salamanque
18,16 m + 1,3   Jonathan Edwards Göteborg
18,29 m + 1,3   Jonathan Edwards Göteborg

Record du monde féminin modifier

Inessa Kravets durant 26 ans modifier

 
Inessa Kravets, détentrice du record du monde de 1995 à 2021.

Le premier record du monde du triple saut féminin homologué par l'IAAF est celui de la Chinoise Li Huirong qui établit la marque de 14,54 m le à Sapporo. L'année suivante, la Soviétique Inessa Kravets améliore de près de 41 cm la performance de la Chinoise en atteignant la marque de 14,95 m à Moscou.

Le , toujours à Moscou, la Russe Yolanda Chen porte le record du monde à 14,97 m.

Discipline à part entière du programme athlétique, le triple saut féminin fait son entrée aux championnats du monde de 1993 à Stuttgart, compétition durant laquelle la Russe Anna Biryukova devient, le , la première athlète féminine à dépasser la limite des quinze mètres en établissant un nouveau record du monde avec 15,09 m.

Le , en finale des championnats du monde, à Göteborg, l'Ukrainienne Inessa Kravets devient la nouvelle détentrice du record du monde du triple saut en améliorant de 41 cm l'ancienne meilleure marque mondiale d'Anna Biryukova avec un saut à 15,50 m[14]. Depuis, plusieurs athlètes se sont rapprochées du record du monde d'Inessa Kravets, parmi-elles figurent la Camerounaise Françoise Mbango Etone (15,39 m en 2008) et la Russe Tatyana Lebedeva (15,34 m en 2004).

Yulimar Rojas depuis 2021 modifier

Le record du monde d'Inessa Kravets n'est amélioré que 26 ans plus tard, le en finale des Jeux olympiques de Tokyo par la Vénézuélienne Yulimar Rojas qui établit la marque de 15,67 m à son dernier essai, pulvérisant de 17 cm la marque de l'Ukrainienne[15].

Le , lors des championnats du monde en salle à Belgrade, Yulimar Rojas améliore de 7 cm son propre record du monde en atteignant la marque de 15,74 m à son sixième et dernier essai. Cette performance est établie en salle mais est considérée depuis les changements de la règle 260.18a de l'IAAF en 2000 comme l'actuel record du monde, plein air et salle confondus[16].

Progression modifier

7 records du monde féminins ont été ratifiés par l'IAAF.

Évolution du record du monde féminin[17]
Marque Vent
(m/s)
Athlète Date Lieu
14,54 m + 1,1   Li Huirong Sapporo
14,95 m - 0,2   Inessa Kravets Moscou
14,97 m + 0,9   Yolanda Chen Moscou
15,09 m + 0,5   Anna Biryukova Stuttgart
15,50 m +0,9   Inessa Kravets Göteborg
15,67 m +0,7   Yulimar Rojas Tokyo
15,74 m (i)[18] -   Yulimar Rojas Belgrade

Records du monde en salle modifier

Les premiers records du monde en salle du triple saut sont homologués par l'IAAF en 1987 pour les hommes et en 1990 pour les femmes.

Hommes modifier

 
Hugues Fabrice Zango, détenteur du record du monde en salle.

9 records du monde en salle masculins ont été ratifiés par l'IAAF.

Évolution du record du monde masculin en salle[19]
Marque Athlète Date Lieu
17,76 m   Mike Conley New York
17,77 m   Leonid Voloshin Grenoble
17,83 m   Aliecer Urrutia Sindelfingen
17,83 m   Christian Olsson Budapest
17,90 m   Teddy Tamgho Doha
17,91 m   Teddy Tamgho Aubière
17,92 m[20]   Teddy Tamgho Paris
17,92 m[21]   Teddy Tamgho Paris
18,07 m[22],[23]   Hugues Fabrice Zango Aubière

Femmes modifier

 
Tatyana Lebedeva détenait le record du monde en salle féminin de 2004 à 2020.

16 records du monde en salle féminins ont été ratifiés par l'IAAF.

Évolution du record du monde féminin en salle[24]
Marque Athlète Date Lieu
14,14 m   Galina Chistyakova Glasgow
14,30 m   Inessa Kravets Séville
14,39 m   Inessa Kravets Séville
14,44 m   Inessa Kravets Séville
14,46 m   Yolanda Chen Moscou
14,47 m   Inessa Kravets Toronto
14,61 m   Inna Lasovskaya Moscou
14,78 m   Inna Lasovskaya Moscou
14,90 m   Inna Lasovskaya Liévin
15,03 m   Yolanda Chen Barcelone
15,16 m   Ashia Hansen Valence
15,16 m   Tatyana Lebedeva Budapest
15,25 m   Tatyana Lebedeva Budapest
15,36 m   Tatyana Lebedeva Budapest
15,43 m   Yulimar Rojas Madrid
15,74 m   Yulimar Rojas Belgrade

Autres catégories d'âge modifier

Les records du monde juniors du triple saut sont actuellement détenus par le Jamaïcain Jaydon Hibbert, auteur de 17,87 m le à Baton Rouge, et par la Bulgare Teresa Marinova, créditée de 14,62 m le à Sydney[25]. Les records du monde juniors en salle sont détenus par le Jamaïcain Jaydon Hibbert avec 17,54 m (2023) et par la Chinoise Ren Ruiping avec 14,37 m (1995).

Les meilleures performances mondiales cadets sont la propriété du Cubain Jordan Díaz (17,41 m le à La Havane) et de la Chinoise Huang Qiuyan (14,57 m le à Shanghai)[26].

Hommes
Record Athlète Marque Date Lieu
Record du monde junior   Jaydon Hibbert 17,87 m Baton Rouge
Record du monde junior en salle   Jaydon Hibbert 17,54 m Albuquerque
Meilleure performance mondiale cadet   Jordan Díaz 17,41 m La Havane
Femmes
Record Athlète marque Date Lieu
Record du monde junior   Tereza Marinova 14,62 m Sydney
Record du monde junior en salle   Ruiping Ren 14,37 m Barcelone
Meilleure performance mondiale cadet   Huang Qiuyan 14,57 m Shanghai

Notes et références modifier

  1. (en)« Records du monde du triple saut », sur iaaf.org (consulté le )
  2. (en)« Records du monde du triple saut en salle », sur iaaf.org (consulté le )
  3. a et b Parienté et Billouin 2003, p. 662.
  4. Parienté et Billouin 2003, p. 667.
  5. Parienté et Billouin 2003, p. 669.
  6. (en) « Athletics at the 1968 Ciudad de México Summer Games:Men's Triple Jump », sur sports-reference.com (consulté le )
  7. Parienté et Billouin 2003, p. 670.
  8. Parienté et Billouin 2003, p. 672.
  9. (en) « Jonathan Edwards 18.43 (+2.4) Lille 1995 », sur Youtube, (consulté le )
  10. Parienté et Billouin 2003, p. 682.
  11. (en) « triple jump men - All time », sur iaaf.org (consulté le )
  12. [PDF] Progression du record du monde du triple saut masculin, www.iaaf.org, p.633 et 634, consulté le 10 février 2016
  13. a b c d e f g et h "A" : Performance établie en altitude
  14. Parienté et Billouin 2003, p. 927.
  15. « TOKYO 2020 - 15,67m : Yulimar Rojas pulvérise le record du monde de triple saut », sur Eurosport, (consulté le )
  16. « Yulimar Rojas pulvérise son record du monde du triple saut avec 15,74 m aux Mondiaux de Belgrade », sur L'Équipe (consulté le )
  17. [PDF] Progression du record du monde du triple saut féminin, www.iaaf.org, p.753, consulté le 10 février 2016
  18. (i) : performance établie en salle
  19. [PDF] Progression du record du monde du triple saut masculin en salle, www.iaaf.org, p.298, consulté le 11 février 2016
  20. Record du monde établi au deuxième essai
  21. Record du monde établi au quatrième essai
  22. « Athlétisme - Zango bat le record du monde du triple saut en salle », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  23. Hugues Zango : "Ce record du monde m'ouvre plus de portes", dw.com, 22 janvier 2021, propos recueillis par Ali Farhat
  24. [PDF] Progression du record du monde du triple saut féminin en salle, www.iaaf.org, p.342, consulté le 12 février 2016
  25. (en) « Records du monde juniors d'athlétisme », sur iaaf.org (consulté le )
  26. (en) « Meilleures performances mondiales cadets en athlétisme », sur iaaf.org (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Robert Parienté et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlétisme, Minerva, , 1021 p. (ISBN 978-2-8307-0727-4)

Liens externes modifier