Rapide-des-Cèdres

hameau à Lebel-sur-Quevillon
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Rapide-des-Cèdres
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Rapide-des-Cèdres est un hameau du Québec situé à environ 5 km de Lebel-sur-Quévillon, sur la route 113[1].

Histoire modifier

Entre 1944 et 1946, les premiers campements forestiers sont établis dans le secteur du Rapide-des-Cèdres, par la compagnies Howard Smith et Canada Paper. Le secteur est ravitaillé depuis Senneterre, par barge sur la rivière Bell[2]. Le hameau s'y développe aux abords de la rivière à partir de 1948, alors que l'entrepreneur Jean-Baptiste Lebel y installe une scierie[3].

Dès 1950, le tronçon de chemin du fer Abitibi-Chibougamau est achevé dans le hameau de Beattyville à proximité, permettant de relier la petite communauté à la ville de Barraute[4]. La même année, une route gravelée relie le hameau à Senneterre. Celle-ci est prolongée en 1956 vers Miquelon. En 1950 le hameau compte une dizaine de familles. 10 ans plus tard, il compte une quinzaine de familles, une école et une chapelle[2].

En 1964, la compagnie Domtar annonce la construction d'une nouvelle usine de pâtes et papiers dans la région de l'Abitibi. Matagami est d'abord sélectionnée, mais à la suite des représentations de Jean-Baptiste Lebel et du ministre des Terres et Forêts de l'époque, Lucien Cliche, la compagnie décide de fonder une nouvelle ville[3]. Celle-ci, aux abords du lac Quévillon, se construit à quelques kilomètres du hameau. Rapide-des-Cèdres constitue alors le premier noyau de population, de ce qui deviendra en 1965 la ville de Lebel-sur-Quévillon[1].

Toponymie modifier

Le hameau est établi sur la rivière Bell, et tire son nom d'un rapide situé à près d'un kilomètre de l'endroit, ainsi qu'à la présence de cèdres sur ce territoire[5].

Personnalités associées modifier

Bibliographie modifier

  • Marie Gagné, Stéphane Pelletier. Lebel-sur-Quévillon : la fierté d'une ville du Nord ! Rouyn, L'ABC de l'Édition, 2016 (ISBN : 978-2-922952-78-0)
  • Odette Vincent. Histoire de l'Abitibi-Témiscamingue. Les Presses de l'Université Laval et IQRC, 1995.
  • Jean Désy, François Huot. La Baie-James des uns et des autres — Eeyou Istchee. Production FH, 2009.
  • Réjean Girard (dir.). Histoire du Nord-du-Québec. IRNS, Presses de l'Université Laval, coll. «Les régions du Québec», 2012 (ISBN 978-2-7637-9582-9)

Notes et Références modifier

  1. a et b « Fiche descriptive », sur www.toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
  2. a et b Marie Gagné, Stéphane Pelletier, 50 ans d'histoire : Lebel-sur-Quévillon, la fierté d'une ville du Nord, (ISBN 978-2-922952-78-0)
  3. a et b Réjean Girard, Histoire du Nord-du-Québec, Presses de l'Université Laval, coll. « INRS-Culture et société. », 2014) (ISBN 978-2-7637-9582-9, 2-7637-9582-X et 978-2-7637-9581-2, OCLC 892340979, lire en ligne)
  4. Odette Vincent Domey, Histoire de l'Abitibi-Témiscamingue, coll. « Institut québécois de recherche sur la culture », (ISBN 978-2-89224-251-5 et 2-89224-251-7, OCLC 35878713, lire en ligne)
  5. « Rapide-des-Cèdres - Lebel-sur-Quévillon (Ville) », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )

Articles connexes modifier